Sex & drugs & MTV &... Mon top Easton Ellis

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Le plus grand, le plus incroyable, le plus travaillé, contenant les 200 pages les plus magistrales de l'auteur.

Annotation :

Il n'y a qu'une seule histoire d'amour dans ce livre, celle que j'ai eu avec lui. Ma note est très subjective, j'ai simplement lu ce livre au bon moment. Les lois de l'attraction s'inscrit dans ce type d'oeuvre simple et désinvolte, qui plaît étrangement, qui procure un plaisir intense à être dégusté, mais une fois terminée, qu'on aimerait dédaigner, critiquer et oublier, alors qu'on la dissimule soigneusement dans un petit coffre plein de serrures.

Annotation :

Il est facile d'être réticent quand on veut aborder une oeuvre dont on a entendu dire qu'elle était incontournablee, facile aussi d'acérer directement son oeil et de lire avec exigence en prétendant faire le dos rond. Mais j'ai eu un problème en refermant le livre: je n'ai pas pu réprimer les 10 minutes d'un large sourire, je n'ai pas pu me défaire d'un corps partagé pendant quelques quarts d'heures par l'excitation et la torpeur.

Annotation :

Ce livre m'a fait très peur et j'ai été obligé de le lire lentement: j'ai mordu ma couette et gigoter dans tous les sens dans mon lit en sniffant avec Clay les pellicules du Diable. J'ai cru être addict moi aussi. Ce livre revient en vous à la lecture de Lunar Park, Easton Ellis rend son premier bouquin écrit sous crystal meth mémorable, il erre en nous, plane mystérieusement sur l'ensemble de l'oeuvre.

Annotation :

On est très curieux de savoir comment Ellis va se détacher de ses 5 premiers livres, et la quatrième de couverture en est doublement inquiétante. Et pourtant, c'est une réussite, un livre à la fois à part et au coeur de la bibliographie d'un écrivain définitivement seul.

Annotation :

Un recueil dans lequel on apprécie des éléments et où on en ignore d'autres. L'entrée en matièe, diaboliquement provocante, le côtoiement très intimes des nouvelles leur dépendance les unes aux autres, l'homogénéité du texte... : les personnages d'Ellis sont immortels, tous comme les amarantes qui gisent à leurs côtés, et ils informent au lecteur d'un état des lieux aussi maussade que parsemé de couleurs vives.

Annotation :

Avec Clay, Bret Easton Ellis disparaît ici.