Films vus en 2022

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Un film indien somme tout très classique dans sa première partie (niaiserie, amitié à outrance, danse à tout va etc.) et qui tend dans sa deuxième partie à devenir bien plus sérieux en tentant de critiquer le gouvernement indien. Sauf que cette seconde partie ne fonctionne pas, les personnes dépeintes dans la première ne sont absolument pas crédibles en terroristes du dimanche aux tendances "pacifiques" (si on omet un assassinat mal branlé). A voir pour sa première partie.

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Un drame assez intéressant sur la condition humaine où tout est noir et défaitiste. Une construction intéressante, le film étant chapitré par les courtes scènes du procès que cet enfant fait à ses parents. En somme, un film réussi sur les conditions de vie dans certains pays et certains quartiers de ces pays et donc un miroir de notre société capitaliste qui, pour notre réussite personnel d'occidentaux, oublie et laisse de côté des milliards de personnes démunies, pauvres et sans espoir. Si je devais reprocher deux trois éléments à ce film, le côté misérabiliste un peu trop appuyé par moment et pas très subtil et plusieurs scènes inutiles.
Ps : le gamin est impressionnant.

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Une ignoble comédie sur les conditions des migrants en France qui se résume à enchainer les clichés racistes et nous proposer un Omar Sy qui, malgré une mesure de renvoi, s'amuse dans les rues de Paris tel un étudiant attardé. Rien n'est dit sur les conditions de vie réelles des migrants, sur le fait qu'on puisse en renvoyer dans leur pays alors qu'ils sont en France depuis des années et y travaillent... quedal. Tout est bon à livrer un message raciste, un cliché sexiste ou une histoire d'amour minable entre Gainsbourg et Sy... Une merde infâme, à l'image des personnages du film.

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Un film choral qui n'a d'intérêt que sa mise en scène. Vous allez me dire, c'est ce qui fait l'essence du cinéma la mise en scène ? Je répondrai avec plaisir que oui, sauf quand l'histoire contée des personnages n'a d'intérêt que la quantité de morve qu'ils déversent tout le long du film et ne s'intéresse qu'à de la petite bourgeoisie nauséabonde qui, finalement, mérite presque ce qu'il leur arrive. Et ce n'est pas une pluie de crapauds, référence possiblement outrancière à la bible et la condition humaine, qui va me faire apprécier cet objet, soit joli, mais profondément creux de PTA, un peu comme tous ses films à vrai dire (ou presque (TWBB mon amour...).

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Énième adaptation de Madame Bovary, mais adaptation Indienne, comme quoi la culture française est partout. De fait, adaptation indienne insinue comédie musicale. Donc on se retrouve devant une adaptation assez libre de l’œuvre de Flaubert qui, à la manière de Val Abraham d'Oliveira, cite l’œuvre qui l'inspire. Ketan Mehta, réalisateur d'un one shot fabuleux présent dans moult classements des meilleurs films indiens (Mirch Masala) semble avoir perdu tout talent par la suite, enchainant les daubes. Maya est un peu entre les deux, son dernier film avant sa descente aux enfers. La photographie est belle, les acteurs font le taff, mais à aucun moment on ne semble subjugué par ce qu'il se passe. On reste à côté de l'ensemble, comme devant une porte à moitié fermée derrière laquelle Mehta enchaine les scènes musicales pour tenter de nous faire rentrer sans jamais y parvenir.
Décevant donc, malgré un Shah Rukh Khan dans sa plus belle jeunesse qui ne laisserait personne indifférent.

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Ce film n'a d'intérêt que sa dernière partie. Partie durant laquelle les acteurs du premier film reviennent pour donner un coup de main aux jeunes acteurs de ce reboot fadasse.
Mention spécial à la subtilité (je trouve) de l'apparition hommage d'Harold Ramis décédé en 2014 que l'on peut résumé à la belle et unique réplique de Bill Murray une fois la victoire obtenue (je résume de tête) : je me doutais que tu passerais nous voir. Ni plus, ni moins, un bel hommage et une belle fin pour un énième reboot sans saveur où les enfants sont au centre de l'intrigue, une mode des plus barbantes depuis Stranger things...

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Un joli film indien féministe autour d'un procès. Amitabh Bachchan y tient un très joli rôle d'avocat à la retraite qui revient pour défendre trois jeunes femmes indiennes qui semblent avoir subit différentes agressions lors d'une soirée mais sont quand même accusé de tentative de meurtre après s'être défendu en frappant l'un des hommes au visage avec une bouteille.
Le film est assez simple mais mérite d'exister dans un pays où le viol est un sport national qui pourrait faire de l'Inde la première puissance sportive mondiale s'il le propose aux JOs... Plusieurs séquences sont très intéressantes comme la dernière plaidoirie de Bachchan disant que non, c'est non et ce même si la femme en question est la mère de nos enfants. Une autre, permet de mettre en avant qu'il n'y a pas seulement les hommes qui transmettent ces idéaux sexistes et patriarcaux mais également des femmes qui, par leurs inactions, favorisent ce système déplaisant et inégalitaire (comme la policière).
Enfin bref, pas un grand film car les indiens semblent avoir du mal avec la subtilité et ce malgré un sujet fort (musique à outrance, larmes à ne plus savoir qu'en faire), mais un film qui à le mérite d'exister et qui se doit d'être vu, surtout en Inde.

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Plutôt déçu par ce film d'animation indien. L'animation est assez médiocre et le film ne raconte pas grand chose au point d'être assez emmerdifiant...

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Énième daube des studios Marvel, de nouveaux super-héros immortels, vivant des millénaires, présents sur terre depuis 7000 ans, mais incapable de justifier logiquement leur non intervention face à Thanos... grosso modo un mélange de tous les fantasmes prépubères aussi bien dans la forme que dans le fond qui n'apporte strictement rien et qui s'apparente pour moi à un vase clos où les enjeux sont inexistants même pour les personnages du film, on n'a jamais peur pour l'humanité, pour les héros, pour qui que ce soit, on s'emmerde juste... d'ailleurs ils ne s'embêtent même plus à proposer des méchants, les héros étant autant vilain que gentil... bel essai de non manichéisme qui tombe totalement à l'eau car la rédemption c'est cool... ignoble.

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Une première partie catastrophique, il faut bien 1h30 avant de pouvoir vraiment rentrer dans ce film. Mais la dernière partie est très belle, pleine de niaiserie (comme d'hab) mais d'amour et d'amitié également et le tout, élégamment fait. Je recommande donc, mais il faut passer outre la première moitié, très poussive.

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Pas grand chose à dire, très efficace et intéressant sur la corruption dans les "campagnes" et de la justice en Inde.

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Un joli dernier film, simple et sans prétention bien qu'un peu trop simple. Clint y est très bon mais l'histoire ne décolle jamais et fini rapidement par emmerder. Chapeau à quelques plans crépusculaires dont un particulièrement réussi au début du film, au revoir monsieur Eastwood. Bon voyage.

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Une très jolie fin qui fait suite à 1h30 assez emmerdifiante...

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Un joli film sur le chagrin des parents à la suite du décès de leur fils et comment se reconstruire après ça. Fin et joliment raconter, je le recommande.
Je ne comprend pas une seule chose, pourquoi faire jouer le personnage principal, âgé, par un acteur de 25 ans... Le maquillage est, ma foi, assez réussi, mais ça sonne parfois un peu faux c'est dommage. Pour le reste c'est assez exemplaire de sobriété malgré quelques lourdeurs inhérentes au cinéma indien.
Les passages chantés ou dansés typiques de Bollywood sont à l'image du film, subtils et poétiques.

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Un film sur l'émancipation d'une femme dans le pays du viol (je caricature un peu). Assez intéressant dans son concept, surtout la fin du film où elle s'en va, libre et seul, mais un film aussi vite vu et oublié, dont la forme et la narration me laisse un peu septique et ne me touche que très peu.

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Un joli comédie romantique qui met l'accent sur un triangle amoureux assez classique. Je regrette le surjeu de Raj Kapoor dans la quasi totalité des scènes où il doit montrer une émotion, mais dans l'ensemble l'histoire se laisse suivre avec plaisir et intérêt.

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Raj Kapoor semble meilleur réalisateur qu'acteur (bien qu'il joue dans ce dernier) et surtout meilleur directeur d'acteur (pour lui même) que les autres réalisateurs de son époque tentant de le faire jouer. Le Vagabond est un très beau film critiquant aussi bien le système de caste que l'hypocrisie d'une certaine bourgeoisie à vouloir croire qu'ils comprennent commence fonctionne la délinquance et l'héritage culturel quand ils omettent les conditions de vie et sociale des gens.
PS : Nargis une excellente découverte, magnifique actrice des années 40-50 en Inde qui ici tient un rôle assez magistral d'une femme devenu avocate qui défend face à son maitre l'amour de sa vie. Un très beau film.

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Ennuyeux et peu touchant, assez misérabiliste quoi qu'on puisse lui reconnaitre de mal finir ce qui est assez rare dans le cinéma Bollywoodien. Mais c'est vraiment tout ce que je retiens du film. Si ce n'est une représentation assez intéressante des conditions de vie des plus pauvres dans les grandes villes indiennes des années 50.

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J'avoue être resté de côté pour ce que le film tente de raconter. Et malgré quelques recherches, je reste persuadé qu'en connaissant un peu mieux les courants philosophiques indiens que le film tente de dépeindre (avec une certaine abstraction et interprétation de son réalisateur en plus) j'aurai encore plus apprécier cet objet soit hermétique, mais incroyablement beau et fascinant de par sa forme. Un rêve éveillé, des scènes sur la nature et les corps des personnages absolument incroyable, d'une beauté pure.

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Un peu à l'image de Kanchana Sita, Report to Mother est un film qui se vit, qui se regarde avec émerveillement et qui malgré tout mérite quelques recherches pour, en tant qu'occidental (pire français) réellement comprendre la volonté et la démarche de son auteur. Mais quand bien même tout n'est pas toujours compréhensible pour nous européen (sur le rapport à la mère par exemple je trouve), et que le film se perd, à un moment, dans des images d'archives un peu hors de propos et facile, Report to Mother est magnifique de bout en bout. Un voyage de ces hommes à la recherche de la mère d'un de leur ami/connaissance/frère suicidé. Je le recommande, trop méconnu je pense et malgré tout présent dans le top 10 BFI des meilleurs films indiens.

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Je n'y arrive pas avec Bimal Roy, cette adaptation d'une oeuvre indienne de 1914 aux faux airs de Roméo et Juliette est une plaie à regarder... Tout semble raté et artificiel, des décors, à la mise en scène en passant par le jeu des acteurs, rien ne fonctionne et tout emmerde du début à la fin... il n'y a pas un seul passage que je retiens après son visionnage et je pense que j'aurai oublié l'intégralité du film demain... dommage, je donnerai une dernière chance à Bimal Roy plus tard.

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Impossible de comprendre, en voyant la fameuse version non censuré, le pourquoi de la censure de ce film. Soit on y voit quelques femmes nues (malheureusement aucun pénis) mais pas de quoi faire bander un taureaux... la censure et la pudeur de nos sociétés me gênent profondément. Pour montrer de la violence il y a du monde, mais pour montrer de belle scène d'amour érotique et sensuel, c'est une autre histoire, il ne faudrait pas faire peur à papi et mami le samedi soir après le journal de TF1.
Bref, quand bien même mon interrogation est compréhensible, Kama Sutra est une belle histoire d'amour au message assez frais et intelligent sur les relations entre les hommes et les femmes. Je trouve juste le montage beaucoup trop abrupte et les ellipses pas toujours bien foutu dans le sens où l'on passe parfois du coq à l'âne sans crier gare au point de nous sortir un peu de l'intrigue.

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Raj Kapoor est vu comme le Chaplin Indien et en effet il l'est. Alors vu que c'est Indien je boost un peu ma note (je rigole) mais il a tout de Chaplin, sa niaiserie, sa naïveté, son style, parfois sa dégaine, et comme Chaplin, sans jamais vraiment m'emballer, je fini pas trouver ça un peu plaisant. C'est mignon comme dirait l'autre et ça fonctionne sans jamais vraiment m'emporter malgré une direction de la photo assez magistral par moment ici.

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Guru Dutt est vraiment dans un autre monde, Ses films sont sublimes de bout en bout et ce malgré des sujets assez simple. On découvre ici une histoire d'amour sur fond de magouille de bourgeois sur une somme d'argent. Mais tout sonne juste, les acteurs sont incroyables, on croit à absolument toute les scènes et on adore tout simplement.

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Je suis pas mal partagé par, ce qui semble être, le meilleur film hindi de l'histoire. C'est très/trop long, la couleur et la photographie ne sont pas particulièrement belles, on se lasse assez vite de ces couleurs fades en arrière plan et un peu trop flashi des vêtements pour pallier à un manque cruel de décors. L'histoire n'est pas très emballante non plus, on s’ennuie assez vite au point de ne plus suivre que d'un œil cette fresque finalement très convenue.
Mais bon, Nargis est superbe dans ce film, et la fin est assez belle. Donc on pardonne, mais pour une fois, je tiens à le dire, ça chante beaucoup trop pour moi... ça chante quand ça bosse dans un champ, ça chante quand il fait nuit, ça chante quand c'est triste, ça chante aux toilettes, ça chante sur un toit... merci mais non merci, c'est beaucoup trop et après un Guru Dutt où les chants sont plus parsemés et subtils, ça fait un peu tâche.

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Histoire assez marrante en somme, un homme tombe amoureux d'une nana, puis tombe dans une sorte de coma, quand il retrouve sa famille (le croyant mort), il se rend compte que son père a épousé la femme qu'il aime, qui devient donc indirectement sa mère. Joli complexe d’œdipe que ce film où Raj Kapoor peine à s’accommoder de l'idée qu'il soit fou amoureux de sa nouvelle mère. Sympathique donc, mais rien d'incoyable dans ce film à mes yeux.

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Un joli film écrit par Ghatak et réalisé par Roy (réalisateur qui peine à m'emballer réellement) sur la réincarnation. Semblerait-il le premier film à avoir comme thème ce sujet. On se plait à voir cette histoire raconter de la sorte, le seul réel souci venant du fait que le film est un énorme flashback/récit d'un des personnages, sans nuance ou retour au présent avant les dernières minutes.

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Un peu déçu par ce Dutt. Magnifique formellement de bout en bout, comme à son habitude, et très intéressant dans ce qu'il raconte car cela préfigure la fin de la vie de Dutt comme une biographie prémonitoire de son réalisateur. Mais le film n'enchante pas dans sa totalité et oscille entre moments de grâce et ennui certain. Une belle œuvre quand même au final.