The Doors of the Perception

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Chef d’œuvre s’aventurant sur des territoires inexplorés ce disque est proche d’atteindre la perfection et m'aura marqué comme peu l'ont fait. Envoûtant de bout en bout, porté par une parfaite alchimie entre quatre génies, ce premier disque, qui annonce déjà quelques autres œuvres d'art, se révèle envoutant, mystique et tout simplement unique.

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Second album du groupe, Strange Days permet aux Doors de continuer sur leur lancée, de continuer d'explorer leur son si unique et génial, avec créativité, lyrisme et génie dans une ambiance, à l'image de la pochette, baignant entre bizarre, envoutement et mystère.

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Si ce n'est pas le meilleur album du groupe et que, pour la première fois, un disque des Doors contient quelques titres oubliables, ce serait dommage de l’oublier et/ou de passer à côté. Plus léger, Waiting For The Sun contient tout de même quelques pépites et belles douceurs, le tout dans une ambiance vraiment prenante.

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Si l'album est légèrement inégal, on y trouve toujours une ambiance ainsi que quelques perles qui valent vraiment le coup d'être entendues et savourées. Finalement, le malheur de The Soft Parade est d'être un disque des Doors et de se retrouver coincé dans une discographie quasi-parfaite. Le groupe (surtout Morrison) aura de plus en plus de problèmes mais reviendront vers des racines blues et rock pour de nouveau tutoyer les sommets avec le génial Morrison Hotel.

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John Densmore assure derrière ses batteries, pendant que Ray Manzarek et Robby Krieger montrent une nouvelle fois leur immense talent, respectivement à l’orgue et à la guitare. Ils démontrent à travers ce live une présence scénique et un génie musical incroyable, emmené par un Jim Morrison en feu. On s’y croirait.

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Un véritable renouveau pour le groupe, retournant vers des origines plus blues et rock, et ce avec une réelle inspiration, muant, à l'image de la voix de Morrision, vers de nouveaux horizons et ils proposent tout simplement un de leur chef d'œuvre, ainsi qu'un disque qui m'aura personnellement beaucoup marqué.

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L'une des plus grandes et fortes chansons (Riders on the Storm) qu'il m'ait été donné d'écouter, achevant un album tout simplement remarquable, un chant du cygne où plane déjà l'esprit et le futur fantôme de Morrison.

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Une compilation live sans fausse note, on retiendra notamment une version démentielle de Light my Fire, un Back Door Man sur un tempo plus lent qu'à l'accoutumé, une émouvante version de Crystal Ship, bien trop rare en live, ou encore un Jim Morrison totalement déchaîné sur Roadhouse Blues.
Le son est particulièrement bon et rend hommage à Doors qui était sacrément bon lorsque Jim était en état de le faire.

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Dommage que la qualité de l'enregistrement ne soit pas à la hauteur de cet album où les Doors reprennent beaucoup de chansons rares et peu ou pas joué par la suite.

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Sortie via plusieurs versions différentes à travers le temps, Live at The Bowl 68 est un précieux témoignage des Doors en concert. L'enregistrement est parfait et met bien en valeur les qualités de la troupe à Morrison, l'énergie déborde, il y a de l'impro régulièrement et les grands moments sont nombreux, à l'image du When the Music's Over ouvrant le concert, Hello I Love You, The Unknow Soldier, Light my Fire ou la transe The End qui prend toute la dernière face.
Les musiciens sont inspirés, notamment Ray Manzarek, l'émotion est là, le groupe est en feu, et on est emporté par le shaman Morrison.

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La majorité des enregistrements publics des Doors ressortie au fil des ans se ressemblent beaucoup, reprennent des tournées similaires, et Live in Vancouver ne déroge pas à cette règle. Il y a donc une impression de "déjà écouté", ce qui ne change en rien la qualité de l'album par ailleurs, les concerts des Doors étaient incroyables, c'est encore le cas ici. On retiendra notamment la version démente et excitée de Little Red Rooster, un Rock Me endiablé, Who Do You Love ou encore Light my fire).