PAL // Rentrée 2015 // Littératures de l'imaginaire
Liste de 7 livres
créee il y a plus de 8 ans · modifiée il y a plus de 8 ans
La Maison des derviches
The Dervish House
Sortie : 11 octobre 2012 (France). Roman
livre de Ian McDonald
Noah_Lyn a mis 6/10 et a écrit une critique.
Annotation :
Fini le 06/09/2015.
Après avoir lu fiévreusement "Le fleuve des dieux", je me suis emballée un peu vite pour "La maison des derviches" que j'avais envie d'aimer. Après 200 pages déjà, la lassitude se fait sentir. Les mêmes procédés, une structure qui se répète, ça ronronne. Toujours de bonnes idées, et des personnages fouillés et au premier abord intéressants ; mais j'ai l'impression que Mcdonald a été trop ambitieux dans les thématiques abordées, coulant de plus en plus profond dans le Bosphore à force de survols et d'approximations cachés sous un gros tas de style.
Titus d'enfer (1946)
Gormenghast, tome 1
Titus Groan
Sortie : 1946 (France). Roman
livre de Mervyn Peake
Noah_Lyn a mis 8/10.
Annotation :
Commencé le 07/09/2015.
Fini le 09/11/2015.
Un livre que je voulais terminer vite dans ma fringale de lectures, mais qui s'est fait évincer par mon emploi du temps. Malgré tout, j'ai aimé persister dans cette lecture et profiter du moindre moment pour m'y remettre par petits bouts.
J'ai aimé, parce que ça fait du bien, un conte à l'ancienne, ça fait du bien, des personnages ultra caractérisés, trop gros pour être vrais, ça fait du bien, de l’exubérance, de l'humour et de l'étrange distillés dans une forme qui au premier abord semble très classique. Et puis des trouvailles stylistiques, une compréhension et une narration de l'être humain inédites...
Un huis clos dans un château immense. Un huis clos où seules des âmes solitaires ou esseulées se croisent. Agoraphobie en petit comité. Des jumelles apathiques, un valet aux genoux qui grincent, un nouveau-né aux yeux violets qui ne sourit jamais, des rites insensés, l'absurdité de l'idée de lignée...
Des images et des histoires qui me resteront.
Demain les chiens (1952)
(traduction Jean Rosenthal)
City
Sortie : 1953 (France). Roman, Science-fiction
livre de Clifford D. Simak
Noah_Lyn a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
Commencé le 09/11/2015.
Fini le 15/11/2015.
Un livre dont les concepts laissent rêveurs.
cf ma critique.
Des fleurs pour Algernon (1966)
Flowers for Algernon
Sortie : 1966 (France). Roman, Science-fiction
livre de Daniel Keyes
Noah_Lyn a mis 4/10 et a écrit une critique.
Annotation :
Commencé le 15/11/2015.
Fini le 21/11/2015.
Encensé par mes éclaireurs, j'étais pleine d'espoir en lisant les premières pages de "Des fleurs pour Algernon". Quand soudain.
cf. ma critique
Des milliards de tapis de cheveux (1995)
Die Haarteppichknüpfer
Sortie : 1995 (Allemagne).
livre de Andreas Eschbach
Noah_Lyn a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
Commencé le 21/11/2015.
Fini le 25/11/2015.
Un livre magnifique, bouleversant, d'une finesse et d'une profondeur que j'ai rarement rencontrés en littérature ces derniers mois, voire ces dernières années.
cf. ma critique.
Les Jardins statuaires - Le Cycle des contrées, tome 1 (1982)
Sortie : 1982 (France). Roman
livre de Jacques Abeille / Léo Barthe
Noah_Lyn a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Commencé le 26/11/2015.
Fini le 28/12/2015.
Critique à venir.
Extrêmement fort et incroyablement près (2005)
Extremely Loud and Incredibly Close
Sortie : 2006 (France). Roman
livre de Jonathan Safran Foer
Noah_Lyn a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Commencé le 29/12/2015.
Fini le 30/12/2015.
Lu d'une traite, la boule au ventre et au coeur. J'ai adoré ce petit garçon et ses inventions constantes, son rapport au monde et à l'imaginaire, à l'espoir. Et cet homme qui ne parle pas, tatoué "OUI" et "NON" sur les mains, qui remplit sa propre maison d'écriture. J'ai aimé la structure en puzzle, où chaque élément ajouté au fil des points de vue vient élargir notre vue d'ensemble.
Mise en page très agréable, avec des photos et quelques jeux typographiques qui ajoutent à l'univers du livre.
Une oeuvre qui parle du deuil, des déchirements qu'implique toute relation familiale, et J.S Foer réussit le tour de force de nous prendre aux tripes sans jamais utiliser le secours du pathos.