Cover Le cinéma d'animation de 2019.

Le cinéma d'animation de 2019.

Petit bilan subjectif du cinéma d'animation de 2019, que ça soit chez Disney, Pixar, Dreamworks, Illumination, Ghibli ou même des studios plus méconnus, il y a tant de film qui sortent au cours d'une année qu'il serait injuste de ne pas en parler, surtout pour un fan d'animation comme moi en parlant ...

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16 films

créee il y a plus de 5 ans · modifiée il y a plus de 4 ans

My Hero Academia The Movie: The Two Heroes
6.4

My Hero Academia The Movie: The Two Heroes (2018)

Boku no Hero Academia movie

1 h 36 min. Sortie : 22 janvier 2019 (France). Animation, Action, Comédie

Long-métrage d'animation de Kenji Nagasaki et Kōhei Horikoshi

Maximemaxf Valentine a mis 6/10.

Annotation :

Réalisateurs : Kenji Nagasaki et Kõhei Horikoshi
Studio d'animation : Bones
Box-office : 27,84 millions de $

L'archétype du bonus sympathique mais qui ne dépasse pas ce statut. Avec The Two Heroes, Horikoshi promettait aux fans de se pencher davantage sur le passé d'All Might mais il réduit cette idée à son prologue et à un flash-back bref avec son ami d'étude avec le responsable de l'adaptation animé, livre au final un film graphiquement très bien présenté et digne d'une sortie cinéma mais souffre de sa réputation et livre un divertissement banal qui reste cantonné aux fans et connaisseurs de l'univers de My Hero Academia. A son crédit on peut lui retrouver les qualités de l'animé (j'aime son humour, les pétages de plombs de Bakugo, la chimie du groupe de la classe E de la filière super-héroïque) et il arrive à surprendre sur certains points (le parcours de Mélissa mise en opposition à celui d'Izuku pour aider la société super-héroïque) mais de l'autre il n'a pas le temps d'apporter grand chose de neuf aux thématiques et à la relecture des comics books déjà effectué par la série et la BD. Une fois passé la première demi-heure, il suit un chemin tracé qui cumule nombre de déception (une bonne partie des membres de la classe E venu sur I-Island ne sert à rien du tout, Dave est mal exploité et sa motivation est louable mais mal amenée, le vilain final dont on ne retiendra même pas le nom) et ne peut pas apporter d'enjeux fort ou dramatique puisqu'il se déroule juste avant la troisième saison de l'animé et donc le camp d'été qui est un des grands tournants du manga. Mais il reste néanmoins un excellent doublage et un ensemble qui se regarde avec un certain plaisir, par contre faut accepter qu'on n'aura rien de plus qu'un film mineur et un sympathique bonus.

6.5/10

Dragons 3 : Le Monde caché
6.9

Dragons 3 : Le Monde caché (2019)

How to Train Your Dragon: The Hidden World

1 h 44 min. Sortie : 6 février 2019. Animation, Action, Aventure

Long-métrage d'animation de Dean Deblois

Maximemaxf Valentine a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Réalisateur : Dean Deblois
Studio d'animation : Dreamworks Animation
Star au doublage : Féodor Atkine
Box-office : 519,896,648 de $

Si il y a bien une licence qui a échappé à la machine à crotte de Dreamworks en dehors de Kung Fu Panda, c'est la saga Dragons. Car Dean Deblois a toujours su garder le contrôle et avoir une idée précise de comment débuter son univers de fantaisie à portée humaine et comment le conclure, et Le Monde caché en est une parfaite illustration. Si il délaisse le choix de l'écart temporel coordonné avec le temps de sortie entre les deux films de la saga (ingrédient de Toy Story 3), il trouve le moyen de toujours développer dans le bon sens l'amitié qui unit Harold à Krokmou à la fois par l'arrivée de la furie nocturne femelle et l'introduction d'une menace en la personne de Grimmel, chasseur de furie nocturne malin comme un singe et rendu crédible. Le chef du clan viking devant accepter l'idée de voir son meilleur ami partir pour vivre sa vie avec la dernière représentante femelle de son espèce, apprendre à croire en ses compétences de leader tout en défendant les siens. Pour cela, Deblois fait le choix appréciable de donner un rôle de soutien aussi bien morale et émotionnelle que physique à Astrid et de toujours trouver comment lier comédie et aventure (la bande d'ami d'Harold) tout en réussissant à rendre les relations entre les deux bêtes réaliste et belles (la tentative de séduction de Krokmou). Et à côté de ça, le voyage continue d'exister avec sa grandeur visuelle, ses environnements très riches en détails et étincelante pour nos yeux (toute la plongée dans le monde caché est un pur délice) et les combats entraînante et doté de l'épique qui fait l'âme de cette trilogie et d'un John Powell qui n'aura jamais autant brillé à la musique qu'avec la saga Dragons. Émotion, spectacle, humour, humanité et complicité attachante, Dean Deblois délivre une conclusion pleinement satisfaisante à une trilogie qui me redonne grandement envie de redécouvrir le premier (probablement injustement sous-noté à l'époque ou je l'ai découvert) et qui me fait toujours autant aduler le deuxième film de cette saga d'animation.

9.5/10

Ralph 2.0
6

Ralph 2.0 (2018)

Ralph Breaks the Internet

1 h 53 min. Sortie : 13 février 2019 (France). Action, Comédie, Science-fiction

Long-métrage d'animation de Rich Moore et Phil Johnston

Maximemaxf Valentine a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Réalisateurs : Rich Moore et Phil Johnston
Studio d'animation : Walt Disney Animation Studio
Stars au doublage : François-Xavier Demaison
Box-office : 529,323,962 de $

L'annonce même d'une suite aux Mondes de Ralph en aura surpris plus d'un, l'intention étant tourné vers celle de Frozen et d'une suite potentielle à Zootopie quand bien mêmes certains fans des plus sceptiques crieront au scandale à l'idée d'une suite à un classique Disney (et on n'en est pas à la première pour info). Malgré cela, ce qui a été vendu comme une plongée dans l'internet aura tenu ses promesses dans les grandes largeurs en ne tombant ni dans la glorification ou la dénonciation ouvrant des portes ouvertes, mais en utilisant ce décor pour exploiter la principale force du premier film et par défaut de celui-ci : la relation entre Ralph et Vanelloppe. Rich Moore, tout en confiance, exploite cette liaison tout en dénonçant les aspects du net qui devient à la fois un terrain de jeu et d'exploitation dans leur quête (les vidéos de Buzz sur internet, les enchères sur Ebay, le dark web), proposant parfois des moments d'émotions très sincère envers notre duo que des moments de comédies tout simplement hilarant et dénonciatrice sans être offensant (les deux scènes avec les princesses Disney : à croquer) ou en étant d'une actualité flagrante (par l'attitude nos héros ou celle des haters anonymes lors d'une courte scène riche de sens). En plus de jouer astucieusement avec la modélisation graphique entre nos héros et les habitants du net, le duo sait comment exploiter les questionnements de ses personnages (Vanellope plus particulièrement) sur leur existence tout en sachant comment rendre cette extension de l'univers du premier film attrayant. Si effectivement on n'échappe pas à la scène de clin d'oeil et référence à gogo en mode fan-service ultime, le film n'en oublie jamais d'être drôle sans pour autant transformer ses personnages en machine à gag ambulant et paresseux (l'incompréhension du net par Ralph, monsieur Jesaistout qui n'est autre qu'un moteur de recherche universel à cran, Slaughter Race) et d'être variés dans les environnements découvert par nos héros. Et c'est avec plusieurs pincements au cœur qu'on termine ce voyage mais aussi avec une fin satisfaisante qui a de quoi nous rassurer sur la compétence des artistes de WDAS à comprendre et à tirer le meilleur profit d'un univers déjà crée. On espère que La Reine des Neiges 2 saura en faire tout autant.

8.5/10

Monsieur Link
6.6

Monsieur Link (2019)

Missing Link

1 h 35 min. Sortie : 17 avril 2019 (France). Animation, Aventure, Comédie

Long-métrage d'animation de Chris Butler

Maximemaxf Valentine a mis 8/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Réalisateur : Chris Butler
Studio d'animation : Laïka
Stars au doublage : Thierry Lhermite et Eric Judor
Box-office : 26,232,276 de $

Voir ma critique !

8.5/10

Liz et l'Oiseau bleu
6.6

Liz et l'Oiseau bleu (2018)

Rizu to aoi tori

1 h 29 min. Sortie : 17 avril 2019 (France). Drame, Animation

Long-métrage d'animation de Naoko Yamada

Maximemaxf Valentine a mis 6/10.

Annotation :

Réalisatrice : Naoko Yamada
Studio d'animation : Kyoto Animation
Box-office : 726,454 de $

C'est pas avec gaieté que je n'attribue pas davantage à Liz et l'Oiseau bleu, mais le principal but lorsqu'on réalise un animé ou un film tranche de vie c'est de donner de la valeur au quotidien des personnages afin que les questions soulevés par le film ou la série prennent un sens, du poids et deviennent vecteur d'émotion dans le parcours de ses personnages. Malheureusement là ou Naoko Yamada avait su tirer beaucoup de chose avec Silent Voice, elle fait beaucoup de surplace avec cette adaptation de light Novel avec certes une beauté graphique ahurissante (les décors de conte de l'histoire de Liz et de l'oiseau bleu sont hallucinante de peaufinage et d'immersion visuelle) et une douceur musicale caressante. Les scénettes de vies entre la populaire et sociale Yozomi ainsi que les moments de solitude de Mizore deviennent cruellement répétitives au bout d'un moment étant donné que la relation et la situation des deux lycéennes est comprises depuis un moment, et les rares moments partagés avec les autres lycéennes ne nous aident pas à développer suffisamment cette amitié tant ça paraît trop sage et lisse, même sans comparer avec ce qui s'est fait avec le précédent film de Yamada. Alors que pourtant elle aborde plusieurs sujets très en phase avec le parcours des deux lycéennes et leur état d'esprit, mais il faut attendre la dernière demi-heure pour voir tout ça décoller émotionnellement et enfin donner un sens profond à la relation qui unit ces deux faces d'une même pièce moins simpliste au final. Si il y a bien des qualités qui permettent d'éviter d'en faire un pétard mouillé total, Liz et l'Oiseau bleu ne se retiendra pas comme l'incontournable des studios Kyoto Animation. Et pour pas aider : la VF est très perfectible en terme de jeu.

6/10

Nicky Larson : Private Eyes
6.6

Nicky Larson : Private Eyes (2019)

City Hunter: Shinjuku Private Eyes

1 h 36 min. Sortie : 13 juin 2019 (France). Animation, Action, Comédie

Long-métrage d'animation de Kenji Kodama

Maximemaxf Valentine a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Réalisateur : Kenji Kodama
Studio d'animation : Sunrise
Star au doublage : Philippe Lacheau
Box-office : en cours !

Plus de 20 ans que Nicky Larson que ça soit par le format télé ou le format cinéma, Nicky Larson Private Eyes offre une réactualisation visuelle et de contexte au héros en plaçant l'action à l'ère moderne mais en reprenant les ingrédients qui faisaient la renommée du manga. Du détective aussi compétent qu'excentriquement pervers en passant par son antagoniste qui n'aurait pas volé un doublage nanardesque à la Maurice Sarfati, en passant par le placement des chansons populaires du dessin animé pour rythmer une bonne partie du film et un sous-texte installé sur le trafic d'arme et la manipulation des masses par la peur. Seulement cette réactualisation ne va pas assez loin, et si Nicky Larson : Private Eyes reste souvent divertissant avec ses grosses touches de comique potache assumé et ses gunfights aussi excentrique et mangaesque qu'on pourrait l'imaginer, il gagnerait à être moins rattaché à son héritage d'antan. D'abord parce que le méchant est un cliché puant visible à des années lumières, que ce film se permet un caméo à Cat's Eyes (un animé de mon enfance) alléchant sur le papier mais complètement négligé dans les faits, est parfois excessif durant son premier tiers dans ses blagues de fesses et n'offre finalement pas tant de frisson qu'on l'aurait espéré. Reste que la nouvelle venue à protéger Iris Woods est convaincante et que les principales figures de l'univers de Nicky Larson fonctionne bien mais ça ne dépasse pas le stade du bonus attachant pour les fans de la licence.

6.5/10

Toy Story 4
7.1

Toy Story 4 (2019)

1 h 40 min. Sortie : 26 juin 2019 (France). Animation, Comédie, Aventure

Long-métrage d'animation de Josh Cooley

Maximemaxf Valentine a mis 9/10.

Annotation :

Studio d'animation : Pixar Animation Studio
Réalisateur : Josh Cooley
Stars au doublage : Jamel Debbouze, Pierre Niney, Angèle, Fank Gastambide et Audrey Fleurot
Box-office :1,070,770,034 de $

Il y a encore quelques heures, Toy Story 4 relevait de l'hérésie et n'avait pas mérite d'exister dans mon esprit. Passé une trilogie trouvant une conclusion qui se suffisait à elle-même, ça semblait aussi absurde que honteux de vouloir continuer les aventures de la bande du cow-boy tant je ne vois pas ou on pouvait aller à moins de faire au mieux un pseudo "Le Monde de Dory" ou au pire un Rebelle ou un Le Voyage d'Arlo. Mal m'en aura pris tant ce quatrième opus met fin de la plus belle des manières à une série de suite non indispensable en fermant le clapet des sceptiques. Josh Cooley respecte au plus haut point la saga en confrontant Woody aux nouveaux jouets inclus (Fourchette/Forky étant un jouet fabrique et ayant vu naissance, chose jamais vu auparavant dans la saga), des anciennes têtes s'étant libérés de la vie de compagnon d'enfant (La Bergère finalement loin d'être présent juste par nostalgie pour les nuls et dont la chimie avec Woody ainsi que l'indépendance qu'elle a acquise la rendent bien plus intéressante) et un nouvel antagoniste réussissant à émouvoir tout autant que nos héros (Gaby Gaby cherchant simplement à offrir de l'amour à un enfant et être aimée en retour, et se révélant même bien plus "humaine" qu'on ne s'y attendait). Requestionnant les principes de Woody sur son existence, dosant l'humour loin d'être aussi envahissant que laissaient croire la promo française mais restant tout de même très efficace et en faisant le choix de mettre le reste de la bande à de Woody de côté (à l'exception de Buzz bien qu'il ait un rôle plus limité finalement), Cooley démontre un profond attachement envers ce petit monde pour réussir à émouvoir aux larmes et donner une conclusion définitive fermant enfin cette ère des suites au studio Pixar. Le plaisir de ré-entendre Puymartin et Darbois à la VF reste indéfectible également, la mise en image réussite et j'en ressors avec le droit de dire fièrement que j'étais dans le tord en enterrant ce film beaucoup trop tôt.

9/10

Les Enfants de la mer
6.6

Les Enfants de la mer (2019)

Kaijū no Kodomo

1 h 50 min. Sortie : 10 juillet 2019 (France). Animation, Aventure, Fantastique

Long-métrage d'animation de Ayumu Watanabe

Maximemaxf Valentine a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Réalisateur : Ayumu Watanabe
Studio d'animation : Studio 4°C
Box-office : 2,750,128 de $

... j'ai pas tout compris mais c'était super beau : voilà !

7.5/10

Wonderland, le royaume sans pluie
5.6

Wonderland, le royaume sans pluie (2019)

Bâsudê wandârando

1 h 55 min. Sortie : 24 juillet 2019 (France). Animation, Fantastique, Aventure

Long-métrage d'animation de Keiichi Hara

Maximemaxf Valentine a mis 4/10.

Annotation :

Réalisateur : Keiichi Hara
Studio d'animation : Studio.MD
Box-office : 540,981 de $

Du sous-Miyazaki mais la consistance et la magie en moins ! Chose effarante avec Keiichi Hara qui a pourtant, jusque là, fait preuve d’assez de doigté quand il saupoudrait ses films d’une touche de fantastique ou de folklore local comme Un été avec Coo ou Colorful aussi imparfait soit ce dernier. Sauf que dans le cas de Wonderland, on est dans un film d’animation qui fait le minimum syndical dans son pitch initial, en plus d’échouer continuellement à créer une aventure apportant un développement concret à Akané qui est terriblement fade et n’est que trop rarement confronté à des dilemmes moraux ou intimes pouvant la mener à un accomplissement personnel. On s’intéresse davantage à Hippocrate, Pipo et Chii montrant plus d’enthousiasme dans cette galère et qui arrivent à décrocher quelques bons sourires. Pire encore, ce fameux monde parallèle qui est censé être le point central du développement de nos héros manque cruellement de consistance dans sa conception (comment le Prince a pu disparaître ? Pourquoi des méthodes aussi extrêmes de la part du duo d’antagoniste alors qu’eux-mêmes ne semblent même pas sur que leur plan marchera ? Comment fonctionne l’hibernation du magicien Kamadoma ?) et il ne bénéficie jamais d’une mise en image soignée et adaptée. Chaque paysage que ça soit le désert rouge, le village de la crête de coq ou le bar dans un village hivernal est réduit à une péripétie lambda, se montrant incapable de remettre Akané en question sur elle-même et laissant passer les occasions en or pour cela (la construction du deuxième Ancre d’en avant chez l’alchimiste) quand ça n’est pas les expositions verbeux trop nombreuses qui gâchent la découverte du public de ce monde sans pluie et de nos héroïnes fraîchement débarquées dans ce monde. Ça manque d’âme, ça peine à poser le pied quand il le faut, la musique semble lui-même aléatoire et sommaire, l’enjeu principal a beaucoup de mal à vraiment être pris au sérieux (les couleurs disparaissent-ils vraiment ?), et si visuellement le film est joli à contempler, la patte graphique du cinéaste japonais m’a souvent pari inadapté au récit en plus d’avoir un ou deux fautes de goût personnels (les yeux d’Akané n’aident pas à la prendre en sympathie). Et je pense que même sans avoir vu un seul Miyazaki, on peut facilement s’ennuyer ferme devant Wonderland, et ça résume bien le problème de ce film.

4.5/10

Comme des bêtes 2
5.7

Comme des bêtes 2 (2019)

The Secret Life of Pets 2

1 h 26 min. Sortie : 31 juillet 2019 (France). Animation, Aventure, Comédie

Long-métrage d'animation de Chris Renaud et Jonathan Del Val

Maximemaxf Valentine a mis 2/10.

Annotation :

Réalisateurs : Chris Renaud et Jonathan Del Val
Studio d'animation : Illumination Entertainment
Stars au doublage : Philippe Lacheau, Elodie Fontan
Box-office : 429,434,163 de $

Est-ce que Chris Renaud et l'équipe de cette suite à une montagne de cliché éculé avaient l'intention de faire une métaphore d'eux-même avec cette suite ? Parce que lorsque je vois ce qu'ils font finalement de la sous-intrigue du gosse qui arrive dans la famille de Max, je me demande sincèrement si c'est pas une manière indirecte de nous dire que tant qu'on enverra nos enfants manger ce genre de bousin pestilentiel, ils ne cesseront pas de si tôt. 1h25 de film et toute intrigue qui constitue une base potentiel pour un récit et une évolution potable est traité avec un dédain monstrueux (l'arrivée d'un époux et d'un enfant dans la famille de Max alors que ce sont loin d'être des événements sans importance, le séjour en pleine campagne qui relève que de l'anecdote) quand ce ne sont pas des intrigues dont n'importe quel personne sain d'esprit de ficherait royalement (le lapin qui se joue super-héros, la copine du héros qui doit veiller sur le jouet préféré de Max). On a le temps de voir un tigre se balader en ville et aller d'appartement en appartement, la copine de Max défiler de façon triomphante sur un aspirateur automatique avec la Marseillaise en fond, une vache hystérique imiter un chien ou encore Harrison Ford gaspiller son expérience pour doubler un chien de berger qui ne suffit pas à dissiper le brouillard de néant qui sévit tout du long. Et pourtant on en revient au point de départ : un chien qui a toujours une vie paisible et agréable sans qu'on ait vu le moindre obstacle le faire mûrir ou évoluer, et en prime un fauve habitant chez une mémé à chat. Et pour le reste, je vais faire rapide et concis : pas de bon humour, un rythme toujours aussi mal fichue et des gags visuels prévisibles, un style graphique qui ne fait rien de son esthétique pour créer quoique ce soit, rien de plus qu'un énième foutage de gueule pour les mômes. Il serait peut être temps que le public réagisse maintenant, on le dira jamais assez, tout les publics méritent mieux que ça, y compris les enfants.

2/10

Promare
7

Promare (2019)

Puromea

1 h 51 min. Sortie : 31 juillet 2019 (France). Animation, Aventure, Science-fiction

Long-métrage d'animation de Hiroyuki Imaishi

Maximemaxf Valentine a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Réalisateur : Hiroyuki Imaishi
Studio d'animation : Trigger
Box-office : 8,350,787 de $

Attention tout le monde, l’électron créateur de folie animée qu’est Hiroyuki Imaishi débarque au cinéma avec ce qui est aussi bien un gros condensé de ce qui fait la sève de Trigger et Gainax qu’un passage audacieux de la télévision au grand écran. Compressant nos neurones jusqu’à gagner un sourire extatique de bout en bout, Promare narre les aventures d’un groupe de pompier avec une démence visuelle qui n’appartient bel et bien qu’à eux et à son réalisateur : graphiquement débordant d’audace, film formaliste et géométrique, narration ne ressemblant à rien de ce qui se fait dans le commun des films d’animation actuel, et surtout une série de combinaison et de technique à la folie qui n’a rien à envier aux productions télés du studio côté animé. Néanmoins, on ressent ce qu’on pouvait craindre pour la transition animé/cinéma puisque le film transpire bien souvent le projet de série transposé au cinéma ayant du mal à masquer ses soucis de transition. Plusieurs rôles secondaires et idées globales n’ayant pas le temps de mûrir (la bande de pompier ou officie Galo) et l’antagoniste étant anormalement décevant en comparaison de ses aînés via les séries d’animation Gainax et Trigger, même certaines scènes suggèrent clairement des idées davantage exploitable en format télé qu’en format cinéma sur une durée qui n’est pas adapté à autant de pistes malgré des bonnes exploitations ici et là (les Burnish, Lio Fotia) et un humour typique des tarés derrière ce genre de démence graphique. Ceci étant dit, il y a une telle fougue et une telle contagion dans l’énergie dégagée par le film qu’il est difficile d’y être insensible et de ne pas être toujours sous cette emprise après l’avoir vécu, ça se digère sur la durée mais des expériences comme celle-là en animation se mérite d’être vécu en salle.

8.5/10

Playmobil, le film
4.2

Playmobil, le film (2019)

Playmobil: The Movie

1 h 40 min. Sortie : 7 août 2019 (France). Animation, Aventure

Long-métrage d'animation de Lino DiSalvo

Maximemaxf Valentine a mis 1/10.

Annotation :

Réalisateur : Lino DiSalvo
Studio d'animation : On Animation Studios
Stars au doublage : Franck Dubosck, Kad Merad, Jérôme Commandeur
Box-office : 12,430,484 de $

Le néant artistique qu’est ce truc bordel ! J’éviterais de dire grand-chose sur La Grande Aventure Lego dont Playmobil le film tente de copier la formule car j’ai vu le film de Lord et Miller dans de mauvaises conditions et je me suis promis un jour de le revoir avec un autre œil. Sauf que là non seulement ON Animation Studio ne propose absolument aucune approche dans la mise en scène de ses jouets et se montre incapable de les vendre auprès des spectateurs, mais en plus de cela il réunit et tend jusqu’à l’extrême tout les clichés d’un divertissement familial pour les nuls qui aurait plus sa place dans un téléfilm Guili ou France 4 qu’au cinéma. Passée la gêne des 10 premières minutes en film live d’un embarras invraisemblable (dont une chanson tellement inapproprié avec le drame qui s’ensuit), la plongée dans le monde des Playmobil va tellement partir en pilote automatique et avec un hasard attristant que tous ce qui pourraient être des délires exaltant est rendu chiant comme la pluie et morne comme François Fillon. L’esthétique est lissée, l’animation n’a aucun moyen de tirer parti de la physique des figurines, les états d’âme de Marla sont tellement insignifiantes et balayées par le désintérêt de l’équipe qu’on ne retire rien de ses péripéties ou de son séjour (et son petit frère est à claquer), le Star-Talent est totalement inutile à la VF et que dire des chansons forcées mais sans le moindre but narratif derrière en plus de foutre un malaise innommable ? Playmobil est un film triste tant il ne provoque ni rage, ni colère et n’enseigne rien sur les problèmes de conception d’un film tant il a été pensé comme une copie puis délaissé et ignoré pour se transformer en produit consommable avec tout les clichés du monde qui ne sait même pas s’amuser avec son matériel de base. Bide mérité !

1/10

Le Mystère des pingouins
6.7

Le Mystère des pingouins (2018)

Pengin haiwei

1 h 58 min. Sortie : 14 août 2019 (France). Animation

Long-métrage d'animation de Hiroyasu Ishida

Maximemaxf Valentine a mis 7/10.

Annotation :

Studio d'animation : Colorido Studio
Réalisateurs : Hiroyasu Ishida
Box-office : 4,006,647 de $

Ayant fait ses premières armes au travers ses court-métrages diffusés sur le net, Hiroyasu Ishida fait son premier pas dans le cinéma d’animation avec l’enquête farfelue d’un écolier monsieur je sais tout un brin précoce lorsque des manchots (confondus avec les pingouins) sont découvert en ville sans explication apparente. Oublions le fait qu’on ait encore un gueux rapportant ça à du Miyazaki alors qu’Ishida se montre sous un visage plus simple et classique dans la tranche de vie d’Aoyama sous couvert d’une double enquête sur deux phénomènes surnaturelle qui, si elle donne la sensation de voir deux films presque détachés pendant un temps, devient un jeu de piste divertissant une fois les morceaux du puzzle se connectant et laissant découvrir d’autres pièces. Ce sera surtout aux côtés d’Aoyama et sa volonté de se comporter en adulte au plus vite avec ses airs stoïques, ainsi que sa relation avec l’intrigante et espiègle assistante de la clinique du dentiste, qui vont mener le radeau du film à bon port. Soit par l’humour (le bobard raconté à la brute de son école s’en étant pris à son ami, l’obsession naissant d’Aoyama pour les seins d’une femme), soit par la volonté du jeune homme et de ses deux camarades de classe de garder la découverte pour eux, ou encore par le poids des liens qui se connectent entre eux même si certains points finissent par être cousu de fil blanc. Ishida ayant en plus bien réfléchit aux paroles que peuvent sortir de jeunes enfants emmêlés dans une découverte surnaturelle qui les dépasse, il pêche un peu plus par son style visuel simple mais avec des lacunes graphiques parfois visibles en voulant mêler des décors en synthèse avec l’animation 2D. Ce qui peut même poser problème lors des séquences à but plus lyrique et poétique. Ça reste malgré les défauts d’un premier long-métrage un plaisant moment à passer. Et entendre Geneviève Doang en VF doubler un garçon d’à peine 10 ans, ça fait un petit effet en ce qui me concerne.

7/10

Shaun le Mouton, le film - La ferme contre-attaque
6.5

Shaun le Mouton, le film - La ferme contre-attaque (2019)

A Shaun the Sheep Movie: Farmageddon

1 h 26 min. Sortie : 16 octobre 2019 (France). Animation, Aventure, Comédie

Long-métrage d'animation de Will Becher et Richard Phelan

Maximemaxf Valentine a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Studio d'animation : Aardman
Réalisateurs : Phil Becher et Richard Phelan
Box-office : 30,8 millions de $

Voir ma critique !

8.5/10

Abominable
6.4

Abominable (2019)

1 h 37 min. Sortie : 23 octobre 2019 (France). Animation, Aventure, Comédie

Long-métrage d'animation de Jill Culton et Todd Wilderman

Maximemaxf Valentine a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Studio d'animation : Dreamworks Animation & Pearl
Réalisateurs : Jill Culton et Todd Wilderman
Box-office : 180,6 millions de $

Les œuvres originales des studios Dreamworks Animation qui sortent des sentiers battus ont rarement réussis à percer et à motiver la boîte à aller plus loin, en témoigne l’injuste déception commerciale des 5 Légendes. Et Abominable risque de prendre la même voie alors qu’il démontre en quoi ces petits projets plus ou moins ambitieux mais sincère avec leur contenu mériteraient une meilleure mise en avant. Classique sur le papier et dans sa narration, Abominable se distingue par sa direction artistique dépaysant et aux petites idées bien imbriqués et par l’honnêteté de ses péripéties, de ses héros et surtout de la mixture global en terme de ton et de thématique qui nous épargne l’humour de cuvette de chiotte (à quelques exceptions près). Il devient une jolie mise en avant hypnotisant et touchante sur la perte familiale et la reprise de contact avec son entourage, Yi étant facilement (et bien) caractérisé pendant les 10 premières minutes du film et suffisamment attachante pour être exploitée au cours du voyage, de même pour l’adorable grosse boule de poil Everest qui fait en partie écho avec le drame familial de notre héroïne. Le groupe et leurs dialogues nous les fait facilement apprécier et parfois une bonne surprise se pointe (Monsieur Burnish finalement loin de la mauvaise caricature de bad guy… bien que ça ne nous en épargne pas un autre), les moments de poésie et d’émerveillement sont bel et bien présent (le solo de violon de Yi à la statue de Bouddha, la course poursuite dans les champs de fleurs de Chine), la cohérence de ton très appréciable et musicalement c’est agréable à écouter. Du bon Dreamworks comme on en a rarement !

7.5/10

La Reine des Neiges II
5.8

La Reine des Neiges II (2019)

Frozen II

1 h 43 min. Sortie : 20 novembre 2019 (France). Comédie musicale, Fantastique, Aventure

Long-métrage d'animation de Chris Buck et Jennifer Lee

Maximemaxf Valentine a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Studio d'animation : Walt Disney Animation Studio
Réalisateurs : Jennifer Lee et Chris Buck
Stars au doublage : Dany Boon
Box-office : 1.371 milliard de $ (au 12 Janvier)

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9.5/10

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