De l’éloge du court-métrage

Annotation :

Court-métrage alpin qui met la montagne à l'honneur et montre dans sa réalité la plus brute le monde de la haute altitude. Les mouvements de caméra sont intelligents et précis pour l'époque, et les plans sont magnifiques.

Annotation :

Poétique et touchant, bizarre et élégant, ce court-métrage ravira les cinéphiles par sa justesse et sa mise en scène. Une première approche du cinéma de Bì Gàn pour moi, qui annonce des longues heures de contemplation.

Annotation :

Élégance et pureté de l'animation, cet haïku cinématographique bouleverse le genre et s'impose par sa beauté et sa technique.

Annotation :

Court-métrage, ou plutôt roman photo comme l'indique l'auteur au début, qui livre une expérience fascinante sur la mémoire.

Annotation :

Fascinante pièce épileptique qui tord l'oeuvre fameuse de Sergio Leone, dans une forme de cinéma alternatif, dérivé de l'altération d'une oeuvre reconnue par tous.

Annotation :

Court-métrage de Jacques Tati qui filme la finale de la Coupe de l'UEFA opposant le SEC Bastia au PSV Eindhoven. Une finale aux allures de David contre Goliath, laquelle se déroule dans la ville corse pour le match aller. Tati parvient à imager la liesse populaire que génère le match dans les petits villages, en mettant l'accent sur les supporters. Les images d'un match dantesque qui se déroule sous l'orage sont magiques et mettent en valeur l'aspect esthétique du sport.

Annotation :

Hommage à Kurt Kren, ce film exploite le motif du train au cinéma. Entre révolution industrielle et cinéma, la technologie ne cesse d'inventer de nouvelles formes de voyage, et Tscherkassky est un ingénieur.

Annotation :

Film réalisé par Scorsese alors qu'il était encore étudiant, court et captivant. Une représentation épurée de la fascination par l'image et hantée par le doute métaphysique.

Annotation :

Cacophonie visuelle et morceau de souvenir, ce court-métrage met en scène le marché de San Francisco avant un terrible tremblement de terre qui emporta de nombreuses vies.

Annotation :

Court-métrage de Wes Anderson financé par Prada qui met en scène un pilote de Formule 1 ayant un accident dans le petit village de Castello Cavalcanti, et qui finit par se rendre compte que ce village est celui de ses ancêtres. C'est très joliment réalisé et cela met en lumière les premières heures de la course automobile, ce qui ne peut que me plaire.

Annotation :

Première incursion dans le genre bref, Quentin Baillieux livre un film brillant qui ravira tous les passionnés d'automobile, et qui traite d'un sujet lourd de manière élégante.

Annotation :

Magnifique court-métrage sur cette région qu’Epstein affectionne tant, dans lequel il parvient à capter l’essence de la côte et l’air frais de la brise.

Annotation :

Un court-métrage poétique dans les campagnes chinoises, très contemplatif et agréable à regarder.

Annotation :

La caméra erratique, Scorsese livre une métaphore de l'auto-destruction tout à fait surprenante.

Annotation :

Magnifique court-métrage qui montre la "guerre blanche" en haute montagne, et qui fait l'étalage des dispositifs mis en place pour faire la guerre jusque dans les endroits les plus hostiles. Éloge de la technique, ce film de montagne est capital.

Annotation :

Un court-métrage qui met à l'honneur la vieille France, et le métier de facteur sous ses aspects comiques. Les ressorts du genre sont utilisés finement et l'on se voit rire assez souvent. Jacques Tati dans sa réalisation épurée et intelligente convainc parfaitement dans ce court-métrage.

Annotation :

Brillant court-métrage qui joue sur les styles et sur le dessin en modifiant sans cesse le visage d'un tenor qui chante, imperturbable.

Annotation :

J’aime ces courts-métrages qui imprègnent la pellicule de l’âme d’une ville, ce que Vigo fait à merveille et comme Tati le fera magistralement dans « Forza Bastia ».

Annotation :

Encensé par Terry Gilliam et hommage à Schulz, ce court-métrage d'animation macabre méta-cinématographique donne à voir les profondeurs au sens propre comme au sens figuré.

Annotation :

Les première images animées du Japon, à l'aube du XXe siècle, c'est émouvant.

Annotation :

Premier vrai film de David Lynch, qui verse une nouvelle fois dans le sombre, et dans l'expression de traumatismes. On y rencontre un jeune garçon qui trouve un moyen d'échapper à la tyrannie de ses parents. Le film est très sombre et des fragments animés se mêlent aux scènes pour illustrer le message.

Annotation :

Premier film de Wes Anderson présenté au festival de Sundance, et première apparition des frères Wilson. Comédie qui sera adaptée en long-métrage plus tard, et qui montre déjà le talent du réalisateur.

Annotation :

Man Ray livre une interprétation hallucinée de Desnos, surréaliste et poétique, qui semble tout de même être grandement soutenue par le poème lui-même.

Annotation :

Premier film en tant qu’acteur du grand Rainer Werner Fassbinder dans lequel la maîtrise de Jean-Marie Straub est déjà en œuvre. Un court-métrage important.

Annotation :

Filmer la chair selon Jean Vigo, ou comment la natation est ici un prétexte pour filmer le corps humain, novateur à l’époque et brillamment réalisé.

Annotation :

De la fonction hypnotique de la couleur.

Annotation :

Fragment d'un souvenir familial...

Annotation :

Très bon court-métrage sur la misère humaine, qui ne fait pas de concessions mais reste juste dans son propos.

Annotation :

Court-métrage de Bong Joon-Ho qui représente un homme de la classe moyenne émergeante à l'époque, qui voit sa journée perturbée par un événement troublant. Le film est très bien réalisé et empreint de symbolisme.

Annotation :

Très bon court-métrage adapté par Samuel Beckett, le scénario est très bon, pour l'avoir lu, et l'adaptation à l'écran est réussie.