Au p'tit dej, des oeufs et du (Kevin) Bacon

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En signant American College, John Landis nous entraînant dans les délires d'une confrérie étudiante. Vaguement inspiré de souvenirs réels, le film prend un malin plaisir à nous faire suivre une bande de pote où la vulgarité se mêle au sexe, au je m'en foutisme ou à l'alcool. Parfois trop découpé avec une légère impression de séquences se succédant sans lien, ce n'est pas vraiment un problème vu que le plaisir est la. Les protagonistes sont attachants, c'est drôle, bourré de bonnes idées donnant des séquences mémorables, avec de bons comédiens, à l'image d'un John Belushi totalement en roue libre mais délirant.

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Avec Starting Over, Alan J. Pakula signe un séduisant tableau des difficultés des relations amoureuses lorsqu'on a un passé important, sublimant les émotions et bouleversement du quotidien, et s'appuyant sur de remarquables comédiens, à l'image d'un Burt Reynold hésitant et n'arrivant pas vraiment à tourner le dos à son passé.

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En signant Diner, Barry Levinson propose un portrait désabusé de la jeunesse de la fin des années 1950, oscillant entre mélancolie, passage à l'âge adulte ou encore dernier sursaut de jeunesse. Les jeunes comédiens sont parfaits, tandis qu'il filme ça avec autant de talent que de sensibilité, voire même de décontraction.

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Jouant sur le choc des cultures, que ce soit la ville face à la campagne, ou le rock face à la religion, Footloose demeure un bel objet et un témoin de son époque. Porté par un endiablé Kevin Bacon, on se laisse facilement prendre au jeu, oubliant certains aspects caricaturaux, pour mieux se concentrer sur des personnages intéressants, et un aspect musical/danse réussi.

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En signant Tremors, Ron Underwood met en scène un sympathique petit film d'horreur, avec quelques bonnes idées, et une simplicité qui fait sa réussite. Pas de fioritures ou détours inutiles, c'est limpide et ça marche, grâce à des dialogues authentiques, des personnages intéressants pour diverses raisons, et un côté monstre qui fonctionne vraiment bien, le tout bien emmené par une bonne petite troupe de comédiens, Kevin Bacon et Finn Carter en tête.

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Si L'Expérience Interdite n'atteint pas les sommets entrevus par son potentiel, ça n'en reste pas moins une oeuvre fantastique plutôt intéressante et captivante, lorgnant (doucement) vers les questions sur la mort, les regrets ou encore les traumatismes. Les jeunes comédiens sont assez bons, à commencer par Kiefer Sutherland, et campent des personnages un minimum consistants.

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En plus d'être un film important, JFK est une œuvre brillante, passionnante, intense et effrayante où, à travers l'assassinat du président américain, Oliver Stone met en scène toutes les défaillance du système, de son pays ainsi que ses mensonges et horreurs, le tout étant porté par de formidables comédiens.

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Sans jamais être transcendant, Des Hommes d'Honneur reste tout de même assez intéressant, notamment par le sujet qu'il aborde et Reiner le fait avec efficacité, alors que les comédiens sont en forme et proposent des personnages consistants.

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Ron Howard parvient à faire ressentir la tension et la peur liée à la mission Apollo 13, et en cela, l'oeuvre est une réussite, sachant autant miser sur les personnages que l'aspect visuel, qui est d'ailleurs impeccable et réaliste. Imparfait et parfois un poil trop calibré, ça n'en reste pas moins efficace, avec ce qu'il faut d'intensité et d'immersion, tant dans la navette qu'au centre spatial.

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Wild Things nous entraîne dans une multitude de twist autour d'une petite histoire sympa, plutôt bien menée et sexy. Tout n'est pas parfait, notamment le final qui perd en intensité, mais la façon d'y arriver est plutôt réussie, et agréable à suivre, avec des comédiens parfaits pour ce genre de rôle, tant masculins que féminins.

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David Koepp propose avec Hypnose un thriller assez bien foutu et intelligemment mis en scène, porté par un très bon Kevin Bacon qui nous plonge dans un enfer psychologique dont chaque pièce de puzzle va peu à peu se révéler. Parfois un peu maladroit dans les effets de style, ça n'en reste pas moins captivant et prenant de bout en bout, ne laissant jamais indifférent, avec quelques moments de tension horrifique bien sentis.

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Dernière œuvre américaine de Paulo, qui sera d'ailleurs charcuté par les producteurs, le poussant (ça, et d'autres projets qu'il ne parviendra pas à monter notamment) à quitter Hollywood, Hollow Man revisite avec efficacité le thème de l'homme invisible.
Efficacité donc, Verhoeven ne parvenant pas à vraiment pouvoir imposer la thématique de ce que ferait l'homme avec de tel pouvoir, ce qui l'empêche d'atteindre la maestria d'une partie de ses précédents films. Pourtant, il y a des bribes de tout ça, une ambiance un peu claustro qui marche, un Kevin Bacon qui va peu à peu péter un câble, de l'action cool avec une bonne utilisation des FX, bref, de quoi passer un super moment, malgré, parfois, le côté un peu "impersonnel" du film.

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(apparition non créditée)

In The Cut surprend, peut choquer même, mais c'est à peu près tout, et assez vite tout intérêt pour ce thriller prometteur tombe à l'eau. Jane Campion met en scène le sexe et la violence au détriment d'une réelle profondeur dans les personnages, qui sont, au mieux, inintéressants. Finalement, il ne reste pas grand chose, en plus d'une forme tape-à-l'oeil et inutile, on retiendra l'intrigue, qui reste plutôt intéressante, et l'attraction entres les deux protagonistes, d'ailleurs plutôt bien interprétés par Meg Ryan et Mark Ruffalo.

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Avec « Mystic River », Clint Eastwood signe une brillante adaptation du livre de Dennis Lehane.

Le scénario est extrêmement bien écrit, l’intrigue nous propose suspense jusqu’au bout avec des rebondissements réussis et inattendus. La tension est puissante jusqu’au superbe dénouement final.

Ce sont aussi les personnages qui sont passionnants, profonds et très bien écrits, leurs psychologies et complexités sont parfaitement mises en scène. Ils ont chacun leurs passés, leurs défauts, leurs qualités sans jamais tomber dans un manichéisme et sans jamais vouloir juger, Eastwood laisse le spectateur se faire son opinion.

Entre trahison, amitié ou encore passé douloureux, c’est très fort la façon dont Eastwood traite de ces thèmes, en plus sans jamais tomber dans la mièvrerie ou le sentimentalisme. L’atmosphère poisseuse et sombre est parfaite. Les interprétations et surtout le trio principal est excellent, Sean Penn et Tim Robbins sont poignant et Kevin Bacon très juste.

Eastwood est poignant et captivant dans ce subtil mélange de thriller et de drame. Une magistrale leçon de cinéma.

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Kevin Bacon et Colin Firth se donnent la réplique pour une oeuvre étrange et mélancolique, mêlant enquête, drame sordide et plongé dans le show-biz. Atom Egoyan se montre efficace derrière la caméra, laissant ses comédiens jouer leur numéro et s'appuyant sur un script solide. Les personnages sont bien écrits, on se laisse embarquer dans cette histoire, dont les rebondissements sont bien gérés, et l'atmosphère est assez prenante, souvent ambiguë, parfois fascinante et régulièrement étrange, tandis que les comédiens sont, dans l'ensemble, impeccables.

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En relatant l'interview télévisée de Richard Nixon menée par David Frost, Ron Howard propose une oeuvre aussi passionnante que propice à la réflexion, que ce soit autour de la politique, de l'humour, du monde nous entourant ou du journalisme. Il bénéficie de remarquables comédiens, et met en place une atmosphère de plus en plus intense, tout le long prenante et même effrayante au vu des sujets abordés.

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Sans pour autant atteindre la réussite des deux premiers opus de Singer, "Le Commencement" amorce un renouveau vraiment plaisant pour les X-Men et donne de l'espoir pour la suite et la continuité de cette histoire et saga.

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Un joli casting se retrouve au sein d'une comédie plutôt sympathique, mêlant humour et romantisme pour un résultat, certes inégal, mais qui n'en reste pas moins plutôt agréable à suivre, notamment l'histoire entre Carell et Julianne Moore, où chaque acteur a l'occasion de faire son numéro, et on ne va pas s'en priver.