Les BD qui font peur (vraiment peur, hein, pas les bd d'horreur mal branlées)
Je précise qu'il y a peu de livres dans cette liste, tant c'est difficile, je trouve de faire peur ou de ME faire peur en BD.
Ce qui est étrange parce que, le reste du temps, je suis un peu une flippette au cinéma. Probablement parce que je suis sensible des oreilles, donc l'angoisse ...
Liste de 3 BD
créee il y a plus de 8 ans · modifiée il y a plus de 8 ans
Alinoë - Thorgal, tome 8 (1985)
Sortie : février 1985 (France).
BD franco-belge de Jean Van Hamme et Grzegorz Rosinski
CapitaineNemo a mis 10/10 et a écrit une critique.
Annotation :
Une de mes premières claques d'adolescence, avec des moyens très réduits, Van Hamme et Rosinsky installe une ambiance de plus en plus angoissante, de huis clos sur une ile, avec cet enfant aux cheveux verts, muets, qui devient de plus en plus pressant et envahissant.
Oppressant comme un cauchemar.
Lettre à Satan - Soda, tome 2 (1988)
Sortie : mai 1988.
BD franco-belge de Philippe Vandevelde (Tome) et Luc Warnant
CapitaineNemo a mis 9/10 et a écrit une critique.
Annotation :
Un livre que les éditions Dupuis retireraient sans doute de la série SODA s'ils le pouvaient, tant c'est noir noir noir.
La jeunesse de l'inspecteur Salomone, avec une mystérieuse machine à écrire tueuse. Le scénario est tellement prenant que, malgré le dessin plutôt franco belge, on sort ébranlé par cette histoire innatendue et fantastique, dans une série qui tournera par la suite plutôt à l'histoire de flic new yorkais semi-verreux.
Une fin en apothéose qui clot magnifiquement le flash back narratif qui sous tend toute la narration. Big up.
Ayako (1972)
Sortie : 25 janvier 1972.
Manga de Osamu Tezuka
CapitaineNemo a mis 9/10 et a écrit une critique.
Annotation :
Alors là, c'est vraiment une histoire de perversion telle qu'on ne peut s'empêcher de frissonner de malaise. Un gros choc, récent, surtout pour moi qui n'aimait pas Tezuka dont le dessin rondouillard me paraissait redondant avec ses histoires gentillettes.
He bien là, le dessin a justement l'effet inverse. On flippe d'autant plus que ce qu'il raconte est atroce et qu'il le fait avec ce trait rond et ses grands yeux.
Creepy.
