Les meilleurs épisodes de Rétro Découverte

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Cet épisode excelle sur les deux principaux aspects de l'émission, soit d'une part la découverte d'un jeu assez peu accessible par rapport aux standards d'aujourd'hui, dans lequel on prend pourtant plaisir à s'immerger via la chronique, comme si nous étions vraiment dans la même pièce qu'Edward et ses comparses, à tâtonner et essayer de comprendre petit à petit les mystères du jeu, et d'autre part une fiction axée sur les tranches de vie et le développement des personnages, avec pour point d'orgue une mise en lumière très touchante de Monsieur Pichon et des "petites mains" auxquelles on ne prête guère attention au quotidien. Ce dernier fait enfin la démonstration de qualités jusqu'alors peu valorisées dans les jeux plus ou moins survoltés auxquels il était précédemment convié : la patience, la curiosité et le sens de l'observation. J'ai également été touché par le discours soulignant l'importance de savoir prendre le temps et profiter des moments permettant une reconnexion avec ce qu'il y a de plus essentiel et précieux au cours de notre brève existence.

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Je dois admettre que la nostalgie liée aux souvenirs d'enfance et aux sessions sur la Gamecube a beaucoup joué dans mon appréciation. Ce que j'ai aimé plus encore tenait justement au fait que cette nostalgie soit abordée avec un certain recul critique, en cohérence avec les thématiques du jeu, via le choix du lieu (la maison de Normandie rattachée à un "âge d'or" perdu) et l'alternance des points de vue entre les trois protagonistes, avec à chaque fois une manière très différente d'appréhender le passé et l'avenir. Puis j'apprécie beaucoup le personnage de Roxane, pour qui j'avais déjà une grande affection lors des excellents épisodes qu'avaient été "The Legend of Zelda : Ocarina of Time", "Goldeneye" et "The Legend of Zelda : Majora's Mask". On ressent aussi une très forte empathie pour Simon, rongé par un travail qu'il n'aime pas et le sentiment d'être bloqué dans sa vie.

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Cet épisode constitue la deuxième partie d'un dyptique avec "The Legend of Zelda : Oracle of Seasons" et marque la fin de l'arc de la discorde au sein de la saison 5, parachevant la réconciliation entre les deux groupes, faute de vraiment régler la question des blessures psychologiques d'Alice. A mon sens, la véritable conclusion de cet arc narratif interviendra dans le non moins exceptionnel "Final Fantasy IX", mais j'ai une légère préférence pour celui-ci car il exploite ingénieusement la spécificité des deux jeux de la Game Boy Color pour aboutir au fameux échange des cartouches. Ce qui le rapproche de l'épisode précédemment cité tient aussi à l'excellente interprétation de Julien et plus encore celle de Mahaut, avec en guise de final un plan continu de toute beauté, accompagné par l'excellente reprise musicale de Cartridge 1987.

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Un épisode tout bonnement incroyable en matière d'interprétation et de réalisation. C'est sans doute le plus abouti de "Rétro Découverte" à ces niveaux, toutes saisons confondues. On a également droit à un bel hommage au jeu, avec une utilisation très pertinente de l'univers du théâtre et une chouette mise en abyme de la pièce "Je veux être ton oisillon", dans un style qui n'est pas sans rappeler par certains côtés "Edmond" d'Alexis Michalik. Tous les interprètes se donnent à fond et rendent justice à leurs personnages, de Monsieur Pichon à Solène en passant par Charlotte dans le rôle de Bibi. Le clou du spectacle est atteint lors de la merveilleuse reprise de "Melodies of Life" par Alice et Arnaud, pleine de tendresse et teintée d'espoir. Cet épisode aurait largement pu figurer à la première place de ce top, mais outre ma légère préférence pour "The Legend of Zelda : Oracle of Ages" et les deux autres membres du podium, j'ai un petit bémol à faire vis-à-vis du fait que tout le monde dans le groupe accepte un peu vite de prendre part à ce qui peut s'apparenter de nouveau à une entreprise de manipulation orchestrée par Edward et Arnaud, même si ce serait pour de meilleures raisons que dans "Digimon World". Heureusement, les principaux écueils sont évités du fait de la première réaction (la plus réaliste) d'Alice et sachant qu'elle ne choisit de revenir vers Arnaud qu'après l'avoir confronté une dernière fois et poussé à se dévoiler sans artifice, avec une désarmante sincérité.

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Sans doute l'un des épisodes de "Rétro Découverte" ayant le plus fait vibrer ma corde sensible, même si des sujets plus tristes et plus graves ont pu être abordés ailleurs. C'est celui qui restitue le mieux ce "parfum de nos années mortes" lié aux parties de jeu vidéo entre amis à une époque marquée par l'enfance et l'insouciance, sans oublier d'émouvantes retrouvailles entre des personnages qui s'étaient perdus de vue. J'ai toujours été mi-figue mi-raisin sur le fait de voir des adultes jouer une version infantile d'eux-mêmes (ce qui reste une marque de fabrique et fait partie du "charme" de l'émission d'Edward), mais le procédé est superbement employé ici, avec ces "échanges miroirs" entre les protagonistes du présent et leur version du passé, faisant de ces souvenirs une force et une part constitutive de leur identité. La musique de Cartridge 1987 nous conforte encore une fois dans cet effet "madeleine de Proust".

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Si "Final Fantasy IX" est jusqu'à présent l'un des épisodes les mieux mis en scène de "Rétro Decouverte", je pense que celui-ci peut être considéré comme l'un des mieux écrits, surtout compte tenu de la caractérisation de ses personnages et des multiples connexions établies avec les autres membres de l'équipe et le reste de la web-série, notamment les chroniques consacrées à "Riven", "Gauntlet", "Rygar", "Super Mario Galaxy", "Another World", "The Legend of Zelda : Oracle of Seasons", "Mario Paint" et bien sûr "Double Dragon", participant au sentiment d'avoir du liant entre tous ces éléments. L'entrelacement entre les deux réalités découlant du choix quant au jeu traité est une idée brillamment exploitée, laissant planer le doute, jusqu'au twist d'Alice qui joue carte sur table et cette discussion salvatrice avec Monsieur Pichon, sans conteste l'élu du rétro gaming, celui qui aura permis au programme de ne pas être condamné aux ténèbres de la nuit. Ceci mis à part, j'ai beaucoup aimé le fait qu'Edward se soit enfin remis en question et ait démontré un réel changement d'attitude en faisant ici le premier pas face à une personne à ce moment peu disposée à aller au delà du strict minimum au vu de tout ce qu'il lui a déjà fait subir. La conversation entre les deux protagonistes à l'Extra Life Café est extrêmement touchante et voir notre chroniqueur enfin reconnaitre ses torts et s'excuser, ce qu'il a toujours eu beaucoup de mal à faire en raison de sa fierté, confère à cet épisode une aura particulière. C'est aussi l'occasion d'explorer en filigrane la difficulté à se défaire d'un sexisme latent sans avoir pris un minimum de recul par rapport à ses propres biais. On a aussi droit à quelques touches de légèreté, dont un autre son de cloche concernant la sortie avec Arnaud, impliquant pour corollaire un rapprochement entre Edward et Alice du fait de l'objectif commun d'extirper le personnage de son humeur "guimauve". Le traitement du jeu vidéo est par ailleurs loin d'être en reste, avec une belle réflexion sur l'évolution du médium et sa difficile émancipation des codes de l'arcade, sans oublier cette intervention bienvenue d'un speed-runner québécois, marquée par sa passion communicative. Ce bel équilibre entre la fiction et la mise à l'honneur d'un jeu obscur et pourtant passionnant à décortiquer, notamment en terme de filiation, reste assurément un atout phare de l'émission.

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Un très chouette épisode qui s'inscrit dans la continuité logique de ce qu'avait su proposer "The Legend of Zelda : Ocarina of Time" en s'attardant cette fois sur le point de vue de Roxane lors des affres de l'adolescence, marquées par les exigences plus élevées de son entourage et un rejet de diverses conventions censées être tacitement acceptées une fois entrée dans le monde adulte. D'aucuns ont sans doute pu se reconnaitre dans le malaise du personnage et ce développement est en adéquation avec la manière dont "Majora's Mask" subvertit la formule classique des "Zelda".

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Cet OVNI de la saison 3 brille par sa prise de risque, puisqu'il nous amène à côtoyer d'autres protagonistes que ceux auxquels on est habitué. Ces derniers n'en sont pas moins campés par des acteurs talentueux, avec une narration à la première personne très bien intégrée et un développement intéressant des personnages, malgré les limites inhérentes au format "one shot", explorant en filigrane la difficulté à faire dialoguer les générations et leurs passions. On franchit également un gap en matière de réalisation en mettant davantage l'accent sur le "charme rétro" des vieilles machines, vestiges d'un temps révolu, mais non voués à l'oubli.

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Sans doute l'un des épisodes les plus cultes de "Rétro Découverte", puisque c'est ce dernier qui, pour beaucoup de monde, a dévoilé l'ampleur que pouvait prendre l'émission, tout en s'attaquant à un monument du jeu vidéo d'aventure. Le tandem de Simon et Edward fonctionne à merveille et le personnage de Roxane s'articule parfaitement avec la quête des deux cousins pour finir le jeu, au même titre que celle d'un Héros du Temps assimilé à une plante que personne n'a vu grandir. Par les yeux d'un enfant, de simples promenades dans la campagne de Normandie se muent en une éprouvante traversée des plaines d'Hyrule. Une belle réussite.

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C'est à nouveau une belle prise de risque et sans doute l'une des vidéos les plus personnelles d'Edward, faisant prendre un virage inédit et bienvenu à la chronique. Outre les efforts mis sur la réalisation de cet épisode, le support vidéoludique (et quel support !) sert au déploiement d'un propos introspectif des plus touchants, exploitant à merveille la dualité Edward / Joris pour illustrer le sentiment de honte et la difficile acceptation de soi, ainsi que la question de la légitimité et de la représentation en tant que personnalité publique.

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Cet épisode fonctionne tel un miroir au précédent, venant contrebalancer la déception d’Edward au moment des "retrouvailles" avec Sabrina et Nestor. Les évènements prennent ici une tournure inattendue puisque les ennemis d’antan deviennent de nouveaux amis. La frayeur initiale du vidéaste (histoire d’être raccord avec le jeu traité dans l’émission) laisse vite place à d’heureuses surprises au fur et à mesure que l’atmosphère se détend, notamment lorsque l’ancienne brute Gaspard confie être un immense fan de "Rétro Découverte". D’aucuns pourraient considérer le discours final d’Adèle comme un tantinet mièvre et longuet, mais je le trouve pour ma part très touchant, aidé en cela par la performance de l’actrice et les mélodies de Cartridge 1987. Il a de surcroît toute sa place dans le contexte de l’émission, puisqu’avoir enfin droit à la version complète après les brides disséminées dans les précédents épisodes fait office de récompense. C’est de surcroît une belle synthèse du message porté par cet arc narratif : les gens suivent différents parcours de vie et sont amenés à changer, ce qui peut conduire à d’amères désillusions, mais aussi générer de nouvelles rencontres là où on ne les attendait pas, d’où la nécessité de garder les yeux ouverts. Comme le disait Paul Eluard, « il n'y a pas de hasard, il n'y a que des rendez-vous. ». On peut par ailleurs saluer les efforts de Charlotte, personnage qui mérite tout autant que Monsieur Pichon le titre d’élue du rétro gaming compte tenu de sa gentillesse et sa volonté, ses « bonnes manigances » ayant conduit plus d’une fois à améliorer la situation. Il y a de quoi être ému par les préparatifs réalisés pour organiser ces retrouvailles et ne pas laisser Edward sur la tristesse de la semaine précédente, tout en lui faisant comprendre que rien n’est jamais perdu. On peut enfin souligner le travail effectué sur la décoration pour conférer à la bâtisse choisie dans le cadre du tournage l’ambiance d’une maison hantée, à l’instar du manoir Spencer, sublimé dans le magnifique remake du tout premier "Resident Evil" sur Gamecube. Malgré le poids de la partie fiction, le traitement du jeu vidéo choisi pour cette chronique est loin d'être laissé de côté et le programme met bien l’accent sur ses exceptionnelles qualités en tant que version augmentée de l’original, que ce soit par sa refonte graphique ou l’ajout de nouvelles idées de game design.

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Cet épisode est un peu à Alice ce que "Little Big Adventure" est au personnage d'Arnaud, avec, parmi les autres similitudes, l'interview d'une grande figure du jeu vidéo français. Mais c'est aussi un moment touchant, qui conforte notre empathie pour la jeune femme, d'autant qu'on la retrouve ébranlée et blessée par ce qu'ont fait Edward et Arnaud lors de "Digimon World". On apprend ainsi à la connaitre, avec ses failles et ses fragilités, par-delà l'étiquette "Madame je-sais-tous" accolée par Edward (qui, il faut bien le dire, a eu vis-à-vis d'elle une attitude de connard tout au long de la saison 4). L'enfant qui joue la jeune Alice s'en sort très bien et l'alchimie avec un père trop vite disparu crève l'écran. L'archétype du proche défunt pour renforcer cette empathie est certes un procédé "facile", mais n'est pas pour autant gratuit, car cela montre à quel point la joie exprimée par Alice lors de ses précédentes interventions était sincère, puisque c'était l'occasion pour elle d'approcher une forme de complicité jamais retrouvée depuis la mort de son paternel. Cela fait d'autant plus relativiser certains jugements passés portés à son encontre. A titre personnel, je n'ai jamais compris comment on pouvait être encore "team Edward" après le déroulement de la précédente saison. L'épisode se conclut par l'avènement du "groupe de filles" pour donner le change à l'équipe habituelle de Rétro Découverte, impulsant ainsi de nouveaux enjeux.

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Un superbe épisode proposant une excursion assez inédite dans le genre du thriller et le domaine du paranormal. Le mystère lié à la disparition de Clarisse, la tante d'Edward, a de quoi fasciner et l'idée d'en apprendre petit à petit sur elle grâce à de mystérieuses cassettes, à l'instar des pages manquantes des livres de "Myst", est bien retranscrite. Le malaise s'installe au fur et à mesure que ce qui semble être le disque originel du jeu resserre son emprise sur Clarisse, avec un parallèle intéressant vis-à-vis des relations fraternelles au sein de l'île et en dehors. L'hybridation entre fiction et métafiction fonctionne comme rarement, jusqu'à une résolution très bien amenée.

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Nous voilà au paroxysme de la crise entre les deux groupes, marquée par une compétition de plus en plus toxique et une guerre d'égos venue se substituer à la volonté de faire découvrir des œuvres vidéoludiques. Cette dernière est de surcroît largement alimentée par la fierté mal placée et la jalousie du personnage d'Edward, qui finit par proposer un affrontement en bonne et due forme pour déterminer qui sont les meilleurs. Le choix de "Age of Empires II" relève du génie car les spécificités de ce titre fondateur des jeux de stratégie permettent de mettre en exergue les contrastes entre les décisions et les personnalités de chacun et offrent une confrontation épique, avec de multiples rebondissements, stratégies retorses et coups de p*te que n'aurait pas renié un épisode de "Game of Thrones", jusqu'à une fin douce-amère. Cela se voit néanmoins contrebalancé par quelques notes d'humour, tel le pauvre Monsieur Pichon conduit à faire le hibou.

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Un épisode hilarant du fait de son mélange des genres complètement improbable et de ses ruptures de ton avec Fred et Seb du "Joueur du Grenier". C'est aussi l'une des toutes premières fois que Monsieur Pichon, alias "l'élu du rétro gaming", a l'occasion de véritablement briller, en mettant à profit son expérience de la restauration dans un jeu qui s'y prête parfaitement.

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Une parfaite conclusion à l’arc de la Confrérie de la Cartouche. Je dois d’ailleurs confesser que je n’étais de base pas spécialement fan de ce fil conducteur, sans doute à cause du côté un brin "too much" de cette idée de secte liée à la Game Boy. Avec le recul, c'est un arc qui apporte beaucoup pour la suite, ne serait-ce qu’en introduisant le personnage d’Alice et en renforçant l’intégration de notre ardent défenseur de la console 8-bits en tant que figure incontournable du quatuor iconique, capable d'évoluer et de s'ouvrir à d'autres perspectives vidéoludiques. Outre le traitement ici très pertinent de "The Legend of Zelda : Link’s Awakening", avec un parallèle entre l’expérience du rêve et celle simulée du jeu, tous deux voués à prendre fin mais perdurant dans nos mémoires, j’ai beaucoup apprécié le rapprochement effectué entre Arnaud et Sylvain, deux personnages jusqu'à présent opposés sur quasiment tous les plans, jusqu’au fameux "Il est touchant, ce con".

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Un des meilleurs épisodes du tandem formé par Edward et Arnaud avec "King's Field". A l'instar de "Riven", on a un parfait équilibrage entre l'analyse du jeu ici traité (qui semble avoir énormément de charme compte tenu de sa 3D isométrique, de son humour et de son écriture), avec en prime l'interview de Frédérick Raynal, et le développement des protagonistes. Arnaud devient un personnage très attachant, passant par toute une palette d'émotions, avec des étoiles plein les yeux au moment de découvrir la surprise que lui a réservée son ami. Il assoit de ce fait sa légitimité en tant que comparse indissociable de l'identité de l'émission.

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Un super épisode venant conclure l’arc globalement très drôle du "diner de cons" initié par Arnaud, introduisant au passage le personnage de Solène. Pour ce coup-ci, Edward, depuis le début mal à l'aise à l'idée de se moquer des jeux favoris de certaines personnes, fait preuve d'une réelle ouverture d'esprit (ce qui montre bien que son attitude est fortement corrélée au contexte et à la personne qui lui présente le titre), au grand dam de son ami, qui voit son concept initial complètement lui échapper, puisqu'il aura fini bien malgré lui par faire découvrir des pépites, jusqu'à ce "Gabriel Knight", démontrant ainsi qu'il ne faut jamais s’arrêter aux apparences ou à la peur du ridicule.

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Encore une fois un très bon épisode avec notre duo inséparable, assez proche dans sa philosophie de "Riven", partant du postulat initial d’Arnaud qu'il existe des jeux si vides et si chiants que même Edward ne pourrait y trouver le moindre intérêt malgré sa passion pour le rétro gaming. On arrive, grâce à la patience et l’obstination de nos protagonistes, à appréhender et comprendre peu à peu les mécaniques et le potentiel ludique d’un titre de prime abord austère, avec un joli discours sur la filiation de certaines grandes licences, à l’instar de ce "King’s Field", qui marque ainsi les prémices de la mythique saga "Dark Souls" et plus généralement la renommée de FromSoftware.

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Cette première partie du "dyptique de la réconciliation" est un excellent épisode et n'a pas à rougir en comparaison des autres, partant d'une idée géniale pour amener les deux groupes à se réunir, à l'initiative de Charlotte. Il met de surcroît bien en exergue à quel point Alice et Solène sont devenues proches, à l'instar de la complicité entre Edward et Arnaud. La chronique est aussi l'opportunité de revenir sur un des jeux de la licence "Zelda" les plus oubliés alors que sa mécanique des saisons et l'idée des cartouches connectées sont tout bonnement excellentes. Mais c'est surtout à l'aune de la conclusion que ce premier chapitre peut être pleinement apprécié.

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Ce n'est sans doute pas la meilleure porte d'entrée pour faire découvrir l'émission à un néophyte du fait que certains aspects ont un peu vieilli (je pense notamment au jeu d'acteur d'Edward, l'interprétation n'étant de toute façon pas son point fort en comparaison d'autres membres de l'équipe), mais c'est un épisode important, parmi les premiers à dévoiler le talent que pouvait déjà déployer notre chroniqueur pour associer l'analyse d'un jeu vidéo culte et une fiction à une échelle plus intime, avec à la clé le départ de l'ignoble Serge et un père amené à reconsidérer son jugement, de façon plutôt discrète et touchante.

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Un épisode malheureusement un peu oublié malgré ses chouettes séquences animées donnant vie à l'univers décalé né de l'imagination fantasque d'Edward pour nous narrer une histoire prenante mettant l'accent sur la préservation du patrimoine vidéoludique et interrogeant ses liens avec les autres médias. C'est aussi l'occasion de revenir sur la révolution initiée par "Super Mario Bros" et sa capacité à rendre son univers cohérent malgré un fonctionnement à première vue absurde.

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Premier épisode consacré à l'arc du pèlerinage à Fougères, en vue de rendre visite au Joueur du Grenier, tel un prophète grâce auquel Edward espère conforter sa légitimité en tant que représentant du rétro gaming et ainsi soigner son égo. Outre le traitement intéressant de "Mario et Luigi : Superstar Saga", le voyage s'avérant être un prétexte idéal pour s'attarder sur un jeu de la Game Boy Advance, et des caméos bienvenus, l'épisode marque surtout par sa conclusion hilarante et la fameuse révélation concernant Monsieur Pichon, avec en cerise sur le gâteau la plus mémorable "tête à la Edward" qu'il m'ait été donné de voir.

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Cette relecture moderne de la scène du balcon dans "Cyrano de Bergerac" conclut d'une certaine façon la saison 4, avec l'association des plus mauvais côtés d'Edward, comme l'attestent ses réflexions déplacées du fait de sa jalousie maladive envers Alice, couplées à la propension d'Arnaud pour des plans foireux en raison de son incapacité à pallier son manque de confiance en lui, quitte à saper les bases d'une relation saine. Traiter à l'occasion de cette chronique le cas de "Digimon World" est judicieux car c'est justement parce que le jeu ne se finit pas qu'Arnaud se trahit, faisant éclater l'amère vérité au grand jour, avec un retour de bâton bien mérité. Même si ses phrases malheureuses ont conduit à envenimer la situation, on peut tout de même reconnaitre à Edward que son ami lui a forcé la main et a persisté dans l'erreur, malgré tous ses avertissements.

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Il s'agit en vérité de l'épisode "Les 15 jeux oubliés de la Super Nintendo". C'est sans doute l'un des moments les plus drôles de "Rétro Découverte", tant en raison de la stupidité initiale d'Edward que du côté extraordinairement candide et à côté de la plaque de Sylvain, qui vend dès le début la mèche. On retiendra le cultissime : "Ça vous dérange tant que ça de jouer sans Ken ?". Ainsi que les mimiques atterrées d'Arnaud.

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Une belle conclusion à l'arc de la thérapie vidéoludique, confrontant Edward aux limites de son approche. Le choix d'un "die and retry" comme le mythique "Heart of Darkness" en guise de traitement de la peur de l'échec est bienvenu et permet de mettre en exergue les vertus de l'erreur dans le processus d'apprentissage. C'est avec "The Legend of Zelda : Link's Awakening" l'un des épisodes les plus touchants concernant le personnage de Sylvain et on peut aisément se reconnaitre dans ses appréhensions et angoisses. A l'instar de "Céleste", c'est aussi l'occasion pour le vidéaste Edward de faire sa propre introspection, à contre courant des success stories en trompe-l'oeil des célébrités du Web.

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Un épisode très divertissant, dans la continuité du précédent, avec un excellent ressort comique entre Sylvain et Arnaud lors du casting censé aboutir au "diner de cons", idée qui s'avère prendre l'eau dès le départ. Le côté humoristique est amplifié par le fil conducteur des ratés de la Game Boy, surtout compte tenu de l'éternelle mauvaise foi de l'invétéré défenseur de la mythique console portable. De plus, le concept d'apparents mauvais jeux qui n'en sont pas vraiment est à mon sens traité de manière plus pertinente avec un titre atypique comme "Super Princess Peach" qu'il ne l'était avec "Civilization II", classique parmi les classiques.

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L'épisode qui ré-introduit le personnage d'Alice après l'arc de la Confrérie de la Cartouche en vue d'en faire une figure phare de "Rétro Découverte", ce qui est ici parfaitement exécuté. Beaucoup d'éléments déterminants pour la suite y sont insérés, de l'agacement d'Edward envers l'attitude d'Arnaud, avec d'ores et déjà une pointe de jalousie, aux rapprochements complices entre les deux tourtereaux, sans oublier les opinions contradictoires quant au choix de l'émulation ou du support physique dans le rétro gaming. Le trait de génie lié à la résolution du mystère autour du Cleria permet de mettre en valeur autant les atouts et mécaniques du jeu présenté que le pouvoir inspirant de l'amour.

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J'ai beaucoup aimé cet épisode teinté de tristesse et de mélancolie. C'est en quelque sorte "l'anti-Goldeneye 64". On part d'un postulat relativement similaire, soit des retrouvailles entre des personnes qui s'étaient perdues de vue, à ceci près que cette fois-ci, la sauce ne prend pas, puisque le jeu traité dans le cadre de cette chronique ne suscite pas l'émotion et l'émoi recherchés par Edward et Charlotte. Après qu'on nous ait à ce point teasé le retour des copains d'enfance Nestor et Sabrina, ce traitement à contre-emploi des attentes des spectateurs est bienvenu et n'est pas sans nous rappeler une réalité vécue par beaucoup, celle de l'éloignement résultant de trajectoires de vie divergentes, les amis d'antan n'étant plus forcément les personnes auxquelles on s'était attaché par le passé. Il faut parfois l'accepter et tourner la page.

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Cet épisode ravive les tensions qui semblaient s'être estompées suite à la résolution de la crise Arnaud / Alice en montrant une nouvelle fois la tendance d'Edward à retomber dans ses travers compte tenu de sa médisance et de son comportement toxique à l'égard de celle qu'il perçoit comme une insupportable "Madame je sais tout", avec la mise en œuvre d'un plan foireux passant par l'intervention d'une tierce personne, ce qui se retourne complètement contre notre protagoniste, puisque ceux qui étaient censés "se mettre sur la tronche" finissent par sympathiser. En apprendre autant sur la licence "Double Dragon" via ces échanges entre authentiques passionnés est d'ailleurs très bien pensé. Les regards assassins et la froideur d'Alice en fin d'épisode soulignent bien qu'elle n'était cependant pas dupe vis-à-vis des manigances de notre vidéaste. On nous laisse ainsi avec un Edward honteux après avoir perdu une bataille qu'il était clairement le seul à mener. Suite à cette prise de conscience, il est désormais temps que le personnage crève l'abcès et y mette du sien plutôt que de chercher Mehdi à 14 h 00.