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Cover Vu en 2020

Liste de

34 films

créee il y a plus de 4 ans · modifiée il y a environ 3 ans

Les 101 Dalmatiens
5.3

Les 101 Dalmatiens (1996)

101 Dalmatians

1 h 43 min. Sortie : 26 mars 1997 (France). Comédie

Film de Stephen Herek

Annotation :

Quand tu t'abonnes à Disney+ le jour de sa sortie en France pour pouvoir regarder tous les classiques d'animation... C'est régressif, c'est parfait en cette période de confinement. (Je vais transiger avec ma règle de ne mettre dans la liste que des films que je n'ai encore jamais vus, mais comme je sais que j'aurais envie d'écrire des commentaires au fur et à mesure, et bien ce n'est pas bien grave !)

Je n'ai pas vraiment de critiques à formuler à l'encontre des 101 dalmatiens dans sa version filmique car il bénéficie de l'immunité lié à l'affection nourrie dans l'enfance à son égard. En le découvrant adulte j'aurais sans doute porté un autre regard dessus, mais en l'état, c'est une parfaite sucrerie qui fonctionne encore.

Je me contenterai donc de deux remarques :

- Pour savoir qu'une femme est enceinte, pas besoin de test de grossesse, il suffit de l'observer : si elle est sourit mystérieusement, qu'elle mange plus et qu'elle pousse des soupirs de contentement, alors c'est qu'elle est enceinte !
Fonctionne aussi bien avec les humaines qu'avec les chiennes.

- J'ai regardé le film en VO pour la première fois et je trouve que pour 2 / 3 répliques, la traduction française est plus efficace que la VO. Notamment lorsque Cruella se fait arrêter, en anglais elle demande pourquoi, qu'est-ce qu'elle a fait, là où en français lorsqu'on lui annonce qu'elle est écrouée, elle interroge avec un "pour excès de maquillage ?" plutôt drôle vu qu'elle est couverte de boue, de mélasse et autres joyeusetés.

Piper
7.9

Piper (2016)

06 min. Sortie : 22 juin 2016. Animation

Court-métrage d'animation de Alan Barillaro

Nocturne a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

C'est d'une beauté !

Chatbull
8

Chatbull (2019)

Kitbull

09 min. Sortie : 8 juillet 2020 (France). Animation, Drame

Court-métrage d'animation de Rosanna Sullivan

Nocturne a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

On ne va pas se mentir, j'ai pleuré. Le chat aussi.

Blanche-Neige et les Sept Nains
6.8

Blanche-Neige et les Sept Nains (1937)

Snow White and the Seven Dwarfs

1 h 23 min. Sortie : 4 mai 1938 (France). Animation, Fantastique, Comédie musicale

Long-métrage d'animation de William Cottrell, David Hand, Wilfred Jackson, Larry Morey, Perce Pearce et Ben Sharpsteen

Nocturne a mis 6/10 et a écrit une critique.

Annotation :

C'est parti pour le visionnage des classiques Disney (qui ne sera pas exhaustif, il y a certains films que je n'ai vraiment pas envie de voir). On commence donc avec Blanche Neige, que je n'avais pas spécialement envie de revoir mais qui est quand même à la base de l'empire Disney.

J'avais le souvenir que Blanche Neige était cruche, et indubitablement, elle l'est (en même temps, je n'attends pas d'un dessin animé de 1937 qu'il se pose comme un manifeste féministe avant-gardiste). Ce dont je ne me rappelais pas, c'est qu'elle ne se contente pas d'être une parfaite petite femme au foyer (heureusement qu'elle maîtrise les arts ménagers d'ailleurs puisque ce sont ses talents de cuisinière qui la sauvent, sans ses promesses de tartes aux prunes, les nains étaient prêts à la mettre à la porte). Non en plus de ça, Blanche Neige est une sale garce castratrice. La meuf s'incruste chez les nains, et une fois acquis qu'elle pourra rester en leur préparant de bons petits plats, elle prend trop la confiance et donne des ordres à ses hôtes qui doivent aller se laver fissa. Un bien bel archétype de la femme. Mais elle se fait pardonner en embrassant chaque nain sur le front quand ils partent travailler le lendemain matin. Ca parait très innocent quand on regarde ça en étant enfant, c'est un peu plus sale quand on se dit qu'une jeune fille de quoi, 14 ans, embrasse de vieux messieurs qui sont tous un peu amoureux d'elle (et dont l'un essaie d'ailleurs de l'embrasser sur la bouche). C'est une autre époque...

Le traitement de Simplet, le gag du déguisement asiatique... C'est un dessin animé qui a vieilli et qui est clairement le produit de son époque. L'utilisation de la musique pour souligner l'action, d'une manière similaire à celle en vigueur dans les cartoons le rappelle d'ailleurs. L'animation est en tous cas de qualité, ce qui constitue aujourd'hui la principale qualité du film et on reste impressionné par la fluidité des mouvements, les effets d'eau...

Bon par contre, le character design du prince, ce n'est vraiment pas possible ! On croirait une contrefaçon ratée de Ken...

Ah et le doublage a été refait par rapport à la VHS sortie dans les années 90, ce fut donc quelque peu perturbant !

Pinocchio
6.8

Pinocchio (1940)

1 h 28 min. Sortie : 22 mai 1946 (France). Animation, Fantastique, Comédie musicale

Long-métrage d'animation de Jack Kinney, Bill Roberts, Ben Sharpsteen, Wilfred Jackson, Hamilton Luske, Norman Ferguson et T. Hee

Nocturne a mis 7/10.

Annotation :

Un dessin animé agréable à regarder. Je ne me souvenais pas qu’un tiers du film est consacré à la quiétude du foyer de Geppetto mais ça a été une bonne surprise, il était plaisant de profiter de cette ambiance chaleureuse (et de passer du temps avec Figaro qui est un adorable acolyte !) avant de faire face à la noirceur d’une histoire qui n’épargne pas ses personnages, bien éloignée du côté gentillet que l’on attribue en général aux productions Disney. Rapt d’enfants, séquestration, réduction en esclavage, dévoration… Pinocchio est un film sombre qui a de quoi effrayer ses jeunes spectateurs (le passage sur l’île enchantée m’angoissait particulièrement quand j’étais petite).

L’animation est très réussie et progresse encore par rapport à Blanche Neige, la mise en mouvement des vagues à la fin du film notamment est très impressionnante. La musique est soignée, le scénario équilibré, c’est donc techniquement encore une très belle réussite. Si je devais émettre un bémol, ce serait sur les antagonistes : le caractère anthropomorphe de Grand Coquin et Gédéon tranche par rapport aux autres personnages qui s’inscrivent tous dans une veine plus réaliste. C’est d’autant plus perturbant quand on passe de Figaro dont l’anatomie est celle d’un petit chat à Gédéon qui est un chat à taille humaine se tenant debout et habillé comme un vagabond. Ces deux figures reprennent celles du livre, mais leur irruption a quelque chose qui n’est pas naturel. Rien qui ne nuise cependant à l’appréciation.

Fantasia
7.5

Fantasia (1940)

2 h 04 min. Sortie : 1 novembre 1946 (France). Animation, Sketches, Comédie musicale

Long-métrage d'animation de James Algar, Samuel Armstrong, Ford Beebe, Norman Ferguson, Jim Handley, T. Hee, Wilfred Jackson et Hamilton Luske

Annotation :

Le film a le mérite d’expérimenter, et on doit lui reconnaître une ambition certaine comme en témoigne sa sortie sous forme de spectacle itinérant et la volonté de Walt Disney d’en faire un évènement culturel perdurant dans le temps. Mais si l’on met de côté le snobisme qui pousse à considérer que l’œuvre est géniale par ce qu’elle tente, il faut bien admettre que le résultat n’est pas extrêmement plaisant pour le spectateur. La démarche est intellectuellement très intéressante oui. Est-ce que cela justifiait d’en faire un film ? Je ne pense pas. Chaque court-métrage a en commun de proposer une transcription graphique à une œuvre musicale, mais il y a un vrai manque d’unité dans la proposition qui à mon sens n’apporte aucune plus-value au format filmique, apparaissant comme un regroupement artificiel.

L’Apprenti Sorcier est sans aucun doute la séquence la plus connue de Fantasia, et ce n’est pas un hasard. C’est le projet de ce court-métrage qui a initié l’idée d’étendre le concept sur un film entier, et la séquence est pour moi celle qui réussit le mieux à animer graphiquement la musique en embarquant le spectateur au travers d’une histoire.

Dumbo
6.7

Dumbo (1941)

1 h 04 min. Sortie : 25 octobre 1947 (France). Animation, Comédie musicale

Long-métrage d'animation de Ben Sharpsteen, Samuel Armstrong, Norman Ferguson, Wilfred Jackson, Bill Roberts et Jack Kinney

Annotation :

Nonobstant son statut de classique Disney, Dumbo est loin d’être un indispensable. Par rapport à Blanche Neige ou à Pinocchio, le baisse de qualité est flagrante : les dessins sont moins appliqués et moins détaillés, de nombreuses astuces sont utilisées pour simplifier l’animation (les personnages humains qui se résument en général à une ombre portée sur la tente), la bande originale est très oubliable et l’histoire est très insatisfaisante. Bien que le film soit court (il dépasse péniblement la petite heure), on perçoit aisément que la matière de base n’était pas suffisante pour en faire un long-métrage, obligeant les animateurs à étirer certaines séquences plus que de raison et à proposer des passages totalement inutiles.

Dumbo est sorti en 1941, le contexte de production m’incitait donc à penser que la guerre était à l’origine de cette baisse de moyens, mais il s’avère en fait que Dumbo a été pensé dès le début comme un film à petit budget devant générer des profits et compenser les pertes occasionnées par Pinocchio et Fantasia qui n’avaient pas réussis à attirer suffisamment de public en salle au regard des sommes investies.

Par ailleurs, Dumbo est un dessin animé qui a vieilli et ne peut plus être reçu avec la même aisance que lors de sa sortie. La conception raciale en vigueur aux Etats-Unis à l’époque ressort clairement, et pas seulement à travers la scène des corbeaux, les représentations des hommes sont assez lourdes de sens… Quant aux animaux du cirque, difficile d’adhérer aujourd’hui à la vision candide considérant qu’ils proposent un spectacle divertissant quand on connaît la cruauté de leur captivité et qu’on est sensibilisé à la cause animale.

Harry Potter à l'école des sorciers
6.9

Harry Potter à l'école des sorciers (2001)

Harry Potter and the Sorcerer's Stone

2 h 32 min. Sortie : 5 décembre 2001 (France). Aventure, Fantastique

Film de Chris Columbus

Annotation :

C'est diffusé à la télé, donc c'est parti pour un cycle Harry Potter ! Et peut-être que cette fois j'arriverai à me forcer à regarder les deux derniers (le 7e tome est une telle plaie jusqu'à la bataille de Poudlard...)

Bambi
6.8

Bambi (1942)

1 h 10 min. Sortie : 15 juillet 1947 (France). Animation, Drame

Long-métrage d'animation de James Algar, Samuel Armstrong, David Hand, Graham Heid, Bill Roberts, Paul Satterfield et Norman Wright

Nocturne a mis 6/10.

Annotation :

La séquence de la mort de la mère de Bambi est brillante, mais la construction de l'histoire aurait pu être plus ambitieuse. L'enchaînement des scénettes n'est pas désagréable, seulement les liens entre les personnages ne sont finalement jamais grandement développés (avec Fleur notamment qui est très anecdotique).

Cendrillon
6.5

Cendrillon (1950)

Cinderella

1 h 14 min. Sortie : 22 décembre 1950 (France). Animation, Fantastique, Comédie musicale

Long-métrage d'animation de Clyde Geronimi, Wilfred Jackson et Hamilton Luske

Nocturne a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Après un passage à vide dans les années 40, Cendrillon marque le retour de Disney aux dessins animés ambitieux. Petite nouveauté, le générique n'est plus exclusivement masculin, deux femmes se sont fait une place dont la talentueuse Mary Blair.

J'ai une tendresse particulière pour Cendrillon que je ne saurais expliquer. Je ne suis pas spécialement sensible à la féérie du bal où l'amour éternel se révèle en l'espace d'une soirée (et ne l'était pas plus quand j'étais enfant) mais j'ai toujours beaucoup aimé l'ambiance dégagée par le dessin animé, la part laissée aux animaux qui vivent de manière autonome, le manoir qui regorge de passages secrets leur permettant de déambuler d'un bout à l'autre... Et les antagonistes humains, qui affichent soit une bêtise et une méchanceté finalement terriblement ordinaire, soit une capacité à la manipulation des plus perverses.

Je suis par contre scandalisée par l'attitude de la bonne fée qui vient se poser en sauveuse au moment opportun mais n'a pas jugé utile d'intervenir auparavant pour aider Cendrillon à récupérer ce qui lui a été spolié (et on ne me fera pas croire que Cendrillon n'avait jamais versé de larme avant le soir du bal, aussi forte soit elle !) Marraine la bonne fée, sale égocentrique qui ne cherche qu'à assurer sa publicité !

Elle l'adore
6.1

Elle l'adore (2014)

1 h 44 min. Sortie : 24 septembre 2014 (France). Comédie dramatique

Film de Jeanne Herry

Nocturne a mis 4/10.

Annotation :

Ca aurait pu être un film pas désagréable, l'idée de faire se rencontrer un chanteur à succès prêt à user de son emprise et une fan à la mythomanie pathologique pouvait donner un résultat intéressant. Et puis les personnages des flics sont introduits, et c'est le drame. Des personnages ultra caricaturaux qui servent un scénario bidon qui fait peine à voir. Quel gâchis.

Harry Potter et la chambre des secrets
6.7

Harry Potter et la chambre des secrets (2002)

Harry Potter and the Chamber of Secrets

2 h 41 min. Sortie : 4 décembre 2002 (France). Aventure, Fantastique

Film de Chris Columbus

Toy Story
7.7

Toy Story (1995)

1 h 21 min. Sortie : 27 mars 1996 (France). Comédie, Animation

Long-métrage d'animation de John Lasseter

Nocturne a mis 7/10.

Annotation :

Je ne suis pas complètement la chronologie des classiques, les Pixar sont à part, mais c'est que le chat n'est pas prêt à se lancer dans l'archéologie Disney !

Le premier Toy Story a vieilli, c'est indéniable ! En même temps, il a 25 ans, c'est logique... Forcément la technique semble aujourd'hui dépassée, on perçoit le manque de polygones et on comprend que les humains soient montrés avec parcimonie (et pas seulement parce qu'on est à hauteur de jouet) au vu de leur rendu.

L'histoire est très simple, malgré sa volonté de s'adresser à tous, il s'agit surtout d'un film pour enfants qui n'affiche pas encore un double niveau de lecture comme le feront les futurs titres de Pixar (le passage chez Sid n'en est pas moins effrayant, et en tant qu'adulte on s'interroge d'ailleurs beaucoup sur l'entourage familial de cet ado laissé à la dérive...) Ca reste plaisant à suivre, mais pour une fois, on peut dire que les suites sont meilleures que l'original !

Toy Story 2
7.2

Toy Story 2 (1999)

1 h 32 min. Sortie : 2 février 2000 (France). Aventure, Comédie, Animation

Long-métrage d'animation de John Lasseter, Ash Brannon et Lee Unkrich

Nocturne a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Toy Story 2 est mon chouchou ! L'histoire prend plus d'ampleur et gagne en profondeur, de nouveaux personnages très attachants viennent étoffer le casting et les multiples références à la pop culture font mouche (Jurassic Park, Star Wars...)

Toy Story 3
7.5

Toy Story 3 (2010)

1 h 43 min. Sortie : 14 juillet 2010 (France). Aventure, Comédie, Animation

Long-métrage d'animation de Lee Unkrich

Nocturne a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

J'avais un souvenir un peu mitigé de Toy Story 3 (et flou, je ne l'avais vu qu'une fois) mais j'ai été agréablement surprise en le redécouvrant, il est ponctué de moments vraiment drôles (la relecture du personnage de Barbie, Buzz l'éclair en mode espagnol). Il reprend la thématique du fondement de l'existence des jouets (jouer avec un enfant plutôt que d'être exposé dans un musée / remisé dans le grenier) déjà présente dans Toy Story 2 en venant y caler une intrigue d'évasion, avec un très vilain antagoniste jouet. Méchant qui me dérange quelque peu.

Qu'il ait subi un traumatisme (miroir à celui de Jessie au passage) l'ayant transformé et poussé à prendre le contrôle de Sunnyside, pourquoi pas, je n'attends pas d'un Toy Story une finesse psychologique absolue. Il oriente les jouets vers leur supplice en connaissance de cause sans qu'on puisse croire à son discours expliquant les critères retenus pour décider de la répartition des jouets (au passage on ne félicite pas le personnel de la garderie qui se fiche éperdument de ce qu'ils mettent entre les mains des enfants dont ils ont la garde, le risque d'étouffement, ils ne connaissent pas manifestement...) Mais la torture n'est pas infligée par les jouets eux-mêmes, ce sont les enfants qui se comportent comme des sauvages et les violentent, avec l'accord tacite d'adultes inexistants (tu m'étonnes que la garderie ait besoin de dons de jouets pour pouvoir fonctionner...) On passe un peu vite là-dessus, pour ne pas trop accuser les humains, alors que pourtant... (et à la limite j'aurais trouvé plus intéressant que l'antagoniste soit désabusé par ce qu'il a vu à Sunnyside plutôt que de nous rejouer la partition de l'abandon par son propriétaire qui n'en est même pas un).

Ceci étant, Toy Story 3 se montre déjà souvent cruel et violent. Et je dois avouer que lors de la séquence où les jouets se donnent tous la main dans la fournaise, acceptant l'inéluctable, j'ai failli verser ma petite larme, c'était trop d'émotions (on se seraient cru à la fin du Seigneur des Anneaux, quand Frodon et Sam se sacrifient pour détruire l'anneau dans la montagne du Destin).

Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban
7

Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban (2004)

Harry Potter and the Prisoner of Azkaban

2 h 22 min. Sortie : 2 juin 2004 (France). Aventure, Fantastique

Film de Alfonso Cuarón

Annotation :

Je me réjouissais de revoir ce Harry Potter à part dans la saga cinématographique du fait d'une réalisation plus ambitieuse mais... je ne suis qu'à moitié convaincue. Contrairement aux deux premiers épisodes dont l'histoire pouvait être condensée en 2h sans problème, on sent que le roman éponyme est plus dense : résultat, l'histoire apparaît ici très hachée, et on a la désagréable sensation d'enchaîner les séquences.

Je suis un peu gênée également par les changements de décors qui viennent modifier la topographie de certains lieux aperçus dans les films précédents. Je comprends la volonté qui a guidée ce choix, mais en tant que fille maniaque, j'apprécie que la cohérence soit maintenue tout du long...

Ce n'est pas de la faute du film, il se contente de retranscrire ce qui était déjà présent dans le roman, mais l'intrigue qui voit Hermione obtenir un objet pour remonter le temps est toujours aussi peu crédible...

Les Indestructibles
7.1

Les Indestructibles (2004)

The Incredibles

1 h 55 min. Sortie : 24 novembre 2004 (France). Animation, Action, Aventure

Long-métrage d'animation de Brad Bird

Nocturne a mis 7/10.

Annotation :

Agréablement surprise, j'en avais un souvenir plus mitigé. Le postulat de ce super héros vivant dans la nostalgie de sa gloire passée et qui n'arrive pas à s'adapter à sa nouvelle vie est bien vu (et je pense y être plus sensible en étant un peu plus âgée).

Ratatouille
7.3

Ratatouille (2007)

1 h 51 min. Sortie : 1 août 2007 (France). Comédie, Animation

Long-métrage d'animation de Brad Bird et Jan Pinkava

Nocturne a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Breakfast Club
7.3

Breakfast Club (1985)

The Breakfast Club

1 h 37 min. Sortie : 11 septembre 1985 (France). Comédie, Drame

Film de John Hughes

Annotation :

Quand on comble sa méconnaissance de références de la pop-culture (une référence qui semble assez centrée sur les Etats-Unis en l'occurrence). Je suis contente de l'avoir vu mais je ne peux pas dire que j'ai kiffé. Je comprends ce qui a pu lui donner un statut de film culte à sa sortie, c'est beaucoup moins pertinent aujourd'hui.

Harry Potter et la coupe de feu
6.5

Harry Potter et la coupe de feu (2005)

Harry Potter and the Goblet of Fire

2 h 37 min. Sortie : 30 novembre 2005 (France). Aventure, Fantastique

Film de Mike Newell

Annotation :

L'intrigue est plus réduite que dans le film précédent, ce qui permet d'avoir une histoire mieux construite. Mais qu'est-ce que c'est plat...

Monstres & Cie
7.5

Monstres & Cie (2001)

Monsters, Inc.

1 h 32 min. Sortie : 20 mars 2002 (France). Comédie, Animation

Long-métrage d'animation de Pete Docter, David Silverman et Lee Unkrich

Nocturne a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

On saluera l'originalité du concept ("c'est l'histoire de monstres qui doivent produire de l'énergie en récoltant les cris d'effroi des enfants"), et c'est rondement exécuté.

Harry Potter et l'ordre du phénix
6.3

Harry Potter et l'ordre du phénix (2007)

Harry Potter and the Order of the Phoenix

2 h 18 min. Sortie : 11 juillet 2007 (France). Aventure, Fantastique

Film de David Yates

Annotation :

Comme pour le Prisionnier d'Azkaban, j'ai de très bon souvenirs de lecture du livre, mais je trouve la transcription en film assez brouillonne. Il y a là encore beaucoup d'éléments à adapter, tout n'est pas fait pour le mieux... Et la réalisation est loin d'être à la hauteur, le film propose des séquences franchement laides, et gênantes tant elles sont caricaturales.

Harry Potter et le prince de sang-mêlé
6.3

Harry Potter et le prince de sang-mêlé (2009)

Harry Potter and the Half-Blood Prince

2 h 33 min. Sortie : 15 juillet 2009 (France). Aventure, Fantastique

Film de David Yates

Annotation :

En fait c'est un film sur deux qui est bien construit c'est ça ?

Donc le prince de sang-mêlé est bien construit, il offre quelques moments assez réjouissants sur la vie étudiante, mais par contre il laisse de côté à peu près tout le livre original, jusqu'à évacuer en vitesse le mystère sur l'identité de celui qui donne pourtant son nom au film. "Hey, au fait, c'est bidule le prince de sang-mêlé, mais bon comme on n'en a pas parlé pendant 2h30, on se doute que vous vous en fichez". Voilà, comme ça un des meilleurs personnages de l'univers Harry Potter se retrouve privé de substance, c'est intelligent.

Sur le plan formel, on retrouve le réalisateur à l'oeuvre sur l'ordre du phénix, mais c'est plus plaisant à regarder, moins daté.

Harry Potter et les reliques de la mort - 1ère partie
6.6

Harry Potter et les reliques de la mort - 1ère partie (2010)

Harry Potter and the Deathly Hallows: Part 1

2 h 26 min. Sortie : 24 novembre 2010 (France). Aventure, Fantastique

Film de David Yates

Annotation :

A livre ennuyeux, film ennuyeux, au moins pour une fois l'adaptation est fidèle, on ne peut pas lui reprocher ça. Est-ce qu'il était judicieux de garder ce faux rythme pour justifier les deux parties des Reliques de la Mort ? On peut en douter. Cet opus entérine en tous cas définitivement le statut de chevalier blanc de Dumbledore dans la saga cinématographique, ce qui est tout à fait dommageable. Toutes les aspérités du personnage s'en retrouvent gommées, ce qui le cantonne à un stéréotype peu nuancé. L'action étant bien moins présente, ça aurait pourtant été le moment idéal pour introduire un peu de contexte et exposer le passé de Dumbledore et présenter Grindelwald, ce qui permettait aussi de replacer Voldemort dans un certain courant idéologique des sorciers. Raté.

Harry Potter et les reliques de la mort - 2ème partie
6.8

Harry Potter et les reliques de la mort - 2ème partie (2011)

Harry Potter and the Deathly Hallows: Part 2

2 h 10 min. Sortie : 13 juillet 2011 (France). Fantastique, Aventure

Film de David Yates

Annotation :

Bon alors au moins c'est plus rythmé, mais encore une fois les enchaînements ne sont pas fluides, c'est assez déconcertant. Pas mal de passages semblent incohérents ou faciles dans leur résolution, ce qui n'aide pas.

La bataille de Poudlard est impressionnante visuellement dans ses plans d'ensemble, mais je suis assez dubitative quant au traitement des combats ayant eu lieu dans ses murs puisque... on ne les voit pas. On a juste le droit à un plan de deux secondes pour nous montrer quels personnages importants sont morts (personnages qui n'auront certes eu qu'une importance limitée dans les films, mais restent des rôles secondaires bien identifiés, pauvres Lupin et Fred). Ce qui donne l'impression que des scènes manquent : je ne me souviens plus comment cette séquence est traitée dans les livres, mais en film la règle du "show, don't tell" s'applique. L'effet de surprise qui fonctionne dans un roman où l'on découvre qu'un personnage est mort ne marche pas au cinéma où on a juste l'impression de passer rapidement sur un évènement qui aurait dû être un peu plus significatif.

Une fois encore, la saga cinématographique démontre son inaptitude à adapter la mythologie de l'univers Harry Potter. A ce niveau, il faut parler du travail du scénariste, Steve Kloves, dont l'oeuvre est surtout composée des films Harry Potter et qui n'aura pas manifesté un talent débordant. L'adaptation n'est jamais facile, mais on pouvait vraiment mieux faire... Après le Prince de sang-mêlé, nous avons donc le droit à un nouveau film dont le titre ne sera pas pleinement développé. A la fin du précédent film, on nous présentait l'un des passages les plus enthousiasmant de cet opus autrement soporifique : le conte des trois frères sous une forme animée. Ce conte est loin d'être gratuit puisqu'il présente les trois reliques de la mort (d'où le titre des films et du livre originel donc). Quand un auteur met en place de tel éléments, c'est bien pour en faire quelque chose derrière. Et bien dans le film on ne va pas au bout des choses, on utilise la baguette de sureau et la pierre de résurrection, et on oublie de mentionner que la 3e relique est la cape d'invisibilité que possède déjà Harry. Ce qui en fait le propriétaire des 3 reliques de la mort, rien que ça. Mais non, ça serait développer la prophétie à son terme, et comme dans les films on n'aime pas trop ça, et bien on zappe. Super.

Bon et je ne parlerai pas de Voldy qui s'évapore au lieu de mourir comme un humain lambda, humpf.

Les Animaux fantastiques
6.3

Les Animaux fantastiques (2016)

Fantastic Beasts and Where to Find Them

2 h 13 min. Sortie : 16 novembre 2016. Aventure, Fantastique

Film de David Yates

Nocturne a mis 4/10.

Annotation :

Et sinon, écrire un scénario dans lequel il se passe des choses, c'était une option ? Je sais bien que les films sont basés sur un livre qui catalogue les créatures magiques, mais quand on a l'ambition d'en tirer une série de 5 films, on a intérêt à créer une histoire avec un minimum d'évènements et d'enjeux. Là tout le film traîne effroyablement en longueur et semble ne servir qu'à présenter un univers qui n'offre pas une complexité justifiant un tel travail d'exposition... Le pire, c'est que malgré cette simplicité, l'histoire réussit l'exploit de manquer de cohérence et de ne pas respecter les règles posées par les livres (et films) Harry Potter (j'ai vérifié, "avada kedavra" était une formule connue à cette époque, il n'y a donc aucune justification à ce que le prédécesseur psychopathe de Voldy n'en fasse pas l'usage). Voir même dans ce film-ci, apparemment le pouvoir du scenario influe sur la capacité à user du sortilège accio...

Ensuite cet univers ne fonctionne pas aussi bien qu'avec Harry Potter. Les personnages sont moins forts et on ne retrouve pas ce qui faisait le charme de la saga originale : Poudlard, cette école fantasmée, et une certaine représentation de l'adolescence. Je ne suis pas contre le fait que Les animaux fantastiques proposent autre chose, mais la démarche semble très artificielle et sonne faux, on se retrouve face à un produit à l'apparence soignée, mais terriblement lisse et insipide. A cet égard, le choix de localiser l'action à New York, s'il se justifie probablement d'un point de vue marketing, apparaît assez malheureux tant il accentue cette impression de déjà-vu.

Dommage que le film temporise autant, alors que le personnage de Grindelwald est prometteur et que ce pan de l'histoire rapidement abordé dans la saga Harry Potter offre un terreau scénaristique prometteur. Avec 5 films à sortir, il faut bien économiser ses idées j'imagine.

Alice au pays des merveilles
7.2

Alice au pays des merveilles (1951)

Alice in Wonderland

1 h 15 min. Sortie : 21 décembre 1951 (France). Animation, Aventure, Fantastique

Long-métrage d'animation de Clyde Geronimi, Wilfred Jackson et Hamilton Luske

Nocturne a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

J'avais une grosse réticence à l'idée de revoir ce dessin animé lié au visionnage d'un morceau du film lors d'une diffusion à la télé (vous êtes contents de connaître ma vie...) J'ai enfin surmonté ce blocage qui était je pense lié à la structure hachée du récit, et finalement, le dessin animé passe plutôt bien. On a effectivement une succession de séquences au lien assez ténu puisque l'enjeu se résume à poursuivre un lapin blanc qui ne s'attendait pas à se faire ainsi harceler, mais ce n'est pas problématique : après tout, nous sommes en plein rêve, il n'y a plus de linéarité qui tienne, on peut bien se permettre cette fuite en avant saccadée. Et puis on se trouve en plein royaume du non-sens, où toute logique disparaît, les changements brutaux de décor et d'histoire sont justifiés.

Revoir Alice au pays des merveilles me permet aussi de réaliser à quel point il contient une multitude de séquences iconiques : la rencontre avec la reine de coeur bien sûr, mais aussi le lièvre de Mars et le chapelier fou fêtant leur non-anniversaire, le chat de Cheshire, la chute dans le terrier, les fleurs qui chantent, la maison du lapin blanc... (Je crois que j'ai beaucoup fait tourner la VHS dans mes jeunes années). En ayant aujourd'hui développé mes référentiels graphiques, j'ai été particulièrement sensible à la créativité et à l'inventivité visuelle des fleurs humanisées, je trouve leur fusion particulièrement réussie. Et en tant que grande amie des chats, je reste une fan inconditionnelle de Dinah dont les quelques apparitions sont remplies de mignonnitude.

(Je m'interroge sur la notation, j'avais mis un 8 et un coup de coeur sur ce dessin animé il y a quelques années, mais je ne sais pas... Ca va peut être fluctuer)

Peter Pan
7

Peter Pan (1953)

1 h 17 min. Sortie : 18 décembre 1953 (France). Animation, Aventure, Fantastique

Long-métrage d'animation de Clyde Geronimi, Wilfred Jackson et Hamilton Luske

Nocturne a mis 7/10.

Annotation :

Je me suis interrogée en lisant le résumé de Peter Pan sur Disney+ qui indiquait que ce dessin animé pouvait contenir des représentations culturelles datées, je n'avais pas le souvenir d'un contenu qui puisse être qualifié de particulièrement litigieux. Ouh et bien en quelques minutes j'ai pu avoir une confrontation bien violente entre mes souvenirs d'enfance et un regard d'adulte ! On a donc un racisme majoritairement tourné vers les indiens qui cochent toutes les cases du cliché (c'est plus discret mais il y aussi un personnage noir aux traits stéréotypés sur une carte pour figurer des sauvages). Et on a une vision de la femme passéiste avec une Wendy qui avait encore la prétention d'être une enfant mais se posait néanmoins comme une figure maternelle douce et aimante. C'est loin d'être anecdotique puisque ça infuse le film tout du long, autant dire que ça n'a pas très bien vieilli.

J'ai redécouvert le personnage de Peter Pan made in Disney, et l'autre différence notable par rapport à ce dont je me rappelais, c'est que ce n'est pas juste un gentil chenapan dont les agissements sont légitimes. Oh non ! En fait c'est une sacrée tête à claques. Dans mon esprit le scénario de Peter Pan s'est mélangé à celui de Hook (tant et si bien qu'en regardant le dessin animé je pensais voir certaines scènes qui sont en fait dans le film), mais le personnage est loin d'être un protagoniste modèle, il dépasse souvent les bornes et a un relationnel avec les autres personnages assez ambigu. Ce n'est pas un problème en soi, le héros ne doit pas nécessairement être un modèle de vertu, sauf qu'en l'occurrence, on sent que la personnalité de Peter Pan n'est pas assumée et qu'on essaie de le lisser pour nous le vendre comme un personnage Disney respectable. Et là c'est plus gênant, parce qu'on justifie le comportement de ce sale gosse autocentré.

L'animation est encore une fois de qualité. J'ai été frappée sur la fin, lors de la scène où les enfants perdus et les Darling sont capturés sur le bateau des pirates, par la gestion des contours des personnages. Wendy notamment semblait tout droit sortir d'une oeuvre d'Alfons Mucha (ou se voir appliquer la technique du cell-shading pour une référence plus moderne). Il faudrait que je vois si c'était aussi marqué dans le reste du dessin animé, mais j'ai trouvé que c'était sublime.

La Belle et le Clochard
6.8

La Belle et le Clochard (1955)

Lady and the Tramp

1 h 16 min. Sortie : 23 décembre 1955 (France). Animation, Aventure, Comédie

Long-métrage d'animation de Hamilton Luske, Clyde Geronimi et Wilfred Jackson

Nocturne a mis 7/10.

Annotation :

La Belle et le Clochard n'était pas mon dessin animé préféré quand j'étais petite, je le trouvais trop lent. C'est vrai qu'il prend son temps pour raconter une histoire qui repose sur assez peu d'éléments, mais comme j'entretiens un rapport au temps différent de celui qui était le mien quand j'étais enfant, cela ne m'a pas dérangée. J'ai trouvé que la Belle et le Clochard était un dessin-animé tout à fait charmant, c'était une bonne surprise de le redécouvrir. Bien sûr, ma sensibilité aux animaux joue aussi beaucoup. La scène de la première nuit de Lady dans sa nouvelle maison peut ainsi sembler tout à fait anodine et de peu d'importance mais elle m'émeut parce qu'elle sonne juste.

Le cadre de l'action révèle une nostalgie un peu passéiste pour une Amérique du temps jadis idéalisée, mais le dessin animé a mieux vieilli que d'autres productions Disney, et notamment son prédécesseur Peter Pan.

Sans que ça ne me gâche le visionnage, j'ai été surprise à certains moments par le doublage français, usant d'expressions parfois familières, par la voix des siamois qui ne ressemblait pas du tout au souvenir que j'en avais conservé... et en fait je viens de voir que j'avais revu ce dessin-animé il y a quasiment 10 ans et que j'avais été horrifiée par le 3e doublage français, remplaçant celui avec lequel j'avais grandi. Je serais moins catégorique aujourd'hui, mais le doublage participe de l'identité d'un dessin animé et il y a dans celui présenté sur Disney+ quelques points noirs.

Casse-tête chinois
6.3

Casse-tête chinois (2013)

1 h 57 min. Sortie : 4 décembre 2013. Comédie, Drame, Romance

Film de Cédric Klapisch

Nocturne a mis 4/10.

Annotation :

Je n'en attendais pas grand chose et j'ai quand même été déçue... Le scénario est creux, l'humour et les trouvailles des deux précédents opus ont disparus, et les personnages sont tous rendus antipathiques. Est-ce que ça valait la peine de sortir ce 3e film ? Probablement pas.

Nocturne

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