Robe de chambre, thé et spéculos. Les films qui hanteront 2015.

Annotation :

Comment bien entamer l'année en quelque sorte.
Je suis de plus en plus fan des frères Coen. Leur humour, leur vision des choses, leur losers magnifiques, j'adore. Entre séquence totalement halluciné, pétages de câbles et persos absurdes, la vie du Dude est bien remplie.
Mention spéciale au clip du bowling.

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La libido, ça existe !
Assez cool. Univers intéressant et décors qui ont de la gueule. Après, ça reste assez prévisible et on sait qui vivra et qui mourra. Le plus dommageable, c'est que l'image est parfois assez sombre, ce qui fait qu'on ne voit rien.
Oh et la raison du labyrinthe est un peu perché. Mais faudra voir avec les suites.

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Bouclez moi cette boucle que je ne saurais bouclez.
Film plutôt sympa mais trop long pour son bien. Le principe de boucle est bien utilisé et le concept intéressant. Le réal impose un style visuel assez cool mais souffre de certaines baisses de rythmes sur certains passages.
Et le maquillage de Gordon-Levitt est un peu chelou, même si c'est pour accentuer sa ressemblance avec Willis.
Mais Emily Blunt est hyper jolie.

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Dans l'espace, on ne vous ENTEND pas crier, exploser, ou je ne sais quoi. MERDE !
Bon, à part ça, ça pète dans tout les sens, Paris se fait fait détruire gratuitement, USA Fuck Yeah, Bruce à la classe (normal aussi), le black ne meurt pas PUTAIN. La terre est sauvé, le monde est heureux, les peuples applaudissent la Nasa et le russe fou qui fait rire est joué par un américain.

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Doublez doublez ouais !
Mindfuck par excellence, Enemy installe une ambiance incroyable. La photographie est superbe, Gyllenhaal est énorme (ça devient une norme) et toutes les réflexions que le film apporte sont incroyable et quand même bien pessimiste.

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J'applaudis la performance de l'acteur pour ne pas loucher sur la poitrine de Jennifer Aniston quand elle est nue face à lui.
Bon, sinon c'est un con et gros, certains personnages sont assez cool (Jamie Fox putain), mais à part ça, pas grand chose.

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Love is in the air.
Le film pourrait être renommé cliché land, c'est incroyable. Entre les situations téléphonés et les trucs abracadabrantesques typiques des comédies romantiques, on nage en plein cliché.
Mais la relation entre Steve Carell et Ryan Gosling est très sympa et la scène où tout le monde se retrouve dans le jardin de Steve (coïncidence land) est assez énorme, je dois dire.

Annotation :

Ah, un film avec Nicolas Cage !
C'était très chiant. Je n'ai absolument pas suivi, le film ne ma jamais entraîné, intrigué ou passionné. La mise en scène ne crée jamais d'enjeux et ressemble à tout ce qu'on voit, les acteurs sont en mode automatique et la pseudo réflexion derrière le film ne sert à rien, a part conforter les américains qu'avoir des guns à la maison, c'est cool ! Donnons-les aux enfants et interdisons les Kinder surprise !

Annotation :

Au moins, la bande-son est entraînante.
J'aime bien les comédies musicales. De toute façon, suffit qu'une séquence avec une musique bien mise en scène et j'accroche.
Mais là j'ai eu du mal. Pas accroché à l'ambiance. Les collègues américains ça me gonflent, les cuirs et les gels aussi, les persos sont des clichés ambulant insupportable. Je sais que ça joue dessus (j'espère surtout) mais bon. c'est surtout que ça a bien vieilli et, même remis dans le contexte de l'époque, j'ai du mal.

Annotation :

J.Jonah Jameson qui a perdu son humour mais pas son mordant.
C'était incroyable ! Tout ce que j'aime, une musique entraînante, une montée en puissance dans la narration juste incroyable (malgré un petit soufflé au 3/4 du film), des personnages justes fous. Un énorme coup de cœur pour cette épopée jazzy et toxique.

Annotation :

Liam Neeson tue des gens. La base.
Ça se laisse voir. Neeson est classe comme d'hab', ça assure le boulot.
Après c'est vite vu, vite oublié.

Annotation :

Ben il y a pas les Avengers ? Je suis déception.
Petite surprise, je m'attendais à autre chose je dois dire. Sans révolutionner la comédie ou être hilarant, ça se laisse regarder sans déplaisir, assurant quelques sourires à l'occasion.
Et je m'identifie bien au gars vénère de Downey Jr, je dois bien l'avouer.

Annotation :

Film de jupette, le film ne propose pas de grandes batailles épiques comme ont aurait pu s'y attendre. Au contraire, il prend le choix d'être une chasse à l'homme en comité réduit.
Pas très long mais sans réel éclat, il se laisse suivre sans déplaisir mais sera très vite oublié.

Annotation :

S'inscrivant dans la tradition des séries horrifiques et torture porn a succès, DF5 continue sur le même modèle que le premier, sans jamais attendre le niveau de celui-ci.
Il propose même un twist final des plus inattendu mais assez maladroit, tant il semble n'être là que pour faire plaisir à la fan base.

Annotation :

Schwarzy est un habitué des comédies au pitch assez improbable, jouant avec son image de gros bourrin. En dehors du pitch de base, le film se révèle tout ce qu'il y a de plus classique, sans grand génie.
D'ailleurs, j'ai toujours trouvé Schwarzy assez ridicule avec son pantalon qui lui remonte jusqu'au nombril.

Annotation :

Bourrin comme jamais, Schwarzy hallucine le spectateur de par ses prestations physiques abusé et un tout much ambiant hilarant. Plaisir coupable immédiat et assumé.

Annotation :

Film fort, Foxcatcher tient en haleine sur de nombreux passages, grâce à une ambiance malsaine et oppressante, bien aidés par des personnages ambigus et souvent trouble, Steve Carell en tête. La mise en scène est magnifique, sublimant ce malaise constant et captant les poses et mouvements de ses personnages avec une grande maîtrise. Le langage corporel y est magnifié.
Malgré ça, j'ai trouvé le film assez long sur pas mal de passages.

Annotation :

Fantasme ultime de tout amateur d'action décérébré, ce Expendables m'a néanmoins déçu, m'attendant à plus épique et intense. En plus, une partie du casting ne fait qu'une courte apparition, ce qui est assez dommage.
Néanmoins, ça reste assez jouissif et nul doute qu'avec des amis et une bonne bière, ça serait devenu épique, surtout qu'un ami a attribué un rôle à chaque membre de notre bande d'idiot (on aime bien faire ça pour ce genre de film). On m'avait attribué Willis, ce qui est assez cool, même si il apparaît pas longtemps.

En tout cas, je remarque que ce début d'année est particulièrement bourrin.

Annotation :

Film assez surprenant, La nuit nous appartient semble d'abord partir dans un classique film de gangster avec une rivalité fraternelle, chacun embrassant un côté.
Mais c'est la que la surprise pointe le bout de son nez, renversant ce scénario tout tracé et devient un drame plus familial, étudiant la psychologie du personnage de Phoenix. Mis a part, le film est superbement bien filmé, enchaînant les bonnes idées visuelles.

Annotation :

Austin Powers fidèle a sa réputation, bien con comme il faut. Les gags et les références sexuelles s'enchaînent à vitesse grand V, les parodies sont bien trouvés (Odjob sérieux) et... voila.
Après, bon c'est lourd mais j'ai préféré ses suites.

Annotation :

Premier film de Besson (pas sûr), Subway se démarque par un concept bien utilisé (la vie dans le métro), offrant certains plans très classes et une utilisation sonore assez forte.
Après, il y a une tonne d'erreur de raccord et il faut quand même accroché au délire, ce qui n'a pas était mon cas. De fait, j'ai trouvé le film long passé les 20 premières minutes, sans réel scénario et pas bien palpitant.

Annotation :

Pur film de divertissement calibré pour tous, Real Steel propose un film plein de sentiment et de dépassement de soi, une sorte de Rocky premier du nom robotique au message social plus convenu et grand public. Ça se laisse voir sans déplaisir mais ça s'oublie aussi vite.
En tout cas, c'est très cool de voir Jackman dans un autre registre que celui de Wolverine. Certes le personnage lui ressemble sur pas mal de point (problème sociaux notamment) mais c'est déjà ça.

Annotation :

Animation magnifique et paysage sublime, la ville, mix de San Fransisco et de Tokyo, est superbe (j'ai envie d'y vivre). Les personnages principaux (Baymax et Hiro) sont assez attachants mais les autres sont des stéréotypes un peu agaçant. C'est quand même prévisible (coucou le méchant) mais ça reste très sympa à voir et assez fun. Dommage néanmoins que le film aille trop vite et qu'il se retienne quand tout devrait péter.

Annotation :

Comme à l'accoutumée, Dupieux nous présente un film résolument tourné vers l'absurde et l'absence de sens. C'est d'ailleurs sa grande force, celle de fournir un spectacle halluciné, qui ne s’embarrasse de rien si ce n'est de donner des pistes de réflexions au spectateur. Face à ce Mulholland Drive absurde, le film pose clairement que la recherche de sens ne donnera qu'on bon mal de crâne. Génial.

Annotation :

Be, c'est un bon gros nanar. l'intérêt vient du fait qu'on donne un rôle à chaque membre de notre groupe d'amie pour pimenter les choses.
Sinon, il y a des seins. C'est un peu (beaucoup) gratuit mais c'est toujours cool à voir.

Annotation :

Parler de la frontière coréenne est toujours délicat et ce film nous montre tout les problèmes qu'il y a autour de ce thème. C'est aussi une belle histoire d'amitié et un espoir pour la réunification de la Corée. Enfin, espoir seulement s'il y a.

Annotation :

Film culte pour beaucoup de gens, je dois avouer m'être endormi devant ce biopic consacré au "pire réalisateur du monde". Pas fan de Burton à la base, j'ais été assez insensible face à cet homme plein d'espoir et de passion mais dépourvu de talent où de regard critique.
La seule chose que le film m'a évoqué, c'est que j'espère ne être aussi borné que Wood et aussi ridicule.

Annotation :

Plutôt surpris par ce film, et dans le bon sens, je ne m'attendais pas à voir un tel Rocky. Enfin, je savais pas trop comment le film allait se goupiller et je dois que voir le perso dans une situation stable fait plaisir à voir. Pas de combat idiot ou de morale à deux sous comme dans les précédents, celui-ci fait preuve d'une sobriété, abordant avec retenu des thèmes douloureux comme la perte d'un être cher ou le besoin de vivre son temps et non le passé. Dommage que le combat final (et surtout le montage de milieu de combat) ne soit pas à la hauteur.

Annotation :

Vu à la suite du 6 (une profonde logique s'échappe de mon être), il est l'exact oppossé de celui-ci. Ringard et poussif, il enchaîne les situations sans réelle logique. Les événements apparaissent plus comme des prétextes pour amener Rocky d'un point A à un point B de manière pénible. Même le combat final, point d'orgue de la saga, ne fait vibrer personne.

Annotation :

Film bouteille par excellence, Locke est une expérience qui repose sur les épaules et la barbe de Tom Hardy (qui a un accent russe je trouve). Tout se passe en voiture donc forcément, l'action n'est pas bien palpitante. Mais les dialogues sont plutôt efficace et montrent bien la descente en enfer du bonhomme.