Visionnages 2024

Annotation :

Ahlàlà, The Thing ! Film préféré de plusieurs compères, qu'on m'a vendu et re-vendu comme génialissime à de très nombreuses reprises. Et bien, que dire ? C'était tout simplement excellent, exemplaire sur de nombreux points, et ce en dépit de certaines personnes qui ont râlé et continueront de râler sur ma note de 8 qui est déjà fort honorable (mais qui risque d'augmenter lors du prochain visionnage ceci dit). Assez marquant comme film je dois dire, particulièrement et surtout imposant je trouve. De l'ambiance aux décors, en passant par la musique de Morricone, la tension, les subtilités du film et tout ce qu'il peut y avoir d'autre. Je pense que ce qui m'a le plus impressioné sont les effets pratiques gores du film, signés par la main de mettre de Rob Bottin, d'une facture inégalée parmis tout ce que j'ai pu voir. Je ne pense pas avoir besoin d'ajouter grand chose, et de toute façon je ne saurai quoi dire de plus, mais je revisionnerai The Thing sans aucun doute et ce dans un futur assez proche.

Revu le 31 Mai, +1

Annotation :

Premier western de l'année suite à sa diffusion télé, avec un titre américain mettant en vedette John Wayne, j'ai nommé Les 4 fils de Katie Elder. Pas mauvais comme western mais pas vraiment marquant pour ma part, il y a de bonnes petites bastons (dont une sympathique bagarre assez burlesque entre les frères) et le scénario est plutôt bien construit, le mystère se résolvant progressivement de manière maîtrisée. Mais de l'autre côté j'ai trouvé le film assez banal et même un peu trop bavard à mon goût. Je n'ai pas trouvé beaucoup de charme dans Les 4 fils de Katie Elder en fait au final. John Wayne occupe pas mal l'écran, son personnage étant le seul intéressant et le seul ayant une vraie présence sur le métrage. On retrouve au niveau des seconds rôles quelques noms notables ceci dit, dont Dean Martin (Comme un Torrent, Le Bal des Maudits, Embrasse-moi, idiot...) qui est ici la seconde tête d'affiche, ayant déjà collaboré avec Wayne pour Rio Bravo, ou encore Michael Anderson Jr. (L'âge de cristal, Major Dundee, Les enfants du capitaine Grant...) et Earl Holliman (Règlement de comptes à O.K. Corral, Le Dernier train de Gun Hill, Planète Interdite...). Bon mais peu mémorable pour moi comme dit.

Annotation :

Découverte d'un classique de la comédie française avec Les Visiteurs ! J'avais pas mal envie de le voir ce film, que je n'ai pas besoin de présenter vu son statut culte, et c'était excellent. Il y a beaucoup de passages et de répliques vraiment drôles, le comique est toujours basé sur la même chose à savoir le choc temporel mais ça marche à chaque fois. Je ne saurai pas m'attarder sur une comédie mais Les Visiteurs fut un divertissement parfait pour un soir de détente !

Annotation :

Un peu feignant sur les visionnages depuis ce début d'année, je m'y remets doucement avec un film pas vraiment idéal pour se motiver avec Winnie the Pooh: Blood and Honey. Si le concept de base pouvait donner quelque chose de rigolo ce n'est pas le cas malheureusement. Slasher très médiocre sans la moindre idée de réalisation ou de mise en scène qui sort un peu du lot, des acteurs plus que bancals jouant des personnage déjà très cons qui prennent des décisions et ont des relations idiotes, et en plus le groupes de filles que l'on suit est entièrement blanc, ce qui m'aurait fait crier au scandale si il n'y avait pas ce couple lesbien dans le lot. Histoire de relativiser un peu il y a quelques scènes sanguinolentes et une paire de meurtres un minimum violents. Même si globalement le film est peu graphique, c'est toujours ça de pris. Le hic principal étant qu'une partie des images gores soient gâchés par des effets numériques hideux, procédé particulièrement énervant quand on peut faire quelque chose de bien mieux avec un peu d'inventivité et sans forcément beaucoup de budget. Plusieurs scènes bien ridicules aussi, comme celle où quatre types du coin essayent du mettre une raclée à Winnie par exemple, ou d'autres séquences qui tentent de poser une certaine tension ou un certain dramatisme mais qui échouent lamentablement. Et puis cette fin littéralement inexistante... assez irritant ce point là d'ailleurs je dois dire. Bref, c'est le genre de slasher un peu retard pour lequel j'ai toujours un minimum d'affection mais c'est quand-même bien nul à chier et il n'y a pas grand chose à sauver.

Annotation :

Revisionnage 100% plaisir d'un film vu l'an passé en DVD, et que j'avais adoré, cette fois-ci via le blu-ray récemment acquis, avec Mr. Vampire ! Quel plaisir ce film ! L'épreuve du revisionnage passe parfaitement, c'est toujours aussi drôle et d'une générosité monstre comme film. L'humour absurde est on ne peut plus efficace, et derrière l'aspect simplet du film se cache de véritables qualités, notamment ses combats d'arts-martiaux qui sont bien chorégraphiés. Les acteurs sont à fond, il y a des séquences assez folles et les costumes et décors sont bons, les quelques effets spéciaux kitsch ajoutent du charme aussi. Bref: toujours aussi fan de cette bisserie des plus charmantes et généreuses.
(Revisionnage)

Annotation :

Découverte d'un film de Kinji Fukasaku, duquel je n'avais vu que les Battle Royale, avec Street Mobster, Okita le pourfendeur en français. Très bon film de yakuza, style dans lequel Fukasaku à visiblement beaucoup exercé. Film assez violent et réaliste, dans ses combats notamment avec sa caméra un peu frénétique, et qui accroche bien le spectateur avec son histoire. Bunta Sugawara est également excellent acteur dans le rôle principal.

Annotation :

Premier film d'action de l'année avec un Van Damme de très bonne facture, j'ai nommé Mort Subite ! Sudden Death de son titre original est signé Peter Hyams, réalisateur à la carrière qui semble plutôt oubliable mais néanmoins fournie de trois films avec JCVD (Timecop, Enemies Closer et le film dont on parle aujourd'hui) et surtout connu pour son La fin des temps avec Schwarzenegger. Mort Subite était vraiment sympathique comme sous-Die Hard (l'intrigue est plutôt similaire), typiquement le genre de film d'action que j'aurai pu voir gamin et finir par connaître par cœur. JCVD fait honnêtement le taff dans son rôle de héros qui se retrouve seul face à une organisation terroriste prenant en otage derrière les radars tout un stade de hockey, rempli et assistant à un match, ainsi que le sous-président également présent pour l'événement. Il y a de bonnes scènes d'action et quelques moments de bravoure notables notamment sur la fin du métrage, et plusieurs chouettes séquences avec entre autres un combat ou Van Damme affronte une mascotte pingouin ou une autre dans laquelle il se retrouve sur le terrain à devoir gérer le poste de gardien d'une des deux équipes. Le film aborde de très près les 1h50 et c'est peut-être un chouïa trop, de cinq ou dix minutes, mais honnêtement ça se digère sans soucis vu l'honnête qualité du film. J'ai pu remarquer une ou deux doublures de JCVD d'ailleurs, par exemple à un moment où il fuis en descendant en bas du stade en dévalant sur les dossiers des sièges - occupés - dans la précipitation, la caméra étant placée dans le ciel. Bref vraiment bien comme film, peut-être le meilleur Van Damme vu pour le moment.

Annotation :

Découverte de Thanatomorphose, film pas mal réputé dans la scène extrême canadienne, suite à sa ressortie blu-ray française par ESC. Le film vaut surtout le coup pour ses maquillages de décomposition particulièrement réussis (je n'ai pas pu m'empêcher de penser au sublime Mermaid in the Manhole dans le genre fluides corporels et vers haha), qui nous font prendre plaisir à voir de la chair en putréfaction, on regrettera seulement la qualité numérique du film qui empêche d'en profiter pleinement. Ça pioche pas mal chez Buttgereit pour le côté nécrophilie, contemplation et déviances, un peu chez Tsukamoto pour certaines expérimentations visuelles et sonores, puis chez Cronenberg aussi j'ai cru comprendre (je ne connais pas assez le cinéma de se dernier pour confirmer). Le réalisateur aurait pu couper quelques scènes random (le film étant principalement composé de ça) pour arrondir son film aux 1h30, celui-ci avoisinant plutôt les 1h40, ce qui est peut-être un peu trop pour un film comme celui-ci, enfin c'est pas bien méchant et la lenteur accentue au final l'effet de pourriture. Pas surpris du résultat, je m'attendais à peu près à ça, mais satisfait, un bon film amateur.

Annotation :

Suite des Visiteurs, toujours à la télé, avec Les couloirs du temps - Les Visiteurs II ! Sans surprise ça ne vaut pas le premier mais c'était quand-même bien sympa, beaucoup de passages marrants même si je trouve que c'est moins bien dosé ici que sur le premier, pendant des gros morceaux du film les gags s'enchaînent de manière un peu bordélique je trouve. Enfin c'est encore un film devant lequel on passe un bon moment, et Jacquouille est toujours aussi rigolo.

Annotation :

Premier film en salle de l'année avec Dream Scenario ! Fort bonne surprise pour ce film duquel je n'attendais rien de spécial, j'ai pas mal pensé à Beau is Afraid pendant le visionnage et en effet je n'ai pas été surpris de voir le nom d'Ari Aster en tant que producteur au générique de fin, en plus d'être un film A24 ce qui faisait déjà un point commun. Sorte de Beau is Afraid en moins barré donc, ça tape dans le même style un peu fou, avec le même mélange de tragique et de petits élans comiques qui marche très bien. Nicolas Cage est très bon dans son rôle, il y a quelques bonnes scènes fortes - en première ligne la séquence où Molly incite Paul à reproduire son rêve avec elle, scène hilarante - et les pics que le film lance sur les réseaux sociaux et le marketing publicitaire sont plutôt bienvenus. Très satisfait.

Annotation :

Revisionnage express d'un film qui m'avait bien marqué lors de sa découverte sur grand écran en fin d'année dernière soit il y a à peine un mois et demi avec Shin Godzilla ! Le film m'avait grandement impressionné lors de cette dernière et c'est d'un pas assuré que je me suis rendu en librairie récupérer le dernier Mad Movies consacré à Godzilla quand je me suis aperçu qu'il venait justement avec le DVD du Shin (j'aurai adoré me procurer la sublime édition Spectrum Films mais elle ne rentre hélas pas dans mes frais). Et bien je maintiens mon avis même au revisionnage, film grandiose ! Toujours honorable cette volonté anti-blockbuster qu'a le film en nous proposant deux heures de blablatage entre hauts-gradés, et les quelques scènes de destruction massive - en particulier celle où Godzilla dévoile son fameux "Atomic Breath" en dévastant Tokyo, qui m'a fait aussi froid dans le dos que la première fois - sont toujours poignantes. Je ne m'étalerais pas plus sur un film que j'ai vu très récemment, mais ce fut un plaisir à revisionner et ce ne sera pas la dernière fois !
(Revisionnage)

Annotation :

Premier bis italien de l'année, on fête ça avec un film de Bruno Mattei et Claudio Fragasso, j'ai nommé L'autre Enfer ! L'altro Inferno de son titre original italien, visiblement le deuxième film co-réalisé par le duo après leur fameux Virus Cannibale (qu'il faudrait d'ailleurs que je réévalue) est un film de nunsploitation avec un petit côté giallo, dans lequel un prêtre nouveau-venu doit élucider des phénomènes diaboliques étranges et meurtriers. L'introduction est très bonne et assez dérangeante, elle met déjà dans l'ambiance du film, à savoir une ambiance macabre, de facture tout à fait honnête dans L'autre Enfer, avec ces scènes d'exploration des tréfonds du couvent par les prêtres, ces poupées nues et couvertes de toiles d'araignées pendues dans le grenier, ses événements énigmatiques... Le film est gentiment gore, on voit entre autres une décapitation de poule et un homme se faire dévorer la main puis le cou par un chien. On retrouve ici la froideur qu'imposait Franca Stoppi dans Blue Holocaust, cette fois-ci dans la peau d'une mère - dans le sens religieux - aussi rigide que mystérieuse. À ses côtés on retrouve Carlo De Mejo (Théorème de Pasolini, Frayeurs, La malédiction du pharaon et La maison près du cimetière de Lucio Fulci...) dans le rôle du prêtre, et le reste du casting est assez mineur. Un bon petit bis italien qui semble sous-estimé !

Annotation :

On termine la trilogie des Visiteurs avec Les Visiteurs: La Révolution ! Étant donné la réputation merdique que se trimballe le film je ne m'attendais pas à grand chose et ça n'a pas loupé: d'un nul à chier pas possible, aucune trame scénaristique compréhensible si ce n'est le pitch de base, on rigole pas plus de deux trois fois car la plupart des gags soit tombent à l'eau soit sont répétitifs (et qui plus est ils s'enchaînent à un rythme olympique difficile à suivre) et Christian Clavier est juste insupportable à gueuler sans arrêt tout le film.

Annotation :

Poliziottesco au programme avec Flic en Jeans ! Encore un très sympathique polar italien avec Tomás Milián, qui encore une fois lâche de belles punchlines et qui inaugure ici le personnage de Nico Giraldi, ancien petit malfrat reconverti en flic au look mal entretenu, qu'il interprétera dans une série de 10 films visiblement, et tous signés Bruno Corbucci ! Vraiment très sympathique ce Flic en Jeans, une bonne comédie policière qui ne manque pas de satisfaire le spectateur en humour mais aussi en bastons, courses-poursuites et cascades. La musique de Guido & Maurizio De Angelis est top aussi, elle tourne pas mal pendant le film. Et puis casting sympa également, outre Milián on retrouve la fort belle Maria Rosaria Omaggio (petits rôles dans Brigade Spéciale et L'avion de l'apocalypse d'Umberto Lenzi, Antigang de Mario Caiano...) ainsi que Jack Palance en antagoniste principal tout de même !

Annotation :

On se lance pour une année Lucio Fulci pendant laquelle je regarderai progressivement tout ceux que je possède en format physique (j'en ai actuellement une petite vingtaine et j'en récupérerai bien une paire au cours de l'année). Je les regarderai bien sûr par ordre de sortie et je commence donc avec Le temps du Massacre, le film le plus arriéré de la carrière du réalisateur que je possède. Un bon western italien assez pessimiste et réaliste, plutôt violent même, avec les deux belles têtes d'affiche que sont Franco Nero et George Hilton. La fusillade finale est très bonne et la BO est top. Pas un des meilleurs westerns transalpins les plus marquants que j'ai vu mais bon film !

Annotation :

Découverte d'un classique du bis franchouillard avec Devil Story ! Malgré la réputation de ce dernier, j'ai vraiment bien aimé le film de Bernard Launois (Touch' pas à mon biniou, Lâchez les chiennes, Sacrés gendarmes...). C'est assez fascinant comme film, un généreux mélange d'horrifiqueries avec entre autres un monstre-zombie-nazi, une momie, un cheval maudit, et même un chat. On comprend même pas le scénario dans tout ça, mais on s'en fout: c'est généreux, presque jouissif dans sa connerie. Le film est d'un mauvais goût génial, entre ses effets spéciaux à trois francs cinq sous (les quelques FX gores sont pas si mauvais par contre !) et le cabotinage total des acteurs... c'est tellement le bordel que ça donne à tout ça une ambiance presque surréaliste honnêtement plaisante. J'ai vraiment aimé Devil Story, au même titre qu'un Lac des morts-vivants, et je le revisionnerai avec plaisir. Pas mal non ? C'est français.

Annotation :

Découverte des fameuses comédies du duo Bud Spencer et Terence Hill avec leur Deux super-flics, signé Enzo Barboni ! J'aurai préféré les visionner via format physique mais les DVDs des films sont assez difficilement trouvables (je possède uniquement le premier Trinita) donc je profite la disponibilité en replay de 6 d'entre eux pour les regarder. Vraiment très sympa, de la comédie qui se limite à du gag et des patates - et des gifles - distribuées à tout va, mais c'est vraiment plaisant et drôle, le duo fait vraiment mouche. On a même le droit à un second rôle pour Laura Gemser dans celui-ci, le film a tout gagné donc (je n'étais pas au courant de son rôle, quelle fut mon exclamation en la voyant apparaître soudainement à l'écran en plein milieu du film !). Je n'écrirai pas sur les autres films, sauf sur le dernier pour la symbolique, car je ne ferai que me répéter, mais je les ai tous plus ou moins appréciés au même niveau

Annotation :

Dernière des comédies avec Bud Spencer et Terence Hill, ce dernier qui en est aussi le réalisateur, Petit Papa Baston ! Le film est réalisé presque dix ans après le dernier film en date du duo, qu'on sent un peu vieillissant, mais c'est toujours efficace (ça patate dans tous les sens, et la grande baston finale est bien sympathique), je dois très certainement le fait que celui-ci m'ait pas mal plu à mon goût pour le western. Je regarderai sous peu le premier Trinita, qui est le seul que je possède en DVD, pour clôturer ça !

Annotation :

Je découvre le cinéma de Damiano Damiani avec non pas un de ses titres les plus connus (Un génie, deux associés, une cloche, Amityville 2, El Chuncho...) mais au contraire avec un de ses films sur lesquels on ne s'attarde que rarement, et à tort pour le film dont il est question, j'ai nommé La strega in amore ! Un excellent gothique italien exhumé par Arrow pour leur coffret Gothic Fantastico, et quel bonne surprise ! J'ai été vraiment happé, et pour que je le sois face à un film à mystère d'1h50 en VOSTA il faut y aller. The Witch de son titre international se rapproche un petit peu du gothique italien tel qu'on le connaît mais ne joue pas cette carte non plus à fond, comme dit il mélange habilement avec le film à mystère pas vraiment étiqueté de manière concrète. Le côté surréaliste et fantastique n'est pas exploité de la même façon qu'un Mario Bava ou n'importe quel film gothique à base de château-vampires par exemple. Le film est globalement assez énigmatique, entre l'impossibilité du spectateur à saisir la réalité et la petite dose de surnaturel qui n'aide pas. Ça tire même vers le thriller psychologique à la fin pour tout dire ! L'ambiance est au rendez-vous, il y a assez peu de musique (touches de free jazz un peu psychédélique par moments mais le film dose gentiment la musique), une très légère touche d'érotisme bienvenue aussi. Par dessus tout, le film gagne énormément de ses qualités visuelles. L'image est superbe, il y a de très beaux plans, bien cadrés, des plans symétriques, la mise en scène est top et la restauration présente sur le blu-ray du coffret susnommé sublime la chose. Casting de haute facture aussi pour terminer, avec un rôle principal pour Richard Johnson (La Maison du Diable, L'Enfer des Zombies, Le Continent des hommes poissons, Le Dieu Alligator...) accompagné de l'envoutante Rosanna Schiaffino (L'assassin a réservé neuf fauteuils, Rogopag, Quinze jours ailleurs...) et Gian Maria Volonté (...Et pour quelques dollars de plus, Le Cercle Rouge, Enquête sur un citoyen au dessus de tout soupçon...) pour les rôles principaux, et puis je me devais de mentionner la présence d'un jeune Ivan Rassimov à la fin du film pour un petit rôle.

Annotation :

Découverte d'un Charles Bronson signé Michael Winner non pas avec la série des Death Wish - qui ne tardera pas à être visionnée je pense - mais avec The Stone Killer, connu sous le nom de Le Cercle Noir par chez nous. Plutôt sympa comme polar, je n'en retiendrai pas énormément non plus mais surtout cette excellente course-poursuite ou Bronson se retrouve à chasser une moto en voiture, et une paire de fusillades notables. Bronson se révèle sans surprise charismatique et éclipse le reste du casting. Pas transcendant mais plutôt bien.

Annotation :

Découverte du réalisateur de bis mexicain René Cardona Jr. suite à l'acquisition du premier des coffrets dédiés à sa filmographie sortis par Vinegar Syndrome. Je me suis lancé directement dans le film le plus long des trois présents dans l'objet avec Cyclone donc, réalisé en 1978. Un peu déçu du film car il avait vraiment du potentiel: ça partait comme un bon film de catastrophe/survie, avec cette tempête qui fait se crasher un avion dans la mer et se perdre deux bateaux. Seulement voilà, le film dure deux heures alors qu'il aurait dû durer 90 minutes pas plus ! Il ne se passe rien pendant la majeure partie du film, on s'ennuie comme pas permis pendant un bon temps de métrage. En plus de ça les personnages ne sont pas intéressants pour un sou... vraiment dommage car le film partait bien. Et on ressent quand-même de l'intérêt quelques fois dans le film en plus, c'est d'autant plus décevant. Par exemple quand les personnages débattent du partage de l'eau restante, de s'il faut se mettre au cannibalisme pour survivre, il pose même la question de la foi dans tout ça... techniquement aussi c'était banal mais pas mauvais pour autant, on a même le droit à une paire de plans sous-marins appréciables, et aussi à une sympathique musique signée Riz Ortolani. Le casting est franchement notable en prime, avec tout de même à l'affiche Caroll Baker, Lionel Stander et Arthur Kennedy ! Dommage que la lenteur et la durée du film ruine tout, Cyclone aurait pu être un bon visionnage sans cette bête idée de rallonger le film sans raison.

Annotation :

Après avoir vu une bonne poignée de comédies avec Bud Spencer et Terence Hill, je retrouve le blondinet pour un western italien des plus réputés avec Mon nom est Personne ! Réputation méritée pour le film de Tonino Valerii (Le Dernier jour de la colère, Texas !, Folie Meurtrière...), d'une idée de Sergio Leone (qui aurait visiblement tourné quelques images mais rien d'officiel ni de certain). Henry Fonda est toujours classe et Terence Hill toujours aussi sympathique comme personnage. La majeure partie du film est constituée de scènes d'anthologie et la bataille finale où Fonda se retrouve face à la Horde Sauvage est particulièrement poignante. La bande originale de Morricone est excellente et participe énormément à la qualité du film.

Annotation :

Branlette intellectuelle sur la sexualité et le corps de la femme sans aucun intérêt. D'une lenteur monstre, sans aucune mise en scène et jeu d'acteur pitoyable. 1h15 d'ennui profond, le film tente d'être poétique en vain (la voix faible et lente de la femme qui nous récite ses textes de merde comme une grande poète... insupportable). Heureusement qu'on se rince (très vite fait) les yeux.

Annotation :

Film du réalisateur hong-kongais Andrew Lau (surtout connu pour sa trilogie Infernal Affairs mais également derrière The Stormriders, Initial D, Legend of the Fist, Raped by an Angel...) au menu avec A Man Called Hero. Un Wu Xia Pian inspiré d'un manga, c'était pas trop mal. Intrigue de vengeance classique mais pas déplaisante, le souci principal du film se trouvera plutôt du côté du scénario qui part un peu dans tous les sens en plus de brouiller le spectateur avec ses sauts dans le passé (j'ai du me re-situer dans l'intrigue avec le résumé wikipedia deux trois fois pour tout dire), et aussi au niveau des effets spéciaux. Les effets numériques sont vraiment affreux, typiques 3D moche des années '90/2000, apparaissant surtout pendant les combats (le duel final au sommet de la statue de la liberté... au secours). Vraiment désagréable surtout accouplé à l'horrible qualité du DVD (qui fait partie de ceux qui te foutent le film dans un petit rectangle au milieu de l'écran) qui impacte bien la qualité du visionnage. Dommage car c'est pas mauvais à la base, et puis il y a même des petits rôles donnés à Anthony Wong et Yuen Biao. J'ai voulu retirer un point en plus pour les effets numériques mais je cède le 5 initial.

Annotation :

Nouvelle découverte d'un Hitchcock après en avoir vu une bonne trentaine l'année dernière, un de ses classiques qui plus est, j'ai nommé La Corde ! Content d'avoir pu le voir en replay suite à sa diffusion télé étant donné qu'il est assez rare en blu-ray et que le coffret 4K récemment sorti dans lequel il est n'entre pas dans mes frais (sont également disponibles L'étau et le remake de L'homme qui en savait trop, aussi dans le coffret cité et que je regarderais en replay pour la même raison). Outre la particularité technique qu'à le film, à savoir qu'il est un long plan séquence d'1h20 très ingénieux, je n'aurai pas grand chose à signaler sur La Corde étant donné qu'il possède tout simplement les qualités habituelles de la plupart des films d'Hitchcock: de la tension, du suspense, une réalisation millimétrée et un casting de haute facture, avec ici un James Stewart (Sueurs Froides, Fenêtre sur cour et L'homme qui en savait trop du même Hitchcock) dans sa première collaboration avec le maître du suspense, aux côtés de John Dall (Le Démon des armes, Atlantis, terre engloutie...) et Farley Granger (Senso, Les Amants de la nuit, et qu'on retrouvera chez le réalisateur trois ans plus tard pour L'inconnu du Nord-Express...) pour ne citer qu'eux.