Cover Anton Bruckner ou l'immensité intime

Anton Bruckner ou l'immensité intime

D'après le titre de l'ouvrage d'Éric Chaillier consacré à Anton Bruckner.
« Immensité intime » étant également une "expression" utilisée par Gaston Bachelard dans « la poétique de l'espace ».


« La forme employée m’était inintelligible, je la considérais comme ...

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créee il y a presque 2 ans · modifiée il y a environ 1 mois

Symphonien 1-9

Symphonien 1-9 (2019)

Sortie : 2019 (France).

Compilation de Anton Bruckner et Berliner Philharmoniker

Maximus49 a mis 8/10.

Annotation :

« L’essentiel pour lui n’est pas de composer en se conformant aux règles établies mais plutôt d’y exprimer la profondeur de son être intime, par un étirement du temps et un élargissement de l’espace sonore, baigné de lumière et en quête d’absolu. Un timide audacieux en quelque sorte, ce qui lui vaudra les foudres de la critique musicale viennoise conservatrice. Victime collatérale d’une querelle violente opposant les partisans de Brahms à ceux de Wagner et de Liszt, figures emblématiques de la « Nouvelle École allemande », il subira pendant trente ans les critiques les plus injustes, dans ce qui s’apparente à une cruelle chasse à l’homme.
Cela lui causera de grandes souffrances mais, convaincu de ses talents de compositeur et mû par une haute conception de la musique, il poursuivra son chemin et parviendra à bâtir un corpus de onze symphonies d’une grandeur incomparable ».

Éric Chaillier (musicologue)

Extraits de cette intégrale à travers différentes petites vidéos:

Herbert Blomstedt dirigeant la troisième de Bruckner à Berlin:
https://youtu.be/v0FCAjd1EUk

Bernard Haitink dans la 4ème:
https://youtu.be/z4ww0zgiUzA

Mariss Jansons dans la 6ème:
https://youtu.be/oIBPfzEIzOM

Zubin Mehta dans la 8ème:
https://youtu.be/Eft4-z_VNAE

Simon Rattle dans la 9ème (version avec 4ème mvt):
https://youtu.be/SfJ2xByFfY8


Critique ici:
https://www.resmusica.com/2020/01/24/le-philharmonique-de-berlin-publie-une-integrale-exceptionnelle-de-bruckner-par-huit-chefs/

et ici:
https://www.crescendo-magazine.be/la-nouvelle-integrale-des-symphonies-danton-bruckner-par-le-berliner-philharmoniker/

Symphonies Nos. 1-9

Symphonies Nos. 1-9 (2016)

Sortie : 28 octobre 2016 (France).

Compilation de Anton Bruckner, Radio Filharmonisch Orkest et Jaap van Zweden

Michael Gielen Edition Vol. 2 (1968-2013): Bruckner, Symphonies 1-9

Michael Gielen Edition Vol. 2 (1968-2013): Bruckner, Symphonies 1-9 (2016)

Sortie : 2016 (France).

Compilation de Anton Bruckner, Michael Gielen, SWR Sinfonieorchester Baden‐Baden und Freiburg et Rundfunk‐Sinfonieorchester Saarbrücken

Maximus49 a mis 6/10.

Annotation :

« L’idée selon laquelle toute la musique de Bruckner serait issue d’un arrière‐fond mystique est bien trop globale dans la mesure où le profane tient une place très importante dans ses symphonies. Cela apparaît clairement à l’écoute de ses scherzi dans lesquels le rythme de ländler revient si souvent. Aucun doute donc: l’univers symphonique de Bruckner est bien trop divers pour être cantonné à un seul et unique référent ».

Constantin Floros (musicologue gréco-allemand)

Symphonies nos. 4, 6-8

Symphonies nos. 4, 6-8 (2012)

Sortie : 26 décembre 2012 (France).

Album de Anton Bruckner, Münchner Philharmoniker et Sergiu Celibidache

Annotation :

« La musique d’Anton Bruckner est un miracle de vitalité spirituelle ».

Sergiu Celibidache

Symphony in F minor / Overture in G minor

Symphony in F minor / Overture in G minor (2001)

Sortie : 2001 (France).

Album de Anton Bruckner, Rundfunk‐Sinfonieorchester Saarbrücken et Stanisław Skrowaczewski

Maximus49 a mis 8/10.

Annotation :

« Débordant largement sur sa production symphonique, le mysticisme de Bruckner n’est plus réductible à un simple sentiment religieux, aussi sincère soit‐il, mais porte également les stigmates d’un sombre romantisme hanté par le mystère de la vie et de la nature, autant que par de terribles et tragiques interrogations métaphysiques auxquelles le compositeur n’a, en dernière analyse, pas trouvé réponse ».

Jean‐Marie Marchal (musicologue belge)

Symphony No. 1 („Vienna” version, 1891)

Symphony No. 1 („Vienna” version, 1891) (2013)

Sortie : 2013 (France).

Album de Anton Bruckner, Lucerne Festival Orchestra et Claudio Abbado

Maximus49 a mis 6/10.

Annotation :

« La symphonie N°1 en ut mineur, composée à Linz entre janvier 1865 et avril 1866, remaniée en 1877 (version dite "de Linz") puis révisée entre mars 1890 et avril 1891 (version dite "de Vienne"). Les différences ne sont pas considérables et portent surtout sur quelques détails de l'instrumentation ».

Éric Chaillier

Symphony no. 2

Symphony no. 2 (2014)

Sortie : 27 mai 2014 (France).

Album de Anton Bruckner, Wiener Symphoniker et Carlo Maria Giulini

Maximus49 a mis 9/10.

Annotation :

« Créer consiste certes à mettre de l’ordre dans la chaos de l’inconscient (George Steiner); Bruckner en fit lui aussi toute sa vie l’expérience. À force de travail et de volonté, il parvint à allier extrême rigueur de l’architecture interne et liberté totale de l’imagination, dans la plus sublime des synthèses ».

Éric Chaillier

Symphony no. 3

Symphony no. 3 (2001)

Sortie : 2001 (France).

Album de Anton Bruckner, Rundfunk‐Sinfonieorchester Saarbrücken et Stanisław Skrowaczewski

Maximus49 a mis 8/10.

Annotation :

À propos du "Finale" de la troisième symphonie « dans lequel profane et sacré, joie et tristesse, se trouvent mêlés, une insouciante polka côtoyant un austère choral d'église» .

« Bruckner y évoque un épisode qui l'avait profondément marqué: il remarqua, en face de chez lui, à Vienne, un bal tandis qu'à l'étage d'un immeuble situé non loin on veillait un mort. "La vie est ainsi, écrit-il à Auguste Göllerich (pianiste, musicologue, professeur de musique et chef d'orchestre autrichien), et c'est ce que j'ai voulu décrire dans ce dernier mouvement: la polka signifie l'humour et la gaité du monde - le choral sa tristesse et sa douleur". »

Bruckner 4
8.4

Bruckner 4 (1998)

Sortie : 5 octobre 1998 (France).

Album de Anton Bruckner, Münchner Philharmoniker et Sergiu Celibidache

Annotation :

« Assister à un concert d’une symphonie de Bruckner constitue bien plus qu’un simple moment d’écoute musicale. C’est une sorte de rituel sacré, de périple initiatique, qui nous mène vers des contrées immenses et lointaines. Traverser les paysages brucknériens, c’est pénétrer au cœur d’une forêt profonde et bruissant d’une vie intense, passer de sombres vallées à des sommets impressionnants, faire des pauses et goûter le silence, se sentir faire corps avec une nature à la fois apaisante (le chant des oiseaux, 4e Symphonie) et angoissante (début du Finale) ».

Éric Chaillier (musicologue)

Symphony no. 4 (Live)
8.2

Symphony no. 4 (Live) (1998)

Sortie : 21 août 1998 (France).

Live de Anton Bruckner, Berliner Philharmoniker et Günter Wand

Maximus49 a mis 8/10.

Annotation :

« L'amour nous fait goûter les joies célestes sur cette terre. Il nous apprend aussi à endurer volontairement la souffrance et nous attendons alors avec impatience des jours meilleurs ».
Anton Bruckner

Symphony no. 4 “Romantic”

Symphony no. 4 “Romantic” (2003)

Sortie : 2003 (France).

Album de Anton Bruckner, Rundfunk‐Sinfonieorchester Saarbrücken et Stanisław Skrowaczewski

Maximus49 a mis 8/10.

Annotation :

La « gorge aux loups » ou le fond du désespoir.


« Trop de travail, de surmenage, d’inquiétude, d’hésitations (Vienne ou pas Vienne), de déceptions artistiques et sentimentales font tomber le masque du musicien dévoué et respectable; il avouera plus tard avoir été proche de la folie, se mettant à compter tout ce qui l’entoure, les pierres sur la route, les feuilles des arbres, les fenêtres des maisons, les étoiles dans le ciel, les perles du collier de Frau Betty von Mayfeld, venue lui rendre visite...
Un jour, dans le foyer du centre de cure, au moment du déjeuner, un groupe de musiciens de Bohême vinrent jouer quelques airs de musique folklorique. Ne supportant pas la moindre note, il se leva brusquement et s’enfuit dans la forêt environnante. À la tombée de la nuit, comme il n’était toujours pas revenu, on lança les recherches et on le trouva, en larmes, à l’endroit dit de « la gorge aux loups », une fosse profonde, en plein cœur de la forêt.

Une échelle et des cordes furent nécessaires pour le sortir de là, totalement hébété et comme perdu dans ce monde. Une atmosphère à la fois inquiétante et romantique, crépusculaire, qui fait étrangement penser au début du Finale de sa Quatrième
Symphonie (version révisée de 1880), sombre plongée introspective, d’une profondeur abyssale ».

Eric Chaillier

Maximus49

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