FREAKS

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Le casting des phénomènes de foire de Freaks ont tous été dépêchés parmi une véritable foire aux monstres de l'époque. La femme à barbe, les sœurs siamoises, l'homme-squelette, la femme sans bras, l'homme-tronc et tous les autres sont de vrais artistes du cirque Barnum.

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Opéra gothique et pop majestueux, le premier grand succès de Brian De Palma a pour personnages principaux deux « freaks ». Le premier est incarné par Paul Williams, un très petit homme mais un grand compositeur de musique de films jouant ici le rôle d’un producteur qui vole sa musique au second personnage principal qui, désespéré d’avoir été dépouillé de ses œuvres, va réaliser une série d’attentats dont l’un tourne mal et le défigure à jamais, l’obligeant à porter un masque d’oiseau pour cacher ses brûlures.

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Elephant man s'inscrit dans la lignée des films de monstres apparus à la fin des années vingt et au début des années trente qui questionnaient déjà la "monstruosité" des humains par contraste avec celui de leur personnage principal. C'est notamment le cas de Freaks, la monstrueuse parade de Tod Browning dont l'univers a clairement influencé l'œuvre de David Lynch.

David Lynch confie ce qui l'intéressait dans l'histoire d'Elephant man : "Ce qui m'a permis de m'impliquer dans le projet, c'est d'abord John Merrick, le personnage de l'homme éléphant. Il était si étrange, merveilleux et innocent. Tout était là. Ce qui m'intéressait aussi c'est la révolution industrielle. Toutes les images d'explosions me rappelaient les croissances de peau sur le corps de Merrick. Ce sont comme des petites explosions qui sortent de ses os. Je ne sais même pas d'où cela venait exactement. Même ses os finissaient par exploser, changer de textures puis tout sortait de la peau comme une lente éruption. L'idée de ces cheminés, de la suie et des industries si proches de la chair du personnage m'attirait beaucoup. Les êtres humains sont un peu comme des usines. Leur corps produit tant de petites choses."

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S'inscrit dans la lignée des films de Freaks

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Dans ce film, Abdellatif Kechiche se penche sur un fait historique mais ce qui l’intéresse réellement c’est le jeu de regards qui s’établit entre le regardeur (voyeur) et le regardant, la "freak", Saartjie Baartman qui demeure tout au long du film, atone.

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Dans la scène parallèle à la fameuse tirade du nez de la pièce de Rostand :
"I am a monster, I am a mutant, a freak of the nature (...) Everybody knows I'm so much more than a freak"

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Film tiré d'un roman. Eva naît avec une hypertricose généralisée, maladie génétique très rare.