Les albums (re)découverts en 2014

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J'avoue que j'avais laissé un peu de côté les Beatles depuis plusieurs années mais les redécouvrir fut un vrai plaisir. Cet album relève du génie : que ce soit le I Want You de Lennon coupé en plein milieu avec son air lancinant, le medley final, absolument magistral, rempli de pépites, de moments d'anthologies (solos à 3 guitares, batterie déchainée, envolée en choeur sur la fin et le fameux morceau caché), les Beatles, avec ce dernier album parachèvent magistralement leur incroyable carrière. Douceur, nostalgie mais aussi fureur rock sont au rendez-vous, le tout avec une maturité et une cohérence inégalée.

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Les précurseurs du rock progressif : mélange de jazz, de son planants ou psychédéliques, King Crimson parvient sur une poignée de morceaux à faire passer une série d'émotions que ce soit par la flûte, la guitare, les percussions démentes et les paroles d'une dureté toute rock&roll. Le morceau final a un thème absolument génial, lourd, puissant, presque gothique.

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Bien que pas très fan à la base de ce genre de musique, Neil Young parvient à créer une atmosphère exceptionnelle dans ses chansons. L'écouter c'est un peu découvrir l'Amérique, cette Amérique pauvre, âpre et belle, cette Amérique sauvage et tragique. L'album est pétri de nostalgie. Véritable invitation au voyage, il est marquant par les nuances et les humeurs qu'il diffuse : on est parfois joyeux, électrisé par le son rock de la guitare, et parfois on est terriblement triste, bercé par la voix extraordinaire de Neil Young.

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Album emblématique du stoner rock. Les rythmes sont extrêmement entêtants, saturés, lourds. Ils évoquent sans problème ce désert et cette chaleur étouffante de l'ouest des États-Unis. Les thèmes et les lignes de basses sont excellentes, je dois bien l'admettre. Une musique entêtante, enivrante représentant une forme de violence feutrée et traîtresse, mais un son qui est quand même particulier voire parfois un peu trop brutal. Du rock recherché dans le fond, sauvage dans la forme.

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Waters est décidément un tordu. Amused to Death est un album curieux. What God Wants est un titre excellent, scindé en trois parties, véritable leitmotiv dans l'album. Le choeur féminin, la guitare sublime, violente et saturée de Jeff Beck (excusez du peu ! ) font de cet album un prolongement assez inspiré des obsessions de Waters.

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Assez déçu de Gilmour. Il y a de bons moments, sa guitare est toujours aussi limpide et puissante mais il n'y a pas ce souffle magistral propre aux Pink Floyd. Aucun morceau n'est vraiment mémorable. Cependant, l'album est facile d'accès, s'écoute très bien et évoque un son apaisant, aérien et éthéré.

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Un album très particulier dans la discographie du groupe, parce que tout d'abord c'est une OST et elle est indissociable du film (par ailleurs très étrange). Il ne peut pas vraiment s'apprécier sans ce film. Le premier morceau Distorded Angel est sublime ainsi que la chanson éponyme Axiom, répétitive et lancinante. Mais cela reste un album atmosphèrique et d'ambiance, un joli ornement plus qu'une claque musicale...

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Un superbe live assurément. À la base pas vraiment fan de ce genre de musique, je dois avouer que les morceaux joués avec l'orchestre symphonique sont vraiment beaux. On est dans le rock atmosphérique avec guitare épurée et mélodique, dans la beauté éthérée du chant et dans l'émotion pure. Bien loin de la dureté du métal, mais de la vraie musique, ça c'est certain.

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Le virage pris par Coldplay n'est pas totalement assumé. Certains titres sont assurément réussis et évoquent le thème de la rupture amoureuse. Contrairement à l'album précédent et c'est un bon point, point de titres popisant et dansant ici ; on retourne à l'intimité. Dommage que le groupe tâtonne encore et n'arrive pas à trouver suffisamment d'inspiration pour pondre un petit bijou. Ensemble assez inégale. Le single est insupportable, contrairement aux titres moins connus, bien plus intéressants.

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Un album que j'ai re-découvert. Autant je ne suis pas vraiment fan de la bossa nova et de ce genre de musique, mais cet album est magnifique : tendre, dansant, il évoque sans peine le Brésil, tout en intimité et en finesse. Bon évidement, quand Joao Gilberto et Stan Getz font des choses ensemble, ça ne peut être que bon. Le résultat est là : les titres sont aujourd'hui cultissimes, et hantent encore l'imaginaire collectif de leurs touches colorées, suaves et chaleureuses, celle d'un pays rêvé et fantasmé, le Brésil.

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Un classique du rock, à la fois rebelle et annonciateur du mouvement punk, et rempli de liberté. Dire que cet album s'est très peu vendu à l'époque avant de devenir, au fil des ans, adulé et vénéré. Du rock, du vrai.

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L'archétype du stoner rock : un son à l'américaine, lancinant et répétitif, abrupt et entêtant. Un album qui fait référence, des morceaux proches du génie.... On se croirait au Texas, sous une chaleur étouffante, avec une odeur de napalm ou de gazoil. Ca dépote.

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Un joli chant du cygne qui passe par un retour salutaire aux sources. L'album est un bel écho aux gloires passées du groupe légendaire. Presque uniquement instrumental, l'album joue sur l'attendu mais ne lésine pas sur la qualité sonore, les admirables arrangements et la bonne cohérence de l'ensemble. La qualité, le sérieux de l'album témoignent de la force d'un groupe qui n'a plus rien à prouver, qui signe donc une jolie et délicate fin.

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Vraiment déçu car j'attendais plus de ces deux lascards inséparables qui ont parfois fait de très beaux morceaux, teintés de poésie et de pop douce et jubilatoire. L'album est mou. On retrouve bien la patte des deux artistes, avec de beaux temps à la guitare, à la voix. Les entendre tous les deux est très agréable mais pas un morceau ne sort du lot si ce n'est le premier, qui est une très belle chanson et qui sauve l'album du naufrage.

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Magnifique. Rien à redire sur les textes, qui sont parmi les plus beaux de toute la poésie. Léo Ferré interprète ces poèmes avec du coeur, de la verve, de la fougue, du romantisme, c'est assez incroyable, de pouvoir donner une seconde vie à ces textes sompteux. Green de Verlaine est pour moi le sommet, infiniment beau.

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De très beaux textes assurément mais pas de chansons extras à part un ou deux titres pas mal du tout, dommage l'idée était assez belle et la voix de Aubert colle bien à l'univers de Houellebecq.