Rock En Seine 2015 : Bilan !

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Le metal-légèrement popisé de Ghost a fait carton plein. Autant dans le petit cœur tout mou de nos amis metalleux venus uniquement pour lui (oui, oui, c'est possible) que les esprits de simples curieux passant par là.

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Les Guitar-Hero, je m'en méfie toujours, c'est pompeux, labyrinthesque parfois et surement pas en connexion avec le public. Pourtant John Butler a réussi là où beaucoup ont échoué. Une pop vitaminé, dansante où la guitare de John Butler est figure prépondérante dans la construction des morceaux mais n'en fait jamais des tonnes, juste ce qu'il faut avec le talent. Standing Ovation après Ocean, 12 minutes de solo, ça danse, ça rigole, bref, John Butler, merci !

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Déception. Jacco et sa bande sont passés à côté de leur concert. Peu entraînant, les morceaux se suivaient sans se ressembler mais sans être capables de transporter entièrement le public. Dommage.

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Catfish est venu et a vaincu. Alors qu'ils font figure de stars montantes en Angleterre, la France, tout comme pour Royal Blood, doit s'y faire. Lentement mais surement. Catfish et son rock indépendant qui saura ravir les fans des Libertines ou encore de Black Rebel Motorcycle Club a proposé un show énergique et intense. Ils sont l'avenir de nos festivals, préparez-vous à voir leur nom partout !

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Ils sont toujours vivants. Oui Offspring est toujours vivant. Décidément, on ne peut pas clouer le bec à ses salauds de vieux Punk. Bon, on sent que les mecs se sont embourgeoisés mais qu'importe, on était là pour le coup de nostalgie dans la tronche et on l'a eu. Le chanteur arrivait à tenir à peu près le coup même si parfois c'était poussif mais dans l'ensemble, la motivation du groupe/du public et le coup de nostalgie pris dans la tronche m'ont offert une bonne heure de déconne.

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J'ai sacrifié Kasabian pour les voir. Vous imaginez le sacrifice ? Mon coeur s'est légèrement brisé ce soir-là mais qu'importe, dès les premières minutes du concert de ces fous de Mr.Oizo et Boyz Noise, tout est pardonné, Callgurls me transporte définitivement dans un état de transe et c'est une heure de drops tous plus bizarres et farfelus qui nous tombe sur la gueule. Impossible de s'arrêter, Oizo balance ses classiques, Boyz Noise fait de même, comment résister ? Nous sommes des animaux selon Mr.Oizo, je crois que c'était définitivement mon cas pour ma part ! Quel concert !

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Impossible d'être transporté. Le groupe Rock Indépendant peut être un peu inutile de la programmation. Un rock beaucoup trop propre et simple pour réussir à me charmer, il aurait fallu quelque chose avec un peu plus de "personnalité" pour débuter la journée du samedi, dommage.

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Je ne voudrais pas totalement excuser la prestation peu convaincante de Ben Howard mais il faut le dire quand même, l'heure à laquelle passait Ben Howard, la scne qui s'offrait à lui et la fatigue des festivaliers a rendu le concert de Ben Howard bien moins intense que l'émotion dégagée sur CD. Bon, par contre, le mec aurait pu être plus motivant et plus en contact avec le public, sur ce point, Ben Howard avait l'air comme vissé à sa chaise et incapable de décrocher un seul mot à part les Thank You tellement j'm'enfoutistes.

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Young Thug s'emmerde pas quand même. Assurer simplement les Back Vocals de ses chansons, laissant tout le boulot à ses DJs et chauffeur du public, Young Thug a offert une prestation, certes énergique, mais pas à cause de la présence de Young Thug semblant légèrement paumé sur scène, sans voix et avec deux DJs chauds comme la braise bien plus intéressant à regarder en live que Young Thug qui avait l'air d'un mollusque avec une pieuvre blanche sur la tête. Concert raté, heureusement que le public a été clément avec lui.

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L'impatience me montait à la tête, je devenais fou, puis le concert a commencé et tout s'est évanoui. Une claque monumentale en pleine face. Un set raccourci, bon ok, ça c'est moins cool mais ça permettait de s'offrir les anglais d'Interpol sans problème de bouchons. Glass Animals a une prestance et une classe folle sur scène, le chanteur jouant sur le décalage d'une énergie folle sur scène, se balançant dans tous les sens, exagérant les gestes tout en conservant cette voix atmosphériquement douce. Glass Animals. On se retrouve très très très vite !

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Une classe vertigineuse, et c'est pas simplement à cause des costards qu'ils portent sur scène. Oh non, loin de là. Une prestation poignante de bout en bout. All The Rage Back Home a notamment transporté mon petit coeur au paradis pendant quelques minutes. Le Post-Punk/Cold Wave d'Interpol a su réchauffer les coeurs de joie malgré une ambiance, généralement sur les CDs d'Interpol, froide, nostalgique. Grosse prestation, on en veut encore !

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Après l'avoir vu à Garorock l'année dernière, je savais à quoi m'attendre. Un show énergique, des drops à gogo, une soul-funk-jazz hip-hopisé comme il faut, je n'ai jamais vu autant de gens danser et prendre son pied. Et puis, un DJ qui te balance ses meilleurs sons (notamment ceux de Grizmatik, sa collaboration avec le DJ Griz) avec en accompagnement des cuivres bien maîtrisés...que dire ? A part P-A-R-F-A-I-T !

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Attention, objectivité 0. C'était LE concert que j'attendais de ce festival. Et évidemment, je n'ai pas été déçu. Jamie nous a balancé les meilleurs sons de son nouvel et premier album (à écouter d'ailleurs !) de manière subtile sans oublier les classiques comme Far Nearer ou I'll Take Care Of U avec une propreté inégalable. Le DJ de The XX est capable de faire danser 2000 personnes sur des musiques à la base peu dansante, voire tristounette à souhait, avec un talent impressionnant. Merci Jamie, merci encore !

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Un petit saut dans les années 70, ça vous tente ? Rock En Seine vous l'offre. Face à un public de curieux, Kadavar a réussi haut à la main à se mettre le public amateur de bon vieux Rock'N'Roll sans difficulté. Ça headbanguait sans vergogne et le groupe, visiblement heureux d'être présent, n'a pas caché sa joie de voir autant de monde à une heure aussi matinale que 14h00 (oui, 14h00 c'est matinal pour des festivaliers, il faut le souligner !)

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Un concert sympathique de Hot Chip, je les attendais au tournant, j'ai été transporté dans cette pop-electro ultra-dansante mais légèrement trop propre et avec un chanteur manquant sévèrement de charisme pour donner au show la saveur qu'il aurait mérité. Les festivaliers dansaient, s'amusaient, nous pouvons donc dire que Hot Chip a réussi sa mission mais ne restera pas dans les livres de l'histoire des meilleures prestations Live de Rock En Seine. Bon concert malgré tout.

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Un album en 2014 et une très bonne place dans le running order pour Jungle. Je n'avais écouté que deux chansons pour me garder la surprise du concert, savoir si j'allais accrocher, après tout, j'ai beaucoup aimé Busy Earnin et The Heat donc je ne voyais pas de raisons de ne pas aimer ce concert. Et pourtant, j'ai été déçu. Légèrement mais déçu quand même. 4 chanteurs, c'est cool mais si t'en a qu'un seul réellement motivé par ce qu'il fait alors que les autres se contentent de chanter leurs parties en remuant juste le popotin, c'est démotivant. Puis finalement, je me suis rendu compte qu'en Live, Jungle n'est pas le groupe par excellence pour danser et jumper, un peu trop de temps morts, des morceaux peu énergiques par moments, c'est une déception, dommage. On continuera à écouter l'album malgré tout !

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Bah oui, forcément....forcément ! Tame Impala, un des groupes les plus attendus par nos chers festivaliers (mes voisins de tente en tout cas, que je salue fortement) mais également par moi-même mais pas avec une attente aussi forte que le reste de la populace, je connaissais quelques chansons, une dizaine au total et rien du dernier album "Currents", sorti en 2015. Autant dire que Tame Impala a été un des gros concerts de cette journée (désolé les Chemical restent number one ahah), une foule nombreuse, compactée pour aperçevoir le génie Kevin Parker, un John Lennon à l'inspiration LSDienne, des mélodies planantes, une voix juste On regrettera juste des instrumentalistes derrière un peu trop en retrait mais l'aura de Parker suffit à satisfaire le public. Une prestation émouvante couplée à des morceaux ultra-efficaces comme The Less I Know The Better ou le Sing-Along "Feels Like We Only Go Backwards". Des frissons, j'en ai encore sur les bras rien que d'y penser. Du génie.

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Alt-J ? Pas grave, je les rate, je veux être placé face à la scène. Non pas aux barrières mais bien à l'endroit précis où la vision de la scène m'est totalement complète car The Chemical Brothers en live, c'est un show musical mais aussi un des meilleurs shows visuels qui m'ait été donné de voir...et quel show visuel bordel ! Déjà que les frères chimiques étaient bien décidés à se mettre le public dans la poche en jouant leurs plus grands classiques comme Saturate, Block Rockin Beats ou encore Do It Again mais lorsque tu rajoutes à un son de malade mental (un peu fort parfois mais vive les bouchons d'oreilles) des lasers, des lumières à plus savoir quoi en foutre, des fucking robots géants pour le rappel et des vidéos des clips qui sont, évidemment, à tomber par terre tellement ces derniers ont leurs propres personnalités, on peut le dire sans honte, les Chemical Brothers ont tout retourné.

Merci Rock En Seine !