Journal FILMS Edition 2024

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Nouvelle claque sortie de nul part par Kiyoshi Kurosawa l'un des derniers maîtres de l'horreur qui me fait encore sortir de ma zone de confort.
Beaucoup se font cruellement chier devant certains de ses films, je vois ça comme des moments de flottements ou je me retrouve obnubilé par l'atmosphère oppressante.
Peut être pas au grandiose que son Kario mais j'ai tout autant apprécié que Cure.

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J'ai eu au premier abord du mal à adhérer au questionnement de l'existence de la zone qui est assez éloigné du message du livre. Puis j'ai constaté qu'il y a une certaine puissance qui se dégage de chaque moment de flottement ou mot prononcé. Je dois bien avouer qu'il m'a fallu combattre la lourdeur de mes paupières par instant pour venir à bout des trois heures, mais la beauté qui se dégageait de cette simplicité m'a quand même tenu en haleine pour voir cette superbe fin.

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Une première partie frôlant l'excellence, un milieu soporifique, un final qui laisse un goût d'inachevé pas à la hauteur des enjeux. Je reste sur ma faim.

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Un documentaire édifiant sur les chantiers de démantèlement de navires en Inde, celui-ci étant à l’origine du concept du jeu Hardspace Shipbreaker et son message social, il est un indispensable pour bien saisir la portée de ce qui est exprimé par les développeurs. À lier avec ma critique du jeu ici : https://www.senscritique.com/jeuvideo/hardspace_shipbreaker/critique/304001600

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Je remercie les Oscars pour au moins une chose, réveiller les distributeurs pour importer le film au Japon et me donner la chance de l'apprécier en salle obscure, Il vaut mieux tard que jamais. 

J’ai réussi à me préserver de la moindre bribe d’information depuis l’été 2023 qui viendrait gâcher ma découverte et qu'elle ne fut pas ma surprise de voir qu'une partie de l’intrigue tourne autour d’un couple international, ça ne pouvait que me parler.

Pour le reste, que dire, tout a déjà été dit de bien nombreuses fois, c’est un vrai coup de cœur, rarement j'ai vu un procès porté à l'écran aussi intense et hypnotique. Étais-je sur un banc de la salle d’audience ou sur mon siège de cinéma ? Les deux heures et demie n’ont duré que l’espace de quelques battements de cil.

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Recommandé par un ami argentin, “Dans ses yeux” (El secreto de sus ojos) est souvent élevé au rang de joyaux national pour ce qui est des personnes gravitant autour de la sphère du cinéma du pays.
On peut dire que ce titre n’est pas volé. S’il est difficile d'entrevoir où le film nous emmène durant la première heure, la deuxième a fait ressurgir en moi des visions de Memory of Murder ou Prisoners.
Au-delà d’une photographie simple (on parle d’un budget minuscule) mais terriblement efficace et une mise en scène réussie, c’est en particulier la longue suspension entre les enjeux complexes du polar et le jeu romantique des deux protagonistes qui donne au film un cachet tout particulier.
Le film jongle habilement avec deux périodes de temps éloignées de 25 ans, tout en gardant une cohérence entre l’enquête policière et le développement plus intime des personnages, et cela de manière fluide.
Un film à bien-sûr voir en VO espagnol, apportant toute la sensualité et sensibilité aux actrices et acteurs tous très bons.

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Ce premier long-métrage de Denis Villeneuve est l'un des derniers qui me restait à voir dans sa filmographie. Dans la foulée de Dune Partie 2, j'ai eu une furieuse envie de voir où revoir les œuvres de ce maître de l'image qui est de loin aujourd'hui mon réalisateur préféré. Si son génie n'explosera à l'écran qu'à partir de "Incendie" en 2010, ses premières œuvres restent pertinentes, car elles démontrent le talent du bonhomme et cela dès le départ malgré des moyens dérisoires. Tout comme ses mimiques, son style si particulier de montage et sa science du rythme.
Our Messiah.

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Au cinéma en IMAX.

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C'est globalement un making off de Death Stranding avec 4 ans de retard. Quelques anecdotes intéressantes lors du développement du jeu et des interventions plus ou moins utiles de toutes les personnes qui ont gravité autour du projet où même en dehors (Shinji Mikami, Mamuro Oshii).
C'est néanmoins beaucoup de discussions avec Kojima seul devant la caméra qui nous rappelle son sens du détail. Oh et miracle Mr Duritos n'apparaît que quelques secondes.
Un excellent moment si vous appréciez le bonhomme.

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C'est bien connu Pajitnov nous faisait des courses poursuites en mode Tokyo Drift dans Moscou cartouche de Tetris à la main dans une Russie en gris et rouge uniquement...

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Pensez à manger avant.

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Un bon film d'horreur psychologique possédant une belle photographie et aux multiples twists réussis dans une ambiance qui rappellent L’antre de la folie, ça ne court pas les rues. L’utilisation de quelques gimmick horrifiques surexploités et les longueurs en début de film n’aident pas nécessairement à entrer dans ce dernier facilement. Néanmoins la deuxième moitié réserve des surprises qui vous tiendront sous tension jusqu'à cette conclusion, brutale.
C’était sympathique sans crier au chef-d'œuvre.

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Poor Things m'a permis d'ouvrir la boîte de Pandore de Yórgos Lánthimos.
Encore une fois c'est dérangé et dérangeant, naturellement beau avec des acteurs/actrices qui ont tous des têtes qui sortent du lit et comme dans Poor Things l'analyse des sujets abordés est passionnante.
La place des personnes seules par volonté ou non, comment concevoir l'amour dans une société aux codes strictes face au didacte de la masse, faut-il être une simple copie de son partenaire pour trouver une certaine harmonie ? Bref, il y a des tonnes de choses à dire à propos du film et s'il n'est pas aussi juste que Her sur tout la ligne, il rejoint cette catégorie de films qui en disent énormément avec peu de mots.

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Au cinéma.

Une sorte de croisement entre un Cronenberg, un Giallo et la folie d’un Jean-Pierre Jeunet. Je connaissais le réal de nom, mais je vais me pencher sérieusement et rapidement sur le reste de sa filmographie.
Un film intelligemment outrancier via ce qu’il dit et surtout ce qu’il montre. Une identité forte dans un océan de merdasse, ça fait un bien fou. L’humour est rare mais tape dans le mille avec une noirceur que j’ai beaucoup apprécié.
Il y a des longueurs par-ci par-là mais la boucle se ferme avec satisfaction donc on ressort largement conquis.
Emma Stone est juste fantastique dans un rôle ô combien compliqué.
Je mets une pièce pour l'Oscar.

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Indiana Jones et le fond vert perdu.

J’ai la tête d’Harrison Ford rajeunit en CGI gravée au fond de mon crâne à jamais, quelle vision d’enfer.