Premier Festival du Film de Senscritique - Commentaires
Je débute ce festival proposé par Couac le 8 juillet, çà ne va pas être facile de rattraper le retard...
http://www.senscritique.com/liste/Premier_Festival_du_Film_de_Sens_Critique/251073
Je n'écris plus de critiques de film, je me contenterai de rédiger des ...
Liste de 16 films
créee il y a presque 11 ans · modifiée il y a presque 11 ans
La Charrette fantôme (1921)
Körkarlen
1 h 46 min. Sortie : 1 janvier 1921 (Suède). Drame, Fantastique
Film de Victor Sjöström
peterKmad a mis 7/10.
Annotation :
Voici l'histoire de la rédemption de David Holm, ivrogne tragique, pêcheur patenté, sauvé par l'Ankou en personne. En principe, les bondieuseries au cinéma m’agacent, je suis tous simplement allergique à la spiritualité chrétienne. Mais ici, le conte moralisateur est aussi une chouette histoire fantastique, et la réalisation de 1921 envoie du rêve. De plus j'ai eu la bonne idée de le regarder en écoutant "The Disintegration Loops" (I & II) de William Basinski (http://www.senscritique.com/contact/William_Basinski/603835), de l'ambient répétitive à forte densité émotionnelle, un musique se désagrégeant au fur et à mesure de son évolution. Absolument idéal.
Hallelujah (1929)
1 h 49 min. Sortie : 20 août 1929 (États-Unis). Drame, Musique
Film de King Vidor
peterKmad a mis 7/10.
Annotation :
Frères et sœurs, levez-vous ! Athées, apostats, agnostiques, matérialistes, il est tant de l'admettre, nous sommes perdus ! Observez l'intensité de la ferveur extatique de ces êtres qui vibrent en louant leur Seigneur, qui se contorsionnent sous l'effet du repentir et de la culpabilité et qui chantent en chœur pour conjurer le Mal et repousser la tentation ! Que pouvons-nous leur offrir, nous les enfants de la Raison, avec nos longs discours dialectiques, froids, cruels et réalistes ? Tout cela manque de rythme, d'enthousiasme, de folie, d'irrationnel ! Va-t-il falloir que je me roule au sol en scandant les 4 forces fondamentales de l'univers ? Que j'entre en transe en chantant l'inconcevable infinité de l'univers physique ? Que je pleure de joie devant le miracle chimique de l'abiogenèse ? Que je prêche la théorie synthétique de l'évolution, debout au beau milieu du Rhône, un tome "De l'origine des espèces" tendu à bout de bras ? Hélas, je le crains, le combat pour la Science et la Raison est perdu d'avance, nous n'avons pas de chansons extatiques pour faire vibrer le corps et l'âme... enfin l'esprit... bon, d'accord le système nerveux central de nos congénères Homo sapiens réfugiés dans leurs croyances infantiles. Qu'allons nous faire, je vous le demande !
Zéro de conduite (1933)
49 min. Sortie : 7 avril 1933. Comédie dramatique
Moyen-métrage de Jean Vigo
peterKmad a mis 6/10.
Annotation :
Révolte foutraque contre l'autorité, charivari de collégiens, montage hautement décousu. Globalement, je me suis ennuyé. De bonnes idées ici ou là, mais rien qui ne me m'intéresse vraiment au final. Ça partait mal, de toute façon, je déteste les écoles de cette époque et toute l'imagerie qui s'y rattache. Foutue 3ème République...
Une question de vie ou de mort (1946)
A Matter of Life and Death
1 h 44 min. Sortie : 10 septembre 1947 (France). Drame, Fantastique, Romance
Film de Michael Powell et Emeric Pressburger
peterKmad a mis 7/10.
Annotation :
Une sympathique histoire fantastique sur l'au-delà, qui, malgré l'encombrante thématique du rabibochage anglo-américain d'après-guerre, rappelle les meilleurs épisodes de la 4ème dimension. A l'époque, l'imaginaire est encore assez frais, il n'a pas été corrompu par les décennies d'auto-références consanguines qui ont conduit à la constitution de la "fameuse" culture geek qui nécrose le cinéma fantastique actuel.
Je t'aime, je t'aime (1968)
1 h 34 min. Sortie : 24 avril 1968. Drame, Science-fiction
Film de Alain Resnais
peterKmad a mis 7/10.
Annotation :
Resnais utilise intelligemment le prétexte du voyage dans le temps pour aborder notre rapport aux souvenirs et au temps. Ce personnage, condamné à revivre sans fin des séquences de sa vie, sans pouvoir intervenir sur leur déroulement, alors qu'il venait justement de se décider à les annihiler en se suicidant, rappelle de célèbres suppliciés mythologiques, tel Sisyphe ou Tantale.
Comme lui, nous sommes condamnés à vivre avec nos souvenirs, à nous définir par rapport à eux, car, qu'ils soient bons ou mauvais, ils furent le réel auquel nous fûmes confrontés. Irréversible, inaltérable, ce passé définitivement révolu nous a sculpté, et nous devons composer avec lui en permanence, bloqué dans ce présent sur lequel nous n'avons en réalité que peu de prise, et qui se transforme lui-même continuellement en passé irréversible et inaltérable ! Et si par malheur, on s'accroche trop à ce passé, notre présent s'appauvrit, rongé par une nostalgie délétère, étouffant les possibles au point que le futur s'en retrouve parfois asphyxié. Son intention initiale, bien que morbide, était salvatrice : quand le passé empiète sur le présent et condamne le futur, il devient impératif de tuer le passé. Personnellement, je pense qu'il n'est pas nécessaire d'en venir au suicide pour y parvenir...
Love (1969)
Women in Love
2 h 04 min. Sortie : 6 mai 1970 (France). Drame
Film de Ken Russell
peterKmad a mis 8/10.
Annotation :
C'est donc ça, l'amour ? Et çà existe vraiment, ce truc de fou, dans le monde réel ? J'en avais déjà entendu parler, on m'a raconté des histoires, des anecdotes, et j'ai bien constaté, de visu, d'étranges comportements humains que d'aucun rattacherait à ce phénomène. Mais n'ayant jamais été victime de cette étrange consomption, je reste dubitatif. Pour l’instant, je range les films parlant d'amour dans la catégorie "fantastique", faute de mieux. Dans cette catégorie, ce film est plutôt original, il nous raconte l"histoire de quatre êtres possédés, non pas pas des esprits maléfiques comme dans les classiques du genre, mais par une sorte de mal indéfinissable produit par leur psyché torturée et égocentrique, un produit névrotique de la haute société anglaise des années 20, revu et corrigé par un auteur des années 70 féru de psychanalyse. Et pendant qu'ils s’empêtrent dramatiquement dans leur névroses, d'anonymes créatures soumises creusent des galeries dans le noir en respirant du charbon, afin d'offrir à ces êtres maudits du champagne et des vacances dans les Alpes ; quel abnégation remarquable !
La Clepsydre (1973)
Sanatorium pod klepsydra
2 h 04 min. Sortie : 21 mai 1975 (France). Drame, Fantastique
Film de Wojciech Has
peterKmad a mis 7/10.
Que le spectacle commence... (1979)
All That Jazz
1 h 58 min. Sortie : 16 juillet 1980 (France). Drame, Comédie musicale, Musique
Film de Bob Fosse
peterKmad a mis 7/10.
Cría cuervos... (1976)
1 h 45 min. Sortie : 16 juin 1976 (France). Drame
Film de Carlos Saura
peterKmad a mis 8/10.
Faits divers (1983)
1 h 48 min. Sortie : 1 juin 1983.
Documentaire de Raymond Depardon
peterKmad a mis 7/10.
S'en fout la mort (1990)
1 h 31 min. Sortie : 5 septembre 1990 (France). Drame
Film de Claire Denis
peterKmad a mis 7/10.
Un instant d'innocence (1997)
Nun va Goldoon
1 h 15 min. Sortie : 9 avril 1997 (France). Drame, Romance
Film de Mohsen Makhmalbaf
peterKmad a mis 7/10.
Le Vieil Homme et la Mer (1999)
The Old Man and the Sea
20 min. Sortie : 17 octobre 2001 (France). Animation
Court-métrage d'animation de Aleksandr Petrov
peterKmad a mis 8/10.
Ryan (2004)
14 min. Sortie : 2004 (France). Drame, Biopic, Expérimental
Court-métrage de Chris Landreth
peterKmad a mis 7/10.
Please Say Something (2008)
10 min. Sortie : 2008 (France). Animation, Comédie, Drame
Court-métrage de David O'Reilly
peterKmad a mis 4/10.
Annotation :
C'est... moderne, névrotique et très laid. Je suis trop vieux pour ces conneries.
Redline (2010)
1 h 42 min. Sortie : 19 octobre 2011 (France). Animation, Action, Science-fiction
Long-métrage d'animation de Takeshi Koike
Annotation :
J'ai tenu 12 minutes. C'est... moderne, névrotique et très laid. Je ne suis pas trop vieux pour ces conneries, je suis juste lucide.