Lectures sept. 2017/août 2018 alert(TitreInventif)

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J'ai abandonné au bout de 400 pages. C'est long, tortueux, compliqué pour rien... je pensais que ça allait m'amuser, eh ben mon vieux je me suis bien planté. Je ne comprends pas les notes dithyrambiques ; et en ce qui me concerne je n'en attribue pas, puisque je n'ai pas été capable de le terminer (à quoi bon ?), mais elle tournerait autour de 4 si je me fiais uniquement aux 400 premières pages.

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Bof... y a quelques idées mais dans l'ensemble, purée, j'ai trouvé ça vachement pauvre. Il faut se tourner vers d'autres Don DeLillo apparemment.

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Il a fait mieux que "Meursault contre-enquête" pour moi. S'il garde ce style et évite les constructions trop redondantes, il pourra écrire nombre de chefs-d'œuvre. Un auteur qu'il est bon de surveiller.

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Classique soudanais d'une fluidité déconcertante, ce récit plutôt mystérieux est idéal pour qui cherche à découvrir la littérature arabe.

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La suite de L'Aveuglement. Roman assez déboussolant. Je comprends mieux la phrase de l'académie suédoise comme quoi les livres de Saramago se contredisent entre eux.

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Mouais, je ne suis pas entièrement convaincu. Je mets 7 parce que le début m'a vraiment enthousiasmé et que le style est très vivace, mais sinon j'ai préféré le Hamsun des courts romans intenses et quasi expérimentaux. En clair, je n'ai pas retrouvé le génie de La Faim et de Pan. Dommage.

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Quelle clarté, quelle solidité du système. Quelques arguments laissent dubitatif, mais très peu pour lui empêcher de faire une grosse impression. Il est difficile de voir le monde comme avant après une telle lecture. Et puis sa façon d'écrire quoi... j'avais la sensation qu'il parlait à côté de moi... Incroyable.

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On raconte tellement de bullshits, ça fait plaisir d'avoir le travail d'un historien sérieux.

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Première moitié absolument démentielle, frénétique, intelligente et passionnante ; deuxième moitié qui dure, retourne et reretourne une situation déjà rereretournée, et en définitive, casse un peu les pieds.

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Bon, pauvre conformiste que je suis, ou alors joyeux curieux, j'essaye de découvrir les prix Nobel. "Auprès de moi toujours" est une bonne entrée en matière pour le récipiendaire de 2017. C'est une dystopie mélancolique à l'anglaise, qui ne force pas sur l'aspect dystopique et préfère faire planer une ambiance de soupçon tout en se concentrant sur une romance universelle. Ca me va. J'ai vraiment aimé.

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Eh... "Mme Bovary" m'avait laissé un sale souvenir de Flaubert. Ai-je changé ou est-ce Flaubert qui a légèrement modifié son style entre les deux romans ? Me voilà contraint de relire "Mme Bovary" maintenant, parce que si c'est moi qui ne suis plus le même, alors c'est que je pourrai apprécier son œuvre la plus connue autant que j'ai apprécié "L'éducation sentimentale". Ce grand livre m'a éclaté !

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Moi je dis : grand style ! grand travail ! et grandes longueurs.

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J'ai une réserve sur le côté assez shakespearien du roman, où le lyrisme dramatique s'éternise dans le malaise métaphysique du protagoniste ; mais bon, il faut quand même bien dire que le génie littéraire de Melville, entre autres stylistique, se manifeste abondamment dans cet ouvrage. Il reste un des plus grands auteurs classiques pour moi.

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Intéressant, même sans être l'essai du siècle. Albert Jacquard nous explique que le monde est limité, et qu'on est dans la merde car on ne branle rien pour ne pas atteindre ses limites.

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P'tet bien le Kafka que je préfère, même si, force est de constater que je ne suis pas très sensible à son univers. Et pourtant, j'ai lu ça alors que l'administration me les brisait menu.

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Bah alors, me voilà tout ébaubi. Ce n'est pas si détestable que ça comme pensée. Finkiel regrette raisonnablement la destitution de la haute culture qui vient donc s'aligner au simple rang de divertissement. Et il nous dresse, non sans talent, le parcours de cette chute. Pas de quoi insulter ici. Ca se tient, et ça se discute.

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Que dire ? Saramago ne cesse de m'impressionner. Sa simplicité scénaristique ne l'empêche jamais d'écrire des romans couvrant pas mal de sujets originaux de façon complète, brillante et subtile. Dans les Intermittences de la mort, plus personne ne meurt, bien que les gens continuent de vieillir, de tomber malade ou d'avoir de malheureux accidents. Quand on parle d'immortalité, il nous vient toujours, presque sans effort d'imagination, l'idée de la jeunesse éternelle. Saramago évoque les douleurs, la vieillesse éternelles. Il ironise royalement sur notre rapport à la mort dans nos sociétés où tout se compte. Il maîtrise tout et choisit de renverser totalement son histoire dans une parabole fantastico-poétique désarçonnante. C'est génial.

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Grosse dépression. Censure, saleté et industrialisation. Bière et solitude.

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Alors c'est ça Chateaubriand ? Magnifique.

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Par contre René est légèrement ennuyeux comparé à Atala. On verra pour les mémoires :)

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Le 10 pourrait tomber avec le temps.
C'est un livre terrible et tenaillant. La honte, la culpabilité, la crainte, tourmentent le protagoniste que l'on hait, que l'on admire, que l'on plaint, tout le long de cette lutte face à l'épidémie, sans savoir ce qu'il en serait de nos actions si l'on tenait sa place.
Le dernier livre d'un génie ; un cauchemar.

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Certes, ce n'est pas son meilleur ; mais quand même, on n'oublie pas qui est le patron !

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La narration est vraiment le point fort du livre.

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Je me suis trompé de livre.
On apprend quelques trucs quand même, mais grosso modo, ce bouquin de vulgarisation n'est pas bien passionnant ni très enrichissant quand on s'intéresse déjà de loin au cerveau. Et puis bon... c'est bien un livre de notre époque... Toujours à insister sur ce qu'on devrait faire pour nous entretenir... J'en ai rien à foutre de ça, je veux la description de cas singuliers qui ont permis d'appuyer des découvertes majeures. En fait depuis l'IRM on se fait chier... On observe la radio, puis on nous conseille des exercices et de la nourriture. J'en ai rien à foutre de prolonger ma vie de 5 années, je veux connaître des cas uniques.
Bon allez, c'est ma faute, j'ai mal choisi. Objectivement ce n'est pas un travail aussi nul que ça. Ca conviendra à d'autres (pour l'apprentissage).

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Tout, dans et autour de ce livre, m'arrache le cœur.

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Pour ma part, je n'ai pas vraiment adhéré au style, et la construction éclatée n'a pas fait son effet. Lecture intéressante mais décevante.

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Voilà un livre égyptien bien intéressant. Un peu loin du raffinement qu'on lui prête tout du moins. Les ficelles restent grosses, mais couvrent pas mal de sujets. Lu sur les bons conseils d'une amie.

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Excellente fable psychologique.

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J'ai hésité à mettre moins car, en effet, Saramago prend un malin plaisir à faire traîner son intrigue en longueur et, bien que j'aime son style, il est vrai que l'étirement de ses suppositions à chaque mouvement du protagoniste me fatigue en particulier ici. Seulement, le dénouement de ce roman quasi fantastique a relevé l'intérêt de la lecture. Il nous concerne, il surprend une nouvelle fois. A méditer.

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En toute franchise, ça m'a plutôt saoulé :/
C'est un roman noir original, certes, mais... sans plus quoi. Je n'ai pas spécialement aimé le style, je n'ai pas non plus respiré ledit parfum, la conclusion m'a semblé un peu ridicule, bon... Ma mémoire va vite l'évincer.