Pensées en vrac

Annotation :

Je n'aurai que l'histoire et la patte graphique à prendre en compte, ça irait facilement vers le 8 voir 9. Le côté cryptique de l'histoire à recomposer et interpréter soi-même est un vrai délice (et honnêtement parfois le seul motivateur pour continuer) + Damn cette true ending.

Dommage que le jeu ait tendance à combattre contre lui-même avec son système de contrôle : bonjour la galère pour interagir avec un élément quand il y en a deux côte à côte. Plus le jeu a des séquences terriblement cheap, rendu plus frustrant par les contrôles du jeu. Parlant de cheap, si j'ai une minute de plus à subir le boss du chapitre 4 y a une carte mémoire qui va souffrir.

Annotation :

Dignité, que tu me sembles lointaine. Fan-service à outrance, dans mes bras !
Un petit jeu sympathique et dynamique. Ce qui était pas forcément bien parti vu les intentions de départ. Alors c'est bordélique, répétitif, et le online tient beaucoup du pile ou face pour effectuer une partie sans lag. Le jeu réussit cependant à brasser plusieurs types de conflits selon les personnages. Le système de combat est très permissif au niveau des cancels et peremt de garder l'intensité des confrontations tout le long. Quelques choix discutables cependant (clashs aériennes trop fréquents)

Annotation :

Une excellente surprise. Surtout de la part d'une adaptation !
Jouer à ce jeu, ce fut un peu comme découvrir Melee pour la première fois. Ce moment d'émerveillement face à un gameplay si simple au premier abord et qu'on mettra pourtant des heures et des heures à vraiment maîtriser. De même pour le contenu gargantuesque qui se dévoile petit à petit. En versus, le gameplay joue énormément sur les déplacements avec les esquives et le jeu de distance entre vous et votre adversaire, et la gestion de votre barre de spécial qui permet d'effectuer des versions renforcées de l'intégralité des actions standards/armes. Et pour un grand fan de la série, il y a tout simplement de quoi dresser un beau sourire aux lèvres, que ce soit les 43 personnages jouables avec les doubleurs originaux, pouvoir créer son avatar dans une histoire à branches divergentes, plus de 110 machines disponibles...

Annotation :

L'un des pires exemples de narration qui soient, gâchant un univers au potentiel énorme.
Un système de combat super plaisant et le plaisir d'avoir un grappin en permanence.
Une amélioration des armes désastreuse qui implique une attente de 5 à 40 minutes en temps réel façon free-to-play.
Un univers dystopique qui vous fait bien comprendre votre place de prisonnier.
Un bestiaire minimaliste et des missions trop longues avec un temps alloué extrêmement frustrant.
Une grande variété dans les armes où chaque modèle de chaque type d'arme se joue différemment.
Des phases d'infiltration qui font passer Metal Gear NES pour un chef d'oeuvre.
Des combats contre humanoïdes nerveux mais frustrants.

Inégal, thy name is Freedom Wars.

Annotation :

Histoire moins intéressante que son prédécesseur mais gameplay au dessus, meilleurs personnages, notamment avec le nouveau système de liens sociaux qui influe sur la survie de chacun, ainsi qu'une bien meilleure bande-son, Devil Survivor 2 est un vrai plaisir à jouer. Difficile, mais dur à lâcher, l'histoire donne toujours envie de voir les futurs événements.

Annotation :

La version PSP est honteuse sur le point de vue graphique. Le doublage additionnel est cependant correct, et la bande-son refaite pour l'occasion est dantesque. Ceci à part, Riviera est un drôle de jeu avec un système de jeu très particulier (Sting oblige). La formule linéaire du jeu ne plaira clairement pas à tous, mais la façon dont vos actions influencent sur les obstacles que vous rencontrerez est vraiment intéressante. Vous disposez d'une corde ? Explorer ce puits sera bien plus abordable, au pire on peut toujours tenter le saut de l'ange, mais vous allez devoir réussir votre atterrissage pour le bien de votre postérieur... Vous tombez à l'eau en traversant une rivière ? Votre inventaire sera trempé, rendant presque immangeable votre nourriture et vos livres illisibles. ça fait légèrement penser à un jeu de rôle papier.

Annotation :

Bien plus sombre et penché sur le psyché humain que le deux, cet opus brille par son histoire et son sous-texte. Dommage que les batailles, malgré un bon gameplay, soient répétitives et peu intéressantes, ainsi que cette horrible bande-son pour les trois quarts des combats...

Annotation :

Et vous pensiez que le premier était niais ? Il va falloir relativiser. Entre un système de combat qui n'a pas changé d'un poil avec tout au plus quelques classes oubliables, et des têtes à claques pour protagonistes, avec une histoire plus lourde encore que le premier, c'est un véritable désastre. Gameplay pas forcément meilleur, et histoire au ras des pâquerettes, à éviter.

Annotation :

La partie tactical est sympathique, malgré de gros problèmes de rythme par moments à cause du système de contrôle de terrain qui peut fortement limiter le mouvement de vos troupes sur plusieurs tours. L'individualité des différentes unités les rendent plaisantes même si elles sont loin d'être toutes équilibrées.

L'histoire malheureusement est beaucoup trop fade. Certains thèmes gagnent en intérêt lors de certaines routes, mais c'est très mal rythmé et toutes les routes ne se valent pas.

Annotation :

Référence dans le genre, et c'est ici l'opus le plus complet. Incroyablement technique, et avec un bon challenge, l'histoire offre de bons combats (même si l'histoire elle-même est médiocre). J'ai une préférence pour le pré-déployée, avec seulement la gestion d'unités déjà présente sur le champ de bataille sans gestion de l'économie, même si celle-ci est réussie et offre une bonne dimension stratégique. Beaucoup de défis différents, énormément de cartes, très fun.

Annotation :

Premier contact avec le genre (comment ça, avis complètement influencé par la nostalgie ?), un vrai plaisir. Excellent système de jobs, unités très personnalisables, et énormément de contenu. Malheureusement, une histoire et des personnages faiblards, mais le gameplay place clairement le jeu au dessus du lot.

Annotation :

En voilà des DLCs bien garnis ! Les personnages ont vraiment chacun une façon spécifique de jouer, les histoires issues de mythes sont très plaisantes à suivre, les nouveaux thèmes sont des régals pour les oreilles... Dommage que les fins secondaires impliquent de devoir refaire tous les boss réguliers du jeu de base avec les différents personnages, même si les nouveaux gameplays et la progression des personnages nuancent la répétitivité.
Quand au jeu de base, c'est un passage à vif dans le folklore japonais avec le style sublime de Vanillaware et un style très arcade dans la progression et le système de jeu. à n'essayer ne serait-ce que pour le plaisir des yeux.

Annotation :

Pour avoir eu l'occasion d'y jouer à la Japan Expo, je suis plutôt déçu. Sans parler de l'aspect technique déplorable, il y a plusieurs éléments discutables. Déjà, les contrôles de base sont absolument déplorables, en mettant des actions essentielles comme le turbo, frein, et barrel roll sur un seul stick. Du coup ça devient bien moins pratique d'effectuer deux actions en même temps. J'espère vraiment qu'il y aura une option pour les changer. Ensuite, le coup de la caméra à la première personne désoriente plus qu'autre chose, et je ne m'en suis jamais servi une seule fois tellement on est déconcentré au changement de perspective contre les boss. Et puis ça a l'air monstrueusement simple...

Annotation :

Sur le plan ludique c'est clairement bien meilleur que son prédécesseur. Boss mieux foutus, énigmes intéressantes qui jouent sur/étendent les possibilités offertes par la manipulation du sang. HtolNiq avait plus tendance à introduire des mécaniques pour un chapitre ou deux seulement, sans jamais développer le concept apporté. La meilleure énigme du jeu restait dans le chapitre 1, où l'on jouait sur la pose d'un monstre sur le point de nous dévorer afin que son ombre s'étende et nous permette d'activer un mécanisme. D'autres passages jouaient sur ce concept, mais rarement en apportant qq chose de plus.

Visuellement, j'avoue être moins amateur, certains décors tendent à se ressembler avec le temps, et les motifs des sols qui se répètent beaucoup rendent le jeu lassant visuellement. Quelques très beaux passages néanmoins (le jardin et la chapelle dans le niveau de la librairie). Les scènes d'exécution sont très bien mises en scènes, comme les morts en général. On se sent bien plus mal de voir l'héroïne se faire dévorer/écraser/pendre/broyer (et plus encore de la voir paniquer quand elle sait qu'elle va passer 30 très douloureuses secondes dans un appareil de torture), là où l'animation de mort unique de htolniq rendait la mort tristement banale. Les scènes de développement de la relation entre l'héroïne et le géant sont tout simplement adorables.

Mais l'histoire est une telle déception comparée à htol#niq... Elle ne gagne finalement que très peu avec ses notes écrites et très rares dialogues, là où Htolniq est complètement muet et disposait d'une horreur psychologique bien plus insidieuse. Le scénario lui même est beaucoup plus classique, là où htolniq choquait pour la façon dont il traitait la folie, jalousie, colère et horreur sans jamais avoir une ligne de dialogue. Si aRiT traite ces sujets de façon beaucoup moins subtile, il réussit cependant à rendre la relation entre l'héroine et sa figure parentale bien plus attendrissante, quand dans htolniq on avait plus la projection de la relation du joueur qui contrôlait cette figure et de l'héroïne qui la suivait aveuglément. Cette relation se résumant plus à :
"Mais bordel tu vas la lâcher cette putain de caisse ! Mais pourquoi tu fais n'imp ! Qu--Non pas par là tu vas cre--*splotch* Merde !"

Annotation :

C'était pas tout à fait le genre de jeu où je m'attendais à une réflexion sur la notion de justice et des enjeux géo-politiques. Les personnages ont de chouettes développements et l'histoire est bien construite avec de très nombreux setup-payoffs à moyen-long terme. Pas mal de thèmes abordés, pour une histoire finalement assez classique mais bien ficelée. On sent cependant des répétitions dans la structure narrative qui rendent certains passages particulièrement lassants. Certains concepts sont bien développés, notamment le côté spirituel lié à la maîtrise des éléments. Les combats qui prennent plus forme de puzzles sont plutôt plaisants mais impliquent trop de die & retry et de one-shots malvenus. On notera tout de même le combat bonus caché contre le doppelganger qui implique de reconsidérer ses propres mécaniques pour mettre à bas son adversaire qui est vraiment bien pensé.

Par contre : qu'est-ce que c'est moche. Y a quelques artistes comme Kenkou Cross qui peuvent dessiner des personnages sympathiques, mais on a le droit à tout un tas d'immondices que ce soit pour les persos classiques ou les monstres. Les styles hétérogènes des différents artistes donnent peu de cohésion à la direction artistique. Les backgrounds sont simplement immondes également. La bande-son alterne entre passable et sympathique Quant aux très, très nombreuses scènes H, autant avoir une sacré prévention contre le malaise et le Shotacon avant de s'y mettre (merci le SKIP)... Clairement pas pour tout le monde.

(Critique potentielle à venir)

Annotation :

L'esthétique est tout simplement au poil, avec l'excellent chara design de Kei Nanameda dont chaque personnage est bourré de détails et de références aux contes de fées dont ils sont inspirés. On retrouve d'ailleurs ces inspirations dans les donjons et ennemis. Les donjons disposent chacun de leurs propres ambiances et se différencient fortement les uns des autres. Les menus ne semblent pas toujours très bien foutus cependant, et le gameplay est un peu en deça des ténors du genre en termes de customisation. L'équilibrage des classes est quasi-inexistante et nous empêche de s'approprier totalement notre équipe de personnage puisqu'on se concentrera tout au plus sur quelques compétences/classes optimales aux dépends du reste. Concernant l'exploration-même des donjons Mary Skelter réussit haut la main avec pas mal de passages bloqués nécessitant l'intervention de certains membres de notre équipe. Cela permet notamment de redécouvrir progressivement les donjons déjà explorés au fur et à mesure que nos possibilités augmentent. Les Nightmares (boss invincibles rôdant dans le donjon et vous pourchassant en temps réel s'ils vous détectent) sont plutôt bien implémentés en début de jeu et ajoutent une bonne de pression à l'exploration. Ils perdent un peu en intérêt par la suite avec des donjons complexes qui peuvent rendre particulièrement facile une fuite. On ne sera cependant jamais à l'abri d'une course-poursuite dans une section encore inconnue du donjon.

La bande-son manque de variété mais fait son travail. Le thème des boss standards est une bonne réussite et celui des combats pour la première partie du jeu fait également son office. Dommage que nous ne retrouvons pas le concept des OSTs spécifiques aux personnages présents dans Trillion God of Destruction. L'histoire est particulièrement lente à décoller, et se contente de faire du build-up sur les 3/4. La distribution des personnages à chaque chapitre permet néanmoins d'alléger le défaut en concentrant chaque chapitre sur un personnage particulier et ses conflits. Le développement des relations entre le protagoniste et le reste du cast dans les temps libres manque de variété et on voit vite un schéma récurrent se profiler. Heureusement, chaque membre du cast est fortement distinct du reste du groupe, chaque personnage ayant leurs tics et traits personnels.

Un jeu que je recommande plus particulièrement aux gens voulant se lancer dans le genre du dungeon RPG sans se frotter à des mécaniques punitives à la S