Top 10 Jeux vidéo selon Marlynastre

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(la saga complète)
Le jeu qui m'a introduit à tout : le voyage temporel, l'anti-héros, l'open-world, les dystopies, le cyberpunk, les gros guns, les encore plus gros guns, les bolides en tout genre, les courses en bolide en tout genre, les heures passées à faire des sauts au dessus des canyons avec des bolides en tout genre, les civilisations anciennes et fascinantes, l'écologie, les skateboards, les oreilles pointues, les items à collecter de manière compulsive sans aucun reward à la fin alors qu'il y en a 600, le racisme, la relation père-fils, le concept de martyr, l'appétit du pouvoir, le fait de pouvoir martyriser les pauvres citoyens en leur tapant dessus à l'infini ET LES FUCKING AILES QUE TU PEUX VOLER AVEC ET C'EST TROP BEAU.

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(La saga complète)
Le jeu au design le plus original, aux persos les plus drôles, l'introduction au concept de centre névralgique, d'algorithme et d'industrie monopolistique alors que j'avais dix ans, les différents mondes qui emmènent aux quatre coins du globe, la relation amoureuse entre Sly et Carmelita qui tient du love-hate pas du tout niais et trop badass, les heures passées à détrousser les pauvres gardes pour revendre leurs bijoux sur internet ET CE MECHANT ANTAGONISTE TROP BADASS QUI ME TERRIFIAIT TOTALEMENT.

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(La saga complète) Le jeu que j'ai trouvé exactement au moment où je le cherchais, où enfin on pouvait faire autre chose qu'un gentil, on avait des choix moraux, on avait la possibilité de construire sa propre histoire, d'être surnommé comme un veut, de s'habiller comme on veut, de porter une moustache hideuse si on en a envie, de péter à la face des gens si on en a envie, de pouvoir assassiner sa soeur juste parce que l'épée a l'air trop jolie, de constater avec horreur que les cornes ruinent la super coupe d'emo dépressif du personnage, de pouvoir trahir le fantôme d'un disparu en allant dépenser l'argent de son trésor chez les putes, de pouvoir s'habiller en robe et faire les trottoirs, de pouvoir installer Bobonne 1 dans village 1, Bobonne 2 dans village 2, et de récolter les cadeaux de temps à autres, de rejouer encore et encore et de jamais refaire la même chose et de pouvoir établir une dynastie de parangons parfaits ou de psychopathes puants au travers des trois jeux ET CE COSTUME DE POULET JUSTE.

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(La saga complète)
Le jeu qui a fini de m'introduire à l'univers Batman et m'a rendue accro au personnage du Joker, celui que je suis désormais incapable de voir autrement que comme le design de ce jeu, le jeu où aller chercher tous les easter eggs et les infos sur les personnages secondaires et résoudre toutes les énigmes d'Enigma était génial, Arkham Asylum où j'ai cru avoir bugué le jeu dans la morgue et omg wtf, les niveaux complètement wtf de Scarecrow, la variété des approches possibles en combat et en mode prédateur, la beauté et la consistance de l'univers visuel, ce moment brise-coeur derrière le théâtre où on déclenche le souvenir de l'assassinat des parents de Bruce avec bouquet de fleurs et narration d'Hugo Strange, ET PUIS JEU JE TE DETESTE TU M'AS BRISE LE COEUR A LA FIN.

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Le jeu où j'ai fait "Woooooaaaahhh" tout du long, tellement le concept était nouveau, novateur, unique et fascinant. Et puis ces dialogues, ces voix, ces répliques. Ces détails glauques cachés dans des chambres difficiles d'accès.
ET GLADOS EN PATATE.

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Le jeu qui m'a fait pris par la main et fait empathir si fort avec le personnage principal, au point de passer toute l'intrigue à m'embarquer dans une épopée pour sa rédemption, à travailler activement à redresser sa vie et à adoucir ses moeurs, à le faire se comporter bien, être véritablement heureuse à l'idée d'avoir réussi et de lui avoir accordé une nouvelle chance et une nouvelle vie.
ET PAF.

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(La saga complète)
Les jeux qui m'ont à la fois renouée avec les zombies et avec le FPS, dont l'univers est tellement unique et développé, dont les scénarios sont si bien écrits.
Infinite est tellement beau que j'ai du passer plus de temps à admirer les décors, l'attention aux détails, la construction de l'univers par les affiches, les audiophones et les graffitis, la lumière, les musiques, les monuments, qu'à vraiment jouer. Et puis cette intrigue qui devient tellement métaphysiquement complexe comme je les aime. Et puis les Lutèce. Et puis ce passage à l'asile.
ET PUIS CE MUSEE A MADAME COMSTOCK AVEC UNE PARTIE DU REQUIEM DE MOZART A CHAQUE PIECE.

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Le jeu où j'ai perdu le plus d'heures de ma vie à ne tuer personne, et à essayer activement de ne tuer personne et d'être un bon modèle pour la petite fille que j'essayais de retrouver, le jeu où la multitude des approches est vertigineuse, où ne pas tuer quelqu'un est parfois le condamner à un sort bien plus terrible (ô toi Lady que j'ai laissée emmener dans une gondole par un creep total à tête de mouche, je suis tellement désolée. Tellement, tellement désolée.), où l'univers est si frappant et si bien construit, où on peut invoquer des nuées de rats qui dévorent les adversaires en commençant par les orteils, posséder l'esprit des poissons, collectionner des tableaux, escalader des piles de corps de pestiférés, et avoir un corps qui palpite dans la main pour nous indiquer les babioles qui brillent et WAY HAY AND UP SHE RISES WAY HAY AND UP SHE RISES EARLY IN THE MOOORNING.

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( La saga complète )
Le jeu où être un avocat n'a jamais été aussi fun et où on peut garder des culottes de grand-mère dans son inventaire pendant tout le procès et les
sortir à toutes les sauces, le jeu au scénario si travaillé qu'il s'étend sur trois jeux et sème des éléments, des indices et des plot twists dès les premiers procès du premier jeu, pour se terminer dans le dernier procès du troisième jeu, le jeu où ils sont tous épiques à crier OBJECTION, où Benjamin Hunter c'est ton bro, où les PNJ sont tous plus wtf les uns que les autres, le jeu où on appelle à la barre des témoins un perroquet, un talkie-walkie, un esprit fantôme, une horloge et un dauphin, ET MANFRED VAN KARMA TU ES JUSTE GLAUQUE.

Annotation :

Le jeu tellement beau, tellement tellement beau. Et où voyager aux côtés d'un inconnu avec lequel le seul moyen de communiquer, c'est de faire "pouic" avec son écharpe qui clignote, c'est possible. Cet inconnu, ça devient un frère d'armes pour lequel on est prêt à revenir en arrière, qu'on est prêt à attendre, contre lequel on se serre, avec lequel on fait plein de "pouics" pour rien, avec lequel on glisse le long des longues pentes de sable, vole dans la nuée de méduses, nage dans les niveaux souterrains aux spectres sombres, marche péniblement dans la neige en évitant les dragons de glace. Cet inconnu qu'on voit s'effondrer juste avant nous près de l'objectif final, et qu'on aimerait pouvoir relever, avec qui on aimerait pouvoir finir le jeu, marcher ensemble jusqu'en haut, et qu'on se promet d'honorer quand on arrivera en haut.
Et quand on arrivera en haut, on l'oubliera totalement, parce que OH MON DIEU JE VOLE Y'A DES CASCADES GEANTES ET LE CIEL EST SI BLEU C'EST TELLEMENT BEAU.