Mon gaming 2017 commenté

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Preuve d'un développement chaotique, j'ai parfois ressenti les mêmes impressions en jouant à FFXV que lorsque j'avais fait Duke Nukem Forever : l'impression de jouer à quelque chose de morcelé, troué, bancal, étrange. Heureusement, FFXV s'en sort quand même largement mieux que le Duke...

"Un FF pour les fans et les nouveaux venus" à ce qu'il paraît, donc voilà l'avis de ce fameux nouveau venu (si on excepte le XIV). J'avais peur de détester les 4 personnages principaux mais on finit par s'y faire une fois qu'on avance suffisamment dans l'aventure. Le jeu arrive globalement bien à exploiter son concept de road-movie pour consolider la relation entre les 4 persos. De plus, il y a des moments où le jeu arrive à rendre l'histoire captivante, avec des retournements dont on ne s'y attendait pas.

Malheureusement, le jeu est quand même truffé de défauts. L'open world est sacrément chiant à parcourir, avec ces kilomètres de vide où il n'y a rien à y faire. Ça fait vraiment gimmick pour se faire pardonner de FF XIII dont les fans se plaignaient de son aspect trop linéaire.
Le système de combat n'est pas très profond, et ça finit souvent en button-mashing. Les quêtes secondaires sont inintéressantes au possible, on jouait à 2 et on a fini par les abandonner et se concentrer uniquement sur l'histoire principale au bout de la 4ème quête où il fallait aller capturer des grenouilles, ou encore celle où il faut trouver l'ingrédient pour le Cup Noodle parfait...
La structure globale du jeu est vraiment bancale, avec sa première partie uniquement open-world, une deuxième partie full linéaire, sans parler du fameux chapitre 13 hyper long et mal branlé. Les donjons sont décevants, le level design est globalement très simple alors que la direction artistique est fade (des grottes, des cavernes, des mines, des forêts... mouais).
L'histoire est bourrée de trous scénaristiques et d'incohérences, mais je ne vais pas lister ici, mieux vaut voir la vidéo "Everything wrong with FFXV".

Malgré tout ça, je ne peux pas dire que j'ai détesté FFXV, j'ai même passé un moment sympa. Étrangement, le jeu dégage une certaine personnalité malgré son corps digne du monstre de Frankenstein. Ça aurait pu être tellement mieux, mais ça aurait pu être tellement pire.

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Autant FFXV a des choses positives, autant ce mini-jeu de flipper intégré est vraiment médiocre. L'idée de transporter les combats d'un RPG sur un jeu de flipper est intéressante, mais au final le jeu est incroyablement redondant, et une partie peut durer beaucoup trop longtemps, pour au final débloquer un bonus "meh". C'est plus une perte de temps qu'autre chose.

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Homesick est un walking-simulator avec quelques puzzles. Son plus gros point fort est son ambiance mélancolique, l'intégralité de l'aventure se déroule dans cet appartement abandonné à la réalisation étonnamment réussie, avec des gros soucis de détails.

Les puzzles sont plus ou moins simples, mais il y a quelques belles trouvailles. L'histoire est discrète, mais on finit petit à petit par comprendre ce qu'il s'est passé dans cet endroit. Le twist de fin est inattendu et surprenant, mais particulièrement touchant.

C'est un jeu d'aventure poétique qui arrive à ne pas trop devenir prétentieux comme certains jeux indés. Si vous êtes comme moi et vous aimez les décors abandonnés à l'ambiance mélancolique, et vous n'avez pas l'allergie de ce genre de jeu particulièrement lent, ça vaut le détour.

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Si on cherche un FPS open-world avec des méchants à zigouiller, du craft et une base à construire, Fallout 4 est sans doute un excellent jeu. Bethesda sait créer une map open-world bourrée de détails et intéressante à explorer.
Par contre, si on voulait jouer à un RPG, c'est raté. Comparé à New Vegas (le seul Fallout que j'avais fait avant le 4), l'aspect role-play est extrêmement pauvre dans Fallout 4. Les factions ne sont pas intéressantes, et l'écriture des quêtes est souvent trop manichéen : va là-bas, tue tous les pillards. Pourquoi on ne peut pas jouer un vrai salaud et rejoindre les pillards par exemple ?
Plus on avance dans l'histoire, plus les conflits entre les factions se font ressentir, mais on sent que c'est forcé par le jeu. J'ai beau avoir le charisme au max, il est impossible de calmer la situation et le jeu nous oblige à éliminer certaines personnes malgré notre volonté ou nos skills.

Plutôt que de faire semblant de continuer à faire des RPG, Bethesda aurait dû prendre le gameplay et la map de Fallout 4 est en faire un jeu co-op. Les loots / donjons façon Borderlands, la construction de base façon Minecraft... On aurait pu avoir un excellent jeu co-op. A la place, on a un jeu open-world sympa mais pas très varié, et surtout un très mauvais RPG.

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Rejoué, vu que je compte faire les autres épisodes cette année.
Globalement la même impression que la première fois : un point'n'click efficace avec une histoire originale, même si parfois ça manque un peu de feedbacks sur ce que le joueur peut faire pour résoudre les puzzles.

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A une époque où tous les jeux AAA qui sortent semblent être des open-world avec comme seul argument de vente la superficie de sa map, il est bon de (re)plonger sur un jeu comme ce Resident Evil qui, malgré sa courte durée, donne vraiment l'impression d'un jeu maîtrisé à tous les niveaux. Le level design est excellent, la direction artistique est soignée au possible... Et j'avais oublié à quel point un zombie pouvait être stressant s'il était utilisé correctement.

Il s'agit de la première fois que je suis arrivé à la fin. Quand je compare ça à Resident Evil 6, je me dis vraiment que la série est partie totalement en couilles avec le temps. On passe d'un survival-horror dans un manoir avec des zombies qui se relèvent constamment, à un simulateur de Michael Bay avec des hélicos qui explosent dans tous les sens, des centaines de zombies à trucider et une section entière où on doit bombarder un porte-avion militaire avec un jet. Comment Capcom en est arrivé là franchement ?

Heureusement RE7 a l'air sympa.

Sinon pour parler juste de la qualité de ce portage HD, Capcom a fait le minimum syndical. C'est cool d'avoir mis l'option pour changer les contrôles, mais sinon les graphismes n'ont pas été retouchés, et parfois ça se voit vraiment que les personnages en 3D se baladent sur une image fixe.

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Dans mes souvenirs, le premier Call of Duty était très cinématographique, avec des moments bien épiques (l'attaque du chateau, la prise du barrage, le débarquement de Stalingrad, ...). C'est peut-être la nostalgie qui me joue des tours, mais je n'ai pas trouvé que ce deuxième épisode est aussi mémorable que le premier.
Il y a énormément de niveaux où on se contente de juste suivre un point et zigouiller un nombre ridicule de soldats nazis. Les musiques sont hyper discrètes, alors que MOH:AA avait des superbes morceaux de Michael Giacchino pour accompagner l'action. L'ensemble du jeu manque un peu de punch et ressemble un peu à des enchaînements de niveaux lambdas plutôt qu'une vraie progression d'un soldat.
Les niveaux à Leningrad et en Afrique sont assez bofs, c'est seulement à partir du débarquement de Normandie que le jeu devient enfin intéressant.

J'ai lu pas mal de gens dire que la campagne solo de Battlefield 1 n'était pas assez réaliste et les soldats sont obligés de faire des exploits surhumains, mais honnêtement ce CoD 2 c'est pareil. On demande au perso principal de nettoyer un régiment entier, tout en explosant 3 tank tigers avec des bombes à placer sur leurs roues. Je me sentais carrément comme un surhumain.

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Sorti entre Call of Duty 1 et 2, cet épisode de Medal of Honor a très mal vieilli aujourd'hui ! J'apprécie l'effort qu'il y a eu sur la mise en scène, la volonté de rendre les personnages attachants (même si ça tombe un peu trop dans le cliché des films de guerre), les tentatives de cinématiques etc... C'est un peu ce qui manquait dans Call of Duty 2 que je venais de finir.
Par contre le gameplay est atroce. On sent le portage PC fait à l'arrache d'un jeu pensé avant tout pour les consoles. Le FOV est ridicule, le déplacement est lourdingue et on passe notre temps à se bousculer sur les collisions des objets, la sensation de tir est inexistante. Il y a un système d'ordre à l'escouade sympa sur papier mais l'IA est tellement pétée (que ce soit nos potes ou les ennemis) que ça ne sert pas à grand chose.

Pour un jeu de 2004, l'impression de la jungle tropicale est plutôt bien retranscrite, mais le level design est pauvre et c'est visuellement très fouilli. Je veux bien que ce soit une jungle, mais les ennemis savent constamment où on se trouve alors qu'on galère à distinguer où se trouvent les ennemis dans ce bouillis de pixels qui ont tous le même ton et couleurs.

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GITS Online (pour faire court) est un F2P coréen qui se joue vraiment comme un clone de Call of Duty. Ce n'est pas un désastre, surtout pour un jeu gratuit, mais c'est globalement inintéressant. Typiquement le genre de jeu où au bout d'une heure on finit par se dire "pourquoi je joue à ça alors qu'il y a tellement d'autres jeux plus intéressants ?".
Les maps ne sont pas très jolies et le level design franchement quelconque. Les sensations de tir sont inexistantes, le déplacement est rigide. Les modes de jeu sont ordinaires, du TDM, capture the point, defuse the bomb...

Sans la licence GITS derrière, c'est un FPS F2P comme y'en a des tonnes qui passerait complètement inaperçu. J'aurai peut-être mis 5 s'il y avait les voix japonaises, mais même pas.

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La licence Homefront est tellement générique et sans identité qu'elle est obligée de repomper ce qui marche au moment de sa sortie. En 2011, c'était la mode des FPS militaires linéaires et scriptés de partout, donc le premier Homefront était comme ça. En 2016, la mode c'est l'open world inutilement vaste et rempli de collectibles à la con, donc sans surprise, Homefront : The Revolution est une espèce d'hybride sans âme entre Far Cry 3, Dying Light, Just Cause...
C'est dommage car on sent quand même que les développeurs ont tenté de faire un bon jeu avec du sérieux (je plains surtout les graphistes 3D), mais rien à faire, ce jeu est chiant. L'histoire est inexistante, les personnages sont soit oubliables, soit détestables, la caméra a un FOV ridicule qui file la gerbe, c'est hyper répétitif, c'est bugué de partout... C'est vraiment un condensé des idées déjà-vues dans d'autres AAA du moment, avec une réalisation médiocre et un univers sans réel identité. Vraiment, mieux vaut jouer à Dying Light si c'est pour se taper ça.
Même le concept des Etats-Unis envahis par les Nord-Coréens n'apporte pas grand chose vu que visiblement le jeu se passe dans un univers parallèle dans lequel la Corée du Nord a toujours eu la technologie plus avancée que les US depuis les années 2000... On aurait pu remplacer les Coréens dans le jeu par des aliens, ça n'aurait franchement pas changé grand chose.

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J'aurai vraiment voulu mettre plus à ce point'n'click français, mais malheureusement je me suis un peu trop ennuyé. En un mot, le jeu est "laborieux".
L'ambiance est sympa, les musiques sont particulièrement réussies et collent avec la DA du jeu. Certains puzzles sont bien trouvés. Mais l'histoire n'est pas assez mise en avant, et racontée de manière un peu maladroite. Se déplacer et résoudre les puzzles à base d'objets à combiner n'est franchement pas très passionnant.

Il manque un petit quelque chose à Goetia pour que ça me passionne vraiment. Pour prendre l'exemple d'un autre point'n'click, Dropsy m'a accroché grâce à son univers et son humour. Blackwell Legacy m'a accroché grâce à son histoire et ses personnages. Ici, à part la volonté de découvrir de nouveaux décors, je n'ai pas vraiment réussi à rentrer dans le jeu.
Question de goût, je suppose.

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N'étant pas intéressé par la licence, je ne m'étais pas du tout renseigné sur cet épisode. Je me disais que ça allait être juste un Call of Duty lambda avec du jet pack, mais en réalité, le solo pousse le concept beaucoup plus loin et part totalement dans le SF spatial. Sabotage de vaisseaux, combats spatiaux, affrontement en gravité zéro, piratage des robots... la campagne exploite bien son univers et on se retrouve avec un véritable parti-pris. Je ne suis même pas fan des univers SF, et j'ai trouvé ça rafraîchissant de jouer à une campagne solo tournée entièrement sur du SF spatial. Les gadgets sont amusants à utiliser, les combats spatiaux sont impressionnants (même si très répétitifs). C'est juste dommage que le level design n'exploite quasiment jamais le jetpack.

Malheureusement l'écriture n'est vraiment pas top. On se tape tous les clichés de militaires américains, en partant du black qui meurt en premier jusqu'aux héros qui se sacrifient pour la "mission". Vers la fin, les personnages finissent par se sacrifier les uns après les autres et ça en devient quasiment comique. Le méchant est en carton et n'a absolument aucun charisme. Le seul personnage que j'ai bien aimé est Ethan, qui n'est même pas un humain mais un robot.
La direction artistique est également assez quelconque. Les designs des vaisseaux, armes etc... manquent franchement d'originalité.
Globalement, le solo est quand même agréable à parcourir malgré son scénario oubliable et son aspect répétitif. La VF est également soignée.

En revanche, putain que le multi est nul à chier. Des gamins qui gueulent au micro, qui passent leur temps à camper dans des coins, des armes qui tuent à 2 balles pour donner l'impression que Kevin est un PGM... Une partie de TDM ressemble juste à un gros bordel où les mecs tournent en rond dans un niveau en espérant tomber sur un mec et tirer en premier. C'est immonde à jouer. Je touche rarement au multi des Call of et j'ai bien compris pourquoi.

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Un jeu de course pas forcément mauvais mais vraiment... "meh". La conduite est très arcade, et la plupart des activités finissent tous par se ressembler. L'open world ne sert à rien, c'est vide et sans vie, avec des activités secondaires à la con (on peut prendre des photos de bâtiments, wouah...). C'est un défaut récurrent avec les jeux de course open world, mais on finit par tout le temps faire les courses dans les mêmes décors, et on a vraiment l'impression de refaire la même chose en boucle, d'autant plus que dans ce NFS, il fait tout le temps nuit et pluvieux. Je préfère largement les jeux de course où chaque piste est un pays différent.
Graphiquement le jeu est quand même agréable à regarder, et même si c'est répétitif l'ambiance nocturne a un certain charme.

Mais surtout l'aspect le plus agaçant dans ce jeu se trouve au niveau des dialogues et des personnages. C'est tellement RINGARDS !!! On dirait vraiment l'oncle gênant qui essaye de se comporter comme un jeune devant tes amis. "Yo mec t'es un dingue, t'as surfé grave, truc de ouf, hashtag drift de malade !!" Même dans les années 90 ça aurait été trop ringards, alors aujourd'hui... Il s'agit probablement de la faute de la VF, mais même en VO, les cinématiques filmées avec des vrais acteurs font sacrément cheaps et de mauvais goût.

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Il s'agit d'un Metroidvania, certes classique mais surtout efficace. Les mécaniques de jeu sont bien pensés et offrent pas mal de possibilités si on commence à expérimenter. Le level design est bien fichu, et c'est un plaisir de revisiter les lieux pour découvrir des passages cachés qui nous débloquent des bonus.
La progression globale du jeu est bien faite, et ça donne vraiment l'impression de transformer son personnage faiblard en super-héros surarmé.

Le gros point faible du jeu est tout ce qui touche à son univers. L'histoire est clichée et inintéressante. Les dialogues font vraiment pitié, en particulier le perso principal en VF qui fait vraiment neuneu *. La direction artistique oscille entre le fade et le mauvais goût. Ca fait un peu penser à un Metal Gear Solid dont on aurait retiré toute sa personnalité.

Si on n'est pas trop regardant sur son scénario ou sa DA, Shadow Complex reste un jeu plaisant à jouer, d'autant plus que ce genre de jeu n'est pas forcément très commun aujourd'hui.

* = "L'armure est à 80% de son capacité" "c'est mieux que 70% !" extrait d'un dialogue tiré du jeu...

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Pas grand chose à dire sur la version Remastered en revanche. J'ai un peu regardé les comparaisons avec la version Xbox 360, et honnêtement à part les filtres post-fx sur l'écran et 2, 3 effets en plus, je ne vois quasiment aucune différence. Un remaster qui se contente du strict minimum donc.
Au moins c'est une version PC stable qui tourne bien, c'est déjà ça.

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Ça aura pris 102 heures mais je suis arrivé au bout de Yakuza 0. Et ça finit par devenir une habitude avec cette licence, mais c'est encore une fois un excellent jeu avec une écriture impeccable. Les personnages sont vraiment très charismatiques et mémorables, d'autant plus que cet épisode alterne entre 2 personnages principaux, Kiryu et Majima, les 2 persos les plus mémorables de la franchise.
L'histoire est vraiment bien construite, avec des retournements à chaque chapitre. Pourtant, je n'ai jamais trop aimé le concept d'une préquelle dans le cinéma ou le jeu vidéo. Dans 99% des cas, il s'agit plus d'un argument marketing pour continuer une licence qui commence à tourner en rond. Mais ce Yakuza 0 parvient à la fois à raconter une nouvelle histoire passionnante tout en expliquant les origines de chaque personnage des autres épisodes. C'est fou à quel point le moindre détail est pensé pour que ça se connecte de manière intelligente à l'épisode original.
Même les quêtes secondaires sont très bien écrites et souvent très drôles, permettant de varier un peu le ton avec l'histoire principale.

Le système de combat est toujours le même, mais avec de plus en plus de profondeur. Il y a au total 8 styles de combat différents, 4 par perso, et chaque style est très différent. Mon style préféré est le Break Dance de Majima, complètement débile mais vraiment fun à utiliser.
Le jeu a un contenu impressionnant, à chaque nouveau chapitre on débloque de nouveaux activités secondaires et mini-jeux. Parfois il s'agit juste d'un jeu de fléchette ou de billard générique, mais on peut aussi tomber sur un véritable tournoi de combats illégaux organisés dans le bas-fond de la ville. Mon seul regret est que la qualité de ces activités secondaires sont assez variables, et il y a pas mal de quêtes secondaires qui nous forcent à y jouer (notamment les quêtes secondaires de dance, ou de pocket circuit... assez gonflant).
Chacun des 2 personnages peuvent s'enrichir grâce à un véritable jeu de gestion (l'immobilier pour Kiryu, un bar à hôtesse pour Majima), et c'est particulièrement addicitif, j'y ai passé pas mal de temps juste pour ça alors que c'est totalement optionnel. Globalement, l'argent est au cœur du jeu, et les développeurs ont réussi à exploiter ce thème à la fois au niveau du gameplay mais au niveau du scénario. Le jeu est un vrai portrait du Japon des années 80-90 où ça puait constamment le fric, et les gens commençaient à oublier son importance.

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N'ayant pas lu les comics, ma connaissance sur Judge Dredd s'arrête au film avec Stallone donc je ne peux pas vraiment juger ce jeu pour sa fidélité de l'univers. En tout cas, l'histoire racontée est archi-classique et pas franchement très intéressante.

Dredd Vs Death est un FPS à mi-chemin entre le fast-FPS à l'ancienne et le FPS scripté, assez proche au final d'un Soldier of Fortune. La vitesse de déplacement est plutôt rapide et c'est bourrin, on dézingue des membres de gangs, vampires et zombies avec un gros shotgun. Ça fait plutôt la blague, même si l'IA des ennemis est franchement bof.
Malheureusement, le jeu est très répétitif. La panoplie d'armes est très pauvre et on croise souvent les 3, 4 mêmes ennemis tout le long du jeu. Le level design ne brille pas vraiment pour son originalité.
Il y a un système d'arrestation et une barre de "juge" qu'il faut surveiller, mais ce mécanique de jeu est totalement inutile car il n'y a aucun bonus pour le joueur si la barre est pleine. On a juste droit à un meilleur score à la fin du niveau, mais franchement, qui en a quelque chose à faire ?

Graphiquement le jeu n'est pas fou pour du 2003, l'année de sortie de Max Payne 2, mais au moins les décors sont un minimum variés.
Globalement, c'est un FPS assez quelconque. Le défouloir proposé est pour le coup un peu trop basique pour que ce soit marquant.

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NAM est un doom-like qui se déroule durant la guerre de Vietnam. Il est basé sur le moteur de Duke Nukem 3D, d’ailleurs ça ressemble quasiment à un reskin vu qu'on retrouve régulièrement les mêmes bruitages et interface que dans DN3D.
L'intention de faire en 1998 un FPS sur la guerre de Vietnam était louable mais franchement le jeu a très mal vieilli. Doom, Quake, DN3D, Blood etc... ont su garder du charme malgré le temps qui passe grâce à la nervosité de l'action et une créativité impressionnante en matière de level design. Vu que le contexte ne se voulait pas réaliste, les développeurs avaient beaucoup plus de liberté pour rendre le jeu fun à jouer malgré les limitations techniques de l'époque.
NAM au contraire se veut très réaliste, sauf que ça ne marche pas. L'immersion n'est forcément pas là, le level design est beaucoup moins inventif et on se tape des couloirs déguisés en jungle. De plus, on meurt toutes les 5 secondes sans savoir pourquoi à cause d'un sniper ennemi qui ressemblait à un bouilli de pixels, un piège de guérilla au sol qui était invisible ou encore parce qu'on se fait bombarder constamment par nos propres alliés !
C'est hyper frustrant à jouer. Ca m'a juste redonné envie de me remettre à Vietcong, et de voir arriver un jour un vrai FPS de guerre solo next-gen sur la guerre de Vietnam.

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Dans Uncanny Valley, on contrôle Tom, un agent de sécurité. On va devoir patrouiller dans une usine moderne chaque nuit pour vérifier si tout est ok. Tom fait également des cauchemars dans lesquels il revit des souvenirs.
Le concept et l'ambiance du jeu sont intéressants et donnent envie de voir la suite, mais seulement les 10 premières minutes. Parce que sinon, le jeu est beaucoup trop soporifique. Il ne se passe vraiment rien, c'est extrêmement lent. Garder un bâtiment vide la nuit aurait pu être flippant, mais il n'y a vraiment aucune tension. De plus, le personnage principal n'est pas assez développé pour qu'on puisse s'y attacher.
Le jeu est pensé pour être rejoué plusieurs fois. On est donc obligé de le refaire si on veut savoir la conclusion de l'histoire. Mais franchement, c'est tellement chiant que je préfère m'arrêter à la première fin au bout d'une heure et demi...

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Je n'étais pas convaincu par la démo "Beginning Hour" mais le jeu complet est au final une expérience cohérente qui fonctionne assez bien dans l'ensemble. Resident Evil 6 était incroyablement bordélique et donnait l'impression que personne ne savait ce qu'il fallait faire durant le développement. RE7 est pour le coup beaucoup plus maîtrisé, et ils ont eu raison de viser un jeu plus modeste.
Hormis la caméra FPS, on retrouve l'aspect old-school du survival horror à l'ancienne dans lequel on peut mourir très vite et on doit constamment surveiller les items dans l'inventaire. Le jeu ne tombe pas non plus dans le piège de vouloir bêtement recopier la formule, et n'oublie pas de moderniser le game design. Globalement, le jeu mélange bien le vieux et le neuf.

Le scénario fait globalement bien le boulot, même s'il n'y a pas de quoi s'arracher les cheveux non plus. Le personnage principal par contre est vraiment sans profondeur et inintéressant, c'est dommage car on se fout un peu de sa quête et de ce qui peut lui arriver durant le jeu.
Tous les passages du jeu ne sont pas forcément très réussis. Il y a notamment un passage d'infiltration forcé qui est assez chiant. Les puzzles sont tellement faciles qu'on se demande si ça n'a pas été pensé pour un enfant de 4 ans. Vers la fin le jeu devient de plus en plus action, et malheureusement ce n'est pas forcément pour son aspect shooter que le jeu brille, du coup c'est un peu moins intéressant.

Ce n'est pas non plus un jeu révolutionnaire, mais je m'attendais honnêtement à une bouse opportuniste qui voulait surfer sur la vague P.T. J'en sors plutôt bien surpris.

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Rejoué, cette fois dans la version Redux. L'ambiance est quand même vraiment incroyable, les mecs de l'Est ont définitivement un soucis de détails qu'on trouve rarement dans les autres jeux, et parviennent à mettre en scène un véritable décor déprimant qui raconte une histoire.
Dans l'ensemble, j'ai fait exprès de jouer pour que ce soit bien immersif (pas d'HUD etc...) et c'est vrai que ça améliore l'expérience globale.

Ceci-dit, il y a quand même des défauts. J'avais déjà mis 7 à l'original et en rejouant le début de Redux je me disais que j'étais un peu vache. Mais en fait à la fin j'ai compris pourquoi j'avais mis 7 et pas plus.
J'ai toujours du mal avec ce concept de héros qui ne parle pas (c'est d'autant plus stupide dans Metro 2033 vu que le héros a une voix pendant les monologues des écrans de chargement), et globalement c'est difficile de s'intéresser à l'histoire et aux personnages. L'univers est terrible, mais le scénario en lui-même est un peu en carton.
De manière générale, je trouve que plus on avance dans le jeu et moins ça devient intéressant. Ça devient de plus en plus action et ça finit par devenir lassant.

Ça reste un bon FPS post-apo, surtout si on est amateur de l'ambiance soviétique. Mieux vaut quand même y jouer pour son ambiance, et ne pas être trop exigeant côté game/level design.

Annotation :

Grosse déception pour ma part. Je m'attendais à un vrai hommage aux classiques du doom-like, en fait c'est un FPS médiocre orienté rogue-like qui s'inspire de plein de jeux mais ne parvient pas à créer son propre identité.
Les armes n'ont aucun punch, les bruitages sont ridicules et n'apportent aucune satisfaction. L'IA est franchement conne, et on peut très facilement attendre à l'entrée d'une pièce et tuer les ennemis qui arrivent à la queue leu-leu. Le jeu manque de feedbacks visuels et sonors, les ennemis ne font à peine de bruits donc ce n'est pas rare qu'on se fait attaquer par des monstres qui apparaissent brusquement par derrière.
Les niveaux sont générés procéduralement. Le système en soi fonctionne pas trop mal, mais forcément on est loin de l'ingéniosité des level designs à l'ancienne comme on pouvait avoir dans un Doom ou Quake.
Graphiquement, le jeu ne ressemble pas à un jeu de 1996, on dirait plus une version ++ de Minecraft, et autres jeux indés qui tentent d'imiter l'old-school sans vraiment parvenir.

Pour un amateur de rogue-like, le jeu peut valoir le coup à tout petit prix. Mais le jeu a clairement été vendu comme un doom-like depuis le début ("Cutting edge gameplay 1996©", "Real. Bloody. Fun.") et le jeu n'en a vraiment pas le feeling. Ce n'est juste pas amusant en fait. Autant relancer Brutal Doom ou Quake et faites-vous vraiment plaisir avec un gameplay maîtrisé.

Annotation :

Comme souvent avec Gameloft, graphiquement le jeu est joli pour du smartphone mais le reste est totalement insipide et plus ou moins plagié d'ailleurs.
Sniper Fury ne propose vraiment rien d'intéressant. La customisation d'arme est inexistante (on peut évoluer le niveau de l'arme mais on ne voit aucun changement visuel, ce sont juste les stats qui évoluent). Les missions se passent quasiment tous dans le même décor chiant et on doit répéter en boucle les mêmes objectifs (à savoir "va tuer ce(s) mec(s)").
La principale difficulté pour un FPS sur smartphone est la maniabilité tactile. C'est rarement agréable de bouger et viser avec des sticks virtuels. C'est pour ça qu'un jeu de sniper a du potentiel sur ce support, étant donné qu'on n'est pas obligé de se déplacer, et on peut se concentrer sur la visée. Hélas, Sniper Fury est vraiment trop pauvre pour que ça donne envie d'y rester plus de 15 minutes.
Le seul bon point est qu'on n'est pas harcelé par des pubs.

Annotation :

J'ai vu popé ce "Serious Sam Fusion 2017" dans ma bibliothèque Steam et je me demandais ce que c'était. Il s'agit en fait d'un "logiciel" qui permet de regrouper tous les Serious Sam de ces dernières années en un seul jeu. Il y a du coup toutes les mises à jours du moteur, patchs, mods etc... qui sont appliqués sur l'ensemble des jeux, donc c'est assez pratique.

Parmi les améliorations, il paraît que le rendu est plus joli mais je n'ai pas vu beaucoup de différences (à part pour les armes). Par contre la nette amélioration se trouve au niveau du path finding des ennemis. Dans les épisodes HD, on voyait souvent les ennemis marcher contre un mur, désormais ils font bien le tour pour vous atteindre et il est devenu plus difficile de "tricher".

Annotation :

Du coup j'en profite de SS Fusion pour reterminer pour je-ne-sais-même-plus-combien de fois le premier épisode en HD. J'aime toujours autant, même si c'est vrai qu'ils ont vraiment craqué sur le nombre de Kleers dans le jeu.

Annotation :

Outlast 2 était vraiment un jeu lourdingue à parcourir. Il y a quelques moments intéressants (je n'irai pas jusqu'à dire qu'ils sont "réussis"), mais l'ensemble est dominé par des passages vraiment médiocres voire mauvais. Il y a un gros problème de rythme, c'est très répétitif, et la plupart du temps vous allez devoir juste fuir et faire cache-cache contre des rednecks satanistes clichés. Je n'ai pas eu peur un seul moment, et même les courses poursuites finissent par perdre en saveur, et deviennent juste frustrantes. Il y a quelques rares passages qui varient le rythme, notamment une séquence en radeau complètement ratée.
Le jeu nous bombarde d'imageries choquantes à base de cadavres d'enfant, du gore à tout va, des excréments et des tas de blasphèmes, sans vraiment savoir quoi en faire, comme pour compenser un manque de talent en matière de mise en scène horrifique. On dirait un adolescent qui veut choquer son entourage en écoutant du Goregrind et en regardant les Guinea Pigs.
L'histoire est très mal racontée et au final assez inintéressante, avec une fin limite insultante. Les décors sont très répétitifs et ça m'est souvent arrivé de me perdre juste parce que j'avais l'impression d'être déjà passé par le même endroit.

Je mets 5 parce que visuellement le jeu est réussi, surtout pour un petit studio, et il y a certains moments qui sortent du lot. Mais sinon c'est un jeu vraiment bof dans l'ensemble. Je ne comprends absolument pas les bonnes notes que la presse a attribué.

Annotation :

Pareil que pour le First Encounter, je profite de la sortie de Serious Sam Fusion pour reterminer le jeu. Toujours aussi fun à jouer, par contre je n'ai pas vraiment vu de différence avec l'original.

Annotation :

Inner Chains est un des FPS les plus impressionnants visuellement tout comme il s'agit d'un des pires FPS auxquels j'ai pu jouer.
Pour une petite équipe, le travail accompli sur la direction artistique du jeu est incroyable. C'est bourré de détails et il s'agit d'un très bel hommage à des artistes tels que Beksinski et Giger.

Mais il s'agit également d'un FPS tout pourri. On sent le jeu développé par des graphistes avant tout, car tout le reste est raté. Le level design est scolaire et sans inspiration. Les "puzzles" ressemblent à un devoir de première année dans une école de game design. C'est truffé de bugs (j'ai par exemple perdu totalement mes armes en mourant une fois). Le sound design est pauvre voire inexistant. Le feeling des armes est vraiment nul.
Même le scénario est absent, contrairement à ce que faisait penser la cinématique d'intro étonnamment réussie. Non franchement, ne vous faites pas avoir par le visuel. Inner Chains est un très mauvais jeu.

Annotation :

Downfall est une très courte campagne solo (non-terminée) pour Half-Life 2 faite par un fan. A défaut d'être originaux, les niveaux sont bien faits, avec un level design travaillé. L'ambiance est particulièrement réussie. Ça aurait facilement pu être des maps officielles dans le jeu.
Il n'y a aucune modification de gameplay, et la narration est quasiment inexistante. N'attendez rien de vraiment nouveau, et essayez-le seulement si vous êtes en manque de HL². Ça se boucle en 45 minutes.

Annotation :

Estranged dure environ 2 heures et il s'agit d'une petite histoire construite avec le moteur de Half-Life 2 (et pas mal des assets 3D de ce dernier).
Ça oscille entre le sympa et le moyen. Le début du jeu avait un petit côté Dear Esther mais ça plonge rapidement dans quelque chose de beaucoup plus classique avec des zombies et des armes.
Le level design de manière générale n'est pas terrible et un peu laborieux. Les décors peuvent être parfois intéressants mais souvent très moyens voire laids. Bref, tout est en dents de scie. Au moment où l'histoire décolle enfin, c'est la fin de cet acte 1. A voir comment ça évolue avec la suite...