Terminés en 2021 + commentaires
Chantiers prévus pour 2021 :
- Saga Halo (Halo Reach, Halo 1, Halo 2 terminés)
- Persona 5 Royale
- Borderlands 3 DLCs
- Nier
- Re-run Hotline Miami 1 & découverte du 2 (2 fait)
- Kingdom Heart (1 terminé)
Également en cours :
Liste de 18 jeux vidéo
créee il y a presque 4 ans · modifiée il y a environ 3 ans
Assassin's Creed Valhalla (2020)
Sortie : 10 novembre 2020. Action-Aventure
Jeu sur PlayStation 4, Xbox One, PlayStation 5, Xbox Series X/S, PC, Streaming
Redango a mis 4/10.
Annotation :
Je n’ai jamais été un grand fan d’AC. J’avais adoré le 1, apprécié le 2 et lâché la série à Brotherhood.
J’appréciais chaque moment aux côtés d’Altair et Ezio et détestais ceux en compagnie de Desmond Miles et sa joyeuse clique qui se faisait une joie de violer mon immersion à chaque apparition.
Je suivais l’évolution de la saga d’assez près tout de même et Origins est arrivé tel un ange salvateur pour me redonner foi en cette série que je pensais perdue depuis bien trop longtemps pour en espérer quoi que ce soit. Jamais un jeu ne m’avait autant dépaysé. Tout m’émerveillait, les villes et paysages en passant par l’écriture du héro froid, torturé et en colère jusqu’à la moindre petite mécanique de light rpg qui collait parfaitement à un AC.
Odyssey m’a lui aussi, à sa manière, fait voyager. Plus abouti, plus grand, plus ambitieux il m’a fait passer d’excellents moments mais n’avait pas ce charme qu’avait Origins. La période historique doit beaucoup y jouer.
Valhalla est loin, très très loin derrière ses prédécesseurs et ce dans presque tous les domaines.
Absolument tout est fade, morne et insipide. « Dépaysant » vous avez dit ? Haha, attendez de parcourir les fabuleuses plaines verdoyantes de l’Angleterre dans lesquelles vous devrez survivre non pas aux loups, aux saxons ou autres mercenaires, mais bel et bien à l’ennui cette salope omniprésente passé le tiers du jeu.
N’ayons donc pas peur des mots, AC Valhalla est techniquement catastrophique. Un mixage son qui fait hurler votre personnage et chuchoter le reste des PNJ, des animations qui donnent mal au ventre (animations faciales, montée et descente du cheval, le cheval tout court, des chorégraphies de combats honteuse pour un jeu next gen, etc), des bugs pas seulement ridicules mais handicapants (sauvegardes, PNJ qui ne peuvent plus parler donc donner des quêtes, ce putain de corbeau qui disparaît littéralement, etc etc etc).
Ils ont également abandonné le système de loot et niveaux pour un système de "puissance" complètement bancal qui déséquilibre absolument TOUS les combats les rendant soit trop simples soit juste injouables. Là encore, pourquoi ? Pour rajouter artificiellement encore de longues heures à faire des quêtes secondaires ridicules écrites à la chaîne sur un bloc de post-it ?
Côté dialogues, intrigue, écriture gardez à l’esprit que c’est long (extrêmement long et interminable), jamais intéressant et ULTRA répétitif.
https://www.senscritique.com/activity/320512/39080130
Borderlands 3 (2019)
Sortie : 13 septembre 2019. FPS, RPG
Jeu sur PC, PlayStation 4, Xbox One, Streaming, PlayStation 5, Xbox Series X/S
Redango a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Immense fan de la série depuis les premières heures à arpenter les arids badlands. Borderlands premier du nom est aujourd’hui le seul jeu que je me refais une fois par an depuis sa sortie.
Le 2 n’avait pas réussi à éveiller en moi le même engouement que m’avait procuré le premier mais restait tout de même une belle aventure que j’ai parcouru en coop de A à Z.
Lancé dès le day one et terminé une dizaine de jours plus, je n’ai cessé de retourné sur B3 depuis sa sortie avec cette de découverte, toujours pas rassasiée après plus d’une grosse centaine d’heure de jeu. Disons le tout de suite, Borderlands 3 est tout simplement excellent. Un Sanctuary plus chaleureux que jamais, un bestiaire incroyablement varié avec des personnages plus « borderlands » que jamais qui en feraient pâlir le bon vieux CL4P-TR4P, des zones grouillantes de vie et toutes plus dépaysantes les unes que les autres et dont le souci du détail finira de convaincre les plus sceptiques sur les « semi mondes ouverts ».
Niveau armurerie je pense que nous sommes loin du milliard d’armes annoncé mais la quantité d’items, d’armes, de collectibles tels que les pendentifs et autres skins, etc reste vertigineuse.
Le gameplay est terriblement efficace et tellement satisfaisant que le manque vous fera plus trembler qu’un habitué comptant ses pièces de monnaie avant d’aller s’enquiller ses deux 8•6.
Le scénario est sans aucun doute le meilleur des 3 jeux (je ne compte pas Tales from Borderlands qui reste quand même bon) et l’intrigue principale seule vous prendra déjà quelques dizaines d’heures hors missions secondaires et DLC.
Borderlands 3 est l’aboutissement d’une série qui n’a cessé d’évoluer drastiquement d’un épisode à un autre pour atteindre le sommet de son art avec une maîtrise totale sur son univers, univers que j’aime tout particulièrement est qui est probablement un de celui que j’ai préféré visite au cours de ma modeste carrière de gamer.
https://www.senscritique.com/activity/320512/24947028
Halo: Reach (2010)
Sortie : 14 septembre 2010. FPS
Jeu sur Xbox 360, Xbox One, PC
Redango a mis 8/10.
Annotation :
Belle entrée en matière à l’occasion de la sortie de la Master Chief Collection sur PC.
Je n’en suis pas au point de regretter d’être passé à côté des Halo toutes ces années mais j’ai passé de bons moments sur ce jeu, parfois excellents parfois longuets, mais globalement le jeu reste assez maîtrisé de bout en bout et certains aspects du gameplay devaient être de véritables petites perles au moment de sa sortie.
Toute sa force réside bien sur dans son scénario et dans l’écriture de certaines phases parfois clichées mais assez efficaces.
Bungie a mit le paquet pour captiver le joueur du début à la fin en valorisant chacune de ses actions avec une diversité dans le gameplay donnant parfois des phases assez brouillonnes mais qui permettent d’éviter à merveille les écueils de la redondance.
Le joueur s’investit lorsqu’il pense qu’il y a de l’espoir et encore plus lorsqu’il réalise qu’il n’y en a aucun. On commence par investiguer un avant-poste piraté par des éclaireurs Covenants avant de terminer sous une marée ennemie et dont la flotte aérienne vous cacherait presque la lumière du jour.
Je n’ai pas eu de super sensations lors des phases de shoot ou de conduite (même si la scène de bataille spatiale est quand même assez impressionnante) c’est véritablement l’intrigue qui m’a tenu en haleine souffrant pourtant de certaines faiblesses dans l’écriture, les dialogues et le développement de certains de ses personnages.
La chute de Reach, une bien belle aventure au souffle épique indéniable.
Haven (2020)
Sortie : 3 décembre 2020. RPG
Jeu sur PC, PlayStation 5, Xbox One, Xbox Series X/S, Nintendo Switch, PlayStation 4
Redango a mis 2/10.
Annotation :
Platonique, mou, fade et chiant sont à mon sens les mots qui résument le mieux Haven.
Vendu comme une expérience tant contemplative que poétique, Haven se révèle être un énième jeu indé pétant légèrement plus haut que son cul (Pourtant nouveau né du studio qui a nous a pondu le succès critique Furi en 2016) n’hésitant pas à vous faire passer l’intégralité de votre aventure à vous faire ramasser des fruits ou nettoyer des îlots avec certes de petites variations dans le gameplay mais à peine perceptibles.
Il y a bien quelques combats mais leur redondance et leur manque de dynamisme en sont assommants.
Pas de mauvaises surprises hein, tous ces aspects fâcheux vous seront accessibles dès les toutes premières minutes de jeu.
Le jeu n’est franchement pas très beau, le plaisir de la « glisse » à la Journey s’estompe en quelques instants et le design des personnages principaux/ennemis/créatures empestent le simplisme et la fainéantise.
L’histoire d’amour au centre du titre censée être forte, sincère et profonde promettait de soulever quelques questions philosophiques existentialistes autour de leur union.
Mais que dalle on se retrouve dès le début au MILIEU (vraiment c’est l’impression que j’ai eu tant aucun perso ne vous inspire d’empathie) d’une amourette banale d’adolescents vous servant des pelletés de dialogues gnangnans et cuculs entre deux taquineries de colossales puceaux fuyant désespérément le système qui les empêche de s’amouracher.
Et cette impression est renforcée par le fait qu’une fois dans leur « Nid » vous déambuler en vue subjective dans le vaisseau d’un endroit à un autre pouvant ainsi leur demander de cuisiner, manger, dormir, réparer etc etc.
Pourquoi ne pas rendre un des deux perso jouables lors de ces phases ? Vous êtes « quoi » dans ce putain de jeu quand vous n’êtes pas les deux ?
Bref aucun intérêt. J’ai pu lire ça et là que la BO était plutôt bonne, qu’on soit bien clair, la BO est certainement un des plus gros points faibles de ce jeu.
The Last Guardian (2016)
Hitokui no ōwashi Trico
Sortie : 7 décembre 2016. Action-Aventure
Jeu sur PlayStation 4
Redango a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Voilà des années que je repoussais le début de cette aventure. Je n’ai pas autant mis de temps à le lancer qu’à mît le jeu à sortir suite à son développement chaotique qui est quasiment un cas d’école aujourd’hui, mais j’étais en bonne voie pour le laisser prendre la poussière.
Et sans surprise (quoique tout de même) j’ai pris une claque. Une claque comme seul Ueda sait en mettre: une main bien ferme qui vous retourne non pas seulement la tronche mais aussi les tripes. Et une fois que vous êtes sur le cul l’air ébahi, il vous regarde droit dans les yeux et vous dit « celle-là fils, tu vas t’en rappeler longtemps ».
Et effectivement je ne suis pas prêt d’oublier ce voyage à l’instar du petit garçon narrateur. J’évoquerai cette expérience telle une grande et belle aventure à la fois intime, puissante et presque indescriptible, le genre de celles « qu’il faut vivre pour comprendre ».
Tout chef d’œuvre puisse t’il être, The Last Guardian n’est pas exempt de défaut.
Les petites contrariétés que peut faire naître le level design parfois brouillon, parfois frustrant, sont vites balayées par les domaines dans lesquels le titre excelle à savoir sa narration, sa direction artistique bluffante (les jeux de lumières sont juste incroyables de jour comme de nuit), ses animations ou encore sa BO.
Le minimalisme au service de la grandeur.
The Last Guardian est envoûtant, fort et rarement un jeu ne vous aura impliqué a ce point.
Un grand jeu qui fait partie de ces œuvres prêtent à porter fièrement ce média lorsqu’on le qualifie « d’Art ».
Old Man’s Journey (2017)
Sortie : 18 mai 2017. Aventure, Réflexion
Jeu sur Android, iPad, PC, Nintendo Switch, PlayStation 4, Xbox One, Mac
Redango a mis 5/10.
Annotation :
Ce Old Man Journey avait tout sur le papier pour être le « petit » jeu mignon simpliste en apparences mais capable de créer une charge émotionnellement forte.
Malheureusement le côté simpliste du gameplay, original au premier abord certes, devient très vite lassant et répétitif. Et arriver à se faire chier sur un jeu qui se boucle en 2h (possiblement moins ?) c’est quand même une belle performance.
Créer un passage pour notre vieille homme au travers du décors en jouant avec la perspective des paysages sur les différents plans est une idée assez originale et suffisamment intuitive pour cela intéresse dès les premiers minutes de jeu. Mais très vite on se rend compte que c’est absolument tout ce que le jeu aura à proposer, et les schémas se répètent inlassablement sur chaque nouveau plan rendant le tout vite creux et redondant.
Sur le propos la encore Old Man Journey déçoit. On revit la vie de famille de ce vieille homme image par image au fur et à mesure de son avancée mais rien de surprenant. Je dirai même que la fin en est décevante tellement elle est prévisible dès les premières minutes de jeu.
On notera une direction artistique réussie accompagnée par une BO agréable et travaillée mais rien de plus. Le jeu reste « mignon » et essaye certaines choses, mais il n’a pas réussi à me convaincre que ce soir par son gameplay ou scénario qui je pense aurait pu être narré avec bien plus de finesse. Dommage.
Hotline Miami 2: Wrong Number (2015)
Sortie : 10 mars 2015. Action
Jeu sur PC, PlayStation 3, PlayStation 4, Nintendo Switch, PS Vita, Mac, Linux, Android
Redango a mis 6/10.
Annotation :
Plus long, plus complexe, Devolver a voulu voir les choses en (bien plus) grand pour Hotline Miami 2.
Malheureusement toute cette garniture atténue grandement les éléments qui ont fait la gloire du premier opus et qui l’ont rendu aussi jouissif.
L’histoire est extrêmement complexe quoique que très bien ficelée avec celle du premier mais les allers et venues entre passé et présent laissent place à de nombreuses mises en scènes assez maladroites qui cassent considérablement le rythme du jeu qu’on attendait aussi effréné que dans le 1er.
Le plus dérangeant reste le level design du jeu.
Les tableaux sont bien plus grands et vaste que ceux du premiers rendant le tout à la fois difficile et très frustrant. Ce qui était le force du premier opus est ici son plus grand défaut.
Nous avons ici beaucoup plus de cinématiques et de dialogues que dans le 1 et les phases de gameplay sont bien moins intéressantes et satisfaisantes. Hotline Miami 2 est un jeu plus lent là où le premier n’était que nervosité.
La BO bien plus variée et fournie reste cependant excellente.
Le jeu reste indispensable après avoir fait le 1 mais il m’a surtout fait prendre conscience que j’avais grandement sous-estimé ce dernier.
Halo: Combat Evolved (2001)
Sortie : 14 mars 2002 (France). FPS
Jeu sur Xbox, PC, Mac, Xbox 360, Xbox One
Redango a mis 8/10.
Annotation :
Je n’ai pas connu la révolution de jouer à un FPS au pad. Même sur PC on perçoit le bijou de game design que cela pouvait pour l’époque. Halo pose les base d’un univers solide et ambitieux aussi vaste que séduisant.
Si l’ergonomie générale du jeu est plaisante et même unique pour l’époque, ce n’est pas forcément le cas du design de certains niveaux pas toujours intéressants à parcourir, principalement ceux en intérieurs.
Le contraste avec les phases en milieux extérieurs « ouverts » se fait encore plus sentir, ces dernières étant un des gros points forts du jeu (Warthog <3).
En plus d’amener la solution aux joueurs de FPS au pad, Halo invente la régénération automatique des hp (le bouclier ici) ce qui permet des phases d’actions dynamiques sans baisse de rythme face à une IA ennemie bien supérieure à certaines d’AAA d’aujourd’hui.
Le jeu ne réinvente pas la guerre humain-Alien mais reste très original dans son écriture et dans son approches de certaines révélations notamment avec 343 et le Halo.
Je partais avec pas mal d’apriori sur le début du jeu en me disant que ce qui était un porte-étendard il y a 20 ans ne pouvait qu’être chiant aujourd’hui mais je pense qu’en 20 ans, on peut s’accorder à dire qu’Halo n’a que très peu et très bien vieilli.
Tellement de choses partent de là.
Halo 2: Anniversary (2014)
Sortie : 11 novembre 2014. FPS
Jeu sur PC, Xbox One, Xbox Series X/S
Redango a mis 8/10.
Annotation :
Une version Anniversary qui rend magnifiquement hommage au jeu original.
Les cinématiques entièrement refaites en images de synthèse sont sublimes.
De plus la refonte des textures m’a beaucoup moins gêné que pour le premier opus donc la version remasterisée était certes plus jolie mais paraissait plus froide et vide que Halo premier du nom.
Bungie a vraiment vu les choses en grand pour l’orientation de sa saga après le premier et si Halo 2 est aujourd’hui le jeu le plus vendu de la Xbox ce n’est pas pour rien.
Les niveaux sont peut-être un poil plus dirigistes que ceux du précédent mais avec un level design tellement plus intéressant.
Également je n’ai pas ressenti ou moins, les petites baisses de rythmes dont souffrait le premier à partir du 2e tiers du jeu. Cette impression de tension et d’urgence qui pèse tout du long est incroyablement bien gérées et certaines scènes (de l’Anniversary) sont à couper le souffle.
Une superbe suite pour un univers que j’aime de plus en plus.
Trine (2009)
Sortie : 3 juillet 2009 (France). Plateforme, Action
Jeu sur PC, PlayStation 3, PlayStation 4, Wii U, Mac, Linux
Redango a mis 8/10.
Annotation :
Trine est un jeu qui est pour moi empreint de nostalgie. Déjà parce qu’il m’évoque les grandes heures du Xbox Live qui mettait en avant de véritables perles du jeu indé, donnant à ces derniers un certain regain d’intérêt qui créera cette culture « indie » par la suite.
Ensuite par son ambiance. L’histoire de Trine est digne d’une légende racontée par un vagabond près d’une cheminée au fin fond d’une taverne dans un royaume médiéval lointain.
Le monde féerique de Trine envoûte dès les toutes premières minutes de jeu.
Aux commandes d’un magicien, d’une voleuse et d’un chevalier pour parcourir la carte au grès des puzzles tous plus plaisants les uns que les autres grâce à une difficulté justement dosée.
Déjà en 2009 Trine donnait une véritable leçon de level design. Chaque personnage a ses aptitudes propres et les complémentarités entre elles sont un véritable bonheur à exploiter en multiplieur. Il est peut-être dommage que le dernier niveau présente un pic de difficulté extrême comparé au reste du parcours et que le fait d’être en multi rende la tâche encore plus difficile.
Mais une fois terminé on ne retiendra que le plaisir d’avoir plongé dans cet univers fantastique sublimé par une bande son incroyable.
s/o @Nebuleux d’avoir parcouru ce plateau avec moi, le meilleur joueur de la Voleuse de tout le royaume, probablement. ;)
Persona 5: Royal (2019)
Persona 5: The Royal
Sortie : 31 mars 2020 (France). RPG
Jeu sur PlayStation 4, Xbox One, Xbox Series X/S, PC, PlayStation 5, Nintendo Switch
Redango a mis 9/10.
Annotation :
Après plusieurs essais infructueux à essayer de traduire l’expérience que j’ai vécu avec Persona 5 Royal je me contenterai de dire que cet opus ne ressemble à aucun des jeux auxquels j’ai l’habitude de jouer.
Sûrement dû au fait que je ne suis pas un grand amateur de JRPG et encore moins connaisseur de Persona.
Aussi originaux que les Persona puissent ils être sur le papier ils n’en sont pas inaccessibles pour autant, et ce P5R est probablement le plus abordable et le plus « casualisé » de tous.
N’y voyez aucun reproche ici, au contraire la licence arrive à se montrer un plus beginners-friendly tout en satisfaisant les puristes de la première heure.
Sur un morceaux pareil j’avais peur de devoir attendre plusieurs heures de jeu avant de me pouvoir réellement commencer à m’amuser mais le jeu parvient à distiller dès le début suffisamment d’éléments pour que le joueur se fasse en douceur au gameplay et aux différentes mécaniques. Du contenu continue a être débloqué au fur et à mesure de la progression et ce jusqu’aux toutes dernières heures de jeu.
C’est probablement cette générosité du titre qui m’a le plus plu. Pas seulement dans cette capacité à vous apprendre sans cesse de nouvelles mécaniques à maîtriser mais également dans son scénario, son écriture et l’investissement émotionnel qu’elle implique.
Car oui je pense que si la fibre affective est touchée, alors c’est gagné pour Atlus.
Il y a tellement de mécaniques intéressantes et variées qu’une critique détaillée serait nécessaire pour tout énumérer mais Persona 5R est probablement une des plus belles découvertes que j’ai faites ces dernières années. Je regrette que les différentes fins ne soient pas un peu plus crues, plus tranchées, plus matures. On verra si Strikers dans son style totalement différent m’apporte cette satisfaction.
Alto's Odyssey: The Lost City (2021)
Sortie : 16 juillet 2021. Course, Snowboard, Action
Jeu sur iPhone, iPad, iPod, Apple TV, Mac
Redango a mis 4/10.
Annotation :
J‘ai en horreur l’industrie du jeu mobile qui a la différence de gros éditeurs de AAA, ne prend même pas la peine de cacher qu’ils prennent leurs utilisateurs pour des vaches à lait.
Mais j’avais bien aimé Alto’s Odyssey (jeu payant il me semble à l’époque) qui était pour moi la définition même du petit jeu « pour tuer le temps » sans système pay to win.
A l’occasion de mon essai gratuit à l’Apple Arcade, je me lancé dans cette version « Lost City » qui n’apporte absolument rien à part un skin de biome en plus à savoir un semblant de cité enfouie dans le sable mais sans aucune nouvelle mécanique de gameplay. Les objectifs additionnels propres à cette zone sont on ne peut plus dispensable et tout simplement inutiles pour la progression.
Le jeu reste assez frustrant de bout en bout avec des objectifs inutilement complexes combinant plusieurs faits de hasard mais ne mettant jamais ou très peu en avant le skill que vous auriez pu acquérir jusque là.
Apple Arcade est bien pauvre btw.
Twelve Minutes (2021)
12 Minutes
Sortie : 19 août 2021. Aventure, Fiction interactive
Jeu sur PC, Xbox One, Xbox Series X/S, PlayStation 4, PlayStation 5, Nintendo Switch, Android, iPhone, iPad
Redango a mis 5/10.
Annotation :
Mouais, tout ça pour ça.
Voilà ce qu’on se dit à la fin de 12 Minutes. Après tant de hype (assez modérée pour ma part) on se retrouve face à un indé au concept sympa mais au demeurant très banal.
\SPOILERS/
On aurait très vite fait de crier au génie au début lorsqu’on découvre la boucle, qu’on essaye naïvement plusieurs manières différentes d’aborder le problème et d’appréhender cet inconnu qui veut du mal à notre femme pour un crime qu’elle aurait commis. Mais lorsqu’on découvre petit à petit le scénario et qu’on se rend compte que le coupable ce n’est pas notre femme mais bien nous, le héros, le héros amnésique, le héro amnésique qui décide d’oublier… c’est non.
Là encore, l’attente ne cesse de monter pour finalement dévoiler une histoire qui se veut bien moins sombre que Luis Antonio aimerait vous le faire croire (l’adultère, le papa absent, la maman désespérée, bon…). Tout ça très très subtilement amené par : une montre… Qui ne justifiera jamais la boucle et sera là uniquement pour faire intervenir ce personnage menaçant qui la cherche et déclencher ainsi le reste des évènements.
L’auteur du projet avait juste envie de faire une boucle et point barre, il a calé un scénario aussi lourd que prévisible sur là-dessus et nous voilà.
Utiliser une boucle temporelle qui donne sur un perso amnésique qui décide d’oublier, c’est un peu comme The Purge qui utilise le concept d’un Battle Royal morbide à 320 millions de participants à l’échelle des States pour ne donner qu’un huit clos dans une maison.
Comment on peut se montrer aussi créatif sur le concept et aussi peu imaginatif sur l’histoire ?
De plus le jeu est bien buggé et le fait que ce soit un putain de point&click n’arrange pas les choses, vous deviendrez fou à chercher les interactions stupides que peuvent avoir entre eux les items que vous collectez.
D’ailleurs ne vous imaginez pas être libre dans la résolution de votre « enquête », le jeu vous amène précisément ou il veut et plus vous vous rapprocherez de la fin, moins vous aurez de liberté d’action dans vos décisions. Vous DEVEZ faire ce que le jeu attend.
De là nait la frustration dont beaucoup de joueurs parlent.
The Outer Worlds (2019)
Sortie : 25 octobre 2019. RPG, FPS, Action
Jeu sur PC, PlayStation 4, Xbox One, Nintendo Switch, Xbox Series X/S
Redango a mis 5/10.
Annotation :
On se laisse très vite prendre au jeu en s’étonnant de la générosité qu’a à proposer le titre dans le déroulement de ses quêtes, ses personnages haut en couleurs ou encore de son immense monde semi ouvert à la Borderlands.
Mais il n’en est rien, parmi les innombrables choix de dialogues s’offrant à vous, aucun n’est vraiment mauvais où parfaitement tranché. Vous travaillez pour absolument n’importe quel PNJ qui daigne vous adresser la parole et vous sommera donc d’aller récupérer tel ou tel item, de parler à telle ou telle personne, etc etc… Vous n’êtes qu’un fichu livreur Fedex qui balance des punchlines à droite à gauche sans aucune incidence.
Mais jamais je n’ai été intéressé par un seul enjeu que proposait l’intrigue, ni préoccupé par le sort d’un seul personnage. Mes coéquipiers de fortune peuvent bien se livrer à moi au fur et à mesure des missions les concernant, je n’ai pas réussi à développer une once d’empathie pour ces mannequins de vitrines aux réactions binaires et émotionnellement morts.
Absolument tout devient fade au fil de l’avancée, ce qui provoque une certaine sensation d’inconfort. Le jeu essaye, il essaye vraiment de nous captiver en nous mettant des missions secondaires à la pelle, des perks à ne plus savoir quoi en faire, des factions avec chacune une histoire même si celle-ci se résume souvent à défendre le marginal écolo punk à chien contre le méchant maire industrialiste de droite.
Tout devient très vite facile à cause des TONNES de loot qui vont sont balancées et on se retrouve à répéter le même schéma en boucle lors des diverses missions à savoir prise de quête, livraison du message, bousillage de mobs en masse, livraison de la réponse, bousillage de mobs en masse, conciliation.
Certaines sensations arme en main sont vraiment bonnes et le jeu reste visuellement correct mais c’est loin d’être suffisant.
Jouez à Mass Effect, Borderlands ou Fallout mais évitez ce mix des trois, vous n’y perdrez pas.
Kingdom Hearts (2002)
Sortie : 15 novembre 2002 (France). Action, RPG
Jeu sur PlayStation 2
Redango a mis 4/10.
Annotation :
J’ai sincèrement passé un mauvais, voire un très mauvais moment sur ce premier Kingdom Hearts.
Je n’en attendais pas particulièrement une révélation mais aux vues de la fanbase quand même assez importante du 2eme opus je pensais que le jeu allait proposer quelque chose d’original ou d’émotionnellement assez fort.
QUE DALLE. C’est même probablement l’inverse qui s’est produit. Kingdom Hearts est l’exemple type et même parfait du jeu que vous appréciez enfant et qui vous apparaîtrait infâme aujourd’hui sur tous ses aspects.
Les contrôles sont incroyablement brouillons. Certains combat ou phases Gummi (toutes en fait) sont effroyables. Et sans être gâchés par les contrôles la plupart des combats sont juste tellement pauvres en sensations qu’ils en sont déprimants.
Explorer les différents mondes de Disney est une véritable plaie tant ils sont nombreux et tous aussi pauvres les uns que les autres. Mettre autant de personnages et d’univers Disney pour en retirer quelques zones à peine reconnaissables, sublimées par un level design inexistant habitées par le héros, la princesse et le méchant du film qui s’échangent 3 répliques connues de l’œuvre dont ils sont tirés, c’est moche. Ici on table effectivement sur la quantité plus que sur la qualité, et des mondes vous en avez.
Mon dieu que le jeu m’a semblé interminable.
J’ai apprécié le monde d’Hercule, même si on n’y visite pas grand-chose j’ai surtout apprécié revoir Cloud et Hadès usant de son cynisme caractéristique. D’ailleurs la plupart des interventions des personnages de FF ne se limitent à que de simples apparitions.
Le plus gros point noir pour moi reste quand même le scénario qui est d’une inconsistance et d’une NIAISERIE SANS NOM. J’ai pu lire que la niaiserie ambiante posait quand même beaucoup de problème à certains joueurs mais je ne m’attendais à ce qu’elle soit aussi violente et omniprésente.
Je pense continuer avec le 2 bien sûr même si je suis quelque peu refroidi…
Kena: Bridge of Spirits (2021)
Sortie : 21 septembre 2021. Action-Aventure
Jeu sur PlayStation 5, PlayStation 4, PC, Xbox One, Xbox Series X/S
Redango a mis 6/10.
Annotation :
Dans la liste des jeux indé à suivre je voyais Kena: Bridge of Spirits arriver sans trop m’en soucier tant le titre semblait déjà tout miser sur sa DA et ses graphisme sans rien implémenter d’un tant soit peu original.
Et Kena s’est bel et bien avéré être le classicisme à l’état pur. Le jeu emprunte des mécaniques de résolution de puzzle et de progression que l’on a vu déjà 1000 fois dans les Zelda ou autres Beyond Good&Evil, Dark Souls, *insérer ici n’importe quel jeu d’aventure potable sorti après ~2005*, etc…
La progression reste quand même agréable et le titre se termine sans trop de difficulté, le tout en réussissant à nous maintenir un minimum intéressé jusqu’au bout.
C’est quand même un peu dommage que le titre mise tout sur ses visuels et se contente de nous conter les déboires d’une guide d’esprits corrompus et égarés au fur et à mesure de son ascension pour… Une montagne sacrée !!
D’ailleurs l’univers n’est jamais vraiment identifiable et se contente de recracher ce qui fait le plus « esprits » dans les différentes mythologies ou religions non-théistes asiatiques. Tout est un cliché ; du vieux sage aux sanctuaires en passant par les esprits de la forêt.
Malheureusement je n’ai pas trouvé grand intérêt à parcourir le jeu. Concrètement il ne raconte rien d’intéressant, il ne montre rien de nouveau en termes de mécaniques, de level design ou de game design. Et même sans avoir à apporter sa pierre à l’édifice des jeux d’aventure, il se contente du minimum syndical en appliquant bêtement le cahier des charges du jeu d’aventure qui, au passage, a le don de me les briser avec ses putains de puzzles avant chaque room de boss.
Il reste mignon, attendrissant sans trop en faire et mine de rien plaisant à jouer mais je n’ai pas pu m’enlever cette image du jeu classique, lambda servant juste à benchmarker les perfs de la nouvelle génération de console.
Resident Evil: Village (2021)
Biohazard 8
Sortie : 7 mai 2021. Action-Aventure, Survival horror, FPS
Jeu sur PC, PlayStation 4, PlayStation 5, Xbox One, Xbox Series X/S, Streaming, Mac, Nintendo Switch, iPhone, iPad
Redango a mis 8/10.
Annotation :
Très légers spoils.
Suite directe du 7 et 2e volet de la saga Ethan Winters, Village semble prendre la même direction que son ainé, et visiblement modèle, RE 4.
Si le 7 marquait de la plus belle des manières le renouveau d’une saga en perdition depuis des années, le 8 ne confirme pas forcément ces nouvelles résolutions et s’aventure même sur les terrains qui marquaient pour moi le début de la fin pour la saga.
Comme pour RE 7, Capcom donne une véritable leçon de création d’ambiance. C’est froid, sec, inquiétant et silencieux, les premiers pas dans le village sont justes parfaits. L’ambiance est tellement pesante que vous pouvez presque sentir l’odeur de la mort qui pèse sur ces maisons vidées de leurs propriétaires.
Tout le premier tiers du jeu avec le château et Lady Dimitrescu reste d’ailleurs la partie que j’ai préféré. RE Engine montre une nouvelle fois de quoi il est capable avec ce château en jouant de jeux de lumières sublimes. Le niveau de détail est tellement élevé que j’ai parfois eu du mal à distinguer les éléments du décors avec lesquels une interaction était possible.
L’histoire vaut le coup d’œil elle aussi mais je n’ai pas bien saisi pourquoi Ethan reste le héros sans visage sachant que c’est un personnage plutôt bien écrit et assez développé depuis 2 jeux, et surtout le rapport qu’entretient le joueur avec lui. Le joueur passe d’Ethan à Chris pour finir spectateur avec tout ce beau monde à l’écran sans avoir personne à incarner ? Sensation étrange pour un FPS.
Là où Capcom m’a déçu une fois de plus c’est par son volet action. La direction que prend Village lors de l’arc d’Heisenberg et ce combat Mécha métallique contre mini tanks air dropped… mon dieu quelle merde.
Bon le jeu se rattrape après cet écueil mais comme lorsque le 4 est sorti, la direction que prend le gameplay est résolument plus action que l’opus précédent.
Espérons qu’ils arrivent à doser cette fois-ci.
PS: j’ai i fais le jeu en français et j’ai été impressionné par le doubleur d’Ethan qui livre une performance incroyable.
Call of Duty (2003)
Sortie : 7 novembre 2003 (France). FPS, Action
Jeu sur PC, Mac
Redango a mis 7/10.
Annotation :
C'est en jouant au dernier CoD que je me suis dis que ce serait quand même sympa de faire au moins une fois tous les modes histoire de la saga.
De celui-ci je ne me rappelais que la scène de l'église du jour J.
C'est toujours bluffant de voir ce que les CoD ont apporté au genre des FPS et comment ils ont pu détrôner les Medal of Honor qui régnaient sans partage à cette époque.