Top 10 Jeux vidéo selon fan_2_mart1

Annotation :

Scénario tortueux, métaphysique, écolo-intégriste.
Gameplay riche - les matérias ! - et multitude de quêtes annexes passionnantes.
Je pense que j'ai bien dû le faire 7 fois depuis qu'il est sorti, et j'envisage de le refaire pour tâter de la nouvelle traduction.

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Un univers s'ouvrait alors à nous avec la 3d et les premiers mondes ouverts. Au delà du scénario lapidaire (mais l'univers est riche et plaisant), ce sont les énigmes hyper bien pensées et les boss épiques qui forcent l'adhésion.

Sans parler encore des nombreuses idées conceptuelles (le cycle jour / nuit, le monocle de vérité) et les quêtes annexes très nombreuses.

Sans parler d'un des plus gros générateurs de rage-quit mainstream, le temple de l'Eau.

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Là encore, un scénario génial, avec plusieurs twists qui marquent au fer rouge. Et une charge anticléricale redoublée d'un discours assez noir sur la réalité (illusoire) et la nature du pouvoir (digne de la maxime du Guépard de Fellini : tout changer pour que rien ne change).

Le système de jeu, même si très gui(n)dé, est excellent : complémentarité des 7 personnages interchangeables, chaque monstre errant a sa faille, les boss sont bien dosés.

Sans compter la dose d'énigme judicieusement circonscrites aux Temples pour Chimères (mais qui du coup évitent la lassitude du un peu tout le temps par beaucoup d'un coup).

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ça faisait donc 10 ans qu'on attendait un J-RPG digne des meilleurs FF (ce ne fût pas FFXII, à l'évidence). Là encore, scénario génial et plein de trouvailles (rien que le monde colossal, dans tous les sens...).

Mais surtout, une aventure épique, très longue mais pas lassante malgré des plaines qui mettent parfois des heures à être explorées/traversées. En gros le bon du MMORPG sur console (ce que FFXII n'a pas réussi) : parce que les zones sont riches de choses à trouver et que les combats sont jouissifs...

... grâce à un renouveau total des mécanismes RPG console : la figure du tank, les attaques qui renversent sur le dos, prise en compte des attaques par la gauche/droite/derrière et des pouvoirs originaux et équilibrés.

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Une foutre-bleue d'expérimentation après le faramineux FF7, dans la lignée mais différent à tellement de niveaux... L'histoire, un peu plus romanesque, est là encore extra : avec son alternance de conflit géo-politique chelou (vu du point de vue d'un campus à l'américaine) et de rêves hallucinatoires (les séquences Laguna).

Le système de jeu est archi-bancal : 1ère partie (à 12 piges) ratée parce que j'avais pas tout pigé, mais jeu refait et plié un peu trop aisément. Oui, parce qu'on est vite tenté de voler 100 BrasierX et de plier l'affaire en 2-2 (comprenne qui pourra).

Mais là encore, et ce n'est pas assez dit, les FF brillent par leurs quêtes secondaires qui donnent l'impression d'entrer dans un univers complet plus que de jouer à un jeu unidimensionnel : ici le jeu de carte bien cool - même si complétement pété par ailleurs.

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En termes de temps passé, peut-être celui qui devrait être numéro 1... Fait, refait, en tous niveaux de difficultés. Même si l'équilibre entre les faction n'y est pas du tout (bon courage à qui joue Chevalier sur une carte XL face à un Magicien), ça fait justement partie du charme (d'une époque où tout n'était pas sous-pesé, équilibré à l'extrême).

Que dire sinon que, même si "l'histoire" n'a aucun sens, sorte de gloubi-boulga d'heroic fantasy à la Tolkien et de mythologies éparses, le système de jeu est toujours aussi jouissif : récolter des ressources pour bâtir châteaux et armées.

Entre les combats en mode jeu d'échecs (tour par tour sur hexagones) et l'incorporation addictive d'élément RPG via les héros (exploration, monstres aléatoires, quêtes, niveaux, artefacts...) tout ça me donne toujours autant envie aujourd'hui. Sans compter l'éditeur de cartes qui, je pense, peut encore donner facilement de belles choses.

Annotation :

J'adore MGS1. Celui-ci sur PS1, pas l'obscur machin en 16-bits, of course. Mais à l'époque de sa sortie, MGS2 m'avait foutu une claque encore plus dantesque. On y retrouve le même délire cinématographo-ludique (le ratio cinématiques / séquences de jeu devant être de 1,3 à l'aise), mais en plus poussé; vu qu'en plus les graphismes permettent quand même des choses un peu plus stylées (poseuses diront les mauvaises longues).

Bon, avec le recul, sans doute beaucoup d'esbrouffe et de théorie du complot facile, mais Kojima a l'art de rendre tous les dialogues (à coup de digressions à n'en plus finir) et personnages (tous les mécréants sont on ne peut plus charismatiques, du dépressif Vamp au revenant Ocelot, les raisons des terroristes étant on ne peut plus et finement développées).

Ensuite, on aurait tout de même tord de réduire MGS2 à son scénar : les phases d'infiltration sont jouissives (et très renouvelées : se cacher ou planquer un cadavre, ramper, analyser la topographie) tous comme les boss (combats mémorables). Sans compter les énigmes cheloues made in Kojima (ça vaut pas débrancher la manette du 1er volet, mais y a de l'idée quand même !)

Annotation :

Sorti tardivement sur PS1 et retour à un schéma d'héroïque fantaisie plus classique, ce FF n'en demeure pas moins excellent. D'ailleurs, je suis en train de le refaire, en 2018, pour préparer un speed-run.

Hyper scripté -plus que 7 et 8 et d'apparence moins profond, 9 s'avère néanmoins d'un rythme très très pidant. Construit sur des clichés mais les détournant dans un registre cartoon assez jouissif (meilleur chara-design de las saga?), on suit des brigands enlever une princesse, poursuivi par un chevalier, assistant à de chimériques guerres entre royaumes... Sans aucun temps mort, laissait encore un minimum de temps à l'exploration (gorgé de quêtes annexes chronophages, l'air de rien), 9 est un modèle de maîtrise artisanal ou le J-RPG classique dans ce qu'il a de plus sublime.

Même si Kuja est une relecture crypto-gay de Sephiroth, et que l'histoire pompe en partie Dragon Ball pompant le Voyage en Occident.

Annotation :

Les plus jeunes - fuckin' millenial- ont peut-être du mal à se rendre compte de la révolution que fût Resident Evil 4. Après une trilogie qui glissait progressivement en assumant moyennement de l'horrifique de série B (flippant premier épisode cauchemardesque) à l'action, ce reboot - qui reprend la tête claque Léon Kennedy, croisement entre métrosexuel entre Di Caprio et Bobby de Twin Peaks- assume enfin pleinement l'orientation full gameplay.

Cinématiques QTE, boss épiques et, surtout, caméra collée à l'épaule (alliant le côté immersif de la vue à la 1ère personne et le recul nécessaire de la 3ème personne) qui fout dans l'action. On ne flippe plus tellement de manquer de balles - même si c'est pas Call Of - et plus trop des zombis, plus rapides, résistants (new millenium style), mais on adhère à un modèle de level design, d'équilibre de difficulté et de scénario comico-macabre assez fendard (Kennedy prend de l'aplomb, mais Ashely et le tyran-nain napéolonien me laissent quelques bons souvenirs...).

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Plutôt fervent des RPG à la japonaise qu'à l'Occidentale (on l'aura compris avec cette liste), je dois avouer avoir adoré les Mass Effect. Ouvert mais pas comme un bac à sable infini dans lequel se noyer (coucou Elder's Scrolls), Mass Effect reste avant tout un jeu scripté : bien dialogué, à l'histoire prenante et... au gameplay réussi.

Sorte de Gears of War (la caméra, les abris, les gun-fights en caméra collée aux basques) plongée dans l'univers de la série Babylon 5 (la Citadelle, en particulier, évoque beaucoup cette super saga SF), Mass Effect gagne sur tous les tableaux. En plus, le cheminement s'avère plutôt intéressant, pas trop manichéen (avec la place des humains, questionnable et questionnée, entre prétentions belliqueuses et pacifistes, dans ce nouveau consortium).

Difficile de distinguer, à quelques détails près (adios rapido aux pénibles passages en voiture sans gravité, ouf), les 3 volets de la saga pour moi .

Annotation :

Pourquoi le III ? Parce qu'il est une version corrigée améliorée du II, et que les trouvailles des épisodes ultérieurs, intéressantes, m'ont moins convaincu (la religion, l'aspect guerrier trop poussé alors que Civ est justement un jeu qui ne doit pas être essentiellement militaire). Et sans doute par nostalgie, aussi.

Un must-have du tour par tour qui permet de gagner (ce qui est pas évident, surtout dans les niveaux de difficulté élevés) par moult moyens (militairement, mais aussi scientifiquement, diplomatiquement, culturellement). Le plus gros défaut de ce jeu de gestion historico-total : son aspect chronophage (combien de nuits blanches imprévues en pleine semaine de cours!).

Annotation :

Je n'ai pas fait tous les Dragon Quest (malheureusement), mais celui-ci arriva sur PS2, tel FF9 pour la PsOne, au firmament, au crépuscule de la console. Et s'avéra un RPG classique magnifique, épique, à la durée de vie énorme (80 à 100 heures à l'aise, et sans remplissage!).

Gros points forts pour les amateurs de J-RPG : le chara-design de Toriyama (Dragon Ball), qui donne donc l'impression de jouer à un FF dans un univers entre Dragon Ball et Donjon & Dragon, avec un humour potache mais décomplexé proche de celui du sieur (le monstre-chien, par exemple, mais aussi Yargus de manière générale). Et surtout une difficulté au poil : point besoin de faire du level-up comme dans Shin Megami ou autres série pour hardcore-RPGmer, mais tout de même : combien de donjon réussi à une herbe médecinale près, de boss vaincu en un dernier coup d'épée héroïque.