quelques grands moment du cinéma muet, survie et parfois triomphes, plus de quatre vingt ans après la naissance du parlant

Annotation :

La partie récemment immergée de l'iceberg. Comme dirait Douglas Fairbanks ...

Annotation :

C'est en quelque sorte un film, un acte de résistance. Chaplin ne croit pas, ne veut pas du cinéma parlant.Risque de tuer la créativité, par l'intervention directe, immédiate, explicite du réel à travers les mots; même chose avec l'arrivée de la couleur aux dépens du noir et blanc.
Donc pantomime, mime, mimiques, langage du corps, dynamique du montage, puissance de l'image, apport de la musique ... tout un langage à préserver.

Annotation :

Sept ans après le Chanteur de jazz, Chaplin n'est toujours pas prêt pour le parlant. Les temps modernes reste un film muet - même s'il y insère quelques bribes de dialogue. Mais pas dans la bouche de son personnage - dont les quelques propos en fin de film sont des bredouillis inaudibles - façon on ne peut plus claire de dooner son point de vue sur la question.
C'est en 1940 que Chaplin franchira le pas. Mais pour ne pas faire les choses à moitié, il produira de nouveaux chefs d'oeuvre, le Dictateur, Monsieur verdoux - mais désormais sans le personnage de Charlot.

Annotation :

Entièrement muet comme le titre l'indique (le titre original, pas la"traduction" française !). Une réussite.
Entièrement muet, à un mot près, et c'est une belle trouvaille comique. Le seul personnage autorisé à prononcer un mot est ... le mime Marceau. Et quel mot - NON !

Annotation :

Cinquante ans d'histoire et de danse, entre 1930 et 1980, du Front populaire au disco.
Un grand film.

Annotation :

Kaurismaki, expérimentation ou nostalgie ? Indépendance.

Annotation :

http://www.vodkaster.com/Films/A-festa-de-Margarette/26593

Une fête d'anniversaire rêvée - brésilienne, muette, en noir et blanc et surréaliste.
Une réussite saluée par la critique.

Annotation :

http://vimeo.com/9343339
http://thecia.com.au/reviews/d/dr-plonk/

Une comédie de science fiction (!) - australienne, muette, en noir et blanc, en hommage aux grands burlesques du passé.
Egalement salué par la critique.

Annotation :

Jeu des images, du montage et de la musique pour un résultat saisissant.
Egalement un hommage aux premiers grands films expérimentaux, Berlin, symphonie d'une grande ville ou l'Homme à la caméra.

Annotation :

Chomet retient, pour l'ensemble de son oeuvre, l'option du muet - dans un souci très fort de poésie et d'ouverture à l'interprétation. Dans les Triplettes de Belleville, on a quelques commentaires en voix off pour le Tour de France.
Et toujours des bredouillis.

Annotation :

Les films de jacques Tati (ancien mime) ne sont pas muets - mais quasi. Les dialogues sont toujours elliptiques, interrompus, bredouillés, marmonnés, couverts par les bruits, par contre envahissants.
Des bribes.

Annotation :

Même si les dialogues ne sont pas absents, cette expérience culte et controversée est un hommage délibéré au cinéma de Jacques tati et au cinéma burlesque.

Annotation :

Le croisement des deux univers, celui de Tati et celui de Chomet, faits semble-t-il pour vivre ensemble. le film ne confirme pas cette évidence apparente.

Annotation :

Présence absurde dans cette liste - d'autant plus que les dialogues y sont particulièrement travaillés et marquants ?
Il suffit de revoir l'extraordinaire prologue, immense condensé de gros plans, de bruits (une éolienne, une mouche, des doigts qui craquent, une goutte d'eau), d'attente et de quelques bouts de dialogue - pour voir comment le cinéma, le meilleur, fonctionne sur cette articulation très subtile entre le langage explicite et tout ce qui traduit son absence.

Annotation :

Ozu n'abordera le cinéma parlant qu'après 1935.
(merci à Krokodebil)

Annotation :

Dans la mouvance de Koyaanisqatsi, par le chef opérateur (magistral) de Koyaanisqatsi.
(merci à Krokodebil)

Annotation :

Ron Fricke, toujours - rites, paysages, destructions ...

Annotation :

Toute l'angoisse, la paranoïa, la solitude, l'impossibilité de communiquer de Beckett - avec ce personnage fuyant le regard des autres, de son environnement, de lui-même - et avec une idée géniale, celle d'offrir le rôle à Buster Keaton pour un hommage ultime.

Annotation :

On entend les sons qui accompagnent les scènes, mais pas les paroles, la seule voix est off.

Annotation :

Moyen métrage adapté d'une nouvelle de Lovecraft, muet en noir et blanc - pour replonger le spectateur au début du 20ème siècle.


Merci à Z-day et à Wakapou pour son excellente liste
http://www.senscritique.com/liste/Silent_era_is_back_Quand_on_refait_du_muet/264349

A noter - une très bonne critique du film sur Scifi-Universe :
http://www.scifi-universe.com/critiques/3510/l-appel-de-cthulhu-the-call-of-cthulhu-2005-n-est-pas-mort-ce-qui-a-jamais-dort

Annotation :

Un conte - en hommage au cinéma muet espagnol méconnu.
(merci à Ochazuke)

Annotation :

Film en noir et blanc , sonorisé, mais sans aucune parole.
(merci à Kalopani)

Annotation :

Une rencontre inédite dans un film (quasiment) sans paroles.
(merci à Electron)

Annotation :

Kim Ki-Duk à nouveau pour un autre film, encore plus récent, sonore mais sans paroles.

Annotation :

Le choix de remplacer les paroles, les mots par des grognements donne tout son sens au film - et nne se situe donc pas sur le même plan que pour la Guerre du feu (logiquement absente de cette liste) où les personnages parlent en fait "leur langue".

Annotation :

Un court-métrage délirant de Jan Kounen avec borborygmes et grognements.
Une découverte d'Electron.
http://www.senscritique.com/film/Gisele_Kerosene/critique/27059920

Annotation :

Hommage aux grands pionniers - expression corporelle, danse, mime, mimiques tiennent ici lieu de langage.

Merci à Aurea.

Annotation :

Plusieurs histoires enchevêtrées - toutes sans paroles.

Merci à Aurea.

Annotation :

.Essai poétique réputé, quasiment sans paroles.

Annotation :

Un très bel hommage à Chaplin, à Keaton, au burlesque.