la "série-soufflé" : appétissante, mais au final pleine de vide

Annotation :

La série qui m'a décidé à faire cette liste.
Un Kevin Bacon bien dans son rôle, un pitch éventuellement pas mal, un premier épisode, bien que pas convaincant, avec au moins une fin intéressante... Ca fleurait bon, pourtant.
Mais dès le second épisode, du Deus Ex Machina à tour de bras, le charisme du méchant est aux abonnés absents, les références littéraires à la petite semaine ne sont pas maîtrisées, les personnages n'ont ni constance ni consistance, et le scénario se vautre dans la facilité.

Annotation :

L'exemple parfait d'une série qui ne survit pas à son propre pitch. C'est d'ailleurs tout ce qu'elle a. Un pitch, pas un scénario, un pitch, seulement un pitch... Alors si en plus de tout ça on a des personnages charismatiques comme une chaussette même pas sale, des têtes à claques en rôles secondaires, ça donne Cult.
C'est con, le pitch était sympa...

Annotation :

A un acteur près, tout est à jeter. Du sous DaVinci Code, ce qui n'est pas peu dire, vu l'étron monumental qu'est DaVinci Code.

Annotation :

Une première saison presque bien, ou tout du moins captivante, une seconde saison qui prolonge bien l'intrigue, quand soudain... on pond une troisième saison entre surenchère, redite et manque d'inspiration, et là, toute l'indulgence dont on pouvait faire preuve au début s'effondre et on a même plus envie d'avoir le fin mot de l'histoire, tant le destin des protagonistes ne nous touche plus. Les scénaristes tentent vainement de nous maintenir par la frustration en multipliant les injustices, mais même l'envie de voir les "gentils" se venger n'est pas suffisante pour donner envie de continuer.

Annotation :

On aurait pu y croire, avec un jeune presque moins tête à claque qu'un vrai jeune, d'autres jeunes avec un peu de substance, un pitch de départ qui semble, sinon excitant, au moins pas désintéressant, et une Denise Richards en maman hautaine et dépassée vraiment convaincante, mais la série tombe dans le travers du "une info par épisode, en guise de cliffhanger" (d'ailleurs, c'est la même chose à l'échelle de la saison!), ne laissant que les déboires de lycéens pas vraiment sympathique à se mettre sous la dent le reste du temps.

Annotation :

Peut être la plus cruelle des déceptions, car elle s'annonçait plutôt bien : acteurs crédibles, intrigue sombre, ambiance singulière... Puis au fur et à mesure, l'intrigue s'est mis à montrer des signes de faiblesse, les personnages devenaient tous insupportables, capricieux, et leur semblant de crédibilité s'est effrité, comme le reste. Au final, un faux suspect par épisode, des personnages tous mués en têtes à claques, une vraie trahison, qui m'a fait mal, car j'ai tout fini mon repas comme un grand, j'en ai pas laissé une miette, avec la naïve foi en un retour de la force du début. En vain.

Annotation :

Série en dent de scie, qui au pic de sa forme est seulement moyenne, au pire est carrément imbitable. C'est dommage, car le potentiel de série au moins passable est continuellement gaché par des changement de réalisateur (j'espère) qui à l'évidence ne se sont pas mis d'accord sur la psychologie des personnages. Ajoutons à ça une dimension moralisante qui débarque de temps en temps sans crier gare, et on a tous les stigmates du gachis.

Annotation :

J'ai craché mon fiel dans la critique, et ceux qui ont vu la série savent...

Annotation :

Là encore, une série fade qui cumule les platitudes.

Annotation :

Un fil rouge cousu de fil blanc pour la saison, une héroine à peine sympathique et pas spécialement cohérente, et un fake Hannibal Lecter qui se la joue mission impossible, c'est bancal, pour le moins, et ça danse à la limite du grotesque.

Annotation :

Une intrigue intéressante, un sentiment de gigantisme réussi lors des scènes clé, des personnages réussis... mais qui ne tiennent pas la longueur. Leur personnalité est un peu trop fluctuante, des réactions absurdes viennent régulièrement ternir le tableau, certains jouent tellement mal qu'on est incapable de jauger leur profil (mention spéciale à la soeur de Miles). Mais le nerf du problème, l'élément qui fait sombrer la série, c'est Miles justement, ce gamin tête à claque! Un épisode sur deux j'ai eu envie de lui raser ses énormes sourcils, les tresser en nattes serrées pour m'en servir pour le battre à mort!

Annotation :

La série qui a le pouvoir de ralentir le temps...
Dommage, Boronedd est un excellent acteur et assure sa part du contrat...

Annotation :

Ca commence plutôt pas mal, avec un croisement entre The Thing de Carpenter pour le cadre et un quelconque zombie sauce "infected", donc rien de magistral mais plutôt pas mal, avec en plus des choix de musiques qui sont en rupture avec l'action et qui fonctionnent finalement bien, plaçant une ambiance vraiment particulière... Puis l'intrigue fait du surplace pendant quasi toute la saison, boursoufflée de vide et de tentative de maintenir le mystère par la technique du "je sais quelque chose mais je te le dirai pas parce que... euh... je sais plus mais je te le dirai pas quand même!".

Annotation :

Une série que j'ai pourtant plutôt bien aimé (surtout à cause de la présence de Sutterland, pour qui j'ai un faible prononcé, même quand il n'est pas spécialement à son avantage), mais qui se vautre dans la recette du "presque". Un postulat pas mal mais qui se dégonfle au fur et à mesure que rien n'est dit...