Les Meilleures Musiques Engagées

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Bob Dylan, sans doute le plus grand parolier de sa génération, s'attaque ici à la bourgeoise moderne. Like a Rolling Stone parle d'une femme à qui tout avait souri, études et mariage prestigieux, figée dans les apparences et la vanité de l’exubérance de richesses. Mais le vent tourne, et le monde dans lequel elle s'est introduite fini par lui mettre un sacré revers. Elle se retrouve à la rue et doit prendre conscience d'autres réalités sociales, que Dylan décrit avec une violence inouïe. Ce morceau à été sacré meilleure musique de tous les temps par le magasine... Rolling Stone.

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Bob Dylan se fait porte-parole de la génération des années 60 et des mouvements contestataire. C'est avec une musique acerbe mais terriblement optimiste qu'il décrit une société en train de changer, prendre un sacré tournant. En s'attaquant aux journalistes, aux politiciens et aux parents, il exprime le malaise d'une génération qui veut s'épanouir, vivre quelque chose de nouveau et adopter de nouvelles valeurs, d'autres formes de combats. Semblant être l'étendard de cette dernière, Dylan tranchera ensuite radicalement : " [...] Les ténors de la presse continuaient de faire de moi l’interprète, le porte-parole, voire la conscience d’une génération. Elle est bien bonne. Je n’avais fait que chanter des chansons nettes et sans détour, exprimant avec force des réalités nouvelles. Cette génération, je partageais fort peu de choses avec elle et je la connaissais encore moins. "

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Le célèbre groupe britannique de Punk-Rock s'attaque ici à la guerre civile en Espagne. Bien évidemment du côté des républicains, ils chantent ici l'ardeur et la beauté de la lutte, tranchant avec les riches conservateurs, installés bien loin des conflits. On prend également conscience que les Clash adorent glisser des petits mots en espagnol avec un accent si délicieux (un peu comme dans Should I Stay Or Should I Go).

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Considéré comme le "Hey Jude" des Rolling Stones, ce morceau annonce la fin des mouvements sociaux, de l'idylle jeune mais également éphémère des années 60 : le combat est en train de s'estomper et les revendications ne sont plus nettes, plus assez fortes. Emprunt de résignation, ce morceau exerce une réelle remise en question sur l'ardeur du combat et ses moyens d'expressions : "I went down to the demonstration to get my fair share of abuse. Singing, "We're gonna vent our frustration. If we don't we're gonna blow a 50-amp fuse" (Je suis allé à la manifestation pour obtenir ma juste part de l'abus, en chantant "On va évacuer notre frustration, si on ne l'évacue pas on va faire sauter un fusible de 50 ampères", correspondant à la lampe d'un ampli). Rangez les pancartes et les slogans, Mai 68 est bel et bien fini.

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Face à la montée de l'extrême droite, Noir Désir répond avec un morceau pessimiste et virulent avec les valeurs désuètes et superficielles du français moyen. "On devrait encore imprimer le rêve de l'égalité, on ne devrait jamais supprimer celui de la fraternité, reste des pointillés.", critique du fait que ces valeurs pourtant essentielles passent derrière la liberté, connoté beaucoup trop comme la libre-entreprise.

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Chanson sans concession dénonçant les policiers fascistes au sein des forces de l'ordre.