Mon année ciné 2023 : Gamera, Godzilla, et cetera

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Le scénario n'est généralement pas le premier domaine mis en avant quand on vante un film de kaiju. Et pourtant, c'est le cas concernant Gamera 3. L'histoire parvient à être touchante et prenante, gardant notre attention même si les monstres ont moins de temps d'écran que dans les opus précédents. Bien sûr, les scènes avec ces derniers ne déméritent pas. Le design de Gamera est amélioré, lui donnant un air particulièrement féroce, et Iris est splendide, on dirait un ange d'Evangelion. Leur combat est particulièrement épique, de par sa grande tension, mais la meilleure séquence monstrueuse est peut-être la première attaque de Gamera, nous laissant bouche bée devant la mort et la destruction semées par la tortue géante, apparaissant alors effrayante.

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On le mentionne surtout pour son final choquant, mais ce film a d'autres qualités. Les acteurs jouant des jeunes ont vraiment l'âge de leurs personnages, ce qui est trop rare, et leurs dialogues sont bien mieux écrits que la moyenne du genre, parvenant à être crédibles. Hélas, en terme de structure narrative, Sleepaway camp reste dans la norme.

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(vu au cinéma)

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(revu)
Ce film, c'est vraiment une bonne configuration astrale : Toutes les personnes impliquées ont fait du super boulot, l'équipe entière est exceptionnelle. On remarque d'abord les acteurs, le scénario, les effets spéciaux ou la musique, mais il ne faut pas oublier les designers et l'équipe des effets sonores. Grâce au travail passionné de tous ces gens, Star Wars mérite son succès.

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Si il ne révolutionne pas la formule, Gamera la maîtrise très bien. Ainsi, on se réjouit de voir qu'au bout du premier quart d'heure, le monstre a déjà été montré en entier et le monde, au courant de son existence, se concentre pour s'en débarrasser.

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(revu)

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Vu au cinéma.
Malgré quelques soucis d'écriture, Unicorn Wars parvient à avoir un puissant impact, qui laisse un peu sonné lorsque s'affiche le générique. Ce n'est pas tant le contraste entre visuels mignons et ultra-violence qui choque, mais plutôt le ton de plus en plus noir jusqu'au final. Celui-ci est franchement méchant, et fait penser que le réalisateur doit avoir une sacrée dépression.

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Bizarrement, l'opus où Jason part dans l'espace n'est même pas le pire Vendredi 13. Il est même pas mal, du moins comparé au reste de la franchise, le film assumant suffisamment sa débilité.

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Monstres invisibles, certes, mais ficelles scénaristiques plus qu'apparentes : Sur le déroulé et les grandes lignes du scénario, ce film ne se distingue pas de ses nombreux confrères des années 50, tout en n'étant pas désagréable. Ce sont les 25 dernières minutes qui le rendent mémorable : La surprenante origine précise des monstres est révélée, et ceux-ci se dévoilent enfin. Ces créatures sont aussi originales que superbes, justifiant entièrement le visionnage du film. Leur aspect, leur bruit dégoutant ainsi que les gargouillis de sang qui accompagnent leur mort les gardent aujourd'hui encore quelque peu effrayants, et on dû impressionner le public de l'époque.
Je ne résiste pas à l'idée de dévoiler la fin : Le héros doit arrêter la centrale nucléaire, qui renforce les monstres, mais celle-ci a été sabotée. Que faire ? Très simple : Faire exploser la salle de contrôle avec de la dynamite. Eh voilà, c'est gagné, envoyez la musique joyeuse et le "the end". Y'a pas à dire, le monde était plus simple à l'époque…

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Si je devais introduire quelqu'un aux films de monstres des années 50, je lui recommanderai pour commencer "Them !". Bien qu'il ait les problèmes typiques du genre à l'époque (personnages lisses et stéréotypés, absence de tout non-blanc…), il en a aussi les charmes en grande quantité, et possède surtout deux qualités particulières. D'abord, une construction scénaristique solide, grâce à un climax de milieu de film et une évolution de l'histoire autour de plusieurs cadres et décors. Ensuite, un budget visiblement supérieur à la moyenne : Cela se voit dans les nombreux décors, mentionnés précédemment, et aussi dans les effets spéciaux, très bons pour l'époque, et qui peuvent encore laisser songeur sur comment ils ont étés faits.

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Une série B classique qui fait le taf, et dispose surtout d'une bête crée par le grand Ray Harryhaussen, qui comme d'habitude régale.

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(vu au cinéma)
The Stuff parvient à être vraiment drôle, et reste intéressant toute sa durée grâce à de multiples changements de décors et développements de l'intrigue. Ses effets spéciaux sont très réussis pour une production à petit budget. Cependant, le film souffre d'un montage aux coupes extrêmement violentes, au point où l'on croît à un défaut technique de la copie regardée. Cela s'ajoute à une réalisation un peu molle pour donner un impression de téléfilm cheap.

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Revu 2 fois.

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Son scénario un peu banal ne distingue pas Fog de n'importe quelle série B horrifique 80's. Il tient au moins assez debout pour ne pas saboter le film, qui a heureusement d'autres qualités. La mise en scène et la photographie sont superbes, tant qu'elle parviennent à nous effrayer avec des ficelles connues et des jumpscares plus ou moins réussis en pagaille.

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Revu.
C'est tout de même impressionnant à quel point ce film est réussi. L'univers un peu vague du premier opus se précise et s'affine, notamment sur la force. De façon générale, toutes les qualités de son prédécesseur réapparaissent, renforcées. En particulier les personnages et leurs échanges : C'est un de ces films dont on se plaît à mémoriser le maximum de répliques quand on est enfant. Dark Vador et Han Solo, déjà charismatiques avant, entrent ici au panthéon des personnages de fiction.

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Revu, pour vérifier si il a toujours sa place dans mon top 10 films.
La réponse est oui. L'ambiance de Ghost in the Shell est sans égale : Quel autre exemple y-a-t-il de film d'action contemplatif ? Le meilleur exemple des qualités de ce mélange original est le duel avec le tank, chef d'œuvre de tension.

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Il n'est pas étonnant de trouver le réalisateur de Ghost in the Shell derrière Avalon, ce dernier possédant une part de l'ambiance flottante mais fascinante de son grand frère. Le côté "arty" est tout de même plus important, et il serait difficile d'appeler Avalon un film d'action, malgré certaines scènes de ce genre. Cela ne le rend pas ennuyeux pour autant : L'enquête du personnage principal ainsi que la découverte de l'intrigant univers et de son ambiance étrange nous gardent intéressés. C'est aussi un très beau film, contenant de nombreux plans inspirés.
J'allais oublier : Difficile de trouver un meilleur film sur le jeu vidéo. Et cela est d'autant plus étonnant en 2002, une époque où les adaptations de jeux en films plus mauvaises les unes que les autres s'enchaînaient.

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Revu.
Après Avalon, Oshii continue sur une pente arty avec Innocence.
Il n'est pas facile d'être la suite de Ghost in the Shell, et pourtant ce film se montre digne de son aîné. Il poursuit sa réflexion sur de nouvelles pistes, exubérant une animation établissant de nouveaux standards, le tout en suivant un personnage principal charismatique. La scène du manoir à elle seule impose le respect envers cette séquelle.
Cependant, quelques défauts m'empêche de porter Innocence aux nues. Là où le premier film était mystérieux mais compréhensible pour tout spectateur attentif, dans celui-ci la progression est vraiment dure à suivre, et, faute de rendre compréhensibles les enjeux, réduit la tension et l'immersion ressenties. Deuxièmement : La philosophie est omniprésente à un point où ce peut être agaçant. Là où c'était surtout le Major, personnage s'interrogeant sur elle-même, qui amenait cet élément dans Ghost in the Shell, ici tout le monde semble passer son temps libre à lire et relire les classiques des grands penseurs.

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Amusant de voir un film de 1977 avec un pitch autant 50's. Les effets spéciaux ne sont pas honteux, c'est l'écriture qui pêche, enchaînant les clichés et les scènes dignes de facepalms. L'ambiance se veut effrayante, mais les vrais rats utilisés sont franchement mignons, c'est ridicule.

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Vu au cinéma.
La hype qui s'est crée autour de ce film, dont personne n'attendait rien, m'a convaincu d'aller le voir. Verdict ? L'enthousiasme est justifié, bien que cette hype, comme c'est toujours le cas, puisse être exagérée sur certains points.
Le Chat Potté 2 reprend le style des films d'aventure fantastique en animation des années 2000, qui avait fini par stagner, et le met radicalement à jour, réussissant toujours à convaincre là où l'on croit qu'il va se casser la figure. Il le fait par un dynamisme fou, que ce soit en terme d'animation ou en terme d'histoire. Rajoutez des personnages charismatiques et une morale assez adulte, et c'est un plaisir de long en large.

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Malgré un magnifique design pour Godzilla, c'est un film fade et routinier, ce qui n'est pas étonnant quand on connaît son contexte de production. Il souffre de plus des premières tentatives de la franchise dans la cgi et les fonds verts, si ratées qu'on en regrette le Godzilla d'Emmerich. En plus, les effets spéciaux traditionnels sont eux très bons, il n'y avait pas besoin de ça.

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Peu original mais bien fichu. Marrant de voir Lourié imiter Godzilla, qu'il a inspiré avec son Monstre des temps perdus. Les maquettes et le costume de monstre n'ont pas de honte à avoir face aux productions japonaises de l'époque. Le monstre est montré abondamment et n'est pas avare en destructions. C'est d'ailleurs marrant de voir un monstre géant attaquer Londres, ça change des destructions de la statue de la liberté ou de la tokyo tower.

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Revu.
Après son agréable et longue introduction, Le Retour du Jedi mélange de l'excellent et du moyen.
Excellent pour toutes les scènes avec Vador et Luke, auxquels s'ajoute l'empereur, moments de dialogues puissants en tension comme en émotion. Luke est de loin le meilleur personnage du film, atteignant le niveau de charisme qu'avait Han dans L'Empire contre-attaque.
Moyen pour le reste : C'est avec ce film que les stormtroopers ont acquis une image de bras cassés, lorsqu'on les voit se faire défoncer par les ewoks. Ces derniers ne sont pas une mauvaise idée en soi, le problème étant qu'il soit capables de battre des soldats en armure avec des cailloux. La bataille sur Endor n'est de toute façon pas très intéressante. Celle dans l'espace l'est plus, mais se finit brusquement, les destroyers encerclant la flotte rebelle s'évaporant lorsque ça arrange le scénario.