Spooktober 2021

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Les mauvaises langues (de pute) diront que le film a mal vieilli, qu'il fait plus rire que peur, ce genre de choses. Alors bon, certes, c'est pas Citizen Kane, MAIS !
Moi je l'ai vu j'avais 9 ans et je suis sûr tu mets un gamin de 9 ans devant aujourd'hui, il se chie dessus pareil.

Le saviez-vous ? Si l'on en croit ce film, le corps humain contient environ 12 000 litres de sang.

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A voir dans le noir avec un whisky-coca, un paquet de Twizzlers, et des potes bourrés.

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"Quand on lutte contre des monstres, il faut prendre garde de ne pas devenir monstre soi-même."
Voilà pas besoin d'en dire plus, c'est le flim. Merci, et à demain.

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Mention spéciale à Charles Bronson dans le rôle du demeuré muet, ça c'est du method acting !

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Jeff Goldblum au top, Geena Davis magnifique (comme d'hab'), et bien sûr il faut mentionner les FX de Chris Walas, absolument répugnants et géniaux. Un des meilleurs exemples de body horror par le maître du genre.

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Simple et efficace, avec des petits gimmicks bien gérés, mais surtout - très drôle, et de manière complètement inattendue par moments, même si on a quand même droit (je vous rassure) au bon vieux slapstick japonais, avec moult chutes et du bon caca (le caca, ça fait toujours rire).

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Ce flim a plus de 100 ans et reste malgré tout magnifique grâce non seulement à un excellent travail de restauration, mais aussi à ses charmants décors en carton peint et des plans simples mais bien travaillés.

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Le scénar bien ryhtmé prend le temps de nous faire découvrir les personnages et la ville tout en faisant avancer l'enquête (pour les amateurs d'écriture de scénario c'est un excellent cas d'étude car ce genre de rythme est pas facile à doser), et on en prend plein les yeux à tous les plans d'abord parce qu'en terme de souci du détail dans les décors, les costumes et les accessoires, on est au niveau max, et ensuite parce que Darius Khondji nous donne ici sa meilleure photo.

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Un concept amusant inspiré par ce cliché des flims de slasher des années 80, dans lesquels seule une jeune fille chaste pouvait survivre au massacre. Le flim n'est d'ailleurs pas avare de refs et d'inspiration des flims de genre de cette époque, tout en y apportant une touche résolument moderne, appuyée par une réalisation soignée malgré le manque de moyens.

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Pourquoi ce film ? Aucune raison.

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Ce flim a été écrit par un extraterrestre à qui on expliqué le concept du cinéma mais qui n'a jamais vu un flim. A aucun moment on ne s'approche de ce qui pourrait ressembler à de la cohérence, mais on se marre bien quand même.

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Du sang, des nichons, des néons : oui c'est bien un anime des années 80, le genre que vos parents avaient dans le collimateur quand ils disaient "arrête de regarder ces bêtises ça va te pourrir le cerveau !"

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On le dit souvent : la clé d'un bon flim d'horreur c'est d'avoir un bon méchant - et là les amis, on est gâtés ! Délicieusement psychotique, l'homme invisible est une sorte de proto-Joker, charismatique, fou à lier, avec un rire perçant qu'on oubliera pas de sitôt.

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Pas de quoi écrire une thèse dessus, c'est du Eli Roth donc c'est cracra avec plein de sang et des morceaux dedans.

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Voilà du bon Carpenter bien sale comme on l'aime avec une bonne petite ambiance malsaine, de la possession, du body-horror, on référence autant ses propres flims que ceux des potes, tout ça bercé par le bon synthé qui fait pouet.

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Malaise : le film. Adapté d'un roman de Ryû Murakami (le roi du malaise, on en reparlera), ce flim est plutôt atypique dans la filmo de Miike : on ne se fait pas directement agresser par de l'ultra-violence sale, ça commence plutôt comme une comédie dramatique familiale classique qui tourne lentement au malsain.

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Personne ne sait ce qui se passe vraiment dans le cerveau de Bong Joon-ho. Comme pour la plupart de ses flims, c'est très dur de lui assigner un genre. C'est un flim de monstre, certes, mais aussi une allégorie sociale, un drame familial, une satire politique...

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Un film inclassable tellement il est unique. Difficile de cerner s'il y a un véritable propos derrière les grosses ficelles et le jeu d'acteurs atroce, ou si c'est juste un exercice de style surréaliste. Il réussit en tout cas un tour de force assez rare : celui d'être hilarant et absolument dégueulasse en même temps.

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Robert Eggers c'est pas un mec pressé, et ça se voit dans ce flim ainsi que dans The Lighthouse. Bien que le flim soit court, il ne se presse pas et prend bien son temps pour installer les personnages et l'ambiance, amplifiée par un style visuel sobre mais pas minimaliste.

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Ma comédie d'horreur préférée, portée par un Michael Parks fantastique, qui joue à fond le rôle le plus absurde de sa carrière, et Johnny Depp affublé d'un nez prosthétique phallique et du meilleurpire accent français.

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Alors, certains me diront "oui mais Acid, ce flim n'a pas la profondeur réflective d'un Tarkovsky", et moi je répondrai que certes, mais d'un autre côté dans Tarkovsky tu vois ni des meufs à poil se rouler des pelles sous l'eau, ni des piranhas se faire défoncer à coups de fusil à pompe. Donc bon.