Cover Promis cette année, j'arrête de m'arrêter après deux épisodes (séries 2017)

Promis cette année, j'arrête de m'arrêter après deux épisodes (séries 2017)

Liste de

22 séries

créee il y a environ 7 ans · modifiée il y a plus de 6 ans

Black Mirror
8

Black Mirror (2011)

1 h. Date de première diffusion : 1 mai 2014 (France). 6 saisons. Science-fiction, Thriller, Anthologique

Série Netflix

CrèmeFuckingBrûlée a mis 5/10.

Annotation :

14/01

Saison 3 + Téléfilm

Ainsi s'achève ma longue relation d'amour-haine avec Black Mirror.
Si la saison 1 m'a bien plus, la série n'a été que déceptions une fois la magie des premiers instants envolés. Sont arrivés les moments les plus difficiles lors de la saison 2, colères, haines mais parfois nous nous sommes réconciliés, comme l'a prouvé l'épisode spécial noël. Mais est arrivé la dernière étape avec la saison 3, la plus longue. Nous sommes arrivés en pleine routine, où plus grand chose ne me captivait. Et le dernier épisode de la saison 3, c'était un peu le dernier espoir, genre la moment où quand tu es sur le point de partir, de quitter la série, elle t'offre un dernier cadeau te suppliant de rester.
Désolée Black Mirror, mais tu es inégale, tu n'as pas d'homogénéité, parfois médiocre, parfois passionnante, tu m'as finalement offert quelques bons moment mais insignifiants. Surtout qu'entre ta première et ta seconde saison, je t'ai trompé avec Westworld qui m'a paru tellement, mais tellement mieux à côté de toi. A priori cher Black Mirror, tout le monde t'aime, alors tu ne seras pas seul bien longtemps.
Mais Black Mirror, si tu veux, si tu fais une saison 4, on pourra peut-être se revoir de temps à autre, on reste ami.

31/12

2 épisodes saison 4 : Suite et annotation en 2018 !

Sherlock
8.1

Sherlock (2010)

1 h 28 min. Date de première diffusion : 1 janvier 2011 (France). 4 saisons. Policier, Drame, Thriller

Série BBC One

CrèmeFuckingBrûlée a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

16/01

Saison 4

Bon et bien je crois que nous tenons là la meilleure saison de Sherlock (bien qu'il faut que je revois la seconde).
Après la légère déception que fut la troisième, je ne plaçais pas trop d'espoir en ce retour, mais bordel, que c'était génial. Cette série est un bijou déjà formel. La réalisation est toujours impeccable, originale, brillante, et captivante. Que ce soit dans les symétries, les couleurs, les effets spéciaux, la direction artistique est plus forte que jamais dans cette saison qui culmine avec un dernier épisode qui ferait rougir des plus grands du thriller (je te regarde Fincher). Sinon l'écriture est niquel, léchée, intelligente, surprenante et jamais une saison ne m'aura autant émue. De plus, la série ne cède pas au fan service en ne ramenant pas certains personnages sur le devant de la scène ou en ne créant pas de couples stupides pour satisfaire nos grands auteurs de fanfiction. Je pense que cette saison devrait signer la fin de la série. Même si c'est toute une "partie de ma vie" (bah ouais, cette série dure depuis si longtemps), même si je me suis attachée aux personnages que j'ai découvert adolescente en les érigeant en modèles (Benedict Cumberbatch toujours dans mon cœur ♥), je pense que les dernières minutes du dernier épisode feraient la plus parfaite à cette grande aventure qu'est Sherlock.
Reste à voir ce que les scénaristes nous réservent.

Les Désastreuses Aventures des Orphelins Baudelaire
6.4

Les Désastreuses Aventures des Orphelins Baudelaire (2017)

A Series of Unfortunate Events

48 min. Date de première diffusion : 13 janvier 2017 (France). 3 saisons. Drame, Action

Série Netflix

CrèmeFuckingBrûlée a mis 8/10.

Annotation :

15/02

Saison 1

Avec les avis mitigés entourant cette série et le fait que je n'ai jamais lu les livres, je n'étais pas nécessairement la plus motivée de la terre pour commencer Les Orphelins Baudelaire. Surtout si on cumule le fait que la série a été très vite oubliée après sa sortie se voulant fracassante. Non mais c'est vrai, finalement on en a pas tant entendu parler.
Et vous savez quoi ? Je trouve les gens un peu durs avec cette série. Je veux dire c'est plutôt drôle, la direction artistique est cohérente et l'univers est immersif et prenant. Les décors sont systématiquement superbes et les acteurs tous très drôles : beaucoup, au vue de leur rôle, pourraient cabotiner, mais ils s'en sortent avec brio (surtout l'excellent Mr Poe). Les enfants eux-mêmes sont très bons et leur direction de jeu plus soft en contraste marche bien. Neil Patrick Harris en tant qu'acteur, et producteur et, je crois, chanteur du générique (oui) peut paraître envahissant et dans les premiers épisodes il n'est pas bien convaincant. Mais au fil de la série, alors que son personnage arbore pléthore de déguisements, il réussit à rendre vivant chacun de ses costumes et montre l'étendue d'un jeu bien plus amusant. Car oui cette série est éminemment drôle. Les situations absurdes, les personnages loufoques, les gaffes, l'humour noir fonctionnent presque à tous les coups.
J'adore tout particulièrement Lemony Snicket dont les interventions parfaitement maîtrisées sont pertinentes, amusantes et donnent un cachet unique à la série.

Maintenant on pourrait craindre que les saisons qui suivront soient un peu répétitives mais voilà, on verra hein, mais je suis relativement optimiste.

Puis après y'a le bébé vraiment mal géré quand même et une image de synthèse du level des films Scooby Doo parfois. m'enfin

Legion
7.3

Legion (2017)

45 min. Date de première diffusion : 25 avril 2017 (France). 3 saisons. Science-fiction, Drame, Action

Série FX

CrèmeFuckingBrûlée a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

01/04

Saison 1

Vous voulez que je vous dise, je peux comprendre qu'on n'aime pas Legion. Moi-même, je pense que le fait que j'ai aimé tient à un fin mélange qui aurait pu s'avérer totalement foireux et qui là marche parfaitement. A ce niveau-là, Legion me fait énormément penser à Mr Robot : il ne se passe pas grand-chose en soi, beaucoup de choses sont de l'ordre de l'hallucination, de la réalité alternative et ça pourrait (je dis bien pourrais) n'être que de la vieille branlette visuelle et intellectuelle.
Or ce Legion (comme Mr Robot d'ailleurs) ce n'est pas ça. Legion c'est une écriture d'une finesse remarquable avec des personnages tout à fait attachants et complexes. Legion c'est aussi un visuel absolument monstrueux : la ligne artistique de la série, très cohérente, est absolument impressionnante. Les partis pris sont radicaux, originaux, on est parfois à la limite de l'expérimental, et, je vais me répéter, ce talent de mise en scène, cette constance, et cette originalité me rappellent grandement le travail effectué sur Mr Robot. Peut-être parce que les deux séries adoptent un tel visuel car elles adoptent le point de vue de personnages à la personnalité troublée. Dans le cas de Legion, c'est le point de vue de David qui prédomine et David est considéré comme schizophrène (il s'agit de pouvoirs en réalité mais le parallèle est évident). Et la schizophrénie ici innerve la mise en scène, et chaque image est remplie de voix, d'hallucinations, où le décor est distordu, où la réalité est modifiée. C'est le premier épisode qui est le plus radicale et complet à ce niveau puisque les autres s'attarderont sur d'autres points de vue souvent. Legion c'est une série presque parfaite, avec un cliffhanger frustrant et génial. Ce sont des acteurs absolument incroyables et surtout big up à Dan Stevens (David) et à Aubrey Plaza (Lenny) qui livrent des performances hors de réel, gigantesques, transformistes, grandiloquentes.
Puis tout l'aspect politique sur les troubles de la personnalité est très touchant et fait beaucoup, beaucoup de bien.

(Et une série qui case dans sa bo deux de mes groupes favoris, Pink Floyd et Radiohead, a tout pour réussir)

13 Reasons Why
6.4

13 Reasons Why (2017)

57 min. Date de première diffusion : 31 mars 2016 (France). 4 saisons. Drame, Thriller

Série Netflix

CrèmeFuckingBrûlée a mis 4/10.

Annotation :

13/04

-1 le 27/11

- 1
Parce que j’avais complètement oublié cette série et qu’on vient de m’y faire repenser et ça m’a rappelé à quel point en plus de la trouver terriblement nulle, je la trouve aussi tout à fait problématique.
C’est vraiment une terrible série qui transmet les mauvais messages : l’héroïne est harcelée pour sa réputation de « pute » après qu’un mec aie fait croire qu’ils ont couché le premier soir. Et la série, au lieu de dire que coucher le premier soir ne fait pas de toi une salope, s’échine à nous montrer ô combien l’héroïne est une enfant sage à ce niveau-là. L’apothéose étant la scène de viol où elle dit « là j’étais à la hauteur de ma réputation ». Genre bravo, donc quand on se fait violer on passe pour une salope, bien. Oui oui je sais blablabla la série à une vision subjective, à fleur de peau adolescente mais il n’empêche que les messages sont quand même dit.
Puis beaucoup de cassettes ne sont pas justifiées, la fille a quand même le culot de faire une cassette à propos de la fille qu’elle a laissé se faire violer donc bon, y’a un moment faudrait arrêter. Avec sa cassette injustifiée elle détruit la vie du personnage principal qui lors du fameux soir qui mérite qu’il ait une cassette avait fait exactement ce qu’il fallait (soit ne pas insister quand une fille te rejette alors que tu allais faire ta première fois avec elle).
Bref nul, chiant et problématique à beaucoup d’égards. Et oui je reste consciente de l’importance du message et que cette série ait aidé beaucoup de gens c’est génial et fort et bravo mais voilà, moi je peux juste pas.

Agatha Christie : Ils étaient dix
7.3

Agatha Christie : Ils étaient dix (2015)

And Then There Were None

56 min. Date de première diffusion : 20 décembre 2016 (France). 1 saison. Thriller, Mini-série, Policier

Série BBC One

CrèmeFuckingBrûlée a mis 8/10.

Annotation :

26/05

Dix petits nègres est une très bonne série et suffisamment courte pour que l'on soit entièrement dedans durant les trois petites heures qui voient se déployer ce thriller terrible à la Shutter Island, cette partie de cluedo plutôt saisissante. Disons le d'emblée, ce qui frappe c'est la réalisation de Craig Viveiros qui est vraiment belle. Il a un style très singulier, dès les premières minutes on voit qu'il y a un certain œil derrière tout ça, il a un art de l'insert qui marche parfaitement avec l'aspect polar de la série, et il distille çà et là quelques références dont de grosses à Shutter Island comme je le disais. Mais là où le parallèle avec Shutter Island marche vraiment bien c'est dans l'aspect « horrifique » de la série. Il y a clairement plusieurs codes propres au cinéma d'horreur que Craig Viveiros étale dans sa mise en scène ce qui fait basculer l'intrigue dans un cran au-dessus du simple polar: on flippe réellement et on sent une véritable ambiance glauque et j'ai eu véritablement peur quelque fois. Et j'adore véritablement toute cette ambiance sombre aidée par la photo un peu désaturée (propre à l'ambiance années 30 aussi) et la dégradation physique de l'héroïne qui de jolie devient vite négligée et flippante. Notons en plus que je n'ai pas deviné la fin ce qui est toujours super agréable quand on regarde un polar et que la surprise vient vraiment nous prendre. Après je ne sais pas ce que cela vaut par rapport au bouquin que je n'ai honteusement pas lu mais voilà en temps que série même c'est plutôt glaçant et prenant et joli.

Et les acteurs sont excellent, et surtout, surtout, Aidan Turner est très très très beau, merci pour ce plan torse nu Craig, tu sais produire de bon bails.

The Leftovers
7.8

The Leftovers (2014)

55 min. Date de première diffusion : 30 juin 2014 (France). 3 saisons. Drame, Fantastique, Thriller

Série HBO

CrèmeFuckingBrûlée a mis 10/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

06/06

Saison 3

Critique de la série entière :
https://www.senscritique.com/serie/The_Leftovers/critique/103930273

Dix pour cent
7.4

Dix pour cent (2015)

55 min. Date de première diffusion : 14 octobre 2015 (France). 4 saisons. Comédie, Drame

Série France 2

CrèmeFuckingBrûlée a mis 7/10.

Annotation :

08/06

Saisons 1 & 2

Avant toute chose, j’espère qu’il y aura une saison 3 parce que la seconde se termine avec beaucoup de promesses quant à l’avenir de la série et je pense que le tout peut prendre une tournure vraiment intéressante.

Parce qu’actuellement, si la série est carrément bien, je ne sais pas si « intéressante » serait le mot. Le mélange drame humour marche plutôt bien mais on dépasse difficilement, selon moi, le stade de la petite série bien sympatoche. Y’a les séries devant lesquelles tu es du genre à te mettre du vernis (c’est une image olala calmez-vous) et celle où t’éteints toutes les lumières et tu te cales dans ton lit prêt pour le meilleur moment de ta vie. Force est de constater que pour ma part Dix pour cent se range dans la première catégorie et c’est con parce que je pense qu’elle pourra vite aller plus loin. Étonnamment en fait, j’ai très peu réussi à m’investir dans les personnages. Je les trouve tous très sympathiques, j’ai mes petits chouchous mais je ne trouve pas leurs personnalités assez complexes pour être impliquée avec eux. Leurs réactions se devinent, les évolutions sont faibles ou quasi-inexistantes. Par exemple dans la saison 2, à part devenir jaloux, y’a quoi d’intéressant chez Gabriel ? La saison 2 a pour point fort toutes les affaires autour de Mathias mais le reste, bon. C’est pas zéro, ce n’est pas nul, mais peut-on dépasser la profondeur d’un simple patron abusif ? Et en soi les psychologies ne sont pas ratées mais juste pas suffisamment alambiquées pour que j’y trouve un intérêt puissant.

Finalement c’est dans un côté très frais et drôle que Dix pour cent brille. C’est vraiment dynamique, rapide, on ne s’ennuie presque jamais et si je n’ai pas eu les éclats de rire du siècle j’ai souvent été très très amusée. Le côté méta aide beaucoup, c’est toujours hyper cool les acteurs qui se parodient. Donc c’est vraiment de bons moments cette série. Mais elle est à ça d’être vraiment vraiment bien, très bien. Et j’ai bon espoir !

The OA
7.2

The OA (2016)

1 h 11 min. Date de première diffusion : 16 décembre 2016 (France). 2 saisons. Science-fiction, Drame, Fantastique

Série Netflix

CrèmeFuckingBrûlée a mis 8/10.

Annotation :

17/06

Saison 1

The OA c’est un peu dommage et en même temps ça reste génial. C’est le mystère de beaucoup de 8 que je mets sur ce site. J’arrive à lister milles défauts, et je me dis dommage pour tout pas parce que ça en fait de mauvaises œuvres ou des œuvres moyennes mais parce qu’elles auraient pu être des chefs-d’œuvre et qu’à cause de quelques détails tout cons elles ne le sont pas. The OA fait donc partie de ces œuvres que j’aime et qui m’agacent.

Parce que les 4 premiers épisodes sont vraiment très bons sur beaucoup de points. Dès le début, la réalisation magnifique toute de lumières et de blancs et de caméra épaule transporte parce que c’est vraiment très joli. La cohérence de réalisation aide la série à être un véritable tout ce qui rend très vite accro parce qu’on s’attache à une histoire certes, mais à une forme aussi. L’histoire est vraiment jolie et prend son temps ce qui permet de rendre certains moments très intenses et on ressent parfois la longueur et le désespoir (cf l’épisode 4 et les 3000 tentatives d’aspirage de fumée).

Le problème est que tout se gâte pour les épisodes 5 et 6 qui souffrent de vrais problèmes de rythme. Les premières incohérences surgissent, les ellipses deviennent des caches misère et le rythme intra-épisode est bâclé et gère mal les temps morts. Heureusement les deux derniers épisodes rattrapent ce ventre mou dommage et dommageable. On se rend compte que la série est borderline : on est toujours à ça de tomber dans le n’importe quoi, dans la branlette intellectuelle, dans le raté. Et d’ailleurs la saison 2 me fait peur à ce niveau, parce que la série peut très vite franchir la ligne du foirage complet. A voir.

Mais j’ai trouvé la fin de cette saison 1 très forte, très belle surtout. La série est perfectible, elle est difficilement jugeable en 1 saison je pense car elle regorge de replis et de choses exploitables.

Par contre le type qui réalise s’appelle Zal Batmanglij. BATMANglij. Chanceux de l’extrême.

Peaky Blinders
7.9

Peaky Blinders (2013)

58 min. Date de première diffusion : 12 mars 2015 (France). 6 saisons. Policier, Drame

Série BBC One, BBC Two

CrèmeFuckingBrûlée a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

19/07

Saisons 1, 2, 3
+ 26/12 , 4

Difficile de parler de Peaky Blinders sans évoquer en premier lieu la réalisation qui est LE point fort de la série. A part Mr Robot, je crois n’avoir jamais vu une série qui avait une telle cohérence artistique d’une aussi grande qualité. Peaky Blinders a une photo très particulière qui varie selon les lieux pour créer des environnements que l’on reconnait à leur lumière, à leur ligne chromatique, elle porte une attention toute particulière à l’éclairage par les lampes, le soleil, les flammes et ce sont les sources lumineuses qui sculptent en parti les plans qui sont de toute façon composés avec brio pour réunir symbolisme et beauté. Et je me dois aussi d’évoquer ces plans séquences géniaux qui parcourent la série lors desquels la caméra est complètement libre et volent à son aise dans l’espace, se rattache à un personne, puis va vers un autre pour des plans absolument virtuoses qui ne sont pas que du m’as-tu vu car ils ont tous des portées de langage visuel passionnante. Le tout est mené par une reconstitution spectaculaire des villes, des costumes des années 20. Bref une réussite plastique parfaite.

Et en second lieu on peut évoquer les acteurs qui sont tous absolument bluffants, surtout les trois frères Shelby. Et bien sûr en tête de liste, le grand CILLIAN MURPHY. Cet acteur est absolument fantastique, déjà il a une voix reconnaissable entre 1000, et malgré son physique plutôt froid, ses traits carrés et durs, émane de lui une véritable douceur notamment au travers de ses yeux éclatants, uniques, parfaits, démentielles qui sont aussi effrayants que tendres. C’est le rôle de sa vie et il porte la série par son jeu impeccable tout en coup de colère ou nuance. Et Tom Hardy est vraiment dingue dans cette série, je dirais que c’est son meilleur rôle.

Finalement le défaut de la série est qu’elle n’arrive pas à se résoudre à faire de ses personnages des méchants. Au travers d’histoires d’amour parfois niaises (Grace-Tommy est vraiment une romance très mal écrite) elle cherche à faire de ses personnages parfois cruels, des hommes avec « un petit cœur mignon sous leur bérets sertis de lames de rasoir ». Je comprends que l’écriture ne veille pas les rendre totalement froids, mais parfois on en arrive à se demander pourquoi ils sont censé faire peur. La saison 3 arrange beaucoup ça étant bien plus violente et cruelle et enfin de véritables drames arrivent, enfin on a l’impression que tout n’est pas trop facile pour eux.

House of Cards
7.6

House of Cards (2013)

52 min. Date de première diffusion : 29 août 2013 (France). 6 saisons. Drame

Série Netflix

CrèmeFuckingBrûlée a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

27/07

Saison 5.

Au moment où le générique du dernier épisode est apparu j’ai dit, un peu fort, « Sale Pute ». (bon en vrai c’est pas si étonnant j’ai le défaut d’avoir le langage un peu fleuri comme on dit chez nous, je ne suis ni présentable ni fréquentable).

Bref, j’ai détesté cette fin de saison. A tel point que ça me fait lui mettre la pire note que j’ai mise aux saisons de House of Cards alors que je trouve qu’elle atteint des sommets de génie plus hauts et plus intéressants que la 3 ou la 4. Mais finir avec un goût amer sous la langue, ça rend toujours un peu sévère. Parce que cette saison 5 a un début absolument génial. La série prend son temps, fait un suspense dingue et sont introduits des nouveaux personnages dangereux, complexes, vraiment intéressants. Même si quelques défauts subsistent (la série ne sait clairement plus quoi faire de Seth et Doug – ce quelle règle brutalement sur la fin + une vraisemblance plutôt discutable quelques fois) le début est jouissif et fort.

Mais cette fin… vers les derniers épisodes ça se gâte et les trois derniers sont la cerise sur le gâteau – quel dommage qu’elle soit véreuse. Retournement de situations trop gros, comportements illogiques, le tout s’emporte, s’emmêle et se perd. Et surtout, le comportement de Claire est beaucoup trop incohérent par rapport à son comportement depuis le début de la saison. Finalement cette saison apparaît à la fin comme une saison un peu de transition, où rien n’est accompli et où on doit attendre la suivante pour réaliser si tout cela valait la peine. Sauf que la sixième saison ne va pas débarquer tout de suite, et en l’état, la cinquième ne semble plus tenir debout.

Game of Thrones
8.2

Game of Thrones (2011)

52 min. Date de première diffusion : 5 juin 2011 (France). 8 saisons. Fantasy, Drame, Aventure

Série HBO

CrèmeFuckingBrûlée a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

28/08

Saison 7

Ma note de la saison entière est plus sévère que ma notation des épisodes individuels, certes, mais c’est parce que maintenant qu’elle est terminée, si ses épisodes sont cools en soi, elle me paraît terriblement incomplète. Je ne sais pas d’où est venu le choix d’écourter le tout, c’est sûrement très justifié, mais il en ressort une avant-dernière saison qui semble ne servir qu’à annoncer la prochaine, la finale, tant rien n’est avancé en fait. Je veux dire, il y a UNE évolution par personnage, et encore (Cersei étant la meilleure de la saison n’a quand même pas bougé d’un pouce, Tyrion est le néant en terme d’évolution…). De plus, les ellipses et Westeros qui est devenue minuscule, ça passe moyen. On dirait un immense teaser de 7 heures 15. Alors évidemment, j’exagère : il y a le lot de scènes très épiques, de moments où on est emporté et pris aux tripes, de franches séquences d’émotions.

Au niveau de la réalisation, je trouve les trois premiers épisodes effroyablement laids. On est loin d’atteindre la grandeur des épisodes finaux des saisons précédentes : les batailles du début son soit occultées soit pas franchement hyper épiques et on s’en fouterai si elles n’impliquaient pas des perso qu’on aime. Heureusement la fin rattrape bien le délire, on dirait que celui qui faisait des gros plans bizarres est parti pour laisser un mec faire un peu de mise-en-scène, vraiment très jolie à certains moments.

Là on en arrive au paragraphe qui SPOIL donc fuyez si vous n’avez rien vu de la saison : en terme d’écriture c’est pas très bon. Si on omet l’évolution de la relation entre Jaime et Cersei qui pour le coup est très belle et surprenante sur la fin voire déchirante, le reste est TELLEMENT PREVISIBLE. Pour Jon et Daenerys, je crois qu’ils auraient voulu faire plus cliché et téléphoné qu’ils n’auraient pas pu tant leur relation s’apparente à une fan-fiction, et tant le ploiement de Snow est hyper décevant et ne démontre aucune audace, aucune surprise (personnellement j’imaginais avec joie une guerre à trois visages où Cersei, Daenery et Jon s’affronteraient séparément). Pour Arya et Sansa et Baelish… Quand je me suis plainte du comportement de connasse d’Arya, au moins 10 personnes sont venues me dire : t’inquiète obligé c’est un leurre contre Baelish. Alors, chère série, paye ta surprise qui ne fonctionne pas.

The Handmaid's Tale : La Servante écarlate
7.8

The Handmaid's Tale : La Servante écarlate (2017)

The Handmaid’s Tale

55 min. Date de première diffusion : 27 juin 2017 (France). 4 saisons. Drame, Thriller, Science-fiction

Série Hulu

CrèmeFuckingBrûlée a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

29/08

Saison 1

A tous ceux qui disent que l’on n’a pas besoin de féministes, que les féministes actuelles sont des extrémistes, des connasses qui revendiquent rien, des connes qui s’occupent plus que de choses futiles, regardez cette série. Mais regardez là dans le bon sens : ne vous dites pas « voilà du vrai féminisme, elles elles agissent pour des vraies causes et tout contrairement aux autres tarées qui s’épilent pas ». Parce que se dire ça c’est ne rien comprendre à la série. Parce que cette série montre à quel point les droits des femmes sont fragiles – et même pas encore entièrement acquis (dans des pays tels que la France de grosses inégalités subsistent, dans d’autres les femmes sont traitées de façon encore pire que dans cette série) – et donc à quel point il faut agir sans cesse pour ne pas être rabaissées au statut de mères porteuses ou d’objet sexuel ou de bonnes à tout faire. Cette série montre qu’il faut dire « non », cette série montre qu’il faut s’allier. Cette série légitime le féminisme que beaucoup rejettent en masse sans raison, sans compréhension. Who runs the world ?

A part ce petit détail politique, The Handmaid’s Tale est une série qui m’a sommes toute beaucoup mitigée dans sa première partie. Avant l’épisode 6, l’écriture ne fonctionne pas : la lenteur fait cache-misère doublée de flash-back pas toujours pertinents, là pour remplir le vide ; les personnages sont inactifs au possible, surtout l’héroïne. Cette torpeur est soudain brisée dans ce magnifique épisode 6 et ensuite la série devient presque incohérente avec June qui devient hyper active après des silences insupportables, Mr Waterford qui fait pleins de trucs, pareil pour Madame, de même pour Nick. Ce revirement sauve la série tout en plongeant la première partie encore plus bas dans mon estime – évidemment j’exagère, ce n’est pas non plus nul mais plutôt moyen.

La réalisation est très jolie avec une attention des reflets de lumières, qui si elle n’est pas si originale a la mérite d’être très réussie, et une véritable ambiance de couleurs avec le rouge, le blanc et le vert (un plan dans l’ep 6 où les camions à ordures s’en vont avec les autres couleurs est brillant). Il y a des plans qui rivalisent de beautés avec une attention particulière aux symboles religieux ou iconiques. Elisabeth Moss, bien que scientologue, est excessivement talentueuse et sauve ce rôle malheureusement pas si intéressant.

Twin Peaks
8.4

Twin Peaks (1990)

47 min. Date de première diffusion : 15 avril 1991 (France). 3 saisons. Policier, Drame, Thriller

Série Paramount Plus with Showtime

CrèmeFuckingBrûlée a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

07/09

Saison 3.

(+1 avec la saison 3, commentaire de la saison 3)

J’ai le cœur qui bat très fort, je ne sais pas pourquoi. J’ai pleuré, je ne sais pas pourquoi. C’est toujours ça qui est magique avec Lynch, jamais je n’ai eu aussi peur que devant ses œuvres et à plusieurs reprises j’ai pu pleurer des larmes et des larmes sans m’expliquer pourquoi. Il touche quelque chose de magique, de psychique, qui puise dans l’inconscient. C’est un chirurgien, un psychiatre fou, un génie.

Et pourtant je n’y croyais pas en cette saison 3. Les premiers épisodes, abscons, m’avaient déçus mais finalement, les événements s’enchaînant, j’ai compris. Et pas que Twin Peaks, j’ai compris tout Lynch. Cette série, et particulièrement cette saison, c’est une synthèse de son cinéma, de son œuvre. Il y a du Mulholland Drive là, du Eraserhead ici, et dans cet épisode 17, quand Lynch marche main dans la main avec Kyle Maclachlan et Laura Dern, ses deux acteurs fétiches, on comprend que ce qui se passe là est plus grand qu’une saison, c’est une carrière, c’est un esprit dédaléen qui s’explique en tremblant et revient plus puissant que jamais.
Dans cette saison on retrouve son sens du drame, de la comédie (qu’est-ce que j’ai pu rire), du fantastique et de l’horreur. On retrouve son talent de réalisation avec ses ambiances visuelles, symboliques, son inventivité qui touche l’expérimental pour des choses jamais vues. On retrouve son obsession pour l’électricité, pour les monstres, le bizarre, la luxure, la perversion, le rêve américain, le nucléaire, tout. Et tout ça en ne se rabaissant jamais à un retour en arrière nostalgique pour flatter. Non, jamais on est flatté, il faut se souvenir, accepter d’être frustré, accepté d’avoir perdu l’ancien Twin Peaks. C’est une renaissance, un pas en avant, c’est fort, c’est indescriptible. Et évidemment que je n’ai pas tout compris, et je saisirai de nouvelles choses dans les jours qui viendront.

Quoi qu’il advienne, ce cri d’effroi restera gravé dans ma mémoire et me glacera l’estomac encore longtemps. Bravo.

Mindhunter
7.8

Mindhunter (2017)

53 min. Date de première diffusion : 13 octobre 2017 (France). 2 saisons. Thriller, Policier, Drame

Série Netflix

CrèmeFuckingBrûlée a mis 8/10.

Annotation :

28/10

Bon, je vais commencer par les défauts, parce qu’il faut bien commencer quelque part. Puis ce qui est embêtant avec Mindhunter c’est que les défauts empêchent la série d’être un vrai chef d’œuvre et une référence dès sa première saison, ce qui est dommage parce que True Detective (que je n’ai pas regardé je précise) est devenue une série culte en une saison. Pour Mindhunter je n’ai pas cette sensation, mais après je me trompe peut-être parce que je ne prévois pas l’histoire mais voilà. Le principal défaut de la série, je trouve, est les relations entre les personnages. Les trois protagonistes pris individuellement sont excellents, touchants, intéressants, surtout Holden qui est brillamment écrit, mais dès qu’il s’agit de les foutre ensemble, ça pêche. Dans certains épisodes ils ont très proches puis plus du tout, parfois Bill semble être motivé puis plus, Holden crush sur Wendy puis plus, Bill et Holden deviennent très proches au point de dîner ensemble puis plus, etc. Je trouve qu’il y a un problème, je n’ai ressenti que trop peu d’évolution entre ses personnages là, ça stagne et ça m’agace et je pense que cette alchimie inexistante encombre un peu la série. L’autre défaut est la réalisation : si les épisodes de Fincher sont incroyables, les autres varient du banals au vraiment bon, il y a un manque de cohérence avec lequel je ne suis pas fan et certains contrastes rendent moyens. Et enfin je trouve le tout un peu « plat » en ce sens qu’il y a très peu de coups d’éclat, tout est très bon mais on n’a jamais l’impression d’entrevoir la moindre apogée.

Sinon Mindhunter est une série à voir et intéressante. Ce qu’elle raconte est fascinant et c’est osé de faire une série policière si lente, si basée seulement et uniquement sur les interrogatoires. Ceux-ci sont la force des épisodes, ils sont excessivement bien écrits, prenants, riches en tension et tu ne t’ennuies pas une seule seconde. Les dialogues sont savoureux, toujours naturels et wow. J’aime beaucoup le fait que la série parle énormément du rapport entre hommes et femmes. C’est subtil, délicat, un peu en « fond » mais très juste, intéressant et lucide et ça s’associe bien avec les enquêtes où à chaque fois ce sont des hommes tueurs de femmes. Ainsi il y a des parallèles hyper fascinants. Je me répète, j’adore Holden qui est un personnage incroyable et vraiment touchant et j’ai très hâte de voir son évolution.

Une série captivante et puissante qui doit encore un peu s’affirmer tant visuellemen

Stranger Things
7.6

Stranger Things (2016)

53 min. Date de première diffusion : 15 juillet 2016 (France). 4 saisons. Fantastique, Épouvante-horreur, Drame

Série Netflix

CrèmeFuckingBrûlée a mis 6/10.

Annotation :

01/11

Saison 2

La première saison de Stranger Things était beaucoup référencée à Spielberg, on avait la structure de E.T, cette séparation adulte/enfant, et malgré l’horreur une véritable candeur persistait – attention, je ne dis pas que cela n’était que spielbergien comme saison mais selon mon ressenti, en grande grande partie ainsi que du côté de Stephen King et ses romans avec des enfants. Et cette seconde saison me semble s’être plus tournée du côté de Carpenter avec une ambiance plus horrifique, plus brumeuse, vraiment sombre et cette fois-ci du côté Stephen King avec des romans pour adulte. Faire un milliard de références à Carpenter, en théorie, ça ne me gêne nullement, mais ça ne fonctionne pas quand les héros sont ENCORE DES ENFANTS. Et c’est ça qui me gêne particulièrement avec cette saison : on a dénaturé nos personnages, on a dénaturé un véritable esprit d’innocence, et mal en plus.

Vous vous rappelez les belles scènes d’amitié ? Celle où Dustin et Mike font un gros câlin par terre à Elve après qu’elle les ait aidés ? Dites adieux à tout ça. La saison 2 ne comportera aucune scène aussi forte. Vous vous rappelez la poésie des guirlandes permettant au petit Will de parler à sa mère ? Dites adieux à cette prouesse visuelle, à l’onirisme mélancolique. On sent dès l’épisode 2 que cette saison ne sait pas où aller et que fait une série quand elle ne sait pas où aller ? Elle prend ce qu’elle a déjà fait et elle l’exagère. Sauf que là on ne voulait pas d’exagération aussi calamiteuse, à coup de reprise de Resident Evil, de World War Z. On ne voulait pas des monstres plus gros et plus nombreux, on ne voulait pas un Will permettant de faire un remake de l’Exorciste. Enfin moi, je ne voulais pas ça. Parce que ce qui faisait la sève de la s1 c’est bien l’amitié, les personnages rassemblés. Là ils sont dispersés, leurs caractères sont complètement modifiés.
Et le pire du pire c’est que dans cette saison il ne se passe RIEN. 50% des épisodes servent de transition, et les autres d’attente. Parfois on s’ennuie profondément, parfois on s’agace désespérément (je te regarde épisode 7 qui a juste détruit le personnage d’Eleven). C’est aléatoire, mal écrit, laborieux.

Je pense qu’ils n’auraient pas dû pondre une seconde saison aussi vite. Si quelques rares éclats demeurent, c’est bien faible, et on sent une précipitation qui donne ces 9 épisodes absolument prévisibles, longs, rageants et surtout, le pire, c’est que clairement on a perdu nos personnages.

Wakfu
7.2

Wakfu (2008)

25 min. Date de première diffusion : 30 octobre 2008 (France). 3 saisons. Fantastique, Animation, Action

Dessin animé (cartoons) France 4

CrèmeFuckingBrûlée a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

15/11

Saison 3

Limité en budget et donc en nombre d’épisodes, la saison 3 de Wakfu très très très attendue a décidé de se restreindre en terme d’espace. En effet, une seule aventure en un seul lieu peuplera cette saison et, c’est pas plus mal. Au début j’ai eu peur que le coup de la tour à monter ne nous inflige une succession d’étages certes pas désagréable mais à force un peu trop proche d’un schéma jeux vidéo et en fait la saison se renouvelle bien. C’est beau, genre vraiment très beau, assez émouvant (j’ai pleuré 2 fois, avouons les choses). Bref, un carton plein finalement.

J’ai peut-être une petite préférence pour les deux autres saisons tout de même car j’y ai préféré les antagonistes (bouleversants les deux) et je suis un peu déçue que le rôle d’Evangeline soit si réduit ici. Mais voilà, ça reste super. Je croise les doigts pour qu’une saison 4 voit un jour le jour.

Star Trek : Discovery
6.5

Star Trek : Discovery (2017)

48 min. Date de première diffusion : 25 septembre 2017 (France). 4 saisons. Action, Aventure, Science-fiction

Série CBS All Access

CrèmeFuckingBrûlée a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

19/11

Moitié de saison 1

Comme la saison 1 reprend en janvier je fais une mini-annotation très rapide pour cette première moitié de saison. Star Trek Discovery est en fait une série qui m’a très agréablement surprise et c’est genre mon petit plaisir de la semaine. Je trouve qu’il y a une modestie dans le projet assez sympathique et elle fait très « vieille série » en ce sens que c’est un peu « une intrigue par épisode ». Alors on est moins habitué à ça aujourd’hui finalement donc je comprends que ça puisse rebuter mais ça éveille chez moi une sorte de mini-nostalgie (doublé de mon fanatisme envers Star Trek) pas désagréable.
Le côté vieille sf est tout cool, et je trouve ça très joli comme série en fait. C’est très lumineux, pleins de couleurs et vraiment il y a une sympathie totale qui se dégage de l’ensemble. Donc oui j’aime bien ! Et j’ai hâte que la saison reprenne en janvier

Rick et Morty
8.2

Rick et Morty (2013)

Rick and Morty

23 min. Date de première diffusion : 9 octobre 2015 (France). 7 saisons. Aventure, Animation, Comédie

Dessin animé (cartoons) Adult Swim

CrèmeFuckingBrûlée a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

06/12

Saison 1,2 et 3.

Bon, je ne vais pas avoir grand-chose à dire de plus que ce que tout le monde vous a déjà dit à propos de Rick and Morty. J’avais un peu « peur » avant de commencer parce que la série a créé un tel engouement récemment avec la saison 3 qu’on craint toujours un peu de pas apprécier ce que tout le monde a survendu. Sauf que Rick and Morty et bien, ça a très bien fonctionné avec moi.

Certains épisodes sont absolument hilarants, j’ai souvent eu de vrais éclats de rire ce qui n’arrive pas si souvent. La série déborde d’imagination tout en parlant politique, vie de famille, problème sociétaux avec une facilité incroyable. C’est un très bon héritier des Simpson ou de South Park avec une vraie personnalité qui fait plaisir.

Ma saison favorite est la seconde qui donne les meilleurs épisodes de la série. Je suis un poil partagée pour la saison 3 que je trouve à la fois très inventive et intelligente et un peu trop cruelle retirant l’humour qui est tout de même, pour ma part, la principale motivation de visionnage.

Mais voilà, vive Rick évidemment. Et surtout Jerry.

Mr. Robot
7.6

Mr. Robot (2015)

50 min. Date de première diffusion : 19 septembre 2016 (France). 4 saisons. Drame, Thriller

Série USA Network

CrèmeFuckingBrûlée a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

17/12

Saison 3

+1 à la série grâce au 10/10 accordé à la saison 3 que je vais annoter ici.
Bon, il m’est difficile de trouver les mots tant je suis encore submergée par l’émotion de cet épisode final et même de cette saison 3 entière. Car clairement l’émotion est l’une des premières choses qui caractérise cette saison. Pendant 10 épisodes j’ai pleuré, ris, été émue, été stressée, été impressionnée, été surprise, été choquée. C’est tellement riche en termes de développements de personnages, d’écriture, de retournements… Et le tout est porté par des acteurs aux jeux merveilleux. Ils sont tous tellement justes, tellement poignants, y’en a pas un en dessous c’est incroyable.
Sam Esmail a ici mené son œuvre d’une main de virtuose. Chaque épisode est sous sa réalisation et on a là un vrai travail d’auteur, un projet entièrement à lui. Et je veux pas « réduire » cela à : c’est juste un film coupé en 10 épisodes. Non, Esmail a compris l’impact d’une série et en quoi c’était différent d’un film : chaque épisode ici a son thème, sa particularité, son audace visuelle, ses tics de mise en scène. Il y a un travail incroyable sur le matériel de base qu’est une série et je trouve ça merveilleux car là on a un pur auteur d’un média précis. Un média génial, un média important et qui n’a pas à être sans cesse rapporté au cinéma pour être reconnu. En tout cas Esmail nous gratifie d’une réalisation plus que sublime avec une mise en scène aussi intelligente que belle, tout transcende, c’est merveilleux.
Et enfin politiquement on atteint encore des sommets. Mr Robot c’est level Snowpiercer en termes de réflexion politique. Il prend des théories populaires et utopiques, réfléchit dessus, montre le pouvoir permanent des puissants, montre comment se défendre quand même… cette série réfléchit, interroge, malmène, c’est tellement brillant, c’est vraiment le mot qui reviens le plus.

C’est juste parfaitement, incroyablement, et sur tous les points B-R-I-L-L-A-N-T.

Breaking Bad
8.6

Breaking Bad (2008)

47 min. Date de première diffusion : 20 octobre 2009 (France). 5 saisons. Policier, Drame, Thriller

Série AMC

CrèmeFuckingBrûlée a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

31/12

Saison 1, 2, 3 : Suite et annotation en 2018 !

New Girl
6.6

New Girl (2011)

25 min. Date de première diffusion : 19 novembre 2012 (France). 7 saisons. Comédie

Série FOX

CrèmeFuckingBrûlée a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

31/12

Saison 1 et 20 épisodes de la saison 2 : Suite et annotation en 2018 !

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