Fourre-tout : média et pouvoir

Annotation :

Analyse des structures du champ journalistique(impératif économique, influences...), MAIS aussi du champ de liberté du journaliste. C'est l'un des points forts de l'ouvrage est qu'il refuse de tomber le piège du complotisme dans sa dénonciation des travers du champ journalistique en France.

Accardo, l'un des auteurs, est très didactique en mobilisant des concepts complexes (l'objectivisme et le subjectivisme des rapports sociaux par exemple), mais en précisant bien notamment leur utilité. On apprends beaucoup à la lecture de ses ouvrages, selon moi en terme de concepts.

(rien à voir) NP: http://www.solitudes.fr/articles/157-vous-faites-quoi-dans-la-vie-pour-une-critique-de-la-centralite-du-travail

http://www.monde-diplomatique.fr/1993/03/GORZ/45105

Annotation :

Description critique sous la forme plutôt biographique du métier de journaliste (Ruffin évoque pas mal sa vie personnelle notamment d'étudiant) et du contenu de cours d'une grande école de Journalisme. Il s'inspire également pas mal du livre "Journalistes précaires, journalistes au quotidien"

Annotation :

Quelques exemples de discours de journalisme notamment à travers le traitement médiatique problématique de certaines guerres

Annotation :

Critique de la télévision et du champ journalistique à travers un style plutôt accessible de la part de Bourdieu (contrairement à d'autres de ses ouvrages)

Texte sur Bourdieu et le champ journalistique (17 pages) qui évoque notamment le terme Allodoxia : https://hal.archives-ouvertes.fr/halshs-00101367/file/Un_objet_qui_resiste.pdf

Annotation :

Chronique historique du journal Libération qui met en avant deux périodes distinctes qu'a connu le quotidien.

Annotation :

Tentative de description datée (plus que le film en tout cas) du champ journalistique et de ses travers.

http://www.acrimed.org/article4644.html

http://www.acrimed.org/Philippe-Corcuff-critique-intelligent-de-la-critique-des-medias

Annotation :

Chapitre "La vision médiatique"

Annotation :

NP : p.42

Annotation :

https://books.google.fr/books?id=Hrek8oHM9Q8C&pg=PA161&lpg=PA161&dq=on+va+passer+quelqu%27un+qui+pleure+parce+que+c%27est+une+image+qui+parle&source=bl&ots=6BAXu3_W9t&sig=My0O2v2380wib4jO3r1H_oXyD3g&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwiH4reJhIbLAhXCXhoKHQ0GDh4Q6AEIJDAA#v=onepage&q=on%20va%20passer%20quelqu%27un%20qui%20pleure%20parce%20que%20c%27est%20une%20image%20qui%20parle&f=false

Annotation :

Philip K Dick évoque souvent dans ses nouvelles/romans SF le pouvoir des médias de manière très singulière comme par exemple dans la nouvelle "A l'image de Yancy (The Mold of Yancy)" (dans le recueil "Les Dédales démesurés") ou dans son roman "La verité avant- dernière"

Annotation :

(1968) Ouvrage influent d'une star de l'étude des médias Marshall McLuhan professeur de littérature anglaise canadien & théoricien de la communication.
Selon Serge Proux, Marshall McLuhan est un penseur “pop” (Pop Intellectual) - selon l’expression d’Andrew Ross - qu’un universitaire au sens classique du terme. Il énonce des idées, mais ne construit pas des “théories” au sens propre d’où l’on tirerait des hypothèses à travers d’enquêtes empiriques sérieuses. Ses idées sont très représentatifs de la mentalité de l'Amérique au milieu des années 60 où les prophètes de la nouvelle culture côtoyaient le mouvement hippie adepte de contre-cultures, les étudiants en mal de mouvement sociaux , les jeunes objecteurs de conscience et partisans de la fin de la guerre au Vietnam… Il postule que l’impulsion du changement culturel est donnée par les technologies de la communication.

Il est connu pour son idée "the meduim is the message" : ce n’est pas le message qui affecte la société, mais le canal de transmission, le message étant subordonné au média. Ce dernier défini comme “extension de l’humain” provoquerait un changement d’échelle dans l’appréhension personnelle et sociale du monde qui l’entoure. La sensibilité de l’usager est transformée radicalement par l’interface. Les contenus des messages ne sont pas stabilisés une fois pour toutes : ils se construisent en permanence à travers l’organisation sensorielle de l’usager. Ce dernier se voit doté d’une nouvelle compétence, celle d’un pouvoir spécifique d’appropriation et de transformation des signes qu’il appréhende. L’usager n’est plus le téléspectateur passif défini par les théories classiques de la communication de masse : il participe activement au processus de communication médiatique, mais seulement sous une dimension psychologique et esthétique et non citoyenne ou sociale. La télévision, du fait qu’elle rétablit la culture de l’oralité en refroidissant la rectitude unidimensionnelle de la culture typographique. McLuhan met en avant le fait de porter moins d’attention au contenu d’un medium qu’à sa forme technologique. Le message nous dit comment penser et non par quoi penser. Le medium modifie le “fond”(ground) de l’environnement, de la même façon que l’ordinateur, par exemple, modifie les routines de bureau, l’écriture de l’histoire...

Annotation :

De qualité ?