Le patronat déchante, petons lui les genoux

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A VOIR
1953, film de Henri-Georges Clouzot
Grand classique, facilement citable (peu commun à mon avis).

Synopsis : 1952, un gigantesque incendie ravage un puits de pétrole, unique source de richesses. d'un petit village situé en Amérique central. Le gérant de la compagnie américaine exploitant le puits décide de faire transporter quatre cents kilogrammes de nitroglycérine liquide, dont l'explosion doit éteindre le brasier. 4 européens sont choisis pour conduire les véhicules. La somme promise en cas de succès offre une chance inespérée de refaire leur vie loin de cet endroit sans avenir.
Le convoi part au petit matin. La tâche est périlleuse : les camions fournis ne sont pas adaptés au transport d'une matière hautement explosive sur une chaussée aussi médiocre. Les épreuves se succèdent... Après de multiples périples et incidents, Mario est le survivant.
Épuisé, Mario atteint finalement le but du voyage à la nuit tombée. Le lendemain matin, il perçoit sa prime. Voulant déposer l'argent à la banque avant la fin de la journée, emporté par l'enthousiasme et distrait par la radio, Mario perd toute prudence et conduit en zigzag. Abordant un virage trop vite, il chute avec son camion du haut de la falaise à pic et meurt sur le coup.
Aucun des quatre chauffeurs n'aura pu revenir vivant de cette mission sans espoir.

Citation possible : Jo dit "être payé pour avoir peur".

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1948, Vittorio De Sica
Manière originale d'aborder le travail. Le personnage est empêché de travailler.

Synopsis : Antonio Ricci, vit dans une banlieue populaire de Rome avec sa femme et ses deux enfants. Au chômage depuis deux ans, il a finalement la chance de trouver un emploi de colleur d’affiches, à condition qu’il ait une bicyclette. La sienne étant gagée au mont-de-piété, Maria, sa femme, y porte trois paires de draps afin de récupérer l’indispensable vélo. Le lendemain matin, il se rend à son travail, accompagné de Bruno, son fils de 7 ans. Ce même matin, alors qu’il a commencé sa tournée, sa bicyclette lui est volée, anéantissant d’un coup tous ses espoirs. Vainement, il se lance à la poursuite du voleur dans les rues de Rome, il doit se résoudre à porter plainte auprès de la police, qui lui laisse peu d’espoir. Le film traite de sa recherche incessante que le mènera, par désespoir, à voler à son tour un vélo, sans succès.

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1936, Charlie Chaplin
Tout le monde connait (je te conseil pas car trop cité à mon avis).

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2015, Stéphane Brizé, premier film de sa trilogie du travail.
Bien d'actualité car la trilogie s'est fini en 2022.

Synopsis : Après quinze mois de chômage, Thierry, quinquagénaire, cherche toujours un emploi et va de déceptions en déceptions. Avec son épouse, il doit gérer un budget de plus en plus serré au fur et à mesure que leur épargne s'épuise. Ils essaient à tout prix de sauvegarder l'essentiel : leur appartement et les aides nécessaires pour les études de leur fils Matthieu, un adolescent infirme moteur cérébral.
Thierry finit par retrouver un emploi d'agent de sécurité dans un supermarché. Il est chargé de surveiller les clients ainsi que ses propres collègues et se retrouve quotidiennement en butte à des situations socialement difficiles. Un dilemme moral apparaît.

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2018, Stéphane Brizé, deuxième film de sa trilogie du travail (mon pref).
Bien d'actualité car la trilogie s'est fini en 2022.

Synopsis : Les ouvriers de l'usine Perrin d’Agen protestent contre l’annonce de la fermeture annoncée par leur direction. Laurent Amédéo est le leader syndical à la tête de la contestation. Les ouvriers s’appuient sur un accord conclu deux ans auparavant de maintien de l’emploi pour cinq ans en échange d'un allongement du temps de travail pour un salaire identique et d'un renoncement aux primes, tandis que la direction de l’entreprise, faisant partie d’un groupe allemand, invoque la rentabilité insuffisante de l'usine face à la concurrence ainsi que les taux de marge trop faibles les pressant de supprimer la production sans tarder.
Le film suit le combat des syndicats, qui essayeront de joindre la direction nationale de leur entreprise, puis de solliciter l’appui du Président de la République. Mais le mouvement syndical est en proie à une division entre les partisans d’une lutte jusqu’au bout pour essayer de sauver l'usine et maintenir l’emploi et ceux qui, pensant la fermeture de l'usine inéluctable, se rangent à l’idée d’une négociation avec la direction afin d'obtenir la prime de licenciement la plus élevée possible.
L’agression du PDG allemand par des ouvriers à l’issue de leur rencontre mettra fin au dialogue social et au soutien de l’Élysée, les ouvriers ayant participé à l'agression sont également licenciés sans indemnités. Laurent est rejeté et pris à partie par plusieurs ouvriers et chefs syndicaux qui le tiennent pour responsable de l'agression du PDG.
Désespéré, il se rend en Allemagne pour s’immoler de manière spectaculaire sous les fenêtres du siège de l’entreprise. Son décès entraînera l’annonce par la direction du renoncement au licenciement pour faute lourde des treize salariés ayant agressé le PDG ainsi que la reprise des négociations avec les syndicats.

(Un peu long désolé mais ça vaut le coup)

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2020, Stéphane Brizé, dernier film de sa trilogie du travail.
Bien d'actualité car la trilogie s'est fini en 2022.

Synopsis : Philippe Lemesle dirige un site industriel qui appartient à une multinationale américaine. Il reçoit l'ordre de licencier 58 personnes, alors qu'il y a eu des suppressions d'emploi récemment et que les salariés sont déjà sous pression. Il se retrouve pris en étau entre les injonctions de sa direction et les résistances de ses chefs de service qui jugent que le site ne pourra plus fonctionner avec un effectif trop réduit. En parallèle, sa femme Anne demande le divorce car elle ne supporte plus que la vie professionnelle de son mari cannibalise leur vie privée. Philippe cherche une porte de sortie en élaborant un plan alternatif, mais des rumeurs courent dans l'entreprise, et les représentants du personnel viennent lui demander s'il y a ou non un plan social en cours d'élaboration. Poussé dans ses retranchements, il finit par leur assurer qu'il n'y a pas de licenciements de prévu.
Mais l'un des syndicalistes a secrètement enregistré la conversation, et lorsque le plan social est finalement annoncé, il rend public l'enregistrement. Philippe se retrouve licencié sans indemnités pour faute lourde. Claire Bonnet Guérin, la directrice de la filiale française du groupe, lui propose néanmoins un arrangement à condition qu'il accepte de faire porter la responsabilité à son adjoint, qui serait licencié. Philippe refuse.

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Vidéo d'environ 5min par Cinéma et politique (résume et analyse) :
https://www.youtube.com/watch?v=YNJ7KBCkgcA&list=PL12g1Vk9rPWySSNS4Ruqak3n4-hHOpHoX&ab_channel=Cin%C3%A9maetpolitique

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Vidéo d'environ 5min par Cinéma et politique (résume et analyse) : https://www.youtube.com/watch?v=OEpA0UUg9-M&list=PL12g1Vk9rPWySSNS4Ruqak3n4-hHOpHoX&index=2&ab_channel=Cin%C3%A9maetpolitique

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Vidéo d'environ 5min par Cinéma et politique (résume et analyse) : https://www.youtube.com/watch?v=9hc1bXJNBAk&list=PL12g1Vk9rPWySSNS4Ruqak3n4-hHOpHoX&index=4&ab_channel=Cin%C3%A9maetpolitique

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Vidéo d'environ 5min par Cinéma et politique (résume et analyse) : https://www.youtube.com/watch?v=mFjmy422UAE&list=PL12g1Vk9rPWySSNS4Ruqak3n4-hHOpHoX&index=3&ab_channel=Cin%C3%A9maetpolitique

Annotation :

L'activité des groupes Medvedkine constitue une expérience sociale audiovisuelle menée par des réalisateurs et techniciens du cinéma militant en association avec des ouvriers de la région de Besançon et de Sochaux entre 1967 et 1974. Pendant cette période, les films réalisés par les ouvriers sont produits et distribués par la société de production indépendante ISKRA-SLON fondée par Chris Marker et Inger Servolin.

Hésite pas à me poser des question la dessus, j'ai écrit sur la question.

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Pas vu

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