Neil Young - Pépites, réflexions et partages

Annotation :

Vous avez sans doute écouté le très bon dernier album sorti Colorado, mais vous êtes peut-être passé à côté de ce court EP -du moins si vous n’êtes pas sur le site https://neilyoungarchives.com/ , ou si vous n’avez pas acquis la version de Colorado ayant cet EP en bonus.
« It’s a great ditty daddy »… Les inquiétudes du Loner quant à l’avenir… Il affirme toutefois être optimiste quant à la capacité des hommes à faire advenir un monde paisible. Cette chanson est assez complémentaire de « I Do », je trouve.
Cet EP contient également une version solo de Rainbow of Colors. …« And the leaders have spoken »… « On that side of the wall »…

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Une performance télévisée très dynamique de Rockin' In the Free World dans l’émission américaine Saturday Night Live en 1989.

https://www.youtube.com/watch?v=JHs_f063EzQ

ou : https://vimeo.com/261974485
(et si vous souhaitez voir le clip de l’époque dans lequel Neil déambule dans les rues déguisé en clochard :
https://vimeo.com/87275653?ref=fb-share&1 )

En Novembre de l’année dernière (2019), Neil Young réalisa une entrevue avec le célèbre animateur de télévision Conan O’Brien; et les deux amis commençaient leur discussion en évoquant justement ce fameux live. Si cela vous intéresse, vous pouvez écouter cette discussion ici :
https://www.earwolf.com/episode/neil-young/
(début de l’entretien vers 7:30)

Lui et son groupe jouèrent également The Needle And The Damage Done et No More dans la séance de « recherches », que je vous invite à écouter également :

https://www.youtube.com/watch?v=xiey2l4mLBc

Deux chansons sur les conséquences de l’usage des drogues donc. Je ne suis pas vraiment sûr que le Loner jouait souvent ces deux chansons d’affilée puisqu’elles partagent le même thème. Il avait également enregistré Cocaine Eyes en fin d’année précédente sur l’EP Eldorado.

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Restons un temps dans le dynamisme que nous a insufflé le show du Saturday Night Live. Une petite version acoustique de Fuckin’ Up, ça vous tente ?

https://www.youtube.com/watch?v=SiWJ1y2HVB8

Comme l’a écrit quelqu’un en commentaire de cette vidéo :
« Neil Young always has been and always will be one of my favorites. He plays by his own rules. »

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A partir d’ici, je pense que cela va vous plaire. J’ai trouvé par hasard sur Internet la version originale de Sixty to Zero de vingt minutes, jamais publiée par l’artiste ! Il me semble que c’est une archive très rare. Et elle cette-dernière est plutôt en bonne qualité. Voici le lien :

https://www.youtube.com/watch?v=_-IfnNGuOtY

Celle-là même qui a donné la version Crime In The City (Sixty to Zero Part I) de 8min45s de l’album Freedom et la version Crime In The City de l’album Bluenote Café de 7min20s qui possèdent des paroles différentes (qui sont en fait des morceaux de cette musique originale de vingt minutes). En fait, avec cette version originale non publiée par l’artiste que je vous propose de découvrir, on découvre l’entièreté de l’ambition initiale que portait la chanson. Si dans la version la plus connue Crime In The City (Sixty to Zero Part I), il est plutôt question de policiers et de meurtriers, cette version originale comportait une description plus large de la corruption ou de l’avilissement dans un cadre plus général. Assez agréable à écouter sans même se focaliser sur les paroles d’ailleurs.

Et cette musique a été jouée de nombreuses fois et de manières très différentes par le Loner. On peut recenser :
- donc, la version de vingt minutes
- la version de l’album Freedom : Crime In The City (Sixty to Zero Part I)
- la version extrêmement dynamique Crime In The City de l’album live Weld que je vous invite vivement à écouter
- la version sur l'album Bluenote Café de 1988 paru en 2015
- la version seul en acoustique avec l’harmonica que j’aime beaucoup du live de 1989 au Cow Palace dont voici le lien :
https://www.youtube.com/watch?v=rnwq167S_KM
- la version de la tournée acoustique de 1989 de l’album Freedom -à propos de laquelle je reviendrai un peu plus bas*-, qui me semble légèrement plus triste et plus amère que la version précédemment citée.

Je vous invite, pour l’expérience, à ouvrir dans diverses fenêtres plusieurs de ces versions pour constater l’incroyable capacité de Young à interpréter et réinventer ses musiques.

Bref, je crois qu’ici chacun pourra apprécier le génie de Neil Young dans la chanson en elle-même et dans sa capacité à la jouer totalement différemment : de façon calme ou énergique, en groupe ou seul en version acoustique.

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*Je parlais plus tôt de la version de Crime In The City (Sixty to Zero Part I) de la tournée acoustique de 1989. Il existe un film d’une trentaine de minutes de ce concert que je vous conseille de voir et d’écouter. Je crois que c’était l’objet d’une VHS à l’époque.
Vous pouvez le voir lorsqu’il passe sur le Hearse Theatre https://neilyoungarchives.com/ mais je crois qu’il est également présent sur youtube. Je vous laisse le chercher si vous êtes intéressés. Ce film comprend notamment une belle version acoustique de No More, qui entourée d’une certaine aura. Il se conclut par une version acoustique de Rockin' In the Free World qu’il faut entendre.

Et puisque nous sommes là pour cela, voici une autre version (la troisième de la liste si vous avez bien suivi) de No More, encore solo en acoustique, à Paris en 1989 :

https://www.youtube.com/watch?v=1PzQuKXwOaA

J’ai conscience de la limite de la démarche consistant à proposer des liens de-ci de-là. Je sais qu’il est préférable d’écouter un album dans l’ordre souhaité par l’artiste et je ne prétends nullement qu’il y ait des « meilleures versions » ou autre. Simplement, puisque j’imagine que la plupart d’entre vous est déjà familier avec la discographie de Young, je me dis qu’un point parmi les nombreux écrits dans ce recensement pourrait susciter votre interêt… comme par exemple la prochaine chanson que vous ignorez peut-être.

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After Berlin, musique jouée une seule fois en public, lors d’un concert à Berlin en 1982. Cette chanson clôt le film Neil Young in Berlin, diffusé à partir de 1983 en VHS et Laserdisc puis pendant quelques temps en DVD. Si vous n’avez pas vu ce film, il est probable que vous ne connaissiez pas cette chanson. Pour l’entendre, vous pouvez attendre que le film passe sur le Hearse Theatre sur https://neilyoungarchives.com/ , ou bien essayer de vous procurer le DVD.

Vous pouvez écouter et regarder le concert en entier si vous êtes intéressés par la période durant laquelle est sorti l’album Trans. Il y a une espèce de progression logique, avec des chansons de Harvest et de Trans s’alternant dans un mélange tout à fait singulier, puis une montée en puissance avec de dynamiques Like a Hurricane et Hey Hey My My, et enfin cette chanson qui vient clore le concert. Il y a également une espèce de logique à n’avoir joué cette musique qu’une fois -et le fait qu’elle l’ait été dans la ville de Berlin y est évidemment pour quelque chose- et à ne pas l’avoir enregistrée sur un album. Comme si cette chanson devait restée cachée dans l’atmosphère de son temps.

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Continuons avec une autre musique que vous ne connaissez peut-être pas si vous avez uniquement connaissance de la version CD de Broken Arrow ou même si vous connaissez uniquement l’album grâce au site des archives (car il ne figure pas sur ce-dernier) : Interstate. TRÈS belle musique. Figure en bonus en ultime chanson dans la version vinyle.

L’album Broken Arrow est globalement très bon. C’était le premier album que Neil Young avait à enregistrer, depuis son premier album solo nommé Neil Young, sans l’aide de son meilleur ami et très bon producteur David Briggs, décédé peu de temps avant. Dans le documentaire Year of the Horse de Jim Jarmusch, les quatre membres du Crazy Horse disaient qu’il était comme le cinquième membre du groupe. On retrouve un peu l’esprit de l’album Broken Arrow dans l’album Year of the Horse, sorti un an plus tard en 1997, puisque les enregistrements datent d’à peu près de la même époque. Un peu lancinant… J’aime beaucoup en tout cas. ^^

D’ailleurs, il y a plus de chansons dans l’album Year of the Horse que dans le film Year of the Horse, mais le film est très bon et est, je crois, un de ceux qui permettent le mieux de comprendre un peu la formation Crazy Horse pour ceux qui, comme moi, n’ont pas eu la chance de le voir plusieurs fois en live.
(Voici une liste des musiques du film si vous souhaitez les connaitre avant de le visionner : https://ibb.co/vcb02fm
je n’ai pas trouvé cette liste sur Internet -seulement celle de l’album- donc j’ai uploadé cette image)

Là encore, pour voir le film : Hearse Theatre ou DVD.

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Puisque nous sommes revenus à des musiques relativement plus calmes avec le superbe titre Interstate, je vous propose de continuer sur la voie acoustique. Une superbe interprétation enchaînée de The Loner et de Cinnamon Girl à la guitare par un Neil Young à la voix extrêmement claire dans ce qui semble être un café en 1970 :

https://www.youtube.com/watch?v=tsbZH1VEJ6I

Je trouve la qualité audio étonnement bonne. Et la performance est éblouissante.
J’ai lu un membre du site se plaindre en disant que les versions live ne l’intéressaient plus trop et qu’il préférait entendre des archives de chansons encore jamais dévoilées sur le site https://neilyoungarchives.com/ . Je partage son envie de connaître des inédits, et peux à la limite comprendre qu’on en ait assez d’entendre des versions live, mais personnellement ça me plait bien de découvrir de temps en temps des enregistrements comme celui-ci. En tout cas j’espère que cette liste vous agrée.

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L’album Massey Hall de 1971 (7ème CD du Vol.1 des archives) : si on assimile l’œuvre de Young à une chaîne de montagnes, nul doute que ce live fait partie d’un des plus hauts sommets.

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La superbe interprétation acoustique de Cowgirl in the Sand de 4 minutes du live Massey Hall en 1971 me permet d’introduire cet enregistrement de 1976 que j’ai découvert récemment :

https://www.youtube.com/watch?v=bDChepnUc3w

C’est assez rare pour le souligner : il s’agit d’un enregistrement AVEC Frank « Poncho » Sampedro. Quand on y réfléchit, si je ne me trompe pas, il n’y a aucune interprétation de Cowgirl in the Sand avec Sampedro dans la discographie du Loner. Ca faisait longtemps que j’en cherchais une avec le Crazy Horse d’après 1974, et je ne suis pas déçu ! Quelle synergie !

Si aimez la chanson Cowgirl in the Sand :
-Everybody Knows this is Nowhere
-Live at Fillmore East
-Live at Massey Hall
-le lien vers l’enregistrement de 1976 ci-dessus
-live Red Rocks (j’écrirai à ce propos juste en dessous*)
-une très belle version acoustique de 2004 à Farm Aid, assez différente de celle de Massey Hall trente-cinq ans plus tôt est disponible à l’écoute sur la chaîne youtube de Farm Aid :
https://www.youtube.com/watch?v=6-tsuj_o20Y
J’aime beaucoup cette ultime version. Je la ressens comme empreinte d’un certain sentiment tragique, de regret et presque de dégoût. Et en même temps une forme d’attachement, de lien…

Là encore, je pourrais répéter la même remarque j’avais faite en débutant cette liste en prenant pour illustration Crime in the City : tant d’interprétations différentes, autant dans la durée, que dans les instruments utilisés, que dans les émotions transmises, que dans l’humeur propre à l’interprétation, témoignent de l’inventivité de Young. Et il n’a jamais cherché à jouer sans arrêt ses œuvres maîtresses : autrement la carrière de Young depuis trente ans ne serait composée que de compilations de Greatest Hits et Greatest Performances, or il a essayé, et peut-être même encore plus après les années 1990, de créer toujours de nouveaux albums et concepts. C’est ce qui explique, selon moi, qu’il ait réussi à continuer à être créatif.

Annotation :

*A propos du live Red Rocks de 2000.

Lorsque j’ai découvert « Road Rock, Neil Young, Friends+Relatives », je l’ai d’abord confondu avec le film « Red Rocks Live: Neil Young Friends & Relatives ». Je pensais qu’il s’agissait d’une double sortie album/film qui, à la façon de Year of the Horse, présentait un album qui était une version enrichie du film, car outre la similitude des deux titres, la pochette de l’album reprend l’image de l’affiche du film. Or il n’en est rien.

L’album « Road Rock, Neil Young, Friends+Relatives » est composé de performances ayant été réalisées dans divers lieux aux Etats-Unis. Ces morceaux n'ont pas été enregistrés à Red Rocks Amphitheatre près de Denver mais proviennent de différentes sessions, tantôt à San Diego, Santa Barbara voire Vancouver ou Cleveland. Le film « Red Rocks Live: Neil Young Friends & Relatives » a enregistré la performance entière ayant eu lieu dans le sublime cadre Rocks Amphitheatre dans le Colorado. Alors certes, il s’agit du même groupe à la même période, comprenant notamment Ben Keith, Jim Keltner et Donald “Duck” Dunn, mais il n’y a aucune performance commune entre le CD « Road Rock, Neil Young, Friends+Relatives », et le film « Red Rocks Live: Neil Young Friends & Relatives ».

J’ai acquis le film et l’apprécie. Si vous avez aimé l’album, je ne peux que vous conseiller d’acquérir le DVD, même si les ambiances sont proches. Si vous connaissez déjà le CD et qu’un jour vous avez envie de réentendre des musiques de cette période, ça pourrait être l’occasion pour découvrir le film. : )
L’ambiance est plutôt souriante, avais-je écrit dans le descriptif senscritique du film, et il s’agit principalement d’ambiance un peu country. La performance Cowgirl in the Sand du film fait partie de mes préférées. Je la trouve légèrement meilleure que sur l’album, mais cela provient peut-être du cumul des faits suivants :
- on dispose de la vidéo en même temps que de la musique et on a donc une meilleure sensation d’immersion dans le concert
- la qualité sonore du DVD est supérieure à celle du CD
- la performance de Cowgirl in the Sand vient clore deux heures de live, dans un espèce de grand crescendo, alors que sur l’album il s’agit de la première chanson.

Annotation :

Vous avez sans doute entendu la version à la guitare acoustique de 4min30s de la chanson Hitchhiker figurant sur l’acclamé album Hitchhiker enregistré à Hawaï en 1976. Et bien voici une version de près de huit minutes, beaucoup plus sombre et lancinante :

https://www.youtube.com/watch?v=cbyTTPUvMrQ

Comme l’a écrit la personne ayant posté cette vidéo : 
« One of Neil Youngs most brutally honest, harrowing autobiographical songs…unreleased… »*
Il y a quelque chose de presque fantomatique dans cette performance qui vous interpellera peut-être…

*« Unreleased », c’était vrai au moment où cette personne l’écrivit en 2007. Depuis cette chanson est parue sur l’album Le Noise puis, donc, sur l’album Hitchhiker. D’ailleurs, on notera l’ajout de deux couplets, par rapport à la version originale, dans la version électrique de Le Noise de 2010 :

« Now many years have come and gone
Like friends and enemies
I tried to leave my past behind
But it's catching up with me
It’s catching up with me

I don't know how I'm standing here
Living in my life
I'm thankful for my children
And my faithful wife »

Comme si au moment d’enregistrer Le Noise, Young se demandait comment il avait réussi à parvenir où il était…

Egalement, dans la version Le Noise, ainsi que dans la version que je vous ai introduite, le Loner chante ces deux deux lignes qui n’étaient pas dans la version de 1976 :
« And my head did explode
My head did explode »

Aussi dans la version Le Noise, contrairement cette fois aux deux autres versions, le Loner dit :
« I thought I was an Aztec Or a runner in Peru » et non pas « I wish I was an Aztec Or a runner in Peru ».

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Harvest Moon est un excellent album. Récemment, sur le site des archives, un internaute écrivait qu’il avait découvert Youg en entendant Fuckin’ Up et qu’il était ensuite allé chez un disquaire pour se procurer le dernier album de Neil Young, et qu’il avait été stupéfait puisqu’il avait acquis Harvest Moon. Le fait qu’un même artiste puisse à la fois chanter et jouer des chansons si différentes l’avait impressionné. Personnellement, je trouve que l’album Harvest Moon fait partie des meilleurs de Neil Young. Si vous l’appréciez autant que moi, vous écouterez peut-être l’album live solo de Harvest Moon nommé Dreamin’ Man Live ’92. Néanmoins, si vous ne vous le pouvez pas, vous pouvez tout de même écouter le live télévisé Centerstage de 1992, solo acoustique, qui est super ! Voici les liens :

https://www.youtube.com/watch?v=yJ9YOaLXy7w
https://www.youtube.com/watch?v=hmfEriBB58E

Un live en petit comité qui comprend toutes les chansons de Harvest Moon dans le désordre, avec en plus certaines chansons de la décennie 1970. On retrouvera notamment une version de Like a Hurricane avec un harmonium (pump organ) et un harmonica tel que Neil la reproduira en 1993 lors du live Unplugged. Et il y a également une version harmonica et piano géniale de Tonight’s the Night !

Si un soir vous souhaitez regarder ou écouter quelque chose et que vous ne savez pas quoi, je vous conseille ce live très bon, où on retrouve une voix très fine et même parfois cristalline chez Neil Young, qui dure deux heures.

Annotation :

Je voulais également mentionner un sympathique enregistrement acoustique en solo de la chanson Southern Pacific en 1999 au banjo, que je préfère aux versions de Re-ac-tor et de A Treasure :

https://www.youtube.com/watch?v=ZDTkuBOo4dw

Très légère et en même temps, le rythme du banjo évoque le parcours du train, sur les rails sinueux en montagne à travers les tunnels et près des précipices, ou en plaine.

Annotation :

Une version live at Farm Aid avec le Crazy Horse, de 15 minutes, de Down by the river en 1994 :

https://www.youtube.com/watch?v=TiX8Rz5C3LY

Je la trouve au moins aussi bonne que la version standard de Everybody knows this is Nowhere. Je vous encourage à l’écouter si vous appréciez l’original.

Egalement lors de ce concert Farm Aid de 1994, une superbe version de All along the Watchtower, avec les trois autres membres du Crazy Horse et Willie Nelson :

https://www.youtube.com/watch?v=6cusVoNKZF8

Je vous invite vivement à l’écouter si la version de Road Rock vous avait un peu laissé sur votre faim. Personnellement j’ai un peu de mal avec le partage du chant entre Neil et la chanteuse qui (je crois) était sa sœur. Elle chantait très bien sur les autres chansons, mais le fait de chanter en leader en alternance avec Neil m’avait un peu dérangé. Ici, en tout cas, c’est avec Crazy Horse et l’enregistrement est de très bonne qualité.

Egalement d’autres performances avec le Crazy Horse à Farm Aid cette année-là.

Je ne souhaite pas faire une liste de tous les super live Farm Aid car il y en a pléthore -et on peut un peu voir l’évolution de Young ou ses divers projets avec ces live réguliers au fil des ans finalement; en tout cas je pense que ce serait très net si sortait un jour une anthologie des live pour Farm Aid), mais je souhaitais tout de même mentionner ces deux-là qui à mon avis devraient retenir votre attention si vous aimez bien les albums avec Crazy Horse.

Annotation :

Une autre musique qui aurait pu échapper à votre radar même si vous avez connaissance de la discographie de Young : Don’t Spook the Horse, sorti sur un EP à la fin de 1990 avec Mansion on the Hill en prévision de la sortie de Ragged Glory.

« Ragged Glory » est une expression que Young a utilisé comme titre d’album après que son ami David Briggs l’ait utilisé dans une phrase, sans qu’il soit question de l’insérer dans une chanson ou un titre, mais Young s’en est servi pour nommer ainsi son album qui allait sortir. Je crois que j’avais lu ça dans son autobiographie. Il trouvait que ça représentait bien son état après la brillance de la décennie 1970 puis la relative obscurité à laquelle il avait été échu à partir du début de la décennie 1980. De façon générale, Young a souvent utilisé dans ses titres des noms et paroles qu’il avait glanées ça et là. Frank « Poncho » Sampedro avait dit l’expression « Why do I keep fuckin’ up ? » et ça a inspiré Young qui l’a intégré dans une chanson et cela donna Fuckin’ Up sur Ragged Glory. De même, quelques temps auparavant, Frank « Poncho » Sampedro avait utilisé l’expression « I guess we’d better keep rockin’ in the free world », et Neil l’avait repris pour en faire Rockin’ in the Free World, et encore avant, au milieu de la décennie 1970, Frank « Poncho » Sampedro s’était un jour exclamé « It’s gonna take a lotta love », et Neil en avait été inspiré et avait composé Lotta Love.

Parfois même, Young a repris des expressions provenant de choses insolites. Au tout début de sa carrière, au milieu de la décennie 1960, alors qu’il venait de retrouver Stephen Stills avec lequel il s’apprêtait à former un groupe, ils aperçurent un bulldozer sur lequel il était marqué « Buffalo Springfield ». Ce nom leur plut et il fut adopté comme nom du groupe. Ou encore, plus tard, vers la fin de la décennie 1970, ce fut sur une boîte de clous mettant en avant la constitution inoxydable du métal que Young lut le slogan « Rust Never Sleeps », qu’il utilisa dans sa chanson Hey Hey My My et comme titre de l’album.

Annotation :

L’album Earth est un album compilation de live de Young avec le groupe Promise of The Real, mais il recèle une musique inédite, qui est Seed Justice, et qui reflète la colère de Young envers les grandes compagnies agroalimentaires qui nuisent aux fermiers indépendants souhaitant faire de l’agriculture biologique ou de l’élevage dans un cadre non industrialisé.

Lorsque le Loner a commencé les concerts Farm Aid au milieu des années 1980*, je ne crois pas qu’il pensait qu’il continuerait jusqu’en 2020… Si vous souhaitez entendre une bonne interview de 2016 où il en est question à un moment :

https://www.youtube.com/watch?v=WrPnfjHif_A

(*Si vous souhaitez voir des extraits de la belle performance de Young au premier concert Farm Aid datant de 1985 :

Hey Hey, My My :
https://www.youtube.com/watch?v=LQ123T3zD2k
Heart of Gold :
https://www.youtube.com/watch?v=pwT1L-FSzEo )

Dans une interview beaucoup plus décontractée de la même année que j’avais écoutée, je crois me souvenir que Young disait que l’idée d’intégrer des bruits d’animaux sur un album lui était venue en réécoutant des enregistrements de live dans lesquels les cris du public lui avaient fait penser à des cris d’animaux. Pour écouter cette discussion :

https://www.youtube.com/watch?v=vRroHsyLg5Y

Annotation :

Si vous avez lu l’autobiographie de Young, et que vous appréciez Tonight’s the Night, j’attirerais votre attention sur le texte qui accompagne le manuscrit original de New Mama sur le site des Archives.

https://neilyoungarchives.com

C’est vraiment très intéressant de nous donner accès aux photos et manuscrits originaux sur ce site des Archives. Ca donne vraiment du relief. Après avoir lu son autobiographie, avec le journal des nouvelles NYA-Times Contrarian, et toutes les musiques et archives photographiques et textuelles associées, ça me permet de continuer de découvrir des choses que j’ignorais sur ses musiques et je me dis que, pour Young, ce site doit un peu prolonger, en quelque sorte, l’écriture de cette autobiographie qu’il a fini en 2012. Il décrit l’avancement de ses futurs projets, l’avancement du tri parmi les montagnes d’enregistrements, et l’avancement du mixage audio des archives importantes. Ainsi nous avons eu récemment Hitchhiker, Roxy:Tonight’s the Night Live, Tuscaloosa. Et d’autres devraient sortir bientôt.

Annotation :

Avez-vous déjà entendu cet enregistrement de 1975 dans lequel Neil Young et Bob Dylan jouent à la suite et avec une transition tout à fait fluide Helpless et Knockin’ on Heaven’s Door ? La chanson de Dylan était rebaptisée Knockin’ on the Dragon’s Door :

https://www.youtube.com/watch?v=2sDGTZRdQdw

Puisque je parle de Bob Dylan, cela me permet de faire une transition pour revenir sur All along the Watchtower. J’avais déjà mentionné la version de Neil Young avec le Crazy Horse et Willie Nelson. Et bien si cela vous intéresse, Young a également joué une version solo acoustique. Je vous mets également le lien vers la version originale de Dylan si vous souhaitez écoutez les deux ou comparer :

https://www.youtube.com/watch?v=TbCzNjMA35w
https://www.youtube.com/watch?v=bT7Hj-ea0VE


(Et en bonus, une dernière version de All along the Watchtower, avec un guitariste que vous reconnaîtrez peut-être :

https://www.youtube.com/watch?v=eCVjDFR5xtg )

Annotation :

Voici une version acoustique de For The Love of Man. On connaît cette chanson car elle est présente sur le très bon album de 2012 Psychedelic Pill. Et bien, apparemment, cette version acoustique daterait de la période de l’album Re-ac-tor, vers 1981. Cette version au piano est assez touchante grâce à sa simplicité et à la voix de Youg, superbe :

https://www.youtube.com/watch?v=HBLPQlHfPXg

Dans les commentaires de cette vidéo, l’internaute qui avait rendu accessible l’enregistrement précédent de Young et Dylan a écrit qu’il préférait cette version à celle de Psychedelic Pill -qu’il jugeait « surproduite »- ;personnellement j’aime bien la version de l’album mais je peux comprendre qu’on préfère cette version. Je mentionne cela pour introduire le commentaire de l’internaute qui lui répondu, et car j’ai trouvé sa réflexion intéressante. Je vous la cite :
« I have a theory that the stuff that is Neil at his most personal and vulnerable is the stuff that he often really overdoes, perhaps to try and obscure the lyrics and vulnerability somewhat. The album Homegrown is supposedly a really bare acoustic affair, but some of the tracks from that appear on other albums all hammed up. And Storytone is a more recent example aswell where I think the orchestral and big band themes are used to overly embellish the instrumentation and detract from the deeply personal lyrics. The stripped back acoustic versions of those songs are far better in my opinion »

Il y a peut-être une part de vrai dans cette réflexion, bien qu’à mon avis on ne puisse pas dire que ce soit systématiquement vrai. En effet il y a souvent des causes multiples aux choix musicaux de Youg, et ses musiques les plus électriques ou symphoniques ne sont pas toujours nécessairement les plus personnelles. Néanmoins, je pense que ce que soulève cette personne n’est pas dépourvu de substance. Les périodes durant lesquelles ont été enregistrés les albums dans lesquels le chant est le plus distordu ou le plus plus caché, derrière la force des guitares électriques, comme Trans ou Psychedelic Pill*, semblent correspondre à des périodes de sa vie où Young a eu à affronter des troubles ou des incertitudes très personnelles. Ou même la version de Hitchhiker de Le Noise, dont il était question plus haut…
*(bien que sur Psychedelic Pill, une des chansons sur laquelle on entend justement le mieux la voix du Loner est For The Love of Man)

Annotation :

Puisqu’il était question de Re-ac-tor, je tenais à vous faire connaître cette magnifique version acoustique, à la guitare cette fois, de Shots :

https://www.youtube.com/watch?v=uUOvIZSZBmU

(Celle-ci daterait de 1978 si j’en crois le titre d’une autre vidéo de ce même enregistrement : https://www.youtube.com/watch?v=qqQtPWfjPQc -la qualité sonore me semble meilleure sur la première vidéo ce pour quoi je l’ai mise en première.)

On peut constater que les deux premiers couplets sont inversés sur l’album Re-ac-tor. On note également que le premier couplet est répété à la fin contrairement à la version de l’album et que l’avant-dernier couplet a vraisemblablement été coupé sur la version de l’album pour donner plus de force à cette dernière.

J’aime beaucoup les deux versions bien que la version de l’album Re-ac-tor avec les guitares électriques et les effets sonores soit assez éprouvante à écouter si on souhaite entendre la chanson plusieurs fois, mais ces effets font partie de la chanson.

Annotation :

Restons un moment dans une atmosphère similaire. Je souhaitais porter à votre connaissance deux très bons enregistrements de Southern Man avec Crosby, Stills and Nash. Le premier date de 1970. Je crois me souvenir que Young avait écrit dans son autobiographie qu’à cette période il avait de belles joutes avec Stills sur ce morceau. Et bien il y en a justement une sur cet enregistrement ! Je vous laisse écouter :

https://ok.ru/video/1575874595579

En 1988, les comparses se retrouvaient lors d’un concert à Oakland pour une performance saisissante que j’aime également, en groupe et acoustique. L’écoute est disponible sur neilyoungchannel :

https://www.youtube.com/watch?v=DNiGa7Qyl6c

Annotation :

A propos du groupe CSNY, voici deux de leurs chansons, mais jouées en solo acoustique par Young.

Une performance de Country Girl de 1969 très réussie :
https://www.youtube.com/watch?v=Cl_REdHj4BI

Et si vous en avez envie, une interprétation de Traces, qualifiée de « groovy » par la personne qui la porte à notre connaissance :
https://www.youtube.com/watch?v=ore16Ekk64k

Annotation :

Toujours dans l’acoustique, mais cette fois en groupe avec le Crazy Horse, une superbe performance de Ramada Inn lors de la tournée ayant suivi la sortie de l’album :

https://www.youtube.com/watch?v=8wmfdhRY8pQ

Je la mentionne car je la trouve très complémentaire de celle de l’album.

Une personne a commenté en dessous de la vidéo :
« Neil is still the master even after all the years!! »

Annotation :

Si vous n’avez jamais écouté l’album Prairie Wind, ou que vous l’avez écouté partiellement mais avez abandonné l’écoute car vous trouviez les chansons qu’il contient trop légères, je vous invite à tenter de le réécouter car cet album n’est pas mauvais. En tout cas, si vous aimez Comes a Time, Prairie Wind pourrait vous plaire.

Il y a un espèce de sentiment de pesanteur qui circule dans la majorité des titres de cet album malgré la mélodie des chansons. Je pense que cela provient du fait que Young, en 2005, savait qu’il allait peut-être décéder à cause d’une lourde opération qu’il avait à subir. Je crois que les quatre ou cinq premières chansons de l’album ont été enregistrées avant d’avoir décidé de subir l’opération et que la toute dernière chanson de l’album a été ajoutée après avoir fait cette opération, qui s’était donc correctement passée.

Annotation :

Le fan site Sugar Moutain ( http://www.sugarmtn.org/ ) recense toutes les dates des concerts passés et à venir.

Il rassemble également tous les exemplaires d’un fan magazine nommé « Broken Arrow » spécialement dédié aux projets et concerts de Young ayant été publié chaque trimestre de 1981 jusqu’en 2014 !

http://www.sugarmtn.org/ba/

(J’ai utilisé quelques couvertures de ces magazines pour faire la couverture de cette liste)

Selon les numéros, il y a parfois des interviews de Young ayant été relayées dans des journaux à travers le monde ou bien la transcription d’interviews radiodiffusées, des informations sur les engagements de Young, des informations sur les instruments et le matériel de tournée, les performances de tournée, voire des partitions de chansons encore unrealeased à l’époque. Cela peut vous intéresser si un jour vous êtes curieux d’une période précise de l’œuvre de Young et cherchez des informations. Ou bien alors, si vous êtes plus vieux, cela peut éventuellement vous rappeler des souvenirs. ^^

J’ai deux ou trois fois un peu regardé ces magazines et je dois dire que ça a été fait très sérieusement. Bravo à celui, celle, ou plus probablement ceux, qui ont contribué à faire ce magazine puis à numériser tous les exemplaires.

Quelques exemples.

Un numéro de 1982 :
http://www.sugarmtn.org/ba/pdf.ba/web/ba_viewer.html?file=%2Fba/pdf/ba005.pdf#page=1&zoom=page-fit
Un numéro de 1999 :
http://www.sugarmtn.org/ba/pdf.ba/web/ba_viewer.html?file=%2Fba/pdf/ba074.pdf#page=1&zoom=page-fit
Un numéro de 2012 :
http://www.sugarmtn.org/ba/pdf.ba/web/ba_viewer.html?file=%2Fba/pdf/ba128.pdf#page=1&zoom=page-fit

Annotation :

Bon, je vais bientôt conclure cette liste. J’espère que vous aurez pu y trouver ou y retrouver des choses intéressantes.

Puisque c’est dans l’esprit de la liste que j’établis, difficile de terminer sans mentionner le concert télévisé d’une trentaine de minutes à la BBC en 1971. Un an avant la sortie de Harvest, Young interprète en solo, à la guitare ou au piano, les futurs titres qui paraîtront sur cet album ainsi que quelques autres. Vous pouvez voir et entendre ce film ici :

https://www.youtube.com/watch?v=U6vp1EMnqho

Un beau travail de caméra également de la part des techniciens de la BBC qui, cinquante ans plus tard, permet de toujours profiter d’une vidéo de qualité accompagnant les performances de haute volée. A peu près un mois avant, Young avait enregistré le concert à Massey Hall.

Annotation :

Dans le live télévisé au festival de Glastonbury en 2009, d’une quarantaine de minutes, vous pourrez entendre de sublimes interprétations successives de The Needle and the Damage Done puis de Words, Get Behind the Wheel, une version incroyable de Rockin’ in the Free World, puis enfin une géniale interprétation de A Day in the Life. Voici le lien :

https://www.youtube.com/watch?v=e7c8k5o86_8

(je crois qu’il y a dans cette vidéo, dans les dix minutes que dure Words, un petit bug son à un moment; si vous voulez, vous pouvez réentendre cette même performance de Words sans la coupure son à cet endroit :
https://www.youtube.com/watch?v=BGWfWdkdpuE )

D’ailleurs, je crois que ce fut l’une des dernières performances de Words avec Ben Keith, qui avait accompagné Neil Young dans une bonne partie de ses musiques depuis Harvest. C’était un grand ami de Young et ce-dernier a écrit dans sa biographie qu’il y avait tout un tas de chansons qu’il ne pourrait plus jouer à cause de sa mort. Notamment Words je pense. En tout cas pas dans une version avec une pedal steel guitar. Dans son autobiographie, Young parle à son égard de « bras droit ».

Et si un jour ou l’autre vous souhaitez écouter un autre live sympathique, de deux heures cette fois, je vous conseillerais le très bon concert à Aichiken Taikukan Nagoya Japan du 03/03/1976. Comme beaucoup de concerts avec Crazy Horse, la première partie est constitué de performances solo acoustique de Young, puis ce-dernier est rejoint par le groupe dans la seconde partie. De très belles interprétations de Like a Hurricane, Southern Man et Cortez the Killer notamment. Si vous souhaitez l’écouter :

https://www.youtube.com/watch?v=_QJ-sK8110I

Cet enregistrement contient également une interprétation de Country Home, qui ne paraîtra pourtant sur un album qu’une quinzaine d’année plus tard : sur Ragged Glory.

La qualité de l’enregistrement n’est toutefois pas optimale.

Annotation :

Cette liste est à présent terminée. J’espère que vous aurez pu y découvrir ou redécouvrir des choses qui vous intéressent. Je vous serais reconnaissant de me signaler les éventuelles fautes d’orthographe ou erreurs de frappe, ou de m’indiquer qu’un lien ne fonctionne plus. Liste publiée le 12/05/2020.

Pour davantage de découvertes relatives à l’œuvre de Neil Young :

[1]L’internaute Christopher Rutter qui porte à notre connaissance la très rare version complète de Crime in the City recense également quelques autres musiques live du Loner, sur sa chaîne youtube. Si cela vous intéresse :
https://www.youtube.com/user/cjrutty/videos

[2]Le Vol.1 des archives sorti en 2009. Il concerne des archives inédites entre 1963 et 1972; et est désormais intégralement disponible en streaming sur https://neilyoungarchives.com/
Plus d’informations avec la liste de Cyril Abadie et les textes d’Eric Pokespagne et de Muffinman :
https://www.senscritique.com/liste/Neil_Young_Archives/2064670
https://www.senscritique.com/album/Archives_Vol_1_1963_1972_Compilation/critique/42494447
https://www.senscritique.com/album/Archives_Vol_1_1963_1972_Compilation/critique/113083375

[3]L’enregistrement de Southern Pacific est posté par l’internaute Felix Bürgel qui recense également quelques autres musiques live du Loner, sur sa chaîne youtube. Si cela vous intéresse :
https://www.youtube.com/user/Brigglz/videos

[4]Pour l’ensemble des vidéos Farm Aid :
https://www.youtube.com/user/farmaid/videos

[5]Pour découvrir pleins de live, la chaîne officielle :
https://www.youtube.com/user/neilyoungchannel/videos

et évidemment le site de référence :
https://neilyoungarchives.com/

[6]Autobiographie de Neil Young

EDIT :
[7] Une pléthore de live géniaux et d'archives de Neil sur les chaînes youtube suivantes :
- Greg LaPointe : https://www.youtube.com/channel/UConc1_xuJWdGG79xFrC1-_g/videos
- Ghosts on the Road : https://www.youtube.com/channel/UCViFYvuq2HQRJN1ia5DDKng/videos

Annotation :

Le Encore

Pour finir en beauté, je vous propose d’écouter différentes versions d’une même chanson, comme je l’ai déjà fait précédemment avec Sixty to Zero et Cowgirl in the Sand, mais cette fois avec l’emblématique Like a Hurricane !

Le Encore est donc constitué d’une version de Like a Hurricane que je vous laisse choisir. ^^

Voici différentes versions à découvrir si vous aimez cette chanson :
-L’inimitable version originale de l’album American Stars ’N Bars, enregistrée en 1975. Cet enregistrement provient des premiers essais, lorsque Neil Young venait de montrer la « démo » et que le Crazy Horse effectuait avec lui une des premières performances en groupe. C’est pour cela que le début est aussi abrupte, chose qu’on ne retrouve pas sur les autres performances.
-Une version télévisée assez ébouriffante et proche de l’album, qui doit dater de l’époque où cette musique était encore toute jeune :
https://www.youtube.com/watch?v=-yxiu1o63CA
-La version du live Aichiken Taikukan à Nagoya en 1976 recensée un peu plus haut
-La version du Live Rust enregistrée en 1978, très bonne également
-Une version extrêmement dynamique lors d’un concert de 1986 :
https://www.youtube.com/watch?v=qmKrcOB7udA
J’ai l’impression qu’il s’agit d’un extrait du film In A Rusted Out Garage ’86. Une chose amusante dans cet enregistrement : la guitare de Neil Young se débranche vers six minutes, et bien le Crazy Horse n’arrête pas de jouer, mais en plus Neil reprend de plus belle une minute après avoir avoir produit tout un tas de sons rauques avec sa guitare, pour essayer d’entendre la façon dont le son repartait, qui rendent cette version tout à fait particulière
-La version du live in Berlin de 1982
-Les versions en solo acoustique avec l’harmonium (pump organ) et l’harmonica au live Centerstage ou au live Unplugged.
-Les différentes interprétations avec le Crazy Horse du début de la décennie 2010 trouvables sur youtube (notamment le live Farm Aid de 2012 : https://www.youtube.com/watch?v=6XVjnmOnigs)
-Et pour finir : l’impensable ! Une version qui m’a totalement scotché, je ne pensais même pas que c’était possible. L’enregistrement date de 2012 avec le Crazy Horse. Une version acoustique de Like A Hurricane ! Pour finir en beauté :
https://www.youtube.com/watch?v=9DPV4GQRPIo

Last Encore

Et pour finir définitivement, une autre musique, jouée en 2014 en solo acoustique :
https://www.youtube.com/watch?v=MnFqFTxR5k0