Devant l'éternel, Ingrid Bergman

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Si ce n'est pas un très grand thriller, La Proie du Mort est néanmoins un bon film, captivant de bout en bout et qui a assez de qualités pour mériter le détour, notamment dans l'écriture, la réalisation ou encore l'interprétation, à l'image de la magnifique Ingrid Bergman dans l'un de ses premiers rôles américains.

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Victor Fleming propose là une oeuvre sympathique qui, même sans arriver à la hauteur de la version dont il s'inspire, reste captivante de bout en bout, parfois angoissante, fascinante ainsi qu'efficace et portée par de bons comédiens.

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Casablanca dépasse le simple cadre de la romance en temps de guerre, c'est un film brillant et magique à tout point de vue, tant dans sa mise en scène que son écriture, ses interprètes ou l'émotion dégagé. Le cinéma est éternel, les acteurs aussi. Casablanca ainsi que Bogart et Bergman le prouvent

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George Cukor s'essaie à un nouveau genre et marche un peu dans les pas de Hitchcock avec son succès "Rebecca", il arrive à donner une atmosphère sombre et presque gothique à son récit, tout en sublimant un Londres victorien grâce à un superbe noir et blanc, une maîtrise du scénario ou encore de remarquables comédiens.

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Leo McCarey propose avec The Bells of St. Mary's une oeuvre intéressante, notamment dans l'étude des rapports humains et l'éducation, et portée par de très bons Ingrid Bergman et Bing Crosby. Si ce n'est jamais vraiment transcendant, ça n'en reste pas moins captivant, avec une bonne maîtrise derrière la caméra.

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Alfred Hitchcock propose là une oeuvre dérangeante, nous emmenant dans une ambiance étrange, avec des personnages qui le sont tout autant et une innocente Ingrid Bergman. L'atmosphère est prenante, les protagonistes passionnants et la maîtrise du maître totale, sublimant son récit et se montrant innovant derrière la caméra.

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Dans la riche et faste filmographie d'Hitchcock, Notorious fait évidemment partie des incontournables, une oeuvre aussi magistrale qu'éternelle, emmené" par deux acteurs au sommet et un cinéaste particulièrement inspiré, et pour laquelle j'aurai toujours une affection particulière.

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Alfred Hitchcock tente une nouvelle expérience, essaie de réaliser un film d'époque marquée par la romance et les codes d'un autre temps, malheureusement, c'est loin d'être parfait, et malgré plusieurs aspects intéressants, il peine à créer une véritable atmosphère ainsi que les émotions allant avec, et à certain moment, de l'intérêt.

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Régulièrement dans sa fiction, Rossellini parvient à (presque) basculer vers le documentaire, et de mêler les deux, ici une femme étouffée sur une île austère et difficile, et la vie sur cette île, la pêche, le village, les comérages. Bergman est belle, fragile, parfois insupportable mais si talentueuse, elle porte le film qui n'est lui pas vraiment austère, et parvient même à donner un peu d'émotion à ce portrait de femme rejeté.

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Roberto Rossellini sublime sa femme d'alors, Ingrid Bergman, et propose un intriguant voyage, étudiant le couple et bénéficiant de très bons comédiens pour proposer des personnages intéressants, bien que l'oeuvre manque cruellement de sensation et d'une dimension réellement prenante.

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Ingrid Bergman en princesse, c'était une évidence, en plus en français dans le texte ! Elle porte Elena et les Hommes sur ses épaules, et si Jean Renoir s'est déjà montré plus inspiré, il parvient à faire une oeuvre plutôt drôle, agréable à suivre et élégante, avec un triangle amoureux plutôt bien mis en scène, grâce notamment à de très bons comédiens, ainsi qu'un cadre hautement charmant et exploité.

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Anatole Litvak sublime une bien jolie Ingrid Bergman, dans un rôle qui lui va à merveille, et propose un passionnant récit où l'on va se retrouver au cœur d'une ambiguë intrigue autour de la descendance d'une famille de Tsar, avec une parfaite maîtrise de la caméra, un cadre passionnant et de très bons comédiens.

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C'est une oeuvre vraiment surprenante que propose Mark Robson avec L'Auberge du Sixième Bonheur, une aventure captivante, la découverte et le partage d'autres cultures, ainsi qu'un portrait de femme passionnant, avec une Ingrid Bergman moderne et rempli de conviction pour aller au bout de ses idées.

Le film est rempli de petits détails passionnants, comme la barrière de la langue, la religion ou la vision de la femme selon les pays, et tout cela est bien traité, avec respect et une certaine finesse. On peut regretter une certaine fadeur dans les seconds rôles, tant dans l'écriture que l'interprétation, mais Ingrid Bergman parvient quand même à porter tout cela sur ses épaules, grâce une composition juste et intelligente.

Le scénario est assez bien construit, nous emmenant à la découverte d'un pays avec un œil occidental. Sans être transcendant l'aspect émotion est aussi assez réussi, alors que Robson met bien en place les dilemmes d'une femme, d'un peuple et d'un pays. Enfin, les décors sont chouettes, la reconstitution immersive, et c'est avec émotion que l'on suit cette aventure tirée d'une histoire vraie.

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Un très bon film, abordant intelligemment et sans lourdeur les thèmes du couple, de l’infidélité et de l’amour, avec tout de même un peu de légèreté et d’humour, porté par un excellent trio d’acteurs.

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Si Lumet ne propose pas un grand film avec Le Crime de l'Orient-Express, il parvient tout de même à proposer une oeuvre charmante, sincère et agréable à suivre, notamment grâce à la reconstitution ainsi qu'à des talentueux comédiens, qui semblent prendre plaisir à être là.

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Entre le calme et l’apaisement de la nature et la force destructrice de l'âme humaine, c'est un beau et marquant film que Ingmar Bergman nous livre sur fond de belle sonate d'Automne.

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Stig Bjorkman propose un passionnant, comment pouvait-il en être autrement, documentaire sur Ingrid Bergman, avec de nombreux éléments privés, notamment extraits de journaux intimes, et on (re)découvre quelle femme elle était au delà de l'immense comédienne, le tout étant en plus baigné dans une atmosphère mélancolique prenante. Les intervenants sont pertinents et le rythme parfait pour capter avec grand brio la belle Ingrid, alors que de nombreuses images permettant de l'admirer, avec mélancolie et passion.