BD lues en 2023

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Lu en janvier - emprunt en médiathèque.

Je commence l'année en testant un bouquin de Tezuka sur lequel je sais vraiment extrêmement peu de choses. Barbara date de 1974, et nous fait suivre une histoire qui semble complètement s'inscrire dans le Japon des années 1970.

On y suit un écrivain en manque d'inspiration qui fait la rencontre de Barbara, une sorte de hippie vagabonde qui va lui servir de muse tout en le sauvant de certaines situations plutôt étranges. Le protagoniste est d'ailleurs obsédé par les femmes et voit régulièrement sa perception brouillée dans ses nombreuses mésaventures.

Se noue donc une relation amour/haine avec la fameuse Barbara, qu'il ne peut pas blairer, mais se rend compte qu'il a également besoin d'elle pour éviter de faire n'importe quoi.

C'est vraiment très étrange pour du Tezuka, je m'attendais à quelque chose qui ressemble à Ayako, mais c'est encore une autre voie que l'auteur nous ouvre ici. Le récit se concentre sur la relation entre les 2 personnages principaux, mais aussi l'évolution de l'écrivain, avec son prochain succès qu'il écrit, ses relations avec un politique, etc.

Je pense qu'il faudrait lire directement le tome 2 pour vraiment comprendre où Tezuka nous emmène, mais sans être sa meilleure BD, c'est loin d'être une mauvaise lecture.

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Lu en janvier.

Pendant longtemps, les tomes 7 et 8 de Number 5 étaient les BD les plus vieilles qui traînaient dans ma pile de lecture. À l'exception de ces deux BD, tout le reste de ma pile de lecture date de 2020/21/22, la lecture de la conclusion de cette étrange série de Taiyo Matsumoto est donc pour moi une sorte de fin de cycle en tant que lecteur.

Number 5 est une série très touffue, et à mon avis volontairement cryptique. C'est sans doute un des mangas de Matsumoto les plus tournées action, en plus d'être un hommage à Moebius pour son univers. Et ce dernier tome ne déroge pas à la règle, alors que mystérieusement, c'est très agréable à lire. J'ai enchaîné les tomes 7 et 8 assez vite alors que j'ai lu le tome 6 en 2021, il y a donc super longtemps maintenant.

En tout cas, la fin de l'histoire est vraiment très appréciable, avec une intrigue qui au final se concentre davantage sur Number 1, un personnage clé du récit qui voit ici la fin de son arc. Niveau dessin, c'est magnifique, comme dit plus haut c'est plus tourné action que d'autres BD de son auteur, et Matsumoto se permet ici des chouettes découpages de scènes d'action, tout en restant par moment expérimental (avec un chapitre flashback où il reste quasi entièrement en crayonné par exemple).

Bref, dur de dire s'il faut que je recommande Number 5, mais ça me paraît être un indispensable pour les fans de son auteur. À l'inverse, il me paraît compliqué de commencer par celui-ci si l'on en a jamais lu.

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Relu en janvier.

Enfin je termine ma relecture de Pluto, qui s'est faite avec un espacement relativement grand entre chaque tome, ce qui est évidemment problématique pour pouvoir suivre l'histoire dans ses moindres détails.

En tout cas ce dernier tome offre une belle conclusion, que j'ai personnellement apprécié (il me semble que tout le monde n'est pas d'accord dessus), les intrigues sont résolues, et les derniers mystères sont dévoilés. Bref, toujours du bon Urasawa.

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Lu en janvier - VO numérique.

J'avais lu le premier tome de The Boys il y a maintenant quelques années et avais pas mal accroché à ce récit bien bourrin autour de cette équipe chargée de surveiller les super-héros les plus déviants et criminels. Le tome 2 se lit plutôt bien, même si je n'avais plus tous les éléments de caractérisation des personnages en tête. D'ailleurs ce tome est assez large et contient 8 épisodes, donc 2 gros arcs.

Le premier arc nous introduit Tek Knight, une sorte de mélange entre Batman et Iron Man, qui a des soucis, puisqu'il est obsédé par le fait de fourrer sa teub' dans n'importe quel trou (évidemment c'est Garth Ennis au scénario, donc c'est volontairement trash et débile). Le type est donc lié à une affaire de meurtre sur lequel nos héros enquêtent, et qui permet de discuter de l'homosexualité refoulée de super-héros. C'est évidemment très satirique, mais Ennis mène assez bien son récit, il y a du bon dialogue, de la bonne répartie, et Ennis montre qu'il est capable d'aller plus loin que l'apparence bourrine et trash du récit.

Le second arc est un récit beaucoup plus alambiqué qui m'a un peu plus ennuyé. C'est une sorte d'arc centré espionnage dans lequel nos héros s'aventurent en Russie pour enquêter sur ce qu'il se passe entre des services secrets US et le crime organisée russe. Comme j'ai trouvé cet arc beaucoup moins clair, il m'a pas mal ennuyé au final (même si j'aime beaucoup le fait que l'équipe de super-héros russe s'appelle le Glorious Five Year Plan). D'ailleurs, en plus de Darick Robertson au dessin (que je trouve largement moins bon que sur Transmetropolitan, probablement à cause de la colorisation à l'informatique un peu moche typique du début 2000), il y a un deuxième dessinateur qui vient aider faire quelques pages et qui est super moyen.

Un second tome somme toute correcte, mais le second arc m'a pas quand même pas mal déçu, donc globalement je trouve ça en deça du tome 1, mais j'essaierai quand même de lire la suite, ça reste une chouette série.

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Relu en janvier - lu dans l'intégrale Spirou et Fantasio par Franquin tome 3.

Une relecture que je voulais faire depuis un moment, étant donné que c'est un album que j'appréciais plus jeune, mais dont je conçois quand même les limites dans représentation datée des pays d'Afrique. Au final, il y a du bon et du moins bon dans cet album, dont l'intrigue fait suite au volet 'F1' de Spirou et les Héritiers, avec le retour de Martin et Roulebille qui cherchent chacun à planquer les plans d'une nouvelle voiture.

Cet album permet d'introduire Sécotine, un personnage pas si récurent chez Franquin, mais qui ici ajoute quelque chose au duo, ce qui est assez appréciable, d'autant plus que je crois pas qu'on ait croisé beaucoup de persos féminin même secondaire dans les autres albums de l'auteur. En tout cas la première partie avec la poursuite dans le grand magasin est assez sympathique et bien rythmé, de même que la recherche de Martin aussi, mais la traque de Rhinocéros qui donne son nom à l'album est quand même un peu redondante et prend beaucoup de pages pour une conclusion un peu précipité.

En tout cas, ça reste un album loin d'être désagréable à lire

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Lu en janvier.

Après un tome 7 entièrement consacré au match contre Shôyô, nos héros doivent ici affronter l'équipe de Kainan. Il n'y a évidemment aucun moment de répis entre 2 matchs, on enchaîne vraiment très vite les affrontements, mais Inoue parvient tout de même à développer certains de ses personnages à travers leurs actions et décisions sur le terrain. C'est donc un énorme plaisir à lire à titre personnel, il y a de bons rebondissements dans cette première mi-temps de match, et c'est toujours superbement dessiné.

Hâte de voir la suite, mais je suis vraiment surpris de voir que cela fait 2 tomes que l'on ne fait qu'enchaîner les matchs et que la vie au lycée n'a plus du tout sa place dans le récit.

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Relu en janvier - lu dans l'intégrale Spirou et Fantasio par Franquin tome 4.

J'avais pas un trop mauvais souvenir de cette histoire de Spirou et Fantasio qui partent en voyage pour prendre des gorilles en photo (l'une des rares fois où l'on peut les suivre en reportages d'ailleurs), mais où tout semble les empêcher d'approcher de leur territoire, la faute à de vilains exploitants de mines qui ne veulent pas être découvert.

C'est pas une mauvaise lecture, mais ça reste un peu trop pépère au niveau du rythme. Cela dit, j'aime bien le fait que Spirou et Fantasio ne soient pas le moteur de l'action ici, et juste 2 reporters qui sont gênés par des affaires qui ne leur sont pas liées.

D'ailleurs les persos secondaires bénéficient d'une vague introduction en première case de l'aventure, ce qui est très étrange et inhabituel, mais n'aide pas à particulièrement s'attacher aux antagonistes. En tout cas, ça reste une lecture tout à fait honnête pour un album de la période Franquin.

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Lu en janvier - VO numérique.

J'ai eu l'occasion de récupérer pas mal de numéros numérique de différentes séries Black Panther il y a quelques années, donc j'ai pas mal de comics à lire avec ce perso que je vais essayer de m'enfiler cette année (afin de débloquer du temps pour m'intéresser à l'histoire d'autres persos notamment). Ici, on a un mini arc en 3 scénarisée par Jason Aaron, dessiné par Jefte Palo et mis en couleur par Lee Loughridge.

Cette intrigue se déroule pendant l'event Secret Invasion, qu'il n'est pas nécessaire de connaître pour profiter de cette histoire durant laquelle une armée de skrull s'attaque au Wakanda. C'est tout simple, mais écrit par Jason Aaron, c'est vraiment super chouette. Le scénariste prend le parti de montrer les 2 camps, avec d'un côté les skrulls qui arrivent sûr d'eux, mais se rappelle quand même que personne n'a jamais envahi le Wakanda. De l'autre, Black Panther et son armée, qui doit faire preuve d'ingéniosité pour repousser cette invasion.

En tout cas, même si ce n'est pas un arc de développement de personnages, si vous appréciez les récits de guerre épiques, c'est vraiment une très bonne lecture. Les affrontements sont hyper bien racontées, et mettent bien en avant le côté imprenable du Wakanda dans son premier numéro. La conclusion donne lieu à des retournements de situations assez rigolo qui gardent bien le lecteur en haleine.

L'autre bonne surprise, c'est Jefte Palo, qui fait des pages vraiment sympas. J'ai le souvenir de l'avoir vu dessiner des épisodes des Thunderbolts période Marvel Now qui étaient vraiment super laids, mais là je pense que la colorisation de Lee Loughride, qui offre de belles ambiances colorés, doit bien aider le dessin de Palo et donne au final un comic dont la partie graphique est plutôt réussi, bien que cela puisse parfois être inégal.

En tout cas, une lecture sympathique, qui sans forcément se centrer sur ses personnages principales, offrira un bon divertissement aux amateurs de batailles épiques.

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Relu en janvier - lu dans l'intégrale Spirou et Fantasio par Franquin tome 6.

J'aime vraiment cet album de Spirou et Fantasio période Franquin. Il y a un sens de l'aventure internationale, quasiment mêlé de récit de guerre et d'espionnage que je trouve vraiment chouette et qui donne presque à la série un ton à la Tintin.

Franquin embarque nos héros sur la piste de Longplaying, scientifique américain retenu prisonnier en Asie, et dont l'invention se trouve dans les mains de Spirou et Fantasio. Cette invention, le GAG, leur est remise par un ami du scientifique qui se balade à Champignac. On ne retrouvera jamais le GAG dans d'autres albums, (pas dans le run de Franquin en tout cas) , mais avec ses fonctionnalités fourre-tout (changement météorologique, déplacement d'objet à distance) permet de belles séquences d'action tout au long de l'album.

J'aime vraiment bien cet album, très marqué par son époque, et qui tente une réconciliation russo-américaine avec les deux amis scientifiques au centre de l'intrigue. C'est aussi l'un des rares Spirou de Franquin à se dérouler en Asie (dans un équivalent de Chine/Hong-Kong, qui reste visuellement assez cliché, mais c'est sans doute l'époque qui veut ça.) Niveau dessin, on est pas encore au plus haut de ce que fera Franquin, mais on s'éloigne du style classique des premiers albums, ce qui est toujours appréciable.

En tout cas, il est toujours plaisant à la relecture, et a un bon rythme tout du long.

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Lu en janvier.

Étant toujours fan des dessins de Frederik Peeters, je me suis laissé tenté par cette nouvelle collaboration avec Serge Lehman, même si je ne suis pas le plus grand fan de leur Homme Gribouillé.

Ici, on a clairement un tome introductif. Je ne sais clairement pas dans quel sens va se poursuivre l'histoire, mais les auteurs nous pose le décor, avec cette ville de Saint-Elme dans laquelle on y suit 2 personnages qui enquêtent sur une disparition. Enquête qui nous emmène dans les bas fonds des boites de nuit de la ville, ainsi que dans les petites fêtes nocturnes célébrant la légende de la vache brûlée. Le tout avec des grenouilles qui apparaissent mystérieusement.

Difficile de dire beaucoup sur ce premier tome, tant les auteurs retiennent encore pas mal d'infos sur cette intrigue. Cependant, l'ambiance est là, les dessins de Peeters sont superbes et le travail de la mise en couleur permet de bien mettre en avant l'atmosphère des différentes scènes. Pour l'instant, une introduction plutôt correct, mais j'attends clairement d'en savoir plus avant de me faire un avis définitif.

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Lu en janvier - lu dans l'intégrale Spirou et Fantasio par Franquin tome 6.

J'avais pas prévu de relire cette petite aventure, mais au dernier moment je me suis rappelé qu'elle m'avait laissé un bon souvenir quand j'étais jeune. Dans la logique de pas mal d'autres histoires de la sixième intégrale, Franquin s'adjoint l'aide d'un autre scénariste, ici Roba.

Et pour le coup, cette petite aventure courte est assez sympathique, j'aime notamment bien le fait qu'elle reste à échelle locale à Champignac (à l'exception du final). Fantasio disparaît donc mystérieusement en allant acheter des pellicules pour son appareil photo. Spirou s'inquiète et découvre une reproduction miniature de son ami. Pensant qu'il a été rapetissé, il enquête donc là-dessus.

Bref, pas la plus grande aventure évidemment au vu de sa courte durée, mais c'est pas désagréable à lire, on a des nouveaux persos secondaires sympathiques, et surtout un Spirou en colère dans toute cette aventure, ce qui le pousse à être moteur de l'action et change un peu de la dynamique habituel. En tout cas je recommande, même si ce n'est pas dans mon histoire courte de Franquin préférée bien évidemment (La peur au bout du fil et Bravo les brothers étant bien supérieur).

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Lu en janvier.

Je continue ma lecture tranquille du classique d'Inio Asano et c'est toujours un immense plaisir. Punpun a maintenant une forme triangulaire, et ce tome s'attache à développer sa relation avec Sachi, une jeune prof qui dessine des bouquins pour enfants sur son temps libre, et propose donc à notre héros de lui écrire un manga.

Comme d'habitude, l'écriture des personnage tombe juste, c'est passionnant à lire, c'est parfois même très drôle, alors qu'on est pourtant dans un registre assez déprimant. J'adore le fait que Punpun soit un peu à con, mais ça continue de rendre l'intrigue intéressante, et je trouve toujours qu'Asano a bien capté comment écrire des jeunes désillusionnés.

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Lu en janvier.

C'est parti pour tester une nouvelle série de Kazuo Umezz, dont la bibliographie recèle de pépites du manga d'horreur de patrimoine. Ici, Orochi est une mystérieuse jeune fille qui apparaît à divers endroits et époques pour devenir une sorte de témoin d'une histoire horrifique. Ce premier tome contient donc 2 histoires.

La première (plutôt courte) traite de 2 soeurs dont la malédiction est qu'à leur 18 ans, elles vont s'enlaidir automatiquement. Notre héroïne observe donc cette histoire du point de vue de la servante de maison, et j'adore tout de suite l'ambiance que pose Umezz. C'est court mais hyper prenant, et en plus il y a un twist que j'adore. Une belle description de la folie que peut procurer la jalousie.

La seconde histoire est relativement longue, et Orochi met du temps avant d'apparaître. On y suit une femme qui n'a jamais eu de chance dans sa vie, jusqu'à la rencontre avec son mari qui va lui permettre d'élever son statut social. Malheureusement celui-ci meurt, et lorsqu'Orochi va tenter de le ressusciter, rien ne va se passer comme prévu. C'est également super glaçant, et il y a aussi un twist qui a la manière de la première histoire laisse entendre que rien n'est comme on le pense au premier abord.

Et évidemment, c'est deux histoires sont sublimés par les dessins de l'auteur, dans une sorte de réaliste naïf qui amène doucement son lecteur dans un cauchemar. Bref, de l'horreur absolument grandiose qu'il faut lire.

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Relu en janvier - lu en VO numérique (1ère lecture faite dans l'édition VF, sur une fiche différente)

J'ai normalement l'intégralité du run de Christopher Priest en numérique, et c'est donc parti pour une relecture des 2 premières intégrales avant d'attaquer la seconde moitié. Ce premier tome comprend donc les 17 premiers épisodes de la série de Christopher Priest, durant lesquels il est principalement accompagné au dessin par Mark Texeira, Joe Jusko, et Sal Velluto.

On y raconte donc les aventures d'Everett K Ross, diplomate chargée de s'occuper de T'Challa et de son entourage pour leur venue en amérique, alors même qu'il y a un coup d'état au Wakanda. Priest introduit pas mal de créations (comme les Dora Milaje, et White Wolf) au cours de ses premiers épisodes, tout en arrivant à nous construire une intrigue dense qui se construit par petite touche à chaque épisode. Je trouve que c'est d'ailleurs plus digeste en lisant le run épisode par épisode et pas tout d'un coup (comme j'avais pu le faire lors de ma première lecture), étant donné qu'on a pas mal d'infos à voir à chaque chapitre.

Ce qui rend la lecture vraiment sympa, c'est aussi le fait de ne jamais vraiment adopter le point de vue de Black Panther, mais plutôt celui des personnages qui l'entourent et sont témoins de ses actions. Ajouté à cela que tout est raconté par l'agent Ross dans le désordre et cela rend l'histoire assez foisonnante à lire. C'est donc dans l'ensemble une très bonne lecture sur le personnage, il y a pas mal de chouettes problématiques qui sont abordées, notamment dans les relations internationales du Wakanda, des takes sur le racismes plutôt maligne, et globalement pas mal d'humour (j'avais oublié qu'il y avait pas mal de situations farfelues d'ailleurs).

Au dessin, c'est dans l'ensemble assez inégal. Mark Texeira et Joe Jusko font un plutôt bon boulot sur le début du premier arc, Mark Bright m'a bien conflé sur sa conclusion, et contrairement au souvenir qu'il m'a laissé à ma première lecture, j'ai beaucoup apprécié l'arrivé de Sal Velluto sur les derniers épisodes de ce tome.

Je ne sais pas si c'est la lecture la plus facile d'accès sur ce personnage, mais elle est en tout cas loin d'être désagréable en ce qui me

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Lu en février - emprunt en médiathèque.

Suite et fin de ce court manga de Tezuka que j'ai entrepris de commencer cette année. C'est littéralement la suite du premier tome, avec dans l'ensemble une histoire plus suivie, et moins de chapitres qui peuvent se lire séparément avec les mêmes mécaniques de narration que l'on a pu voir dans le premier tome.

Ici, notre héros voit sa Barbara lui échapper, et il va donc chercher à la retrouver, mais tout ne se passera pas comme il le souhaite. Le protagoniste est toujours un connard, mais j'adore son final tragique. Pour le reste, c'est comme le premier tome, pas désagréable à lire, on sent l'inventivité et surtout la volonté de Tezuka de proposer un récit mature (il y parle relations homme-femme, un peu de politique, réflexions sur l'inspiration et la notoriété des artistes), mais j'ai pas plus accroché que ça. En tout cas, ça vaut le coup d'être lu, mais peut-être pas le Tezuka par lequel il faudrait commencer.

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Lu en février.

Je m'attaque enfin de nouveau au run de Donny Cates sur Venom, qui avait bonne réputation à sa sortie (j'avais d'ailleurs lu les 2 premiers épisodes en VO, mais je n'en ai AUCUN souvenirs)

On y retrouve donc Eddie Brock qui fait la rencontre d'un mystérieux personnage qui va lui apprendre qu'il n'est pas le seul à posséder un symbiote, et qu'il n'en sait finalement pas grand chose, mais surtout que les symbiotes sont liés à une sorte de divinité cosmique qui est de retour sur Terre.

Donc ce qui est assez chouette, c'est qu'ici, Donny Cates nous introduit toute une nouvelle mythologie basée sur les symbiotes, qui mêle donc des éléments cosmiques avec des des histoires de conspirations du Shield, ce qui est vraiment sympa et donne de la consistance à l'histoire de Venom (même si je ne la connais pas ultra bien pour en juger).

Aux dessins, on retrouve un Ryan Stegman en grande forme (j'apprécie plus son dessin que sur Superior Spider-Man) qui nous créé des super designs de nouveaux persos et autre créature. Et du coup c'est encore un bouquin de Donny Cates où une épée géante a un rôle dans l'intrigue, je ne sais pas pourquoi il en utilise autant mais c'est fort amusant.

Donc dans l'ensemble un tome fort appréciable à lire, qui introduit beaucoup de nouveaux éléments autour de Venom, et nous donne pas mal d'actions. Pas besoin de beaucoup connaître la continuité Marvel pour l'apprécier, c'est super accessible.

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Lu en février - emprunté à la médiathèque.

J'ai déjà lu un bouquin de Liv Strömquist il y a fort longtemps dont je n'ai probablement aucun souvenir, à part peut-être les dessins dont la simplicité quasi-naïve rende le propos hyper clair, et les tartines de textes dans tous les sens. J'ai entendu parler des Sentiments du prince Charles via des podcasts, donc je l'ai trouvé en médiathèque un peu par hasard.

L'autrice nous livre donc une analyse sociologique (basé sur des ouvrages référencés) de l'amour et principalement des relations homme-femme, à travers l'histoire notamment, mais aussi pour comprendre un peu leur état dans nos sociétés modernes. Bref, c'est en tout cas très instructif et très bien expliqué, et ça fait réfléchir, d'autant plus quand on se demande si on a pas été témoins de certains situations décrites.

Évidemment, tout cela semble bien sérieux, mais l'autrice n'oublie pas de nous faire quelques gags pour illustrer certaines situations, ce qui en fait un ouvrage tout à fait digeste et loin d'être désagréable à lire.

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Relu en février - lu dans l'intégrale Spirou et Fantasio par Franquin tome 8.

J'avais commencé à écrire un truc qui a disparu, mais en gros il s'agit d'un des albums de Spirou par Franquin les plus aboutis graphiquement, il y a pleins de persos secondaires aux chouettes designs qui renforce la qualité du récit.

On y suit Spirou et Fantasio, qui font la rencontre de Switch, leur voisin radio-amateur en communication avec le roi du Bretzelburg. Fantasio se fait enlever par erreur au Bretzelburg, et Spirou et Switch vont aller sur place pour tirer tout ça au clair.

L'aventure est rythmée, drôle, et vraiment loin d'être désagréable à lire, on y retrouve les ingrédients d'un bon Spirou et Fantasio au meilleur de Franquin.

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Lu en février - emprunté à la médiathèque.

Je dois avouer que je n'ai aucun intérêt pour la fabrication de saké, mais les mangas aux dessins délicieusement 80's me font toujours de l'oeil. Natsuko no Sake, c'est donc l'histoire de Natsuko, fille de propriétaires d'une brasserie de saké qui est parti à la ville pour faire carrière dans la pub. Seulement, en apprenant le décès de son frère de maladie, elle décide de tout quitter pour revenir à la campagne, et s'occuper d'une culture de riz Tatsu-Nishiki (qui nous est présenté comme un riz légendaire avec lequel on pourrait fabriquer du saké de grande qualité).

Ce qui est vite clair à la lecture de Natsuko no Saké, c'est que la fabrication de saké nous est présenté dans ses moindres détails. On en est d'ailleurs au point qu'on a un lexique sur les rabats de la couverture car il y a beaucoup de termes non-traduits qui sont utilisés (et c'est bien normal vu qu'ils sont très spécifiques à la fabrication japonaise de saké).

Ce qui est chouette aussi, c'est qu'en plus de parler de la fabrication de saké, le manga revient très bien sur la situation et les difficultés des agriculteurs japonais, des personnes peu représentés dans les mangas à ma connaissance. Et dans ce premier tome, l'auteur met bien l'emphase sur le fait que son héroïne va devoir faire face au sexisme du milieu de la fabrication de saké, ce qui rajoute un point de vue intéressant à la lecture.

En bref, un manga plutôt intéressant, on apprend pas mal de choses et je suis assez curieux de voir ce que cela peut donner ensuite. D'ailleurs, malgré le sérieux de certains sujets, on a quand même le droit à une lecture relativement tranquille et loin d'être désagréable. À ranger avec vos mangas chill, donc.

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Lu en février.

Second tome de BD toujours bien mystérieuse. Avec Franck Sangaré disparu depuis la fin du précédent tome, on va ici suivre un peu plus madame Dombre, ainsi que bien d'autres personnages qui évoluent dans les environs.

C'est toujours très beau, très fluide et agréable à lire, les dessins de Peeters sont vraiment superbes et la colorisation donne de superbes ambiances hyper classes. Par contre, comme je disais dans mon intro, l'intrigue est vraiment mystérieuse et on a du mal à voir dans quelle direction le récit va évoluer. Ou alors peut-être aurait-il été plus simple de fusionner les tomes 1 et 2 d'un coup afin d'avoir plus de choses à se mettre sous la dent ? Je ne sais pas, mais sans être une lecture désagréable, ce n'est pas la plus grande BD du siècle.

J'ai le troisième tome sous la main donc je le lirais pour voir ce que ça donne quand même. Mais difficile d'avoir grand chose à dire de plus sur ce second tome par rapport à mon avis du premier.

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Relu en février - lu dans l'intégrale Spirou et Fantasio par Franquin tome 8.

Dernière histoire courte de Spirou par Franquin, Bravo les Brothers est tout autant une histoire de Gaston Lagaffe au final. Ce dernier offre une troupe de singe artiste de cirque à Fantasio pour son anniversaire, et évidemment, c'est le bazar à la rédaction de Spirou.

L'histoire est évidemment très courte, mais il y a pleins de petits moments amusants avec tous les membres de la rédac' de Spirou, tout bien mis en exergue par le dessin de Franquin arrivé à son meilleur niveau. Le personnage de Noé est plutôt réussi (en plus d'être inhabituel pour du Spirou) et a un petit développement touchant dans sa relation avec ses singes.

Pas grand chose de plus à en dire, on a là une excellente lecture de Spirou, facile d'accès et avec un bon humour.

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Relu en février - lu dans l'intégrale Spirou et Fantasio par Franquin tome 5.

J'avais oublié de relire cette histoire courte dont j'ai toujours des bons souvenirs. On y retrouve Spirou et Fantasio qui font la rencontre d'un mystérieux maître de judo venu leur apprendre à se battre pour qu'ils l'aident à assurer la protection d'un type et de son enfant qui serait la cible d'un gang.

Bon, je dois avouer que ce que j'apprécie le plus dans cette aventure, c'est la petite ambiance de fête foraine à laquelle on a le droit pendant la majeure partie de l'intrigue, ainsi que le gangster à bon fond qui aide Spirou à la fin de l'intrigue (c'est toujours sympa d'avoir des méchants qui changent d'avis). Et il y a aussi Gaston dont l'apparition est très drôle dans cette aventure. Sinon, cela reste une histoire courte relativement convenu, il y a un personnage japonais que je trouve pas très réussi, et je me suis rendu compte que le retournement final qui permet aux héros de comprendre qu'ils ont été manipulés est tout sauf clair, ça me paraît expédié un peu trop vite pour qu'on comprenne exactement de quoi il en retourne.

Donc une intrigue pas désagréable à lire, mais vraiment mineure (peut-être un peu plus réussie que les petits formats cela dit).

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Lu en février.

J'avais hâte de commencer cette série dont j'avais lu un article dessus en 2021, acheté le premier tome en 2022, et le lit enfin en 2023. Bref, j'en avais pas trop entendu parlé alors que ça a l'air d'avoir eu son petit succès au Japon, et ça a l'avantage d'être une série d'une douzaine de tomes, la durée idéale pour moi. On y suit donc Kasane, fille d'une grande actrice de théâtre qui a la particularité d'être affreusement laide, et par conséquence de subir du harcèlement scolaire. Sa mère a disparu, et lui a donc laissé un rouge à lèvre magique qui permet d'inverser son visage avec celui d'un autre après un baiser.

Bref, je suis vraiment fan de cette prémisse qui permet de brasser pas mal de sujet, de la jalousie au culte de la beauté en passant par le harcèlement, c'est plutôt bien vu de la part de son autrice. On parle aussi du monde du théâtre (lycéen pour le moment), où l'on se doute que la jalousie est plutôt présente. Ce qui est dommage, c'est que ça se lit relativement vite, et à part l'apparition d'un personnage mystérieux vers la fin du tome, on ne sait pas encore trop dans quelle direction on va aller, mais il faut reconnaître que c'est très vite super prenant et accrocheur.

De plus les dessins sont super agréables, j'aime bien le design de l'héroïne quand elle a sa tête "moche", et on a dans l'ensemble une mise en page très fluide et dynamique. Un premier tome très convaincant, j'ai hâte de lire la suite.

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Relu en février - lu dans l'intégrale Spirou et Fantasio par Franquin tome 8.

Fin de ma relecture des Spirou et Fantasio de Franquin, et c'est évidemment toujours un régal à lire. Panade à Champignac n'est pas une histoire extrêmement longue (une bonne moitié d'un album long en gros), mais elle est très sympathique et nous ramène à Champignac, pour y retrouver Spirou et Fantasio qui découvrent un Zorglub qui se comporte comme un nourrisson.

C'est évidemment une histoire humoristique, sans grande prétention, mais qui fonctionne très bien, et a les dessins de Franquin fin 60 qui sont vraiment superbes. Ça manque peut-être d'aventure à l'ancienne, mais ça n'en fait pas pour autant une lecture désagréable. On s'y amuse bien, et c'est sans doute le plus important.

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Lu en février.

Dernier tome de Lapinot sorti par Trondheim. C'est toujours un plaisir à lire, ça fait plaisir de revoir quelques vieilles têtes de la série, et il y a des thématiques intéressantes, mais pas non plus de grande fulgurances.

On y retrouve donc Lapinot et sa nouvelle copine, ainsi que Richard, dans leur quotidien un peu improbables, cette fois-ci mêlé à une histoire d'assassinat politique. L'occasion aussi de brièvement découvrir l'oncle et la tante de Lapinot pour la première fois, et aussi de revenir sur la longue amitié entre notre héros et son ami Richard (par le biais d'un flashback qui graphiquement rappelle les incroyables séquences du passé d'Herbert dans Donjon Zenith tome 2, mais en moins triste).

Bref, c'est plutôt une bonne lecture, il y a de bonnes choses, mais je n'ai pas été marqué plus que ça à titre personnel.

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Lu en février - emprunté à la médiathèque.

Je continue ma découverte de ce petit manga qui parle aussi bien de la condition d'agriculteur au Japon que de la fabrication de saké. Comme pour le premier tome, c'est toujours pas des sujets que je maîtrise, mais Akira Oze arrive à rendre ça particulièrement intéressant, que ce soit via des explications claires, ou de nouveau personnages attachants, qui ont forcément tous des rapports différents à la vie d'agriculteur.

En effet, en dehors de Natsuko qui choisit de s'occuper du riz légendaire que lui a légué son frère décédé, on y découvre tour à tour un personnage pour qui l'agriculture est une activité secondaire qui vient compléter ses revenus alors qu'il travaille dans une usine le reste du temps, un agriculteur marginal qui refuse d'utiliser des pesticides, etc. (il y a d'ailleurs tout un passage sur les dangers que représente les pesticides qui est assez passionnant).

Bref, c'est toujours intéressant, j'ai trouvé ce second tome plus passionnant à lire que le premier, sans doute parce qu'on y évoque plus frontalement les problèmes des politiques agricoles japonaises (comme avec ces réformes qui forçaient des agriculteurs à emprunter de l'argent pour utiliser des techniques modernes, mais qui se sont appauvris). En tout cas j'ai bien aimé ce second tome.

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Lu en mars - emprunté à la médiathèque.

Première fois que j'ai l'occasion de lire du Tsutomu Takahashi avec ce Détonations en 2 tomes grand format chez Pika Graphic. Détonations, c'est donc l'histoire d'un jeune adulte qui vit dans la pauvreté et ne semble rien attendre de la vie. Un jour, son voisin, un vieux yakuza en train de mourir lui file un flingue et pleins de thunes, à la condition qu'il l'achève et qu'il aille brûler de l'encens sur les tombes des types que le yakuza a tué il y a très longtemps.

S'ensuit donc une description des milieux glauques du crime organisée japonais, parce qu'évidemment, notre protagoniste ne va pas arriver facilement à ses fins. Dans la deuxième partie de ce premier tome, on passe plus à un récit de fuite en avant, où le héros se trouve une sorte de famille de substitution.

Assez difficile de résumer sans trop spoiler, mais le manga prend une direction assez étonnante après les premiers chapitres, direction qui continuera dans le second tome que j'ai pu lire un peu plus tard. En tout cas, c'est vraiment une chouette lecture, le trait énergique et un peu crado de Takahashi colle parfaitement à l'atmosphère que dégage le récit. Cependant, son protagoniste n'est pas hyper attachant et ça peut bloquer à la lecture par moment.

Un bon démarrage donc, à recommander aux amateurs de récits sombres et d'ambiances crasseuses.

Annotation :

Lu en mars.

Dernier tome en date sur Saint-Elme, cette petite série pleine de mystères qui se déroule dans une petite ville française. Philippe Sangaré arrive enfin pour aider Madame Dombre à retrouver Franck, tandis que les manigances continuent dans la famille Sax.

Je reprochais à la série de prendre parfois un peu trop son temps, mais ce troisième tome nous renouvelle un peu plus l'intrigue, avec des évolutions bienvenues. Bref, on ne stagne plus trop, on commence à avoir des réponses sur certains trucs, et les personnages font avancer l'intrigue.

C'est toujours très joli, bien colorisé, Peeters nous fait de belles scènes d'ambiances, mais aussi de très bonnes séquences d'actions bien découpées et mise en pages. En tout cas ce troisième tome me satisfait bien plus que les 2 premiers, et la série continue d'être très agréable à lire.

Annotation :

Lu en mars - emprunté à la médiathèque (tome 1 des éditions USA)

Je suis actuellement en train de lire Jerusalem, le roman hyper long d'Alan Moore, mais comme c'est pas une BD ça m'a donné envie de lire des travaux inédits du bonhomme sous forme d'art séquentiel.

Bref, je suis donc tombé sur La Ligue des gentlemen extraordinaires à la médiathèque, avec ce premier tome qui doit donc contenir les 6 épisodes de la première mini-série. Il est aussi important de noter que la Ligue est la première série d' l'imprint de Moore, America's Best Comics, à l'époque où il bossait pour Wildstorm. La série a donc démarré peu avant Tom Strong, Promethea, et Top 10.

Le principe de la Ligue est donc de nous présenter une sorte d'univers steampunk, un début de 20ème siècle fantasmé qui réunit tous les héros de littérature populaire dans le même monde. On y retrouve donc Mina Harker de Dracula, le capitaine Nemo, l'Homme Invisible, ainsi que Dr.Jekyll/Mr. Hyde ainsi qu'Alan Quatermain qui font équipe pour récupérer la Cavorite (un élément utilisé pour le voyage lunaire dans un roman de Wells) pour le compte d'un mystérieux personnage...

Évidemment, les amateurs de littérature seront content, il y a pleins de référence partout, de Sherlock Holmes à Fu Manchu en passant par un obscur personnage de littérature érotique SM victoréenne. Ça peut devenir compliqué pour les gens comme moi qui lisent 1/2 romans max par an, mais l'intrigue générale reste très simple à suivre, et les personnages principaux sont quand même amusants dans leurs interactions les uns avec les autres.

Après, ça reste du Moore sur une fibre plus amusante que ses récits plus intellectuels, donc je n'ai pas eu ce qui fait que j'aime autant ses autres bd. Ça reste sympa à lire, mais je suis quand même partagé.

Graphiquement, on a Kevin O'Neill, qui fait un travail tout à fait honorable, les silhouettes de ses personnages me font un peu penser à du Mignola, en un peu plus foufou, et il rend bien cette ambiance victoréenne où tous les romans semblent cohabité ensemble.

Bref, petite BD sympa, j'essaierai de lire la suite si je peux.

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Relu en mars - lu en VO numérique (1ère lecture faite dans l'édition VF)

Je continue doucement et tranquillement ma relecture des premiers épisodes de Christopher Priest sur Black Panther, avec les épisodes 18 à 35 de sa série. Il est à noter que ce second recueil en édition US contient un peu plus d'épisode que l'édition VF que j'avais lu, j'ai donc quelques épisodes que j'ai découvert pour la première fois.

Priest nous emmène ici dans la suite de son intrigue qui met en scène le retour de Killmonger associé à Malice, l'ancienne Dora Milaje, avant de nous sortir une intrigue de crise politique avec Namor et son Atlantis, pour finir sur des épisodes de baston plus direct avec Malice, ainsi qu'une intrigue rapide qui nous amène au White Gorilla.

Comme d'habitude chez Priest, ça fourmille de milliard de choses, c'est parfois assez dur à digérer, et parfois très malin. Comme pour le premier tome d'ailleurs, je recommande de bien laisser reposer la lecture de chaque épisode, ça évite d'avoir trop d'infos d'un coup.

Donc dans l'ensemble, un tome toujours assez agréable à lire, avec en plus Sal Velluto toujours au top aux dessins. Je suis pas ultra fan de l'interlude Deadpool avec un cross-over assez rapide qui m'a quand même gonflé (ça rajoute beaucoup trop de persos à l'intrigue un peu artificiellement). Sinon, c'est dans la lignée du premier tome une bonne lecture.