J'aime souffrir en jouant à des jeux difficiles (XXIe siècle)

Annotation :

Outre le fait que le jeu fasse péter un cable par le biais d'une IA (Survivants) assez atroce, le jeu peut aussi rendre fou à cause de son système de sauvegarde à l'ancienne (sauvegardes manuels, points de sauvegarde espacés, une mort entraine le retour à l'ancien point de sauvegarde, et il arrive au moins une fois qu'on ne pense pas à sauvegarder pendant au moins deux heures...).

Moment bien relou: Les prisonniers en jeep dans le parc, qui, à un faible level, sont une vraie purge.

Défi bien relou: Le mode infini, mode où, pour récupérer de la nourriture, vous devez tuer d'autres survivants bien agressifs. La sauvegarde n'existe pas et 24h dans le jeu sont égales à 2h de jeu réel. De plus, pour éviter aux planqués de faire des records incroyables, Frank West perd un point de vie toutes les 1min20 (me semble-t-il), il faut donc partir à la chasse à la nourriture en continu, tout en évitant de perdre des points de vie inutiles face aux zombies. Un succès nécessite de rester 7 jours en vie dans ce mode, soit 14h de jeu sans sauvegarde, avec des survivants qui popent à des endroits qu'il faut connaitre et avec lesquels il faut se battre, non content de déjà perdre de la vie en continu.

Annotation :

Lost Planet offre un système de jeu intéressant: Wayne, le personnage principal, a besoin de recharger constamment ses réserves de "Thermo-Energie" (une source de carburant sur la planète du jeu) sous peine de crever d'une crise cardiaque.

Le compteur, qui descend assez doucement en Normal, descend à une vitesse foooooooooolle en Extreme, c'est un vrai cauchemar. Ajoutons à celà que les boss que l'on combat normalement en Mecha, se combattent ici à pied (les deux premiers boss ont failli me décourager de finir le jeu dans ce mode). Ces fameux méchas, quand ils sont présents, nous font dépenser plus de TH-ENG, on se retrouve donc parfois devant la difficile décision de défoncer son VS (mécha) pour récupérer son essence afin de survivre plus longtemps, mais avec une puissance de feu largement amoindrie... Bref, un mode infernal qui fait parfois perdre patience et où certaines missions poussent VRAIMENT à l'abandon, mais putain quand on y arrive, quelle joie.

Défi relou en plus: Des pièces sur lesquelles on doit tirer se cachent dans le jeu, leur localisation varie selon la difficulté. En plus d'être quasi-introuvables (certaines se cachent par exemple sur une montagne en arrière-plan bien loin, ce qui la rend intouchable sans snipe), certaines pièces, qui requièrent de faire de grands détours, nécessitent de faire certains niveaux plusieurs fois car pas assez de TH-ENG pour tout récupérer (le 03 et le 07 si mes souvenirs sont bons).

Lost Planet 2 est bien difficile aussi mais il est plus chiant que difficile, le jeu étant tourné vers la co-op.

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Le mode Arcade/Histoire n'est pas ce que j'ai rencontré de plus difficile, bien que les boss soient assez compliqués à appréhender les premières fois.
Mais la vraie difficulté du soft réside dans les défis combos, ces "Command List" du diable où on doit enchainer une liste de coups avec un timing parfait pour qu'ils passent en combo. Certains, comme ceux de Ash, me font chialer rien que de les voir. J'en ai personnellement fini les 2/3 puis j'ai finalement abandonné.

Le Trial 8 de Ash
https://www.youtube.com/watch?v=Uogvn0acVr8

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Le plus difficile des trois épisodes. Ninja Gaiden, en plus d'être un des meilleurs BTA qui soit, propose une recette old-school dans un gameplay au poil. Dans la recette old-school, j'inclus ce vieux délire où, un ennemi que l'on croit être un boss (présenté avec une cinématique, bien chiant à tuer étouétou) devient ensuite un ennemi lambda déboulant par dizaines. J'ai pour souvenir les mort-vivants et les dinosaures (si je ne m'abuse) qui m'ont bien pris la tête.

Je n'ai pas fait NGI en voie du Maitre Ninja (Hardest), mais il ne fait aucun doute que si vous voulez du défi de sadique et EN PLUS passer un moment mémorable, Ninja Gaiden I est LA référence du genre.

Je n'ajoute pas le 2 dans cette liste puisqu'il est un poil plus facile que son prédécesseur

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Au-déla de l'oeuvre qu'il représente, plus connue pour son scénario et son univers que son gameplay, MGS2S m'a VRAIMENT séduit de par sa richesse de contenu et son gameplay qui s'avère bien plus poussé qu'il n'y parait au premier abord.

Les VR Missions offrent des missions variées et bien chaudes sur la fin (Les missions d'MGS1 Snake...). Ce mode m'a pris, il me semble une quarantaine d'heures pour en venir à bout et est une sorte de jeu à part entière tellement il est prenant.

Ajoutons à cela les Snake Tales, corsées elles aussi, et un mode Extreme qui ne tolère pas les alertes à répétitions (mourir en 2 balles, ça va vite) et on a là un jeu qui, si on prend le temps de s'y attarder, offre un vrai challenge.

Annotation :

Blinx est une expérience que tout joueur digne de ce nom doit connaître, le jeu est extraordinaire mais il est malheureusement bouffé par une difficulté bien trop grande. J'ai fait le jeu à 10 piges mais je pense qu'aujourd'hui la galère serait à peu près similaire. La difficulté est TROP mal jaugée, les upgrades sont TROP chères, la gestion des commandes du magneto est TROP chaotique (devoir refaire des anciens niveaux pour récupérer des commandes PAUSE qui, après test, ne servent à rien, c'est rageant). Le fait que les ennemis aux déplacements hasardeux vous tuent au bout d'un coup peut parfois s'avérer très frustrant... Bref on passe finalement plus de temps à pester et à s'arracher les cheveux qu'à apprécier un gameplay pourtant super intéressant. Mais ça reste un jeu à faire, pour sa beauté, pour son univers, et parce que Blinx aurait du être la mascotte de la Xbox, il le méritait.

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Crises d'épilepsie, des défis tirés par les cheveux qui frisent avec l'infaisable, un jeu extrêment rigoureux quand on ne joue pas en NG+ (avec les power-ups), Climax est le digne descendant des épisodes Arcade/MD.

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Le jeu compte une ribambelle de défis au design graphique proche des VR Missions de MGS, axés plate-forme et à accomplir aussi rapidement que possible sous peine de mourir. Ces défis sont eux aussi facteurs de crises de nerfs, tout se joue au millimètre.

Quant à la campagne Solo, le jeu nécessite une légère connaissance de l'aventure en Difficile. En Super Hard par contre, il ne faut pas faire le fou, la mort arrive en 2 balles. Le jeu nécessite parfois de faire des choix au niveau de la map pour récupérer tel ou tel power-up en premier pour progresser plus facilement sur les niveaux suivants, à la manière d'un MegaMan. Mais dans ce mode, aucun choix n'est "facile", c'est la merde dans tous les cas.

Annotation :

Là où Vanquish fait fort au niveau difficulté, c'est que le jeu ne possède pas de NG+ (et de toute façon, même les power-ups d'une partie sont galères à obtenir et à garder, parce que oui, ils peuvent partir). Ajoutons y à ça un jeu ou ça pète de paaaaaartout et où le système de vie est un système proche de celui instauré par Halo (on se cache pour récupérer de la vie) en plus contraignant, une utilisation abusive des capacités de l'armure la mettant en surchauffe; et vous obtenez un jeu qui vous fera chier des briques en Very Hard.

Le mode Normal comporte quelques phases chiantes mais c'est du parcours de santé, le mode Hard est lui aussi assez facilement faisable pour les gros joueurs, il faut juste faire gaffe aux dégats subis.

Le jeu comporte de plus un mode défi (la seule folie dans ce jeu avare en contenu) qui, à partir du niveau 4/5 (sur 6), devient une sorte de simulation de viol, vous dans le rôle du violé. Il faut s'accrocher, poser ses stratégies et bien calculer son coup avec ses munitions/power-ups pour y venir à bout.

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Par où commencer ?...

Le mode Master Class, dernier mode de difficulté du mode Arcade qui se débloque après avoir fini toutes les coupes en Expert ! Il faut vraiment gérer le jeu sur le bout des doigts pour y venir à bout, d'autant que la moindre faute est impardonnable à cause d'un nombre de vies très limité. N'ayant joué au jeu que de façon très casual (j'ai connu l'existence du Snaking il y a quelques années à peine par exemple), je ne suis jamais venu à bout de ce mode de fou furieux.

Vient ensuite le Story Mode, qui a trois difficultés, la dernière (Very Hard) permettant de débloquer un perso de la version Arcade (AX). Malgré un acharnement bien poussé, j'ai du finir à peine deux tiers des missions en Very Hard, j'ai même bloqué sur certaines en Hard... certaines missions comme le sauvetage de Jodie prennent des journées entières pour mémoriser et optimiser au mieux ses déplacements... bref F-Zero GX est un de ces jeux qui illustre le mieux cette liste: On passe des moments horribles au possible à essayer de venir à bout de toutes ces épreuves, mais la moindre petite réussite est une immense victoire personnelle.

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Sonic Unleashed est le SEUL Sonic que je suis incapable de finir à 100%. Derrière ses apparences de jeu pour un public jeune, avec une histoire et des persos tout ronds tout mignons, ce jeu a en réalité été crée par un gros sadique.
Comme vous le savez sûrement, Unleashed est divisé en deux phases, celles de jour et celles de nuit. Les premières nécessitent la technique du par coeur pour pouvoir au mieux optimiser les temps, on fonce comme un porc et on balance ses séquences de mémoire pendant les 2/3 minutes que dure le niveau. En mode nuit, les niveaux durent en moyenne une demie-heure et là il n'y a pas grand chose à en retenir, c'est du bourrinage/plate-forme.

Le jeu est relativement facile à finir en ligne droite, mais pour le 100%, il y a une armée de missions à accomplir, du contre la montre à la collecte de rings en passant par des défis où il faut tuer un nombre défini d'énnemis. Au début cela reste abordable, mais sur les trois derniers niveaux c'est trop. Le problème vient du fait que l'on possède une seule et unique vie par niveau durant ces défis, à la moindre faute, c'est dont le Game Over qui vous attend. En mode jour, on n'est jamais à l'abri de rater une manip et de crever en tombant dans le vide, en mode nuit, il y a des phases de plate-forme bien chaudes, et crever au bout de 30 minutes sur un niveau qui en dure 40, ça fait rager.

Cerise sur le gateau, le dernier niveau (Eggman Land) est un gros niveau d'une heure environ où les phases de jour et de nuit s'alternent. Il faut connaitre ce parcours d'une heure sur le bout des doigts pour ne pas y perdre une vie, j'ai fini par lâcher l'affaire.