Ces films qui m'ont fait aller plus loin

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Toute une période trouble où la CIA "arrosait" les dictatures. Costa-Gavras a eu un procès engagé par un agent de la CIA qui pensait se reconnaître. A ce jour, le corps de Charles Horman n'a pas encore identifié.

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Encore Costa Gavras. Mais ce film dénonce les "cours de torture" donné par les français à la police secrète argentine. Et encore l'implication des Services Secrets américains. Et des femmes qui recherchent toujours leurs petits enfants.

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"RAS" de Boisset en est une copie honnête, mais avoir le courage de Vautier d'affirmer son antimilitarisme si près de la guerre d'Algérie... ce film indispensable m'a profondément touchée.

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Le "SAC" service d'ordre très louche du Général de Gaulle composé de militants d'extrême droite. Le film a été censuré en partie à sa sortie, le mot "SAC" étant remplacé par un bip. F. Mitterand en 1981 a levé la censure.

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Alan Clarke dénonce la violence des centres de redressement pour mineurs, un film dérangeant et courageux, qui a peut-être concouru à la fermeture de ces centres trois ans après la sortie de son film. Les "Borstals" ont bien existé et les châtiments corporels aussi.

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Tourner à tout prix. Continuer à faire du cinéma coûte que coûte. Avec une caméra dans un taxi. Emprisonné, matériel confisqué, Jafar Panahi continue à faire du cinéma, même quand filmer équivaut à risquer sa vie. Et à prôner la tolérance.

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Même si on ignore plus grand chose et c'est heureux, du martyre de ces populations, Juifs, Tsiganes, prisonniers politiques, communistes,homosexuels, ce "documentaire" est indispensable et doit être vu encore et encore.

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Pendant 70 ans des femmes, souvent très jeunes, sont passées par ces sortes de laveries en forme de pénitenciers, pour un vol, un avortement, un enfant conçu hors mariage. Le rapport officiel dénonçant l'implication de l'état irlandais n'a été publié qu'en 2013. Certaines femmes attendent encore réparations.

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C'était courageux, de la part de Preminger, de faire d'un drogué le personnage principal de son film et surtout de le filmer en train de se shooter ou en état de manque. Ce film m'a donné envie d'en savoir plus sur le Code Hays et ses restrictions parfois hallucinantes. Mais Preminger n'a pas plié.

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Une période de l'histoire de La France que je connaissais mal, j'ai lu ce que je pouvais à ce sujet, seul constat, la France a du mal avec la décolonisation et les films engagés à ce sujet sont rares, alors que l'Amérique n'en finit pas de filmer la guerre du Vietnam...
Merci à Francis San Marco qui m'a conseillé ce film sobr,e magnifiquement filmé et interprété.

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Pas de romantisme. Pas de héros. Une dénonciation de certaines méthodes de la Résistance, pour preuve cette scène insoutenable où un "traître" finit par être assassiné avec une froideur atroce. Signoret, sacrifiée sans preuves réelles.
Merci à Aurea

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Sur les conseils d'Aurea
Chronique ordinaire du racisme ordinaire, les ratonnades ne sont pas loin, ainsi que les horreurs de Charonne. Boisset est un cinéaste courageux comme je les aime. Dix années s'étaient pourtant écoulées, et on retrouve la même vile lâcheté chez le Français dit "moyen". Un film qui demeure.

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"Chez ces gens là" de la campagne, dits "simples", il y a eu aussi des collabos. Mais Louis Malle ne justifie rien, n'explique rien, il suit simplement le parcours d'un très jeune homme, qui se retrouve du mauvais côté de l'occupation, sans avoir l'air de comprendre. Lacombe Lucien met mal à l'aise, qui est-il vraiment? Ce film a suscité des polémiques dans ces années où le sentiment national était encore très fort. Mais la façon dont il tue les oiseaux... Sa joie à tenir une arme... on le hait et on le plaint. Un film très ambigu mais courageux.

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Sur le conseil d'Aurea. Ces quelques anonymes qui ont fait barrage à la haine et à l'ostracisme. Mais à l'heure actuelle, ce film résonne encore étrangement. La haine de l'autre,cela aurait du prendre fin,mais nous répétons l'histoire dans ce qu'elle a de pire, sans nous en rendre compte, sans nous interroger.Cette banale indifférence. Ne pas s'agenouiller, certes, sauf pour tendre la main à celui qui est à terre. Merci Aurea pour ce rappel.

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Le film reste discret, mais je voulais en savoir plus sur la "fuite" de Django en Suisse, j'ai appris grâce à ce film qu'il avait composé ce "Requiem A Mes Frères Tsiganes", ça m'a sortie de "Nuages" et de tout ce qui fait un peu le folklore de ce guitariste. Même si le film l'aborde peu, le peuple tsigane a été pourchassé dans une tentative d'anéantissement.