J'ai vu en 2020 (Films)

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Très classique dans sa réalisation et peut-être un poil ennuyant, ce récit pourtant tragique ne décolle pas vraiment et fait de son héroïne un vaisseau sans capitaine. Si certains moments nous font comprendre que la situation est périeuse, le récit ne fait qu’effleurer la situation. Préférez plutôt la série Captive qui emprunte beaucoup de similitudes à cette histoire de femme.

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Une comédie horrifique décompléxée qui fait du chasseur un débutant plutôt maladroit. Amusant mais pas fou.

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Cela faisait longtemps que je n'avais pas vu un Ghibli et j'ai fini par voir celui-ci pour la première fois. Je comprends d'ailleurs tout à fait pourquoi il fait partie de ce studio : une photographie d'un Japon d'antan et ode à la nature. Même s'il parait un peu mou, je ne regrette pas de l'avoir vu car en plus d'être émouvant, parfois doux-amer et drôle, il se dresse étrangement comme un film d'avant-garde pour ses principaux sujets : éducation sexuelle, introspection sur le rôle du travail et culture biologique et raisonnée. Ne passez pas à côté !

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Étonnamment un des Ghibli que j'ai le plus vu. Toujours aussi divertissant cette façon qu'a Miyzaki de présenter la ville et la vie qui y grouille. C'est un film initiatique où la franche bonté croise la dépression. Loin des siens et alors que tout se transforme autour d'elle, Kiki s'émancipe et gagne en maturité. Délicieux.

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Il y a quand même quelque chose au final qui me déstabilise dans le scénario mais l'idée est plutôt bonne et certaines scènes fonctionnent très bien. On se laisse attendrir par ce père de famille terrassé et par ces collègues qui oscillent entre devoir morale et obligations financières.

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Je ne comprends pas qu'on puisse ne pas aimer ce film. Un personnage principal bien écrit, rugueux voire détestable, des idées intéressantes de body horror qui mélangent mythe ancien et nouvelles technologies, des scènes de fins en plein jour. Il est dans la mouvance de ces films d'horreur qui s'articulent autour d'un drame humain comme a pu le faire Ari Aster. Il serait dommage de passer à côté.

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Difficile de vraiment lui en vouloir. C'est un film d'horreur traditionnel sans nouveauté. Il n'a que pour lui ses monstres fantasques très réussies. Si vous aimez les monstres, je vous conseille plutôt Channel Zero qui innove bien plus dans son genre.

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Revu après bien des années et encore une fois en pleurs devant tant de beauté, tant d'émotions et tant d'amour.

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Un film qui capitalise sur tous les clichés du genre. Mignonnet, poussant le curseur des émotions dans tous les sens et donnant malgré tout un bon message à des situations difficiles. Bon casting secondaire malgré le peu de présence à l'écran.

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Un western bien écrit, aux personnages indépendants, ambivalents et magnanimes. Un Coen plutôt en retrait ce coup ci, reste que la casting fonctionne et la photo fonctionne toujours bien avec Deakins.

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Un film de cowboys dans une monture d'acier. La vieillesse c'est moche mais ça permet de faire un boulot que seul les briscards peuvent accomplir.

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Dans une farandole de clichés et du mélange des genres horrifiques, ce film abuse un peu trop. Halloween, Boogie Man, Fantômes, Malediction ou groupe fanatique ne sont que quelques unes des tentatives qu'explore le film. Du coup on est comme Charlie : perdu. Puis quand vient l'explication, on rigole un peu et on subit un final pas super sexy. Un bon ratage.

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The Mimic parle du deuil et de l'infini tourment qu'il entraîne. La forme est un peu bancal, sa volonté d'insérer plusieurs poncifs fonctionnent moyennement et certains personnages sont clairement inutilisés. Pourtant la tension fonctionne et l'utilisation d'un son spatial ajoute énormément.

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Un film réjouissant sur l'émancipation des femmes, un road movie débridé mais non sans conséquences. J'ai toujours cru que Brad Pitt y faisait une petite apparition mais pas du tout ! Etait suffisamment en avance pour être encore actuel.

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Un film qui a en effet tout d'un classique. J'aurai mis du temps à le voir et le constat serait le suivant : c'est une belle métaphore de l'insecte rampant qui vit malgré tout et un film qui témoigne ainsi d'une fracture sociale avec un amusement terriblement coréen. Noir et implacable.

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Avec un scénario macabre pourtant assez classique, Pixar se donne des airs de fête et fait pleurer encore une fois. De l'importance de célébrer la famille et de découvrir et admettre d'où l'on vient pour s'ouvrir à des lendemains moins conflictuels.

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Pour un film qui commence à se faire vieux, ce fut un véritable plaisir. Des dialogues ciselés, une intrigue bien menée et des interprètes impliquées. Un film qui se prêterait très bien à un remake.

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A l'image d'un Matrix la même année, même s'il n'a pas autant marqué par son scénario, la Momie reste un film culte avec un Brendan Fraser très bien dirigé, des idées visuelles superbes (le coup de la chaise) et une action bien dosée. Reste un relent un peu suranné de la femme gourde et des étrangers mal élevés qui font un peu tache.

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Le choix de l'action non-stop et des gags à gogo le range dans le blockbuster tel qu'on le connait aujourd'hui. Même s'il est parfois impressionnant visuellement et que certains dialogues sont bien sentis, le début des années 2000 et la concrétisation des effets spéciaux ne lui ont pas permis de bien vieillir. Certaines scènes ou concepts comme celle de la jungle, le ballon dirigeable, le bracelet holographique tire au ridicule. Dommage parce que Rachel Weisz avait un meilleur traitement et la bonne continuité visuelle avec le premier (scènes clin d'oeil) en font malgré tout un film pas trop mauvais.

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Très satisfait de la tournure de ce film concept. Comme Le Cercle par exemple, il arrive à développer un bon nombre de possibilités offertes par les règles inscrites dans le film. S'il est un peu froid dans son approche, je n'ose imaginer ce qu'aurait pu faire un réalisateur comme Fincher. Sadique mais intrigant, le film agrippe jusqu'au bout. Un message de courage, de bonté et de sacrifice se cache dans ce film. C'est évident.

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Un stand-up ultra cynique et grinçant. C'est une succession de blagues qui trouvent toujours une chute étonnante. On s'amuse à vouloir la trouver avant la fin. Il se trouve un rôle de choix pour jouer les enfoirés sur des sujets volontairement sensibles et ça marche.

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Un Nicolas Cage asthmatique, une histoire de vengeance, des putes et des punchlines. Voilà un cocktail délicieux. Derrière ce film un peu pérave, se cache quand même quelques idées de mise en scène et un doublage français efficace. N'en jetez plus. C'est un Cage fun et pas si bourrin.

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Un Nicolas rangé qui reprend sa croisade contre les russes. On croirait lire le scénario de John Wick. Les scènes d'action s'enchainent et on sent que ça manque de budget mais ça reste honnête. Un plaisir coupable de plus dans ce confinement.

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Même si je sais que beaucoup seront outrés, ce film a quelque chose de génial. Nicolas Cage a des scènes tellement percutantes de narnardise que je ne regrette pas qu'il existe. Et quel casting pour un tel craquage Cagien.

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Il n'y a que deux raisons pour voir ce film qui sont suffisante d'ailleurs : Nicolas Cage et la direction artistique. J'ai cru un moment que Nicolas serait absent du film mais la seconde partie m'a redonné le sourire.

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A la manière de Bushwick en 2017, Extraction multiplie les actions rythmées et percutantes en milieu urbain dans de faux plans séquences assez habiles. Chaque personnage à son rôle à jouer rendant le scénario simplement efficace. On repassera pour le positionnement un peu trop héroique de Chris Hemsworth.

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Quel film étrange. Entre Alien et The Thing, entre block-buster et film concept. Je pense qu'ils ont voulu donner ce côté réaliste que n'ont pas les films catastrophes avec des choix toujours très douteux de la part du corps scientifique. C'est peut-être le point qu'on peut garder. Grosse déception pour le désign du monstre qui commençait pourtant bien et casting très étrange, presque en retrait. Agréable quand il s'agit de laisser Reynolds de côté, moins agréable quand ça donne assez peu d'attache aux personnages.

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Brad Pitt, son charme naturel mis au service d'un cracheur de je ne sais quoi dans un gobelet se bat contre le système pour réinventer sa propre vie et le sport qu'il défend avec passion. Non sans difficulté. Parfois très viscéral, le scénario prend au trip, rappelant d'autres films dans la veine de Spotlight.

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Sans parler d'une enquête incroyable, elle fonctionne superbement et notamment grâce à la mise en scène et au travail d'écriture. Et qui aurait pu le croire ? Le casting n'apporte pas grand chose et c'est Daniel Craig qui s'en sort avec les honneurs. Rian Johnson n'est décidément jamais où on l'attend.

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Clairement au dessus de Life pour la référence alienesque, le film reste malgré tout un délire de fan (le réal) noyé sous les merdes habituelles du genre. Beaucoup de faux pas dans la création des perso et dans les poncifs de l'horreur pourtant inutiles puisque le film sait aussi se faire discret et oppressant sans avoir besoin de montrer. Big up aux concepts artistes qui sauvent en grande partie le film et aux acteurs pour avoir joué à semi immergé.