Spider-Man pour les nuls : comment se lancer dans les aventures de l'homme araignée ?

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Le tome 1 de la revue Marvel Classic, trouvable en occase, reprend les premiers épisodes des Vengeurs, des 4 Fantastiques, d'Iron Man, de Captain America, de Thor, de Hulk, des X-Men et, enfin, de Spider-Man, dans Amazing Fantasy 15.

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Compilation de numéros des années 60 de Amazing Spider-Man. Intéressant pour la culture, mais attention, c'est rétro !

Le Bouffon Vert est un adversaire important pour Spider-Man : non seulement c'est le père de son colloc, mais en plus il parvient à découvrir son identité secrète !

Après deux histoires du Bouffon Vert, ce tome se termine par Amazing Spider-Man 50, un épisode culte ou Peter Parker, au bout du rouleau, hésite à ranger définitivement son costume.

Amazing Spider-Man 39-40
Spectacular Spider-Man 2
Amazing Spider-Man 50

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On arrive à la fin des années 60 avec un autre adversaire récurrent de Spider-Man, le docteur Octopus. Il faut toujours accepter le style rétro mais la deuxième histoire du recueil contient un événement important dans la carrière de Spider-Man : la mort du capitaine Stacy, le père de sa copine Gwen.

Amazing Spider-Man 53-53 et 88-90

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Le début des années 70 marque un changement de ton dans les aventures de Spider-Man qui se veulent plus sombres. La première histoire raconte les problèmes de drogue de Harry Osborn, ami proche de Peter Parker et fils sans le savoir du Bouffon Vert. La 2e contient les fameux épisodes 121 et 122, dont la lecture est juste obligatoire tellement ils sont influents pour la suite, et influents tout court pour les comics.

Amazing Spider-Man 96-98 et 121-123

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Pour compléter et finir la partie 60's-70's de la liste, ce tome montre Spider-Man confronté à des clones. C'est toujours un peu vieillot dans la narration et dans le dessin, mais cette histoire permet de voir Spider-Man en proie au doute.

Amazing Spider-Man 144-151

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Si on ne souhaite pas lire les oldies cités plus haut, on pourrait découvrir Spider-Man par là. Le tandem Tim Sale / Jeph Loeb (connus notamment pour leur fructueuse collaboration sur Batman, un long Halloween) raconte sous forme de flashbacks la première année à la fac de Peter Parker, alias Spider-Man : la bande de copains, Flash, Gwen Stacy, Mary Jane, les Osborn, le travail au Daily Bugle, la galerie de vilains qui s'en mêle et sans oublier la charmante tante May.

C'est une histoire bien racontée, très nostalgique et même touchante. Les dessins de Tim Sale sont de plus formidables.

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Marvels n'est pas une histoire de Spider-Man spécifiquement, mais elle rappelle la plupart des événements de l'univers Marvel depuis la naissance des premiers super héros jusqu'aux drames vécus par Spider-Man dans les années 70.

L'intérêt de Marvels est que le point de vue abordé est celui de l'homme de la rue, souvent déboussolé par ces personnages incroyables, dont les motivations lui échappent d'ailleurs complètement. La fin de Marvels met énormément Spider-Man en avant et offre une vision alternative très intéressante de ses débuts, en plus de les représenter de façon exceptionnelle grâce au peintures d'Alex Ross.

Annotation :

Premier cross-over de Marvel (1984). Une entité omnipotente, le Beyonder, a décidé de téléporter plein de gentils et plein de méchants sur une planète au fin fond de l'espace pour qu'ils se mettent gentiment sur la tronche. Résultat : 300 pages de baston avec toute le gratin de Marvel au casting.

Ce qui justifie la présence de Secret Wars dans cette liste sur Spider-Man, c'est qu'à l'occasion de cette petite fête cosmique, le héros se retrouve avec quelques accrocs à la combinaison et se voit contraint d'en changer. Trouvant par hasard une espèce de machine à coudre futuriste, il se confectionne une nouvelle tenue et abandonne les rouge et bleu traditionnels pour un noir nettement plus menaçant, la couleur n'étant pas la seule propriété intéressante de ce costume...

Annotation :

Retour à Spider-Man, peu après les guerres secrètes. Les deux récits de ce tome datent de 1985 et 1988, et tranchent radicalement par rapport aux épisodes des années 70. Même si ça reste graphiquement old-school (notamment au niveau des couleurs), l'histoire est nettement plus adulte. Daredevil et Spider-Man opposent leurs visions de la justice, Spider-Man apparaissant comme un justicier assez extrême et arbitraire.

Annotation :

Affrontement magistral entre Spider-Man et le Kraven. Très sombre, graphiquement très réussi, narration au poil, une des plus grandes histoire de Spider-Man. On est très très loin de la candeur des vieux numéros, des blagounettes lancées au vilain entre deux jets de toile. Spider-Man prend cher, très cher, et il n'a pas l'occasion de rigoler. Un must !

Annotation :

Pas de chance, le costume noir trouvé lors des guerres secrètes s'est avéré être un symbiote, un parasite alien. Rejeté par Peter Parker avec qui il voulait fusionner, il s'est rabattu sur un pauvre journaliste dont Spider-Man avait involontairement ruiné la carrière lors de l'affaire Jean DeWolff. Ensemble, ils forment Venom, un méchant très méchant et surtout très fort qui fout une trouille du diable à Mary Jane. Gros virage graphique dans la série avec l'arrivée au crayon de Todd McFarlane.

Amazing Spider-Man 300, 316-317 et 332-334

Annotation :

5 épisodes écrits et dessinés par McFarlane mettant en scène le Lézard, plus méchant que d'ordinaire car manipulé par une sorcière vaudou.

Spider-Man 1-5 (Tourments)

Annotation :

Un nouveau méchant vachement balèze, une remise en question de l'origine des pouvoirs de Spider-Man et un cliffhanger de fou qui donne envie de lire la suite. Et ça tombe bien car la suite est vraiment bien ! Straczynski dépoussière un sacré coup le personnage tout en respectant le Spider-Man des débuts avec son humour à deux balles. Il le renvoie même au lycée... en tant que prof de sciences !

Amazing Spider-Man Vol.2 30-35

Annotation :

Bien sûr, ce n'est pas le "vrai" Spider-Man. Mais la version Ultimate a ses avantages : relativement récente, elle est indépendante de la série classique et permet de lire des origines du personnage (quelque peu différentes certes) racontées sur un ton et avec des dessins modernes. Sur la question des origines justement et contrairement à la série originale, la version Ultimate prend le temps de développer la relation entre Peter et son oncle Ben, rendant ainsi plus marquante la tragédie qui les frappe et la fameuse morale : "With great power comes great responsibility" !