Rossellini, Rossellini, tu m'obsèdes !

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Ce film est considéré comme le début du néoréalisme italien. Juste après la libération de l'Italie, Rossellini sort ses caméras dans les rues et décide de représenter la classe ouvrière résistante pendant la guerre. Et c'est effectivement tout nouveau. On ne filme plus en studios non, tout se passe dans la rue. Plus besoin d'acteurs professionnels, pas vraiment besoin de scénario, de dialogues ; tout peut s'improviser. Pour quel résultat ?
LA VÉRITÉ.

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Une seconde fois Rossellini nous conte la libération de l'Italie à travers différentes histoires. Le passage le plus intense (selon moi) est quand l'infirmière accompagnée d'un ami, traverse Florence sous les coups de feu. Absolument bouleversant.

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Dernier film sur "l'après guerre". Cette fois-ci l'intrigue nous plonge dans un Berlin totalement détruit. Rossellini nous promène dans le quotidien d'un enfant condamné à errer dans des ruines dangereuses. Son père est malade, il va commettre un acte horrible qui le poussera à un malaise intérieur déchirant. Nous sommes, aux côtés de l'enfant, impuissants et mal à l'aise.

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Première collaboration entre une Bergman assoiffée de changement et un Rossellini déjà amoureux...

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Deuxième collaboration désormais entre les deux amoureux (pas encore mariés). Un film émouvant.

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La finesse dans "la banalité". Un couple traverse une crise. Rossellini pose sa caméra devant les personnages principaux mais avec la manière dont il les met en scène dans les paysages italiens, il nous donne l'impression d'être branché directement sur leur âme. Le noir et blanc accentue encore plus cette impression.
La sensibilité, la finesse, la pureté des émotions révélées dans les actions du quotidien.

Parlons un peu du tournage ; George Sanders arrive à Naples tout content, mais il ne connait pas Rossellini. Au lieu de bosser sur son scénar, il part pêcher, faire de la plongée tous les jours. En pleine dépression Sanders aurait même tenté de se suicider.

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Adaptation du roman de Stefan Zweig.

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Un court métrage d'une grande intelligence réalisé par Maddin et Isabella Rossellini qui explique la démarche artistique du padre !