Top 10 des meilleurs films de branleurs

Annotation :

La dite comédie bas de plafond qui me plaît beaucoup trop pour ce que c'est. Oui ce n'est pas du grand art, ni du grand cinéma mais fore est de reconnaître que le duo de scénariste Seth Rogen-Even Goldberg a la capacité de créer des personnages qui me plaisent me touchent. Car au fond ce duo de Stoners pourrait se révélait être la carte manquante à tous les autres buddy movie ratés.

Annotation :

Bien que dans ce film tout ne soit pas réunit pour créer le film de branleur ultime, on peut y voir une cristallisation d'une période creuse de la vie. Celle d'après le lycée, d'avant le travail, bloqué entre quelques amis et deux ou trois connaissances. J'aime ce film pour sa capacité à avoir capturer la banalité.

Annotation :

Les branleurs dans le cinéma sont souvent les rares personnages a avoir préservé une âme, une innocence ou un je-m’en-foutisme d'enfant. Il est évident que ce film met la lumière sur cet aspect spécifique tout en l'opposant (comme ça a déjà été fait plusieurs fois) à un événement sérieux, trop sérieux, ici un braquage. Si les protagonistes ne sont pas pleinement attachant dans le film, nous avons tout de même pendant une heure et demi envie de les voir réussir, envie de les voir asseoir la supériorité de l'enfant.

Annotation :

Bien sûre escalader la sécurité d'un métro new-yorkais, imaginer des lettres en perspectives ou danser en tournant sur sa tête ne sont pas vraiment les activités ordinaires d'un branleur. Mais si je met ce film-documentaire dans cette catégorie c'est car pour moi, la capacité qu'ont chacun des protagonistes à s'extraire des dogmes américain des années 80 illustre au fond la même conviction que celle que peut avoir un ermite contemporain. Cette conviction qui nous pousse à faire sans réfléchir : croire en l'absolu.

Annotation :

Une femme disparue, un pirate, des rongeurs et un space cake. Dans ce torrent d'insensés pour lequel le monde entier ne semble avoir d’intérêt, un seul homme est à la auteur : le branleur. Celui que la société n'accepte qu'a moitié, sera cette fois ci le héro. Et qui de mieux que lui pour résoudre ce mystère ? Qui d'autres aurait le temps ou ne serais ce que l'idée d'écouter un album à l'envers ou de chercher une carte au trésor dans un paquet de céréale. L'ode au branleur est bien là dans ce film capturant un moment sans porter le regard sur l’événement.

Annotation :

Il était important de parler de ce film, spécifiquement dans ce top ci. Souvent le branleur est illustré comme un personnage avec des tendances au "cool", celui qui arrive à aborder quelques filles, fumer quelques joints et avoir quelques amis. Dans Kids tout est déconstruit ! Oui le personnage baise, fume et sort mais dans une perspective qui n'est plus divertissante mais macabre. La baise devient une activité funeste, la fumette dérive vers les pires excès et les amis sont vicieux. Le branleur est désespéré, perdu il n'est plus l'archétype du personnage sympathique : cette fois ci il est mauvais.

Annotation :

Quand la fiction ne s'articule plus autours du branleur, celui ci chute. Voilà ce que nous dit ce film, dans la vraie vie le branleur n'existe pas, dans la vraie vie personne ne le connait, dans la vraie vie il n'a pas de maison et encore moins de job. La vie de bohème au fond est celle du branleur, passionné certes, mais branleur. Ici le branleur devient une conditions dont il faut s'extraire à tout pris et non plus un rôle qu'il faut préserver.

Annotation :

Puisque le branleur ne fait rien, ne sait rien ou n'est rien alors pourquoi le pousser dans l'action ? Un film lent, long comme les journées d'un dépressif au milieu de la vie, comme les nuits d'un noctambule immobile. Car oui, si le branleur ne fait rien comment peut on affirmer que c'est par choix ? Le branleur est aussi perdu que les autres, encore plus perdu que les autres. Il court dans la forêt, chante à demi mot et regarde passer la foule. Le branleur n'est il pas au fond le vrai fataliste ? Gus Van Sant esquisse une réponse dans ce film s'articulant autour d'une ultime fin.

Annotation :

Il y a eu une époque et une seule pour le branleur : les années 70 ! Le branleur est un hippie avec un goût prononcé pour les bonnes épices et l'ultra actif est un policier nerveux en thérapie constante. Mais si cette période soit disant idyllique cachée en secret les pires vices américains ? Alors dans ce cas celui qui démantèlera ces vices sera celui qui en est le plus extrait à savoir le hippie, ici détective privé. (La lenteur ou la mémoire limitée du fumeur sera peut être un problème cependant...)

Annotation :

L'ultime film de branleur, celui qui a nous un jour donné envie de partir à Los Angeles une boule de bowling en poche et un peignoir dans la valise. Ce film a compris mieux que tous les autres comment le branleur fonctionne : ce n'est pas un inactif ni un idiot profond mais simplement un passionné ne comprenant pas pourquoi les autres adultes s'enfoncent dans un monde de travail et de cravates. Cependant qu'est ce que devient un branleur lorsqu'il doit sortir de son microcosme lorsqu'un tapis finit plein de pisse ? Le dude s'en fiche, il ne sort pas de son microcosme, il ne sort pas de son monde il le transporte avec lui partout où il va. Parfois la finalité est fragile et il manque périr empoisonné par un réalisateur de porno ou mordu par une fouine allemande; mais pourtant tous s'articulent sans jamais s'enrailler. Le dude ne se pose pas de question, il tient bon manquant quelques fois chuté, le dude c'est la fin d'un joint tenu à une pince à épiler.