☆♘ Top Absolu du western moderne ♘☆

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Évidemment il faut apprécier le film pour ce qu'il est, un exercice de style sur un thème rebattu. Mon principal bémol concerne la photo, très (trop) désaturée-qui-sent-la-bidouille-numérique-à-plein-nez, c'est très esthétique dans le goût du jour, mais on se demande si elle survivra bien aux années 2010. Un scénario très classique mais relevé par deux excellentes idées, les pionniers présentés comme des immigrants européens ayant conservé leur langue, et la réflexion sur le thème de l'Occupation et de la Collaboration, à partir de la scène de l'exécution des otages.

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Mix gagnant : western contemplatif + film allemand, logiquement je surnote un peu (ça doit être la nostalgie des années lycée, mais un film allemand je le surnote direct d'un bon deux points). La touche de romantisme pas cucul est également bienvenue.
Il faut quand même jeter un œil sur une vraie carte pour se rendre compte de la folie du trajet envisagé par ces émigrants (grosso modo, de Vancouver à la frontière de l'Alaska, à cheval...).

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OK, crevons tout de suite l'abcès : Comancheria est plus un néo Western qu'un Western. On ne va pas se cacher derrière notre petit doigt en disant qu'on aperçoit quand même de loin en loin quelques mecs à cheval. Les héros braquent des banques en bagnole post crise des subprimes. Mais l'attitude du film. Les banques donnant sur une Grand Rue déserte, la serveuse de diner faisant office de chorus girl de saloon au grand cœur, la fusillade sur la colline. Et surtout... Jeff Bridges en shériff, faut m'excuser votre Honneur, j'ai pas pu résister, c'était plus fort que moi !

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L'Ouest dans les yeux innocents d'un étranger qui tente un voyage impossible, le romantisme mis à l'épreuve de la piste, le thème est similaire à celui de Gold. Le récit est soutenu par quelques scènes d'une belle cruauté (le braquage de l'épicerie). La dynamique des deux personnages est classique, un apprentissage qui croise une rédemption, mais le tout est porté par les interprétations crédibles du baroudeur Michael Fassbender et du jeune et pas mièvre Kodi Smit-McPhee.

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Comment ne pas surnoter un western médiéval où Mads Mikkelsen se réinvente en Clint Eastwood danois? C'est lent, avare en dialogues (pas tout à fait Valhalla Rising mais pas très loin), mais d'une efficacité qui redonne foi dans le cinéma français.

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On apprécie l'intention du scénario, on supporte même très bien Hilary Swank, et puis, quelque part en route, le truc se perd. Très très dur de faire survivre un film à un scénario avec un décrochage aussi brutal au milieu.

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J'aime les films qui prennent leur temps, mais sérieusement là ça traîne grave en longueur. Une seule envie, que le chamane zarbi se prenne une bastos en pleine face, et qu'ils rentrent vite tous à la maison.
Le spectacle d'acteurs est quand même bien assuré par Cate Blanchett, dans un rôle pas tarte du tout, et Tommy Lee, comme d'hab au top de la crédibilité western.

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Autre essai de western anachronique par John Hillcoat... divertissant sans plus.