Pourquoi Hollywood n'a rien compris aux jeux vidéo

Annotation :

L'univers coloré de Myamoto était un truc casse-gueule et quasiment inadaptable.
Autant faire un sous Blade-runner super cheap et rigolo.

Annotation :

Adaptons le beat-them-all culte en pseudo buddy movie sauce sf du pauvre.
Et bien sûr on peut piloter une voiture avec une manette Playstation.

Annotation :

Il est facile de dire, que de toute façon les histoire de jeux de combat, on s'en fout.
Pourtant, les saga connues du genre tissent une timeline au fil des épisodes.
Dans le cas présent il y a quand même des chose intéressantes à traiter dans l'univers de Street Fighter. d'ailleurs l'adpation animé de Street Fighter II l'avait trés bien réussi.

Ici tout repose sur les épaules de Van-Damme parachutant Guile en perso principal. les personnages sont réduit à du cosplay bien cheap. Et les scènes de bagarre ne sont même pas satisfaisante.

(on peut appliquer la même critique à La Légende de Chun-li, mais je ne l'ai pas vu donc...)

Annotation :

Les anciens jeux Tomb Raider sont surtout connu du grand public pour les formes plantureuse de Lara Croft. Mais c'est tout de même dommage de s'en arrêter là.

Au-delà des l'esprit d'aventurière déterminé de Lara, il y a toute cette atmosphère particulière que l'on vit en tant que joueur. Avec son gamepelay exigeant (archaïque aujourd'hui), Le décor devient un personnage, un vrai adversaire.
Il est grisant de sentir la claustrophobie d'une grotte qui nous mène vers un temple caché de tous. En observant les lieux, on essaye de résoudre le cheminement qui nous mènera à activer le mécanisme géant nous permettant de progresser.
Voilà un vrai sens de l'aventure, par la découverte, l’émerveillent, et aussi surtout la punition. Un saut mal calculé et c'est une mort sans concession que subira le joueur.

Le film n'aura que faire de tout ça, transformant l'héritière d'Indiana Jones en super héroïne qui n'aura pas à se soucier du danger tant ses talents viendront à surmonter les scènes d'action (en CGI s'i vous plait) over the top et bien inutiles.

Même le reboot vidéoludique tout récent n'aura pas su retranscrire l'identité de la série, trop pressé de donner une copie conforme du concurrent Uncharted (qui lui excelle dans son domaine).

Annotation :

Cas particulier, car j'aime beaucoup le film.
Plutôt de recopier un univers de pur fantasy (médiéval ou futurisque selon l'épisode) des jeux, le créateur original de la série a préféré adapter les idéologie abordé dans les titres au format cinématographique. Ancré dans un futur bel et bien terrien, le coté spirituel des ennemis se mêlent à un film qui est en fait un hommage déguisé au Aliens de Cameron.

Pourquoi le mettre dans cette liste alors, puisqu’il s'agit d'une "vrai" adaptation? Parce que la réception du film semble me contredire. et j'ai l'impression d'être un de rares à avoir apprécié la proposition.

Annotation :

Resident Evil et le cinéma, c'est une histoire d'amour qui dure depuis bien longtemps. Mais pas comme on peut le croire.

Le tout premier jeu est le maître étalon du genre survival-horror (le pionner étant Alone in the Dark). Ce mélange pertinent d'exploration, de puzzle, et d'action horrifique a marqué de nombreux joueurs. Empruntant beaucoup de son atmosphère au cinéma zombiesque (Romero en tête)

Mais ce qui fait la force narrative de ce premier jeu sont les documents, journaux et autres lettres trouvés ça et là au détour des couloirs malsains du manoir spencer. Sous ses aspects de séries Z dans le pitch et la mise en scène, se cache donc un récit plus travaillé que prévu. Bioshock n'a rien inventé avec ses logs audio, il les aura juste modernisé.

Le reste de la saga vidéoludique aura suivi un parcours beaucoup plus porté sur l'action au fil des épisodes. C'est finalement assez cohérent avec la menace qui prend des proportions de plus en plus importante, pour devenir mondiale dans le mal aimé Resident Evil 6.

Finalement, les films reprennent ce dernier point... et c'est tout. Il ne reste donc que le coté Z cité plus haut. On pioche dans la galerie de personnages un peu au pif. On fait de même avec le bestiaire. Des CGI, de la 3d pour les derniers, et voilà la franchise adapté la plus lucrative du lot.

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Allez, on attaque le gros morceau avec notre chouchou à tous: Uwe Boll.
Comment adapter un rail shooter qui ne se prend pas trop au sérieux et qui n'a pas vraiment d'histoire à raconter?

En faisant un sous slasher pour ado et en insérant directement des images du jeu pendant les scènes d'action. Inutile de préciser que les dites scènes sont en slo-mo, bullet time & co.

Annotation :

Mélangez au shaker les deux films précédant de la liste et vous aurez un commentaire valable pour ce métrage avec l’inénarrable Christian Slater.

Annotation :

Oublions TOUTE la première partie du film, pour nous concentrer uniquement sur une séquence inédite du genre. Pour retranscrire l'ambiance et l'immersion glauque du célèbre FPS, on a droit à une longue scène entièrement à la première personne. "Cool comme dans le jeu!" NON!

Quel est le souci ici? Laissons de coté le fait que c'est super laid ces CGI quand même. La scène est donc très fidèle, dans l'esthétique, à ce que l'on peut voir dans Doom 3. Mais retirer tout contrôle au joueur/spectateur enlève tout aspect immersif puisque l'on subit (mais vraiment hein , c'est laid je le rappelle) la séquence. Comment ressentir de la pression quand les ennemis ne font que se présenter les uns après les autres, et qu'on ne peut pas manquer la cible ou être à court de munitions?

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On commence vraiment à voir un motif apparaître dans la filmographie de Boll. Une vrai vision qui se répercute dans toutes ses adaptations.

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Il faut reconnaître à Gans qu'il un amateur sincère de jeux vidéo (son sympathoche mais boursouflé Le pacte des loup regorge de référence vidéoludique). Il s'attaque ici à l'une des meilleures saga du jeu vidéo (Silent Hill 2 est un chef d'oeuvre absolu).

On voit vraiment qu'il y a une envie de bien faire. Seulement, l’approche exploration (chercher les lieux, trouver un objets, progresser, etc...) du survival horror, éludé dans Resident Evil, est ici trop calqué à l'identique. Ce qui est cohérent dans un expérience interactive ne fait pas sens dans une schéma cinématographique.

Reste que visuellement, le film est une réussite et l'on retrouve bien la Slient Hill du jeu. Au niveau sonore, c'est du même acabit et les musiques sont directement extraite de l'original (impossible de faire mieux que ces partitions en même temps).

La suite Revelations, renforce ce contraste, le visuel excellant toujours (avec une 3D très convaincante), mais pèche par ce qui se fait de pire dans le cinéma narratif : Les personnages passent leur temps à expliquer l'intrigue dans des dialogues qui n'existent que pour ça. Une catastrophe que même l'esthétique ne sauve pas.

Annotation :

Pas vu, mais je suis presque sûr qu'il y a sa place.

Par contre il est clair que les boobs sont très peu respectueux du travail de dingue que la team Ninja a effectué dans le domaine.

Annotation :

Tueur froid et calculateur. Exécution impeccable. Beaucoup de ressources. Sans émotion, sans remord.
Au final, une grosse bessonerie qui est un remake déguisé du transporteur.

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Uwe Boll!

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Il tient vraiment à monopoliser cette liste.

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Le studio Remedy a réussi avec Max Payne (et plus tard Alan Wake) a injecter différentes formes narratives au sein de son jeu sans sacrifier le gameplay et l'interactivité. Au contraire, le gameplay sert le propos du récit.

Avec ses influences du film noir (voix off omniprésente, musique), ses interludes en comics, sa mise en scène hong-kongaise dans les gunfight, Max Payne a laissée une marque et une identité forte. Qui parfois met en abyme son statut de jeu (Lors d'une hallucination, Max commence à croire qu'il est contrôlé par une force extérieur), ou parfois le sublime (les cauchemars du trauma de Payne).

Le film n'aura retenu que le slo-motion, (fausse) marque de fabrique du titre. Et puis c'est quoi ce bordel avec les anges en CGI là?

Annotation :

C'est un peu le même souci que pour Tomb Raider, le film oublie que le jeu parle surtout d'un personnage contre l'envirronement. Sauf que au lieu d'avoir un actionner, on a obtient une production Bruckheimer digne de Pirates des caraïbes avec des acteurs en roue libres et... des courses d'autruche.