Libéralisme made in France

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Ce précurseur des physiocrates originaire de Rouen fut peut-être le premier à défendre la liberté économique face au pouvoir. Il est également l'auteur de "Dissertation sur la nature des richesses".

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Dans cet ouvrage, le léodégarien critique l'arbitraire de la fiscalité en vigueur. Premier à oser mettre en cause les privilèges et monopoles, il est le seul en haut lieu à contester l'intolérance de la révocation de l'Édit de Nantes.

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Un des premiers grands inspirateurs du libéralisme en France, le célèbre brédois alerta sur les abus du pouvoir, et proposa sa séparation. Il enseigna également l'aspect pacificateur du commerce.

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Financier d'origine irlandaise, Cantillon amorce nombre de propositions des physiocrates et anticipe la loi de l'offre et de la demande. Il influence Turgot, Condillac, Smith...

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Pertuisiens lié aux physiocrates, sa "Théorie de l'impôt" lui valut la prison. Auparavant il avait publié "L'Ami des hommes ou Traité de la population" dont l'influence s'étend à toute l'Europe, où il plaide pour une grande décentralisation, la tolérance religieuse, des impôts limités et la liberté du commerce.

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Ami de Voltaire, maître des requêtes au Parlement puis Ministre des Affaires étrangères, on lui doit les célèbres formules : "Pas trop gouverner" et "Laissez faire, morbleu, laissez faire"...

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Le méréen initiateur de la physiocratie fut le premier, avant Adam Smith, à théoriser l'économie politique. Sa critique du mercantilisme et du modèle économique interventionniste de l’Ancien Régime fournira les bases de l’économie politique libérale et aura une grande influence à l'époque de la Révolution française.

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Le meilleur des physiocrates préconisa le "laissez faire". Ironie de l'histoire : aujourd'hui ce sont les anglo-saxons qui emploient cette expression (en français dans le texte) plutôt que nous.

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Lié à Quesnay et Mirabeau, cet physiocrate saumurois fort attaché au droit de propriété a publié également "L'intérêt général de l'État et la liberté du commerce des blés".

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L'immense notoriété d'humaniste militant pour l'égalité d'instruction de cet axonais a éclipsé son engagement en faveur de la liberté économique qui s'exprime dans cet ouvrage ainsi que dans sa "Vie de Monsieur Turgot" dont il fut le proche ami.

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Un mois avant "La Richesse des Nations", un philosophe grenoblois sortit un ouvrage bien plus libéral que celui d'Adam Smith, dans lequel il dénonce les monopoles, les réglementations, les taxes et le protectionnisme comme autant de nuisances à l'économie.

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Evelyn Beatrice Hall résumait la pensée du célèbre admirateur de Locke et de Turgot de la sorte : "Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu'à la mort pour que vous ayez le droit de le dire."

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Acteur de la Révolution française, le forojulien fut un fervent défenseur de l'isonomie. Il est également l'auteur de "Essai sur les privilèges".

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Reconnu comme l'un des plus importants économistes français, ce lyonnais précurseur de l'école autrichienne sur les théories de la valeur, fut l'un des fervents défenseurs de la propriété privée, de la libre-concurrence et de l'État aussi limité que possible.

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Benjamin Constant était certes d'origine Suisse, mais il passa l'essentiel de sa vie en France, se préoccupa des problèmes de la France, participa à la vie politique française, mourut et fut enterré en France.

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Professeur d'histoire et de morale au Collège de France, son importance intellectuelle tient essentiellement à la publication de ce maître-ouvrage du constitutionnalisme protecteur de la liberté individuelle.

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Figure de proue de l'école des "Idéologues" (Avec Constant et d'autres...) influencé par Locke, Condillac et Say, il est l'auteur d'un libelle intitulé "L'Esprit libéral doit-il émigrer ?" précédé d'un "Commentaire sur l'Esprit des lois".

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Avec Charles Comte, ce carennacois fut le fondateur du journal libéral "Le Censeur" et se réclamait de la pensée de J-B. Say. Il est également l'auteur de "Nouveau traité d'économie social"; "De la Liberté d’enseignement"; "De la Liberté du travail"; etc.

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Avec Charles Dunoyer, ce santrimiols fut le fondateur du journal libéral "Le Censeur" et se réclamait de la pensée de J-B. Say dont il épousa la fille. Il est également l'auteur de "Traité de législation" qui eut une grande influence sur Frédéric Bastiat.

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Si sa défense du colonialisme fait un peu tâche, le célèbre penseur anti-collectiviste reste l'un des grands défenseurs historiques de la démocratie libérale. Il est également l'auteur de "L'Ancien Régime et la Révolution".

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Admiré par Flaubert, le plus brillant et le plus visionnaire des libéraux français, originaire de Bayonne, est l'auteur d'un grand nombre de pamphlets célèbres dans le monde entier (sauf en France !), tels que les "Sophismes économiques", "La Loi", "Ce qu'on ne voit et ce qu'on ne voit pas", les "Harmonies économiques" ou encore son fameux débat épistolaire avec Proudhon.

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Professeur d'économie au Collège de France, puis député, ce limougeauds fut un vulgarisateur des thèses libre-échangistes, également auteur d'un "Cours d'économie politique" et aussi d'un titre révélateur : "La Question des travailleurs : l'amélioration du sort des ouvriers".

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Professeur de philosophie à la Sorbonne, ce lorientais montre la nécessité de limiter et décentraliser la sphère d'action de l'État dans "La liberté politique", "La politique libérale" et "La liberté de conscience".

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Avec l'éditeur Guillaumin, ce dunkerquois est le prométhéen artisan du monumental Dictionnaire d'économie politique qui fit très longtemps autorité en la matière.

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Compagnon de route de Guizot, philosophe, écrivain, publiciste, parlementaire et deux fois brièvement ministre, ce modéré s'est surtout intéressé à la problématique du "libéralisme de gouvernement".

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Fondateur de la "Société d'économie politique" et rédacteur en chef du Journal des Économistes, ce beuillois a publié également un Traité d'économie politique.

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Avocat, parlementaire et professeur au Collège de France, ce partisan de la décentralisation est également l'auteur de "L'État et ses limites", inspiré de Wilhelm von Humboldt.

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"Dans la dernière partie des Origines, intitulée « Le Régime moderne » et consacrée aux institutions françaises telles qu’elles ont été façonnées par le système impérial, on trouve des passages qui, quoique parus en 1884, pourraient être signés de Ludwig von Mises, Friedrich Hayek ou Milton Friedman, tant l’analyse de l’hypertrophie étatique y préfigure les critiques actuelles." J-F. Revel

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Disciple de Turgot et de Jean-Baptiste Say, le dinannais fut le rédacteur en chef du Journal des Économistes (A l'époque, le terme "économiste libéral" était un pléonasme.), dans lequel sévissait Walras, Bastiat, Pareto, Courcelle-Seneuil, Molinari...

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Si l'ouvrage de Faguet n'a pas été d'une grande contribution à l'histoire des idées libérale et a pris un petit coup de vieux, il reste une mine de citations et de références historiques.