Elizabeth Taylor, Beauté fragile

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Avec Fidèle Lassie Fred Wilcox met en scène un petit film tout mignon, avec une toute jeune Elizabeth Taylor et finalement plutôt sympathique, avec aucune prétention particulière et un ton juvénile et naïf plutôt intéressant. Il maîtrise un minimum sa caméra et évite toute lourdeur liée au sujet ou public visé et, plus de 70 ans après sa sortie, ça se laisse assez agréablement regarder.

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Il y a bien des choses qui mon poussé à regarder Mon Père et Nous malgré sa réputation mauvaise et un anonymat total, d'abord Curtiz, puis le cadre du récit ou encore la jeune Elizabeth Taylor. Pourtant, et malgré ma bonne volonté, rien y fait, les personnages sont guère intéressants, parfois même insupportables, il n'y a aucune sensation ou réflexion, et le temps est parfois un peu long, dommage.

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Si d'apparence, Le Père de la Mariée n'est pas forcément intriguant, racontant simplement les doutes d'un père sur le mariage de sa fille, il s'avère finalement vraiment sympathique et agréable à suivre. Il le doit principalement à un génial Spencer Tracy qui porte clairement le film sur ses épaules, il est parfait, régulièrement dans le doute tout en sauvant à chaque fois les apparences. Il est plutôt bien entouré, notamment par la jeune Elizabeth Taylor, alors que Minnelli, à défaut d'être brillant, se montre efficace et assez sobre derrière la caméra.

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George Stevens propose avec Une Place au Soleil un oeuvre d'une grande puissance, romantique et mettant en scène un ambigu triangle amoureux, où les apparences sont trompeuses, les sensations présentes et les personnages passionnants, tous très bien interprétés et en particulier Montgomery Clift et Elizabeth Taylor.

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Richard Thorpe met en scène l'histoire d'Ivanhoé avec autant de passion que de classicisme, il montre une maîtrise de la caméra pour proposer un récit passionnant, notamment grâce aux personnages, malgré une émotion guère présente, et on pourra aussi apprécier une jeune Elizabeth Taylor, encore juvénile et magnifique.

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Richard Brooks propose avec La Dernière fois que j'ai vu Paris une oeuvre très décevante, jamais vraiment passionnante et manquant cruellement d'émotion et de souffle romantique, et dont on pourra juste sauver un cadre sympathique, un début intriguant et de bons comédiens, Elizabeth Taylor en tête.

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Sans grande prétention, William Dieterle met en scène La Piste des Éléphants, une oeuvre fort sympathique et emmenée par de très bons comédiens, Elizabeth Taylor en tête, ainsi qu'un cadre exotique prenant mais qui souffre d’un manque d'ambition ne visant rien d'autres qu'un film sympathique.

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George Stevens réunit trois remarquables comédiens pour mettre en scène les débuts de la richesse du pétrole, faisant de Géant une passionnante fresque où la petite histoire se mêle à la grande, avec des personnages intrigants, un souffle parcourant l'oeuvre, de l'émotion ou encore de nombreux moments mémorables, du très grand art.

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Un vrai régal que représente cette adaptation de la pièce de Tennesse Williams, Richard Brooks joue sur plusieurs tableaux dans ce drame non dénué d'humour et sous entendu, avec des personnages aussi profonds que passionnants et intrigants, bénéficiant en plus de grands comédiens, à commencer par le duo Elizabeth Taylor / Paul Newman.

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Joseph L. Mankiewicz propose avec Soudain l'été dernier une brillante œuvre autour de refoulement, des liens familiaux ou encore de la folie, bénéficiant d'une grande qualité d'écriture qu'il ne manque pas de sublimer avec une mise en scène créant une ambiance intrigante, sombre, étrange et prenante de bout en bout, avec les émotions allant avec et portés par d'immenses comédiens.

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Tournage enflammé par les amours d'Elizabeth Taylor et Richard Burton, ainsi qu'une grosse et chère reconstitution, Cléopâtre demeure un modèle du genre, une immense fresque à laquelle Mankiewicz a su donner un souffle intimiste, ainsi que de l'intensité et de l'émotion, alors que les comédiens sont tout simplement remarquables et le film passionnante.

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Mike Nichols réunit le couple Elizabeth Taylor / Richard Burton pour une oeuvre intense et électrique, où il dissèque le couple avec une certaine intelligence, tout en étant passionnant de bout en bout, le tout dans une ambiance d'abord calme puis de plus en plus hystérique et sous tension, et porté par de remarquables comédiens.

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Franco Zeffirelli réunit lui aussi le couple Richard Burton / Elizabeth Taylor, adaptant Shakespeare pour nous envoyer à Padoue où les deux protagonistes ne vont pas se gêner pour s'envoyer des piques, malgré des mœurs ne voyant pas ça d'un bon œil. L'ambiance est prenante, la reconstitution jolie et on appréciera tout particulièrement le couple principal, qui se lâche comme jamais et offre bien des moments mémorables.

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John Huston propose avec Reflets dans un œil d'or un exercice de style aussi brillant que passionnant et troublant, où il dévoile peu à peu les pièces de son puzzle freudien et démontre une grande maîtrise, ainsi qu'une réelle audace, derrière la caméra, avec des comédiens le lui rendent très bien devant.

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Une adaptation intéressante d'Agatha Christie, permettant notamment de retrouver de grands acteurs au crépuscule de leur carrière, notamment Elizabeth Taylor dans un rôle qui se rapproche de sa situation en 1980, Rock Hudson son époux/metteur en scène; Kim Novak sa concurrente & Tony Curtis dans un rôle de connard qu'il joue à merveille. Les rôles ne sont pas attribués au hasard, et c'est l'attrait du film.
Malheureusement, Le Miroir se brisa se repose un peu trop dessus, et peine à vraiment mettre en place son intrigue, multipliant les pistes sans vraiment les approfondir, et en en bâclant quelques unes (l'assistance de Hudson, le tournage du film). C'est dommage car à côté de ça, plusieurs aspects marchent, notamment le rôle de Miss Marple et celui de Hudson.

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Malgré un projet de base plutôt intéressante et potentiellement drôle et frais, il n'en est rien et La Famille Pierrafeu déçoit franchement, avec un humour ne marchant jamais, ça en devient même assez lourd ainsi qu'une reconstitution, certes jolie, mais n'apportant rien, alors que ça en devient aussi un peu triste de voir Elizabeth Taylor réduite à ce genre de rôle...