Le meilleur de Relapse Records du début des années 2000

Annotation :

Découvert grâce à Kerrang! et décrit comme du "grindcore arty" avec un chanteur sans aucun sens de rythme, le portrait n'était pas si loin de la vérité mais ne rendait pas compte de la folie furieuse qu'est ce disque, et ce groupe. Une vingtaine de morceau avec de nombreuses variations dans la production de la guitare, des riffs mémorables toutes les dix secondes et un chanteur à la voix affolante car incapable de se positionner sur un rythme.

Annotation :

Je ne sais pas si j'ai lu ou déclaré moi-même que ce groupe serait le nouveau Metallica mais je veux bien en prendre le crédit car j'ai bien perçu à l'époque le potentiel gigantesque de ce groupe devenu aujourd'hui l'un des groupes de metal les plus populaire. Quoi qu'il en soit, le monde entier ne se souviendra pas de moi, mais personne n'oubliera des chansons comme Ole nessie ou March of the fire ants.

Annotation :

Personne n'a jamais plus sonné de cette façon mais en même temps qu'elle intérêt il y aurait-il à dépenser de l'énergie dans un mélange de metalcore tels qu'il était joué par Coalesce vers la fin des années 90 et y ajouter la frénésie du grindcore à la Discordance Axis. Des riffs rouleaux compresseurs, une section rythmique ultra précise et un chanteur doté d'un savant mélange d'humour et de conscience politique. Que du bonheur.

Annotation :

Autre produit de l'esprit déglingué de Scott Hull, guitariste de Pig Destroyer, Frozen corps stuffed with dope reste le monument d'Agoraphobic Nosebleed de par sa production biguaré et ses paroles résultant du mélange des textes de William Burroughs et de Charles Bukowsky laisser à trempé dans un bain d'acide et de whisky.

Annotation :

L'alliance parfaite de la sauvagerie du grindcore et du génie suédois pour composer des mélodies mémorables et puissantes. Le groupe reconnait lui-même avoir piqué pas mal de riffs à pas mal de groupes mais personne ne s'en soucie quand l'interprétation est aussi parfaite, le tout au nom de cause aussi varié que la lutte anti-fasciste (The idiot parade), l'eveil d'une conscience (The professional league) ou le dégout des classes dominantes (Old and tired, Nothing but pawns).

Annotation :

L'arrivée d'un groupe de death metal technique obsédé par l'Egypte a été vécu comme l'aterissage d'un ovni par la presse metal de l'époque, un évènement auquel tout le monde s'interesse sans trop croire dans la véracité du phénomène. Dix ans plus tard, Nile continue toujours de composer des disques sur le même sujet et des morceaux comme Black seeds of vengeance, Masturbating the god of war (ce titre nom de dieu!) ou Defiling the gates of Ishtar font toujours parties de leur repertoire.

Annotation :

J'ai pas mal tardé à vivre mon premier concert de metal mais je me suis découvert une passion pour cet activité en 2005 quand, accompagné d'un pote de fac, je me suis rendu dans une petite salle de banlieue parisienne pour voir Cephalic Carnage. Les groupes d'ouvertures étaient tous chiant et pendant que les guitaristes tricotaient leur manche à ne plus savoir quoi faire, les membres de Cephalic Carnage cherchaient à échanger un kiwi contre de la weed. Puis, en fin de soirée, ils sont enfin monté sur scène et ont fait oublié à tout le monde qu'il y avait eu des groupes avant eux. Une tornade scénique remplis de leurs meilleurs morceaux et un parfait dosage entre le grindcore d'alchimiste de Lucid interval et Exploiting dysfunction et les morceaux plus lent d'Anomalies. Mon premier et l'un de mes meilleurs concerts de metal extrême.

Annotation :

Mélanger metal extrême et sludge n'était pas la meilleure idée du jour mais ce quatuor de la Nouvelle Orléans a réussi à faire sonner une combinaison un peu improbable entre deux genres censés s'opposer. Aucun autre groupe n'a réussis à faire pareille combinaison mais personne n'a du s'y essayer non plus. C'est bien dommage car dix ans plus tard, quand ils daignèrent enfin venir en Europe, le groupe offrit à ses fans un concert glorieux. Il y a peu de chance que cela se reproduisse mais que cela ne vous empêche pas d'écouter les riffs massifs interrompus par des passages blues et d'en prendre plein la tronche.

Annotation :

Encore un groupe trop à part ou trop en avant sur son temps pour avoir été reconnus à son époque. Quelque part entre Orchid, Weakling et Converge, Uphill Battle a réussi une combinaison assez incroyable avant de sortir un second disque, lui aussi très bon, et de séparer. Vous retrouverez néanmoins certains des membres dans Phobia, Exhumed ou encore Intronaut, preuve que les avenus qu'auraient pu explorer ce groupe étaient nombreuses et variées.