Les grandes sagas horrifiques : Halloween

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Inéluctable comme le mal
Le film qui a quasiment inventé les codes du genre du slasher ou plus précisément, au travers de Michael Myers, ceux du maboul masqué que rien n'arrête quand il s'agit de tuer de l'ado caricatural. A revoir aujourd'hui, le film de Carpenter conserve sa puissance iconique notamment au travers de cette première scène absolument glaçante, ainsi que par l'iconisation de "The Shape" silhouette masquée aux apparitions quasi surnaturelle même s'il a aussi un peu vieilli en terme de rythme, qu'il reste finalement très simple dans son déroulé et très sage dans son faible nombre de mise à mort. Un classique dans tous les sens du terme.

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Michael est de retour...
Un 2 qui est une vraie bonne suite certes 3 crans en dessous de l'original mais qui se classe dans le haut du panier du slasher. On sent quand même la volonté de surenchère des producteurs avec ce twist sur les vrais rapports entre Michael et Laurie et un tueur masqué plus actif et sanglant. Mais Rosenthal s'en sort bien pour faire tenir l'ambiance d'autant qu'on sent l'ombre de Carpenter qui aurait assuré des reshoots. Pas un chef d'œuvre certes mais une suite qui reste très recommandable.

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Quelque chose d'autre derrière le masque...
L'épisode à part, le seul à ne pas ressortir Michael Myers du placard et qui partait sur la bonne idée de faire d'Halloween une anthologie où chaque film serait indépendant. Echec au box office et pourtant dommage car cette ambiance malsaine de complot autour des activités étranges d'une société fabriquant des masques pour enfants est prenante. Hélas, après une bonne montée en puissance, on pourra regretter la résolution expédiée du mystère (même si l'ultime scène est très réussie) et l'interprétation un peu balourde de Tom Atkins. Dommage que la saga n'ai pas continué dans ce sens car après ce 3 ce sera vraiment la dégringolade.

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Il revient et les producteurs sont contents
Après l'échec du 3, retour aux fondamentaux avec la résurrection de Michael. Soyons clair, à jouer la sécurité, ça ronronne vite malgré quelques fulgurances, Little est un tâcheron mais connait le métier. Curtis jette l'éponge, Plaisance est en pilote automatique, Myers se prend pour The Hitcher dans une scène mais les victimes restent attachantes et l'ambiance honnête.

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Pas le plus affuté du tiroir...
Ce 5ème épisode rushé et mal filmé descend encore d'un cran avec des persos caricaturaux et un humour lourdingue. Quelques idées sous exploitées (le lien télépathique entre Jamie et Myers, des plans en vue subjective) et surtout les 15 dernières minutes étouffantes retiennent l'attention et sauvent un peu les meubles. Et aussi parce que ça va être franchement pire après à l'image de son final surprise à la Terminator.

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Il est Rudd celui là
Ouh là le passage aux années 90 est douloureux. Scénar débile à base de de famille Strode étendue au delà du raisonnable et de secte pseudo celtique qui ne raccroche même pas les wagons avec le 3. Donald Plaisance fait péniblement acte de présence dans son dernier rôle et à part la présence d'un jeune Paul Rudd et une fin débile mais rythmée on s'ennuie sec. La série est clairement lessivée.

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Requel...conque
Bon on efface tous les épisodes après le 2 et on tente de revenir à quelque chose d'un peu plus sérieux. Cette opus est un peu plus populaire auprès des fans mais m'a laissé de marbre. Certes le retour de Laurie Strode en plein PTSD relance un peu l'intrigue, mais avant un bon final, faut se taper 1 heure d'ennui avec des lycéens post Scream. Et Michael n'a jamais paru aussi faiblard. Pas nul mais je crois que je préfère le 4.

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Trick or Treat Motherfucker !
Là je crois que je tiens mon chouchou et pas pour les bonnes raisons ! Michael est ridicule, tout le cast, à part Jamie Lee surjoue en grimaçant, c'est bourré de fausses bonnes idées débiles. Le début des années 2000 dans ce qu'il a de plus kitch entre extase pour l'informatique d'époque, télé réalité, musique RnB perrave et rappeurs en free style qui font du kung fu. L'ambiance se la joue Scream avec des bouts de Blair Witch dedans. Je suis repassé en VF pour en profiter complètement et j'ai même fini par le chroniquer sur Nanarland c'est dire.

(Ma note Nanarland 2/5)

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Cheveux longs, idées courtes ?
L'inévitable remake. Enfin le premier remake... Alors je respecte ce qu'a voulu faire Rob Zombie en s'éloignant de la copie servile de l'originale, mais cette volonté de vouloir expliquer l’indicible à grand coup de sociologie white trash gros sabots avant de virer slasher basique, je me m'y retrouve vraiment pas.

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Mauvais rêve
Vu en director's cut ce film s'avère un sacré bordel qui aurait gagné à être bien plus ramassé. Alors oui, il y a quelques idées originales et des visuels superbes. Mais aussi des moments carrément embarrassants tel le twist d'intro, des personnages en total surjeu ( ce Loomis !) sur fond d'hallucinations sur signifiantes. Ce reboot a foncé dans un cul de sac mais est au moins plus respectable que la trilogie qui va suivre.

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On n'échappe pas à Blumhouse
Résurrection de la franchise avec ce requel qui veut faire l'impasse sur toutes les suites. Et pourtant on n'a plus grand chose à dire sur The Shape, capitalisant sur une Laurie Strode sarahconnorisée et sur un twist très anticipable. Ce 11ème épisode offre quelques scènes réussies mais je préfère le charme de sa suite originale. Un peu comme les films de Rob Zombie: ça se regarde, la musique de Carpenter est très bien, y a de jolis plans mais ça n'apporte rien de mémorable. La nécessité d'une trilogie ne me parait pas évidente.

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Tirer sur la corde en attendant la suite.
Difficile de s'enthousiasmer outre mesure pour cette suite de remplissage qui ne vaut que pour sa description ( prémonitoire, car le film a été tourné avant les émeutes du 6 janvier au Capitole) de la foule d'Haddonfield rendue absolument hystérique dans sa chasse au tueur. Pour le reste on se fout de ce qui se passe en attendant le retour de Laurie.

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Arrêtez le massacre !
Encore plus nul que les 2 premiers. Moins bien filmé qu'une série Netflix de base, long à crever, mal joué, recyclant des idées repiquées ailleurs pour faire croire qu'il a encore quelque chose à dire. Il était temps que ça se termine… en attendant le prochain reboot.