Petite anthologie d'histoire littéraire : 17ème siècle

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Cette comédie récupère la tradition de la commedia dell'arte dans ses thèmes : mariage forcé, rivalité amoureuse, déguisements, etc... tout en étant influencée par le baroque (richesse du décor, gaieté, parodie, etc).

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Ce roman de près de 5000 pages est composé de cinq parties divisées chacune en douze livres. L'histoire prend place au 5ème siècle et met en scène Céladon, berge amoureux depuis toujours d'Astrée. Un malentendu sépare les amants, et ils chercheront alors à se retrouver. De multiples péripéties parsèment le roman, interrompu par de nombreuses "histoires" qui relancent et surchargent le récit.
D'Urfé popularise ici le roman pastoral (hérité des Italiens et des Espagnols). Dans un décor champêtre, des personnages raffinés vivent les épreuves de l'amour et s'opposent à la perfidie du monde extérieur.

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Ce poète baroque a fait paraître un "Discours du roi" ainsi que dix "Satires", genre dans lequel il confirme son talent.
Ses "Satire" dépeignent ses contemporains et sont débarrassées des règles contraignantes établies par Malherbe : il préfère une poésie réaliste qui enseigne la gaieté, le bon sens et la liberté.

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Il s'agit d'une tragi-comédie qui reprend le mythe des deux personnages éponymes : deux amoureux.
Refusant les règles classiques, T. de Viau signe ici une œuvre qui rejette à la fois les règles de bienséance et celles d'unité.

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Cette œuvre peut être considérée comme un manifeste de cette littérature burlesque et réaliste de l'époque. Le récit combine un saisissant tableau du monde des comédiens, une observation malicieuse des médiocrités provinciales, un romanesque de convention et quelques bravoures parodiées.

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Ce récit établit un lien entre les précédentes utopies (notamment celle de Thomas More), les contes philosophiques de l'époque et les ouvrages de science-fiction.
L'intérêt de ce livre est essentiellement philosophique : les dogmes religieux sont remis en cause, l'autorité royale est contestée, les prétentions des hommes sont rabaissées.

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C'est avec cette pièce que Corneille obtient l'un des plus grands succès du siècle.
Cette pièce est également à l'origine de la querelle du Cid, qui oppose classicisme et baroque.

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La Rochefoucauld fait partie des moralistes du 17ème siècle. Si on lui a reproché son pessimisme, il ne faut en revanche pas oublier que le genre de la maxime est un genre mondain censé amuser, surprendre et provoquer.

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Rédigés à la hâte, sans réel souci de publication, les Mémoires du C. de Retz ont d'abord retenu l'attention pour leur intérêt documentaire et historique, car l'auteur est un témoin privilégié. Toutefois, il convient de mettre en doute l'exactitude de son propos : ses écrits sont, en effet, loin d'être impartiaux. Il n'en reste pas moins qu'il écrit avec un style non dénués d'éloquence, de concision et d'ironie.

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Il s'agit d'un ensemble de 18 lettres plus ou moins fictives, qui sont publiées dans le contexte de l'opposition entre jésuites et jansénistes.

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Inachevée, cette œuvre est un ensemble de notes qui devait devenir par la suite "Apologie de la religion chrétienne", mais que la mort a empêché Pascal d'achever.
Dans la 1ère partie, Pascal fait le portrait de la grandeur et de la misère de l'Homme et de la société.
Dans la 2nde partie, il montre la nécessité de connaitre Dieu et donne des 'preuves' de son existence.

Cependant, la structure des "Pensées" est loin d'être linéaire dans la façon de traiter les différents thèmes.

On apprécie, dans cet écrit, la sobriété et la simplicité des images choisies par Pascal.

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On compte 242 fables. La Fontaine reprend un genre ancien (Esope et Phèdre, deux auteurs antiques respectivement grec et latin). A l'origine, les Fables s'adressent à des enfants, c'est le cas du premier recueil, destiné au Dauphin, mais le second est dédié à Mme de Montespan, et enfin le troisième au duc de Bourgogne.

Les formes des Fables sont variées, de même que les thèmes.

Les Fables sont également une expression de l'engagement politique de La Fontaine, notamment à travers des fables qui dénoncent l'injustice et les mœurs des plus forts.

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Le comique de Molière joue sur plusieurs choses : procédés farcesques, comique de mots (calembours, répétitions, interruptions), comique de situation (déguisements, personnages cachés) et comique de caractère (personnages obsédés par une idée).
Molière dénonce les perversions et l'hypocrisie, bien qu'on l'ai aussi accusé de pointer l’Église du doigt... Il est néanmoins conservateur : ses pièces en sont la manifestation, car jamais le bourgeois ne sortira de son statut...

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Avant d'être écrivain, Bossuet était un exceptionnel orateur. Ses sermons ne sont pas, à proprement parler, des écrits littéraires, mais des discours de circonstances. Il utilise les effets de la rhétorique et manifeste une volonté d'utiliser un ton simple.

Bossuer est également connu pour les "Oraisons funèbres", notamment celle d'Henriette de France, d'Henriette d'Angleterre, de Marie-Thérèse, d'Anne de Gonzague, etc...

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Ce sont les destinataires de ces lettres qui en ont proposé la publication. Elles sont principalement adressée à sa fille, Mme de Grignan, à qui elle voue un attachement idolâtre.
Il s'agit là d'une chronique vivante de son temps, ainsi que d'une confidence touchante.

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Il s'agit là de la plus importante des œuvres de Mme de La Fayette. Rompant avec les goûts du temps, "La Princesse de Clèves" connait un succès considérable à sa parution. La toile de fond historique où l'on rencontre des personnages réels, et le récit est une peinture de l'amour où entrent en conflit la passion et la morale. Cette même morale est fortement inspirée par le pessimisme de La Rochefoucauld et du jansénisme.

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Très célèbre (en mal) en son temps, Boileau était un satiriste poète. Son œuvre est quasiment intégralement versifiée et relève de réelles qualités poétiques. Il répond notamment aux caractéristiques du classicisme, que ce soit dans le fond ou dans la forme.

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Racine a écrit des tragédies grecques et romaines, reprenant respectivement des mythes grecs ou romains ("Andromaque", "Iphigénie" et "Phèdre" pour les grecques, et "Bérénice" et "Britannicus" pour les latines). Il a également écrit "Bajazet", tragédie exotique, ainsi que deux tragédies tirées de l’Écriture sainte : "Ester" et "Athalie".

Oreste dans "Andromaque" : 'Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ?'

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"Les Caractères" considèrent plusieurs aspects de la vie : vie sociale, vie politique et itinéraire spirituel.
Il s'agit d'une galerie de portraits et de "choses vues" où l'auteur dépeint des personnages types caractérisés par leurs excès.