Liste de livres lus en l'an 2019

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Terminé le 24/01/2019

Je suis assez partagé pour cet avant-dernier tome... Si le style d'écriture est toujours aussi prenant, si le background autour des Serviteurs et des Blancs est de plus en plus développé, j'ai ressenti quelques sentiments de frustration par endroits. Je trouve les kidnappeurs d'Abeille assez cartoonesques par moments, menant à des situations répétitives où elle tente de s'enfuir et est rattrapée. J'ai même ressenti de la pitié pour certains de ses ravisseurs, comme Alarie, qu'on tente de violer et qui est ensuite vendue à des esclaves, ou encore à Vindeliar, qui apparaît plus comme une victime qu'autre chose.

Il semblerait aussi que l'auteure profite de ce troisième cycle pour faire réapparaître des personnages de La cité des anciens et Les aventuriers de la mer, pour un crossover "ultime" ! Malta, Reyn, Alise, Leftrin, Thymara, Althéa, Brashen, Hiémain, Etta, personne ne manque à l'appel, pas même les dragons, et Kennit est évoqué à moult reprises. Ceci offre beaucoup d'interactions intéressantes, notamment avec Althéa et Brashen, même si Fitz m'a paru antipathique par moments...

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Terminé le 17/02/2019

Appréciation : Voir critique

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Terminé le 25/02/2019

Ainsi je débute cette saga si culte de Stephen King, dont je n'avais lu que deux livres. Et je dois avouer que ça a été une lecture... étrange. C'est une lecture floue, où de nombreuse questions apparaissent, où l'univers se dévoile lentement, et les mystères guettent jusqu'à la dernière page. Cette impression assez déroutante est apparemment assez volontaire et le tome suivante lance vraiment l'intrigue, paraît-il. Cela dit, j'ai essayé de me prendre au jeu, et il s'avère que le style est plutôt immersif (l'écriture est loin d'être basique au contraire de ce que certains détracteurs prétendent), la relation entre le Pistolero et l'Homme en Noir est bien tracée (de même qu'avec les garçons) et il y a quelques séquences très prenantes.

Dans mon édition, il s'y trouve également une histoire "à part", avec le même héros et dans la même chronologie, "Les petites soeurs d'Élurie". Si cette nouvelle (ou chapitre ?) semble correspondre à du King classique avec ses monstres, ses insectes et son atmosphère angoissante, je n'ai pas trop aimé cette dichotomie clichée de "la gentille et belle fille qui tombe amoureuse du héros" vs "les laides et méchantes vieilles sorcières"...

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Terminé le 26/03/2019

Belle conclusion pour la série. On retrouve toujours ce mélange d'action, d'humour et de drame mâtinés d'un brin de romance. La fin est à la hauteur grâce à des péripéties toujours plus haletantes, des personnages dynamiques et hauts en couleur (je garde une préférence pour Mizzy même si la plupart des autres personnages assurent leur rôle, le couple David/Megan reste touchant). Les rebondissements inattendus sont efficaces et c'est avec satisfaction que cette saga - relativement courte par rapport à d'autres - s'achève !

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Terminé le 12/04/2019

Après un premier tome très flou, se concentrant surtout sur ce monde "western post-apocalyptique", ce second propose des voyages dimensionnels, dans notre propre monde, mais à différentes époques. Ceci constitue surtout un prétexte pour introduire les personnages d'Eddie et de Odetta/Detta/Susan, l'un étant un gars un peu paumé mais au bon fond, l'autre une schizophrène dont la seconde personnalité se révèle à la fois folle et raciste. Des personnages hauts en couleur, pour sûr !

Je ne comprends pas comment on peut affirmer que le style de Stephen King est "simpliste." Au contraire, ici toute sa plume est déployée au travers de phrases stylisées, de quoi nous gratifier d'une histoire immersive. Ce qui m'a posé problème, surtout lors de la première partie du livre, était ces quelques passages de vulgarité gratuite et non nécessaires à mes yeux. Ils faisaient tache dans l'ensemble.

De manière générale, tout comme le premier, les événements s'avèrent parfois difficiles à suivre. Je pense que c'est une choix de narration volontaire, où temps et espace se distordent, et cela requiert une lecture attentive que je m'efforcerai d'appliquer aux tomes suivants !

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Terminé le 01/05/2019

Stephen King prétendait, au départ, que les deux principales sources d'inspiration pour l'écriture de la Tour Sombre étaient "Le Seigneur des Anneaux" de JRR Tolkien et "Le bon, la brute et le truand" de Sergio Leone. Ces influences semblent s'effacer, pour le meilleur comme pour le pire, car il semble "assumer" son oeuvre dans ce troisième opus.

La première parti permet de réintroduire Jack, le petit garçon, et de l'incruster dans le groupe. Si c'était intéressant, mon coeur lecteur d'imaginaire aime moins lorsque l'on s'attarde dans le monde réel, aussi ai-je préféré la deuxième partie. Ici, hormis la présence intrigante d'un enchanteur, on se rapproche davantage du post-apocalyptique et de la science-fiction que de la fantasy tant annoncée. Reste qu'entre l'Homme Tic-Tac, Gasher et Blaine, King n'a pas peur de nous dévoiler des personnages (et surtout antagonistes) hauts en couleur. Le récit s'avère parfois déroutant, étrange, et pourtant curieusement accrocheur, dans le sens où il a été pour moi le plus simple à suivre. Comme beaucoup de lecteurs, j'ai tout de même hâte d'en savoir davantage sur Roland et sur l'univers qu'il traverse.

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Terminé le 18/05/2019

Décidément, mes notes s'avèrent constantes pour cette saga !

Peut-être est-ce parce que mes appréciations de livres en livres sont sensiblement similaires : l'histoire est efficace, maîtrisée, mais ne me transcende pas pour autant. Il est possible que je sois moins sensible à certains tics de King, et c'est un peu dommage.

Toujours est-il que ce tome, principalement focalisé sur la jeunesse de Roland, semble s'écarter un peu du sujet principal par nécessité. Je n'ai rien contre les histoires à nombreux personnages (sinon je ne serais pas accro à la Fantasy), mais on passe d'environ 5 personnages principaux dans le "présent" à une bonne quinzaine ! On en retient évidemment quelques-uns comme la sorcière Rhéa, la tante Cordélia, le maire Thorin, mais beaucoup se noient dans un name-dropping et des scènes anecdotiques. Reste l'histoire d'amour entre Roland et Susan, sujet principal du roman, qui est à la fois touchante et pavée de mélancolie. Susan s'avère un personnage intéressant, tiraillée,et forte quand on pense au contexte.

En revanche, sans vouloir paraître de mauvaise foi, ce flash-back traîne tout de même quelque peu en longueur... Les 200 dernières pages sont rythmées et prenantes, mais il y a du flottement en milieu de tome. C'est pourquoi j'étais quand même satisfait au moment où il s'est achevé.

Arrivé à la moitié, je vais bien sûr attaquer la deuxième partie, hélas je crains qu'à ce stade, La Tour Sombre appartiendra à mes sagas "aimées mais pas adorées"

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Terminé le 02/06/2019

Appréciation : Voir critique

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Terminé le 18/06/2019

À la lecture de ce cinquième tome, je pense que j'ai ressenti un mélange de satisfaction et de frustration. Peut-être est-ce parce qu'il contient des passages hautement réussis, mais aussi d'autres qui m'ont laissé perplexes ?

Les Loups de la Calla exploitent à merveille ce "mélange des genres". Dès l'introduction la menace des "Loups" est bien introduite, alors nos héros arrivent et se posent en sauveurs. Ce scénario rappelle beaucoup à un western (et Stephen King ne s'en cache pas). Mais il ne s'agit pas juste de défendre ces citoyens, aussi de les apprendre à se défendre. L'auteur dresse ce faisant toute une série de thématiques, dont le féminisme, et en profite pour présenter toute une liste de personnages secondaires (à l'instar du tome 4). Il voit les choses en grand, accentue le background, des histoires dans l'histoire (comme la femme badass lanceuse d'assiette ou l'histoire des vampires de différents types du Père Callan).

Cependant, je pense que pour bien apprécier ce livre, il faut bien connaître les oeuvres de Stephen King, ce qui n'est guère mon cas (hors de la Tour Sombre, je n'ai lu que Shining et La Ligne Verte). Pléthores de références à la culture américaine pleuvent, et quand on n'en est pas un soi-même, difficile de les appréhender (sauf les plus évidentes comme Star Wars, oh et même si c'est plutôt anglais il y a une référence à Harry Potter). Après ses auto-références sont sympathiques, mais voilà, j'ai eu du mal à accrocher à ces passages, et je n'ai ressenti qu'une frustrante impression de dispersion.

Dès lors, quand la bataille finale est arrivée, préparée avec beaucoup de tensions, je l'ai trouvée haletante... mais courte (une dizaine de pages ?). Je pense qu'elle aurait gagné à être plus longue, car du coup la fin paraît expédiée en comparaison de toute cette préparation, et amène surtout à la préparation du tome suivant...

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Terminé le 28/06/2019

Étrange sensation qu'en ayant achevé ce sixième tome. Était-ce un tome de transition ? Si oui, il m'a paru assez rapide, car outre son plus faible nombre de pages, les multiples petits chapitres conduisent à des sauts de page très réguliers. Du coup, la lecture m'a semblé flou par moments, sentiment que je n'avais pas ressenti depuis les deux premiers tomes.

Pourtant, de très bons éléments s'imbriquent, et les différentes connexions se déroulent plus vite que jamais. Le traitement de Susannah, piégée par ses multiples personnalités, est particulièrement intéressant. Bien sûr son développement et ses tourments s'effectuent au détriment de Roland et d'Eddie, mais c'était à prévoir au vu du titre du livre.

La religion occupe également une place importante dans ce livre. Je comprends quand même puisqu'elle est davantage présente aux États-Unis. Mais, étant athée, et éduqué en dehors de toute religion, ces passages-là m'ont un peu perdu. D'une part car je ne comprenais pas toutes les références, d'autre part car le cliché de "la rationalité c'est l'absence de sentiments bla bla" est insupportable. Je suis bien sûr pour la liberté religieuse, et ne considère pas que la religion est source de tous les maux du monde contrairement à beaucoup, mais s'engouffrer dans la critique inverse m'est aussi insupportable. On peut ne pas être religieux et avoir aussi des valeurs et des sentiments.

Le plus surprenant dans ce livre est que Stephen King se met lui-même en scène. Y'a-t-il brisage de quatrième mur, un côté méta ? Je l'ignore, mais ça illustre combien cette oeuvre est importante pour lui, en témoigne 'la biographie de la rédaction de la Tour Sombre" dont je m'interroge sur les parts réelles et fictives...

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Terminé le 16/07/2019

Appréciation : Voir critique

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Terminé le 28/07/2019

Appréciation : Voir critique

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Lu le 05/08/2019

C'est avec ce livre que je termine "réellement" la saga de La Tour Sombre. Du haut de ses 280 pages, soit plus court tome depuis le premier, La clé des vents s'apparente à un complément. Il n'en est pas moins fort sympathique, avec son format "d'histoire dans une histoire".

Cette histoire dans l'histoire est peut-être le fragment le plus "fantasy" de toute la saga, encore qu'il emprunte pas mal aux contes. Tim est un garçon attachant et sa quête dans la Forêt sans Fin se révèle immersive et saupoudrée d'intéressants rebondissements. Quant à l'histoire "passée" du Pistolero, j'ai aussi bien accroché (quoiqu'elle m'a paru un poil en-deçà), et m'a rappelé un peu certaines péripéties du Sorceleur Geralt, même si ça me semble être une coïncidence

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Terminé le 20/08/2019

Rien de particulier à ajouter par rapport à la première partie, sinon qu'il se conforme à mes attentes. Shallan surprend de plus en plus, mais les autres personnages ne sont pas en reste, tous mûrs d'une évolution surprenante. Les événements s'enchaînent avec bon rythme, alternant entre des dialogues savamment écrits et des batailles bien menées, en particulier la dernière. L'univers s'agrandit et les cliffhangers (surtout de fin) assurent une lecture haletante et prometteuse quant à la suite de cette saga.

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Terminé le 06/09/2019

Il me paraît désormais naturel qu'une adaptation me donne envie de m'intéresser à l'œuvre originale. The Expanse n'échappe pas à la règle, c'est pourquoi j'ai décidé de débuter la saga.

Je m'étais toujours demandé à quoi pouvait ressembler de la science fiction "pur jus" dans sa forme romanesque, celle dont elle est issue, alors que je suis habitué à la visualiser sous forme de films, séries et jeux vidéos. Eh bien, si le style m'a semblé assez classique (voire trop par moments), je dois reconnaître qu'il est très détaillé et immersif, si bien qu'on n'a aucun mal à imaginer ce système solaire conolisé une approche intéressante là où nous assistons bien souvent à des sauts lumière faciles dans d'autres références du genre.

Le récit s'avère d'ailleurs, pour le moment, plus "fermé" que son homologue en série et très focalisé sur son aspect "Enquête /Thriller". On alterne entre juste Miller et Holden. Là où le premier nous dévoile un aspect plus mélancolique, pragmatique et obsessionnel, le second s'avère plus naïf et idéaliste, deux opposés plaisants à suivre.

Mais c'est bien par la suite que les points de vue terriens et martiens se développeront, que l'ambition se révélera, et que la série prendra son envol. Ce pourquoi je lirai évidemment la suite !

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Terminé le 13/10/2019

Je poursuis mon épopée sur la saga "The Expanse", qui cette fois-ci est environ équivalente à la seconde moitié de la saison 2 et la première moitié de la saison 3. Et à l'instar de son adaptation télévisuelle, je pense aussi que ce récit de science-fiction s'améliore au fur et à mesure.

Ici nous suivons quatre points de vue au lieu de deux : à la perspective classique de Holden s'ajoutent l'ambitieuse politicienne Chrisjen Avasarala, la badass sergente martienne Roberta "Bobbie" Draper et le touchant botaniste Prax Meng. Je dois avouer qu'une multiplication des points de vue fait plaisir car le "ping-pong" Holden/Miller du tome 1 avait tendance à lasser. Là ses personnages se révèlent complémentaires et élargissent un univers bien riche, toujours en présentant avec efficacité des intrigues bien ficelées. Et puis ce space-opéra ambitieux, mâtiné de guerre, de politique, de mystères et parfois d'éléments d'horreur demeure captivant de bout en bout !

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Terminé le 31/10/2019

Peut-être que la comparaison avec son adaptation est inapproprié, mais je dois avouer avoir préféré "l'équivalent en série" (càd la seconde partie de la saison 3). Pas que cette rencontre serrée, transition gérée avant la suite de cette ambitieuse fresque, soit ratée, au contraire. Cependant j'avoue que le développement de certains personnages m'a laissé perplexe, par exemple j'ai largement préféré la dynamique entre Ashford et Pa dans la série, là où dans le livre Pa est plus effacée et Ashford unilatéral. Reste que tant les mystères que les rebondissements s'enchaînent, Holden devient de plus en plus intéressant, et l'alternance de points de vue entre chaque tome offre à chaque fois davantage de perspectives. J'ai donc "rattrapé" tout ce qui a été adapté !

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Lu le 20/11/2019

Il m'aura fallu un certain temps pour découvrir l'une des sagas phares de Brandon Sanderson, ce alors que j'en avais découvert des plus récentes. Et globalement, je n'ai pas été déçu ! Cet auteur parvient toujours à trouver des idées originales et à les exploiter à merveille. Ici le cadre est une "dystopie fantasy", où un peuple est réduit en esclavage depuis 1000 ans car le "héros de la prophétie" a échoué contre le "seigneur des ténèbres". Non content de nous présenter un système de magie bien conçu sur base des métaux, Brandon Sanderson nous présente également des personnages au caractère trempé et aux backgrounds intéressants, notamment les deux héros de l'histoire, Vin et Kelsier. Tant les descriptions que les scènes d'action, entrecoupées de réflexions et révélations, s'enchaînent sans heurt. J'ai juste trouvé que, par endroits, l'histoire accrochait un peu et devenait redondante, fort heureusement ce sentiment s'est dissipé lors de la seconde moitié !

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Terminé le 15/12/2019

J'avais oublié de le noter ! Grosso modo il s'agissait d'une lecture à la hauteur du premier livre, où l'emphase est davantage mise sur la politique très bien menée que sur l'action, ce même s'il y a des scènes de bataille immersives. Vin et Elend forment un duo plus attachant que je ne l'aurais cru, et le scénario embraie bien sur la fin supposée du précédent tome, explorant un univers aux horizons plus larges qu'escomptés !