Un acteur nommé Marlon Brando

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Rôle : Kenneth Wilchek

Pour son premier grand rôle au cinéma, Marlon Brando, adepte de la fameuse Méthode de l’Actors Studio, est allé vivre plusieurs semaines dans un véritable hôpital pour soldats paraplégiques pour mieux s’imprégner de son personnage.

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Rôle : Stanley Kowalski

Dans le rôle du vulgaire Stanley Kowalski, Marlon Brando crève l'écran et s'impose comme un sex-symbol incontestable.

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Rôle : Emiliano Zapata

Après avoir connu le succès dans Un tramway nommé Désir, Marlon Brando, prête ses traits au révolutionnaire mexicain Emiliano Zapata.

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Rôle : Johnny Strabler

Les images de Brando, avec son blouson de cuir Perfecto et sa moto Triumph Thunderbird 6T, vont avoir un impact considérable sur la « culture rock ».

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Rôle : Marc Antoine

À cette époque, certains critiques lui reprochent sa façon de parler assez nonchalante et son manque d'articulation. Frank Sinatra le surnomme d'ailleurs à cet égard « Mister Mumbles » (« Monsieur bredouillement »). Mais Marlon Brando va prendre ces critiques à contre-pied en jouant un rôle shakespearien dans Jules César en 1954. Il y incarne Marc
Antoine et y prononce un réquisitoire saisissant.

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Rôle : Terry Malloy

Elia Kazan à propos du travail de Brando : "Ce que je trouve extraordinaire dans sa performance, c'est ce contraste entre son apparence de dur et la délicatesse de ses gestes. Quel autre acteur poserait calmement la main sur le pistolet avec lequel le menace son frère pour le repousser d'une caresse ? Qui d'autres pourrait dire "oh, Charley !" avec un ton de reproche si mélancolique et si poignant qu'il fait ressentir toute la profondeur de sa peine ?".

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Rôle : Napoléon Bonaparte

Brando dans le rôle de l'empereur français.

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Rôle : Sky Masterson

Vexé de ne pas avoir obtenu le rôle de Sky Masterson, offert à Marlon Brando, Frank Sinatra surnommait fréquemment son partenaire "Mumbles" ("Marmonnements"), à cause du fait que ce dernier était rarement audible. Brando déclarera, quelques années plus tard, que "Frank est le genre de type qui, lorsqu'il arrivera au Paradis, se donnera du mal pour rendre Dieu chauve."

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Rôle : Sakini

Pour ce rôle, Marlon Brando est maquillé en japonais !

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Rôle : Major Lloyd Gruver

10 nominations aux oscars pour ce mélodrame dans lequel, Marlon Brando, incarne un officier américain.

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Rôle : Lieutenant Christian Diestl

Marlon Brando a eu des exigences bien particulières quant à son rôle pour le film. En effet, il tenait à être lieutenant et non pas sergent. De plus, il s'est fait créer des épaulettes spéciales semblables à celles d'un maréchal soviétique alors que les uniformes des Allemands dont il est pourtant censé incarner un personnage se distinguaient par leur étroitesse au niveau des épaules.

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Rôle : Val Xavier

L'Homme à la peau de serpent marque les retrouvailles de Marlon Brando avec une oeuvre de Tennessee Williams. En 1951, c'est avec Un tramway nommé désir, tiré d'une oeuvre du dramaturge, que l'acteur accède à la renommée internationale

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Rôle : Rio

Premier et unique film réalisé par Marlon Brando.

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Rôle : Lieutenant Fletcher Christian

Tarita, la Tahitienne qui interprète Maimiti, l'amour du lieutenant Christian, alias Marlon Brando, sera sa troisième épouse. Ils auront deux enfants ensemble : un fils, Teihotu, et une fille, Cheyenne (1970-1995), qui connaîtra un destin tragique.

Le film fut une catastrophe financière avec 19 millions de dollars de dépenses dont 1 million uniquement pour la construction du Bounty.

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Rôle : Shérif Barrett Calder

Bien que brillant dans son incarnation du shérif Calder, Marlon Brando avait peu de considération pour son personnage. Il déclara d'ailleurs se contenter de le faire errer sur les plateaux de tournage...

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Rôle : Ogden Mears

Brando dirigé par l'immense Charlie Chaplin, dont c'est le dernier film.

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Rôle : Major Weldon Penderton

Des photographies de Marlon Brando habillé en major Penderton furent utilisées plus tard par les producteurs d'Apocalypse Now, qui avaient besoin de photos de Brando plus jeune pour les inclure dans les états de services du jeune colonel Walter Kurtz.

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Rôle : Don Vito Corleone

Le président de Paramount, Stanley Jaffe, déclara de façon péremptoire : « Marlon Brando ne fera jamais ce film. » Après avoir plaidé sa cause auprès des cadres, Coppola eut la permission d’engager Brando à la condition qu'il touche un salaire bien moindre que dans ses précédentes productions, qu’il accepte de tourner un bout d’essai et qu’il bloque une
certaine somme d'argent qui servirait à rembourser la production s'il causait du retard dans le tournage, comme il l’avait fait sur de nombreux tournages précédents.

L'interprétation de Brando doit beaucoup à l'imagination de l'acteur qui usa de deux procédés pour se fondre dans la peau du parrain : insertion de mouchoirs en papier dans les joues afin d'alourdir le bas du visage (il estimait que le parrain devrait ressembler à un bulldog) et cheveux colorés au cirage.

C'est grâce à cet essai que les cadres des studios Paramount l'acceptèrent, notamment Charles Bludhorm qui fut franchement fasciné par sa prestation.

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Rôle : Paul

Marlon Brando a improvisé de nombreux dialogues tout au long du film, estimant les textes de départ peu à son goût.

Devant les polémiques soulevées par le film à sa sortie, Marlon Brando n'a par la suite plus jamais voulu revoir le film, par crainte que son image ne soit sévèrement dégradée auprès de la critique et du public.

La célèbre scène de "sodomie au beurre" fut totalement improvisée entre Bernardo Bertolucci et Marlon Brando, sans en avoir informé à l'avance Maria Schneider. Bien que cette scène soit simulée, les larmes de l'actrice, en état de choc, sont réelles.

De nombreuses années plus tard, l'actrice a déclaré s'être sentie totalement humiliée par cette scène, et ne l'a jamais pardonné au réalisateur.

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Rôle : Robert E. Lee Clayton

Brando dans le rôle d'un mercenaire impitoyable et cabotin, prêt à se déguiser en prêcheur ou en bonne femme pour mieux abattre ses victimes.

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Rôle : Jor-El

Marlon Brando est payé 4 000 000 de dollars pour sa performance de dix minutes. Une performance pour laquelle il refuse d'apprendre ses répliques, préférant les lire directement sur un texte écrit sur les couches de Kal-El.

Christopher Reeve critiqua Brando par le fait qu'il ne joua dans le film que pour l'argent. Brando lui-même assuma cette vénalité et parla a posteriori d'un « film plutôt stupide ».

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Rôle : Le Colonel Kurtz

Francis Ford Coppola décide de filmer Brando dans la semi-obscurité et en contre-plongée, pour masquer le surpoids de l'acteur, qui a énormément grossi et pèse plus de 95 kg, alors que Kurtz est censé être moribond avec un physique émacié. Cela a pour effet d'accroître l'aura mythique du personnage et sa folie.

Bien qu'il n'ait pas plus de dix minutes de scènes dans le film, Marlon Brando est crédité en premier au générique, bien avant Martin Sheen, pourtant acteur principal du film.

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Rôle : Ian McKenzie

Son salaire sera reversé à des associations luttant contre l’apartheid.

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Rôle : Carmine Sabatini

Marlon Brando, dans une auto-caricature, parodie son rôle de "Parrain".